Digne-les-Bains

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Digne-les-Bains (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France standard restranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> ; en provençal : Dinha selon la graphie classique, Digno selon la graphie mistralienne) est une ville française, chef-lieu du département des Alpes-de-Haute-Provence et située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le code postal est le : 04000.

Le nom de ses habitants est Dignois.

Géographie

Localisation

Située en bordure des Préalpes de Digne, de part et d'autre de la Bléone, Digne-les-Bains est le chef-lieu du département des Alpes de Haute-Provence. Placée au centre géographique du département, cette ville abrite Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui en fait l'un des plus petits chefs-lieux de département de France par sa population.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Multiple image

Géologie et relief

Le centre-ville se situe à Modèle:Unité d'altitude<ref name="La Torre"/>.

Digne est une ville essentiellement étendue dans la plaine formée par la vallée de la Bléone, étant donné que le relief qui l'entoure est très accidenté. La vieille ville est construite sur une colline située entre la Bléone et le torrent des Eaux-Chaudes, mais la ville s'est progressivement étendue dans les trois directions des vallées, en particulier vers l'aval.

Sa situation géographique est assez remarquable, étant donné qu'elle se trouve au bord des Préalpes, sur le chevauchement qui porte son nom. Une partie de la ville est complètement enserrée dans la vallée de la Bléone, tandis que la ville s'étend largement sur les reliefs plus doux en aval. Avec l'annexion de communes voisines, surtout en aval, la ville s'étend sur plus de Modèle:Unité de longueur.

Réserve géologique

La commune, qui est au cœur de la réserve géologique, a ses spécificités liées à l'ancienne cité construite en amont de la cluse que la Bléone a percée dans la nappe de Digne pour se déverser dans le bassin tertiaire de Valensole<ref name="geol-alp">Géologie de Digne-les-Bains</ref>.

Les quartiers de la ville recouvrent les alluvions des torrents qui convergent en amont de la cluse. Les faubourgs les plus orientaux rejoignent une ligne de collines de calcaires à silex d'âge Carixien, formant des falaises roussâtres orientées sud-ouest<ref name="geol-alp"/>.

Les sources chaudes ont été captées, dès l'Antiquité, au point où ces calcaires carixiens sont coupés par l'entaille du vallon le plus méridional, descendant d'Entrages. Leurs vertus curatives sont liées à leur remontée le long des niveaux gypsifères triasiques de la semelle de charriage de la nappe de Digne<ref name="geol-alp"/>.

La montagne la plus visible de la commune est le Cousson (1 516 m) ; la Bigue culmine à Modèle:Unité<ref name="tresor"/>.

De nombreux reliefs se situent autour de Digne-les-Bains et sont des buts de randonnée :

  • Rocher de Neuf Heures
  • Trois Chapelles (chapelle Notre-Dame de Lourdes, chapelle Saint-Vincent, chapelle La Croix)
  • Rive droite de la Bléone (parc de la Réserve Géologique de Haute-Provence, chemin de Caguerenard, chemins permettant d'accéder en haut du versant (plus de Modèle:Unité. au-dessus de la ville) et à la crête Andran - Martignon - La Bigue)
  • Sentiers permettant d'accéder aux Basses Bâties de Cousson (puis au Cousson)
  • Chapelle Saint Pancrace
  • Chapelle rupestre Saint-Jean-Baptiste
  • Barre des Dourbes

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune se situe sur le bassin versant de la Bléone, un affluent de la Durance.

Elle est traversée par la vallée des Eaux-Chaudes, qui lui fournit les ressources de son activité thermale. Dans cette vallée se trouvent huit sources chaudes et une froide utilisées pour le thermalisme : certaines sont radioactives, sulfydrurées, chlorobromoiodurées, arsenicales.

Affluents notables de la Bléone sur la commune<ref>L'eau dans la commune</ref> : le Bès, le Mardaric<ref>Liste des problèmes et mesures de la masse d'eau : FRDR10178 - ruisseau le mardaric</ref>, les Eaux chaudes, le St Véran, le Fale, le Rouveiret, le Champtercier.

Voies de communication et transports

Réseau routier

Modèle:Palette Succession/Route nationale 85

Réseau ferroviaire

Fichier:Train des pignes Automotrices Ligne de Nice à Digne.jpg
Le train des Pignes.

La ville est relié quotidiennement par les Chemins de fer de Provence via la ligne ferroviaire Nice-Digne. Ligne centenaire à voie métrique, les Chemins de fer de Provence permettent de desservir les villages bas-alpins et de l'arrière pays niçois de la vallée du Var. De ce fait, elle aide à désenclaver les villages éloignés et à rapprocher les habitants de toute commodité.

Gares SNCF en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :

Transports en commun

En 1992, la commune de Digne a mis en place la Régie des Transports Urbains Dignois (RTUD). Équipé initialement de six bus, ce service a augmenté sa flotte de véhicules en 1998 avec l'acquisition de deux bus alimentés au gaz naturel.

Actuellement, six lignes de bus sont à la disposition des Dignois<ref>Détail des lignes de bus à Digne.</ref>.

Digne-les-Bains est desservie par la route nationale 202, départ de la route de la vallée de l'Issole, et de celle de la vallée du Haut-Verdon.

Transports aériens

En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre) sont accessibles.

Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Marseille France
Europe
Afrique
Modèle:Unité
Nice France
Europe
Amérique-du-Nord
Modèle:Unité
Avignon France
Europe
Modèle:Unité
Aéroport de Grenoble-Isère France
Europe
Europe
Modèle:Unité

Ports

Climat

Modèle:Climat

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Les cantons de Digne-les-Bains sont situés en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Digne est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Bléone et dans celles de ses affluents) ;
  • mouvement de terrain : toute la partie ouest de la commune est concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Digne est également exposée à un risque d'origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/>. En ce qui concerne la voie ferrée, la ligne de Saint-Auban à Digne est neutralisée et aucun trafic ne l'emprunte ; celle de Nice à Digne n'est empruntée que par des transports de voyageurs. La route nationale 85 et la route départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel constitue un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques d'inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2009<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, et de multiples fois pour des inondations, glissements de terrain et coulées de boue, et mouvements de terrain dus à la sécheresse<ref name="prim"/>. Mais on peut également citer des inondations catastrophiques antérieures aux arrêtés : celles du Mardaric et des Eaux-Chaudes qui inondent le bourg en 1928, et celle de la Bléone en 1973 qui détruit partiellement le pontModèle:Lequel<ref name="ddrm24"/>. Cette destruction est causée par la rupture de l'embâcle créée dans le lit du Bès, qui provoque une onde de submersion<ref name="ddrm25"/>. De la même façon, plusieurs glissements de terrain massifs sont entrés dans l'histoire de la commune, comme celui du 24 décembre 1916 qui provoque l'effondrement d'une partie de Courbons, ou celui de 2002-2003 à Villard-des-Dourbes<ref name="ddrm32"/>.

Sismicité

Les tremblements de terre à Digne ont une longue histoire. Pour ne retenir que ceux d'une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets), on obtient la liste suivante (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre)<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du 31 août 1684, d'une intensité ressentie à Digne de V et demi et dont l'épicentre était situé à Digne<ref name="brgm40210"/>,
  • le séisme du 2 décembre 1872, d'une intensité ressentie de V et dont l'épicentre était situé à Digne<ref name="brgm40047"/> ;
  • le séisme du 20 septembre 1876, d'une intensité ressentie de V et demi et dont l'épicentre était situé à Digne<ref name="brgm40049"/> ;
  • le séisme du 23 février 1887, d'une intensité ressentie de VII et dont l'épicentre était situé à Bussana Vecchia (Piémont)<ref name="brgm1130045"/> ;
  • le séisme du 27 septembre 1911, d'une intensité ressentie de V et dont l'épicentre était situé à Barrême<ref name="brgm50033"/> ;
  • le séisme du 16 février 1915, d'une intensité ressentie de V et demi et dont l'épicentre était situé à Digne<ref name="brgm40072"/> ;
  • le séisme du 19 juin 1984, d'une intensité ressentie de V et dont l'épicentre était situé à Aiglun<ref name="brgm40176"/>.

Communes rattachées

Courbons (Corbo, citée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais l'église est citée en 1180<ref name="archeo-provence"/>) est rattachée à Digne en 1862<ref name="Courbons-AHP"/>. Le prieuré Sainte-Eugénie, ancêtre de l'église paroissiale, relevait du chapitre de Digne<ref name="archeo-provence"/>. Les Juifs installés ici y sont massacrés en 1335. Ses fortifications sont abattues par Lesdiguières au cours des guerres de religion (1590). Elle comptait Modèle:Nombre en 1315, 90 en 1471 et Modèle:Nombre en 1765<ref name="Courbons-AHP"/>.

Les Dourbes (De Dorbas, citées en 1035<ref name="La Torre"/>) sont rattachées à Digne en 1974, sous forme de commune associée. Le village est situé sur une barre et une motte castrale est élevée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Luberon31"/>. Il comptait Modèle:Nombre en 1315, 12 en 1471 et Modèle:Nombre en 1765, Modèle:Nombre en 1851, 62 en 1982<ref name="Dourbes-AHP"/>.

Gaubert (Galbertum, citée en 1180<ref name="archeo-provence"/>) est rattachée à Digne en 1862<ref name="Gaubert-AHP"/>. L'église paroissiale relevait du chapitre de Digne, qui en percevait la dîme<ref name="archeo-provence"/>. La place, ligueuse et défendue par Sautaire, est prise par Lavalette en 1591. Elle comptait Modèle:Nombre en 1315, 41 en 1471 et Modèle:Nombre en 1765<ref name="Gaubert-AHP"/>.

Les Sieyes, ou Sieyes tout court (Lascieias, citée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Sieyes-AHP"/>) est rattachée à Digne en 1862. Elle comptait 10 feux en 1315, 13 en 1471 et 307 habitants en 1765<ref name="Sieyes-AHP"/>. Les deux prieurés, Sainte-Madeleine et Saint-Véran, relevaient du chapitre de Digne qui percevaient les dîmes<ref name="archeo-provence"/>.

Durant la Révolution, ces quatre communes comptent chacune une société patriotique, toutes créées après la fin de 1792<ref>Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute-Provence</ref>.

Toponymie

En latin, le toponyme Dinia est connu depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère (Ptolémée, Pline l'Ancien).

Ellipse de Dinia (villa)<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>. Dinia représente l'anthroponyme latin Modèle:Langue<ref name="Rostaing"/>,<ref name="Dauzat"/>,<ref name="TGF"/>.

En occitan provençal ou en occitan vivaro-alpin, le nom s'écrit Dinha selon la norme classique et se prononce

  1. REDIRECT Modèle:Prononciation API; il s'ecrit aussi Digno selon la norme mistralienne et se prononce
  2. REDIRECT Modèle:Prononciation API.

Le nom français traditionnel et usuel est Digne. Le nom de Digne-les-Bains est officialisé le Modèle:Date-<ref name="Cassini" />, à la suite du décret du Modèle:Date- paru le Modèle:Date- de la même année au Journal officiel.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire et Antiquité

La présence de trois rivières (la Bléone, le Mardaric et les Eaux-Chaudes) en a fait un endroit idéal pour l'implantation humaine. Avant la conquête romaine, elle est la capitale des Bodiontici (ou Brodiontii) dont le nom est retrouvé sur le trophée des Alpes à La Turbie. La ville devient ensuite une cité romaine nommée Dinia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis Digna en 780<ref name="La Torre"/>, et appréciée pour ses eaux thermalesModèle:Refnec.

On retrouve quelques établissements ruraux tout autour de la ville, comme aux Hôtelleries de Gaubert (sud-est de la ville), où le bâtiment fouillé est occupé du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="zéruia-2012-101"/>. Dans ce secteur, au pied du Cousson, le sol a été cultivé de façon continue depuis l'Antiquité jusqu'au reboisement récent<ref name="zéruia-2012-99"/>.

Moyen Âge

Deux quartiers distincts se forment : le bourg et la cité. Le bourg, site antique, se voit doublé d'un castrum autour du château épiscopal construit sur le Rochas. Ces deux quartiers fonctionnaient comme deux villes indépendantes l'une de l'autre et ce dès leur création : le bourg restait sous la tutelle du prévôt du chapitre alors que la cité ou castrum relevait de l'évêqueModèle:Référence non conforme. L'arrivée des Angevins à la tête du comté de Provence en 1246 accélère le processus de récupération des droits comtaux usurpés pendant la période précédente par les seigneurs laïcs ou ecclésiastiquesModèle:Référence non conforme.

Le retour du pouvoir comtal dans la cité entraîne une modification dans les rapports entre pouvoirs locaux et communauté : en 1260, la cité de Digne se voit reconnaître le droit de nommer des cominaux, chargés de veiller à la gestion de la villeModèle:Référence non conforme. Le regroupement des deux sites se fait administrativement en 1385 lors de l'institution de syndics, remplaçant les cominaux, chargés de représenter à la fois la cité et le bourg. L'évolution de l'institution permet d'observer une rationalisation administrative au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Référence non conforme.

À partir de 1475, la prédication des franciscains provoque plusieurs émeutes antijuives meurtrières<ref name="baratier-demo72">Modèle:Ouvrage.</ref>.

=== Temps modernes (Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII

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}}) === Comme le reste de la France, Digne est prise dans les guerres de religion. En 1562, les huguenots pénètrent dans la cathédrale, lacèrent les tableaux et brisent les statues, retirent les reliques et les font brûler avec les ornements du chœur sur le parvis<ref name="isnard36"/>. La ville est attaquée par les protestants en 1574<ref name="cru200"/>. En 1575, c'est l'église Saint-Jérôme qui est saccagée<ref name="isnard36"/>. Dans les années suivantes, la ville reste sous pression : en 1579, le capitaine d'Archal occupe les campagnes alentour<ref name="lambert352"/>.

En 1589, à l'avènement d'Henri IV, les ultra-catholiques de la Ligue catholique prennent le pouvoir dans la ville, jusqu'en 1591. Cette année, la ville tombe devant les armées royales de Lesdiguières. La cathédrale, fortifiée par les défenseurs, est attaquée : elle est bombardée avec des catapultes, puis prise d'assaut<ref name="isnard37"/>. C'est aussi pendant cette période que les habitants s'emparent du château des évêques, sur le Rochas, et le détruisent, pour éviter qu'il ne tombe aux mains d'un parti ou de l'autre<ref name="isnard37"/>.

En 1629, lors de la guerre de succession de Mantoue, la peste est apportée par des troupes qui passent les Alpes. Digne est alors frappée d'une épidémie très violente, d'autant plus que la ville est bloquée par un cordon sanitaire impitoyable. Selon Albert Aubert, dans sa monographie publiée en 1891<ref>Modèle:Lien web</ref>, la population estimée à 10 000 habitants est réduite à moins de 2 000 survivants, dont cinq ou six seulement n'auraient pas été malades. Selon Biraben, cette estimation est peut-être exagérée, mais il est vrai que Digne n'a jamais dépassé les 5 000 habitants jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y compris en comprenant les faubourgs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Révolution française et Premier Empire

La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l'arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l'organisation de la France. Immédiatement après l'arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s'empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d'armes, l'organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, arrivée à Seyne le Modèle:Nobr et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Digne et sa région le 31 juillet 1789 dans la journée avant de se propager vers Riez où elle arrive dans la journée, Moustiers et Castellane<ref name="AHP-c154"/>.

La ville est érigée en chef-lieu des Basses-Alpes et de district dès Modèle:Date-, à la création des départements. La société patriotique de Digne est créée en septembre 1790 (deuxième du département par son ancienneté) ; elle s'affilie aux Jacobins en Modèle:Date-, et devient un relais de ce club dans le département, en acceptant les affiliations de nombreux clubs des Basses-Alpes<ref>Annales des Basses-Alpes : bulletin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes</ref> ; elle reçoit aussi la demande d'affiliation de celui de Carpentras<ref name="Alphand304"/>. D'abord appelée chambrette bourgeoise, elle prend ensuite le nom de Club patriotique, puis le 9 octobre 1792, de Société des amis de la Constitution, de la Liberté, de l'Égalité. Elle établit un comité de correspondance chargé des relations avec les autres sociétés populaires qui lui sont affiliées le 14 novembre 1792<ref name="Alphand311"/>. Les 10 et 11 janvier 1793, le général Peyron effectue une descente depuis Marseille, soutenu par des clubistes marseillais en armes. Il se venge car il n'a pu obtenir le poste de procureur général syndic<ref name="Alphand303"/>, deux administrateurs départementaux sont destitués<ref name="Révolution17"/> et une amende de Modèle:Nombre versée au club marseillais.

En 1792-1793, la section de Digne est contrôlée par les fédéralistes. En relation avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu'à leur proscription le 31 mai 1793 et l'écrasement de l'insurrection fédéraliste en juillet, qui se traduit par une condamnation à mort à Digne<ref name="AHP-c157"/>.

Le 5 frimaire [[1794|an Modèle:III]], le représentant en mission Gauthier épure la société<ref name="Alphand333"/>.

Digne accueille la préfecture sous le Consulat. Le préfet Lameth, très populaire (1802–1805), crée une promenade ombragée entre le pré de Foire et les rives de la Bléone, et plante des platanes sur le boulevard Gassendi<ref name="pref12"/>.

Époque contemporaine

De 1848 à 1939

Fichier:Guide pittoresque 095 Digne-les-Bains cropped.jpg
Gravure de Digne-les-Bains en 1838.

En 1851, l'annonce du coup d'État du 2 décembre provoque un soulèvement dans les campagnes, et les paysans installent un gouvernement provisoire à Digne<ref name="La Torre"/>.

Comme de nombreuses communes du département, Digne se dote d'écoles bien avant les lois Jules Ferry<ref name="labadie9"/>. Cependant, aucune instruction n'est donnée aux filles en 1861, alors que la loi Falloux (1851) impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/> (et que Courbons et Gaubert, petites communes rurales voisines, ont une école de filles). Ce n'est que dans les années 1860 que la municipalité de Digne choisit d'ouvrir une école de filles (à laquelle s'ajoutent les écoles de filles de Gaubert et de Courbons)<ref name="labadie18"/>. Ce n'est qu'avec les lois Ferry que toutes les filles de Digne et des villages rattachés sont régulièrement scolarisées.

Vers 1850, commence la fabrication de bijoux incorporant les étoiles de Saint-Vincent, tirées de la colline Saint-Vincent. Une salle leur est consacrée au musée Gassendi<ref name="dignelesbains">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1862, Digne absorbe les communes voisines de Courbons, Gaubert et Les Sieyes<ref name="Cassini"/>. Ces communes rattachées possédaient elles aussi leurs écoles : les trois avaient une école de garçons<ref name="labadie9"/>, Courbons et Gaubert possédant en outre une école de filles<ref name="labadie16"/>. La commune des Dourbes possédait deux écoles de garçons (aux Dourbes et au Villard)<ref name="labadie9"/>, et aucune de filles<ref name="labadie16"/>.

Deux cent dix dignois sont morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. L'hôpital a pris en charge des soldats blessés par les combats, dont près de soixante-dix, décédés des suites de leurs blessures, sont inhumés au carré militaire du cimetière du bourg. Ce carré comporte aussi le corps de deux soldats morts durant le second conflit mondial.

Seconde Guerre mondiale

Les premiers résistants sont un groupe organisé autour de Simone Pellissier qui distribuent le journal Combat, dès 1941<ref name="39-45_débuts"/>. Le Modèle:1er mai 1942, elle dépose une gerbe au monument aux morts, au cours d'une manifestation : elle est arrêtée dès le lendemain<ref name="39-45_débuts"/> avec six autres manifestants<ref name="garcin-ba-2"/>.

Digne est occupée par l'Italie, puis par l'armée allemande, à la suite de l'invasion de la zone libre, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 8 novembre 1942. Trente-quatre juifs sont arrêtés à Digne avant d'être déportés<ref>Digne-les-Bains en 1939-1945</ref>.

Avec la dissolution de l'armée d'armistice, le commandant Chaumont du [[20e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:20e de chasseurs alpins]] commence à structurer l'Organisation de résistance de l'armée locale (ORA)<ref name="39-45_débuts"/>.

Les opérations de Libération

Le Modèle:Date-, la ville est bombardée par des P-47 Thunderbolt, qui ont décollé d'un terrain proche de Bastia en Corse. Leur objectif est le Grand Pont sur la Bléone mais une seule bombe l'atteint, n'entravant que pour quelques heures le passage des véhicules. Plusieurs immeubles sont endommagés<ref name="Reymond24"/>. Le bombardement fait vingt-quatre victimes civiles et Modèle:Nombre Allemands<ref name="Reymond24"/> (25 au total selon Jean Garcin<ref name="garcin-ba-5"/>).

La ville est libérée le Modèle:Date-<ref name="garcin-ba-5"/> par la Task Force Butler, détachement motorisé composé d'éléments blindés, d'infanterie et d'artillerie provenant des [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d'infanterie]] du Texas et 45e division d'infanterie US, aidée des forces de la Résistance.

La libération de Digne s'inscrit dans un mouvement de contournement de la vallée du Rhône, à travers les Alpes, par la route Napoléon, confié à la Task Force Butler et qui vise à couper la retraite à l'armée allemande stationnée en Provence. À Aspres-sur-Buech, la colonne fait mouvement vers l'ouest, en direction du Rhône et de Crest (bataille de Montélimar). Les combats font dans la journée Modèle:Nombre et Modèle:Nombre du côté allié et au moins Modèle:Nombre du côté allemand<ref name="Reymond138"/>. Les soldats allemands tombés durant les combats pour la libération de Digne-les-Bains ont été enterrés au carré militaire allemand du cimetière du bourg, auprès des autres soldats tués durant l'Occupation, au cours de différents combats contre les forces de la Résistance. En mars 1958, leurs corps sont exhumés et transférés au cimetière militaire allemand de Dagneux (Ain).

Immédiatement après la Libération, l'épuration commence. Des exécutions après procès expéditifs (avec juge mais sans avocats) ont lieu<ref name="guide-débarquement-127"/>.

Le camp de prisonniers de guerre allemands compte jusqu'à Modèle:Nombre<ref name="PG"/>. L'un d'eux participe à l'expédition de sauvetage après la double catastrophe aérienne de la montagne du Cheval Blanc en 1948<ref name="Besson"/>.

La fin de la guerre

À partir du début de l'année 1945, de nouveaux convois de troupes passent par la ville en direction de la poche de résistance allemande de l'Ubaye.

Depuis 1945

En 1974, la commune voisine des Dourbes est rattachée à Digne<ref name="Cassini"/>.

De 1945 au début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La commune change de nom pour Digne-les-Bains en 1988<ref name="Cassini"/>.

De nos jours, la ville de Digne-les-Bains continue de s'étendre, principalement le long des rives de la Bléone. Elle forme avec Entrages, Marcoux, La Robine-sur-Galabre, et Mézel, la communauté de communes des Trois-Vallées (CC3V).

La cité du Pigeonnier est incluse au sein d'un quartier prioritaire de la politique de la ville tandis que la cité de Barbejas fut une zone urbaine sensible avant 2015<ref>Commune : Digne-les-Bains sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Fichier:Mairie de Digne-les-Bains.JPG
L'hôtel de ville, dans l'ancienne caserne Desmichel.

Modèle:Article connexe

Voici les résultats du 2e tour de l'élection présidentielle à Digne-les-Bains : Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 62,22% des suffrages exprimés. En seconde position, Marine Le Pen (FN) recueille quant à elle 37,78% des voix.

On observe un vote blanc à hauteur de 6,71% chez les votants<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité
Européennes 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,59 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 19,73 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 16,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 11,30 Tour unique
Régionales 2015 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 32,54 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 31,62 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 18,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 8,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 60,02 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 39,98 Pas de Modèle:3e
Présidentielle 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 22,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 21,91 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 21,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 18,25 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 62,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 37,78 Pas de Modèle:3e
Législatives 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 32,88 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 13,44 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FI 12,57 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF 7,38 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 66,34 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 33,66 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 24,76 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 20,32 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 15,08 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FI 7,47 Tour unique

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

En février 2021, le tribunal administratif de Marseille annonce l'annulation du scrutin de Digne-les-Bains, suivant sans surprise les conclusions du rapporteur public. La maire sortante Patricia Granet-Brunello (DVC) fait part de son intention de faire appel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le 20 octobre 2021, le Conseil d'État confirme l'annulation de l'élection municipale de juin 2020 qui avait vu la maire sortante, Patricia Granet-Brunello, devancer son principal adversaire Gilles Chalvet de 3 voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Circonscriptions électorales

Fichier:Préfecture de Digne.JPG
Préfecture.

Digne-les-Bains est divisée en deux cantons<ref>Résultats dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>. Les conseillers départementaux élus en 2015 sont :

Conseiller départemental Parti Canton Code cantonal Population (2012)
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Geneviève Primiterra PS Digne-les-Bains-1 04 04 Modèle:Unité Modèle:Hab. (dont Modèle:Unité Dignois)
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| René Massette
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Patricia Granet DVG Digne-les-Bains-2 04 05 Modèle:Unité Modèle:Hab. (dont Modèle:Unité Dignois)
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Serge Carel

Intercommunalité

Digne-les-Bains fait partie :

Politique environnementale

La ville a été récompensée par trois fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref name="fleurs"/>.

La ville dispose d'une station d'épuration de 35000 Équivalents-habitants<ref>Station d'épuration de Digne-Nouvelle</ref>

Urbanisme

Typologie

Digne-les-Bains est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Digne-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Archives 04.JPG
Bâtiment des archives départementales : le toit est supporté par des atlantes.

Le Plan local d'urbanisme (PLU), approuvé le 26-03-2009, a été modifié le 20-06-2013<ref>Le PLU de la ville de Digne-les-bains</ref>.

L'élaboration du Schéma de cohérence territoriale (Scot) et la mise en place opérationnelle de services « mutualisés » avec notamment l'élargissement du périmètre d'intervention des TUD (Transports urbains dignois) sont en cours<ref>Observatoire de l'intercommunalité, CA Provence Alpes Agglomération</ref>.

La communauté Provence Alpes Agglomération, créée officiellement à compter du 10 janvier 2017, est le résultat de la fusion de cinq intercommunalités représentant 46 communes :

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,9 %), terres arables (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Superficie et population

La ville de Digne-les-Bains a une superficie de Modèle:Unité et une population de Modèle:Nombre, ce qui la classe :

Rang Population Superficie Densité
Fichier:Flag of France.svg France Modèle:553e Modèle:147e 5414e
Fichier:Blason région fr Provence-Alpes-Côte d'Azur.svg Provence-Alpes-Côte d'Azur Modèle:43e Modèle:19e Modèle:220e
Fichier:Blason département fr Alpes-de-Haute-Provence.svg Alpes-de-Haute-Provence Modèle:2e Modèle:8e Modèle:6e
Arrondissement de Digne-les-Bains Modèle:1re Modèle:3e Modèle:2e

Enseignement

Siège de la préfecture, et de l'inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, la ville de Digne est également dotée des principaux établissements d'enseignement du département :

Fichier:Collège Gassendi.jpg
Le collège Gassendi.
  • Onze écoles primaires publiques : Les Ferréols, Les Sieyes, Les Arches, Le Moulin, Le Pigeonnier, Plan de Gaubert, Joseph Reinach, La Sèbe, Les Augiers, Paul Martin, Beausoleil ; et une école primaire privée : Le Sacré-Cœur (sous contrat et dont les professeurs sont salariés de l'Éducation nationale)
  • les collèges Maria-Borrély<ref name="college" /> et Pierre-Gassendi<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (ce dernier date de 1887) ; et le collège privé sous contrat "le sacré cœur "
  • trois lycées, dont le lycée professionnel Beau-de-Rochas<ref name="lyceepro" />, le lycée général Pierre-Gilles-de-Gennes, le lycée privé Sacré-Cœur et le lycée polyvalent Alexandra-David-Néel<ref name="lyceegen" />, qui propose également deux BTS et une formation complémentaire d'initiative locale. En 2016, le lycée Alexandra-David-Néel se classe Modèle:1er sur 8 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et Modèle:632e au niveau national<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • un Institut universitaire de technologie, ouvert à la rentrée 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui dispense des enseignements en agronomie, DUT génie de l'environnement, DUT gestion administrative et commerciale, DUT qualité logistique industrielle et organisation, licence professionnelle tourisme durable, licence professionnelle géomatique<ref name="sup" /> ;
  • une École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE).

Sports

Digne-les-Bains est élue Ville la plus sportive de France parmi les villes de moins de Modèle:Nombre en 2006, par le quotidien L'Équipe.

La ville possède plusieurs structures sportives, libres d'accès ou réservées aux nombreux clubs sportifs et scolaires, des gymnases, un stade, un centre équestre, un golf, et une piscine publique. Elle est l'une des rares villes françaises à proposer un accès libre et gratuit à des courts de tennis.

À la demande du Conseil communal jeune, un skatepark a été rénové ; il est en libre accès.

Santé

Centre hospitalier de Dignes-les-Bains.
Les hôpitaux de la ville disposent de 480 lits<ref>Centre hospitalier de Digne-les-Bains</ref>,<ref name="tresor"/>.
Une maison de santé de Digne-les-Bains, portée par l'association « Groupement pluridisciplinaire de professionnels de santé de Digne-les-Bains »<ref>La maison de santé de Digne-les-Bains</ref>.
La ville dispose de nombreux professionnels de santé : médecins<ref>Annuaire Médecins</ref>, chirurgiens dentistes, infirmiers, cabinets de kinésithérapeute, pharmacies...

Ville de garnison

Les unités suivantes ont tenu garnison à Digne :

Actuellement, plusieurs unités de gendarmerie sont basées à Digne-les-Bains. Outre la brigade chef-lieu de communauté<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>, on compte une brigade motorisée, un peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) et un escadron de gendarmerie mobile<ref>Préfecture, « Présentation du groupement de gendarmerie départementale », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, 3 janvier 2012, mis à jour le 15 juillet 2013, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Cultes

Pour le culte catholique, la ville est le siège de l'évêché départemental, et donc du Diocèse de Digne, Riez et Sisteron. L'évêque est Monseigneur Emmanuel Gobilliard. Il a été nommé par le pape François le 15 octobre 2022. Il a été installé évêque de Digne, Riez et Sisteron le 11 décembre de la même année.https://eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/nominations/530499-mgr-emmanuel-gobilliard-est-nomme-eveque-de-digne/. Les fidèles du culte catholique disposent de deux lieux de messes : Notre-Dame-du-Bourg, Saint-Jérôme. Les membres du culte musulman disposent également leur lieu de culte<ref>mosquée Younès de Digne-les-Bains</ref>, ainsi que les protestants<ref>église protestante à Digne-les-Bains</ref>, les évangélistes<ref>évangélistes à Digne</ref>, et les Témoins de Jéhovah<ref>Témoins de Jéhovah à Digne</ref>.

Édifices religieux

Catholique

Chapelles

  • Chapelle de l'ancien hôpital, chemin de Bonnette.
  • Chapelle des Pénitents Bleus, Cours du Tribunal.
  • Chapelle Saint-Gilles, boulevard des Fontaines.
  • Chapelle Saint-Jean Chrysostome, rue du Prévôt.
  • Chapelle de la Sainte Enfance, au Bourg.
  • Chapelle Saint-Esprit, boulevard Thiers.
  • Chapelle aux Sieyès, chemin des Rouquets.
  • Chapelle aux Épinettes, rue Pierre Magnan.
  • Chapelle Saint-Martin de l'institut, avenue du Maréchal Leclerc.
  • Chapelle de la maison de retraite Notre Dame Du Bourg, avenue du Maréchal Leclerc.

Chapelles rurales

  • Chapelle Saint-Pancrace
  • Chapelle Saint-Vincent au Bourg.
  • Chapelle Saint-Pierre de courbons.
  • Chapelle dit Le Villard, route du Villard des Dourbes.
  • Chapelle Saint-Sébastien, chemin du Village de Gaubert.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste.
  • Chapelle la Croix au Bourg (en ruines).
  • Chapelle Saint-Pons, route d'Entrages (en ruines).
  • Chapelle Lieu dit La Molière(en ruines).

Protestant/évangélique

  • Temple réformé, boulevard Gassendi.
  • Église évangélique, avenue Henri Jaubert.
  • Église évangélique Le Chemin , boulevard Victor Hugo.
  • Église évangélique adventiste, avenue des Charrois.

Médias

Presse locale

Radios

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Télévision

Digne-les-Bains est desservie par 2 sites d'émission :

  • 2 émetteurs sont situés sur le Haut Saumon, au Nord de Digne. L'un est détenu par Towercast et émet tous les multiplexes. L'autre est détenu par TDF et émet la chaîne BFM DICI sur le simplex R15.
  • 2 émetteurs sont situés aux Fourches, au sud de Digne. L'un, détenu par TDF, diffuse les multiplexes R2, R3, R4 et R15 (D!CI TV). L'autre, détenu par Towercast, émet les autres multiplexes (à savoir les R1, R6 et R7).

(Source : Emetteurs TNT dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le forum de tvnt.net)

Économie

Revenus de la population et fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Digne les Bains en 2010<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Taxe professionnelle (TP) Modèle:Unité* Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité

Budget et fiscalité 2017

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,65 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 44,42 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 79,23 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Emploi

En 2009, la population active s'élevait à Modèle:Nombre, dont 911 chômeurs<ref name="insee_dossier_local5"/> (968 fin 2011<ref name="insee_dossier_local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (88 %)<ref name="insee_dossier_local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (83 %)<ref name="insee_dossier_local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 56 établissements actifs au sens de l'Insee (exploitants non professionnels inclus) et 165 emplois salariés<ref name="insee_dossier_local17"/>.

Le nombre d'exploitations professionnelles, selon l'enquête Agreste du ministère de l'Agriculture, est de 37 en 2010. Il était de 44 en 2000<ref name="otex"/>, de 106 en 1988<ref name="exploitations_insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l'élevage ovin et bovin<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations_insee"/>. La SAU a légèrement progressé lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

L'activité agricole des communes environnantes permet l'existence d'Alp'Agri, négociant agricole, avec 30 salariés<ref name="alpagri_cci"/>.

La vigne était cultivée pour le vin jusque dans les années 1950, avec pour débouché la consommation locale dignoise. Cette culture a fortement régressé pour n'occuper plus que quelques hectares en 2005<ref name="reparaz_medit109"/>.

Les oliveraies de la commune peuvent revendiquer l'appellation Huile d'olive de Provence AOC.

Entreprises et commerces

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 176 établissements, employant 377 salariés, aucun établissement ne dépassant les 50 salariés<ref name="insee_dossier_local17"/>.

Les anciennes mines des préalpes de Digne - Sisteron. Les mines de plomb argentifère de la Clue de Barle : Les Mines polymétalliques<ref>Les Mines polymétalliques</ref>.

Commerces

Deux marchés provençaux se tiennent à Digne chaque semaine, le marché du mercredi et celui du samedi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Nombre (avec Modèle:Nombre salariés), auxquels s'ajoutent les 459 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l'enseignement), salariant Modèle:Nombre<ref name="insee_dossier_local17"/>.

Digne-les-Bains est le siège de la chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence. Elle gère l'aérodrome de Sisteron-Thèze et le centre Modèle:Nobr.

Les chemins de fer de Provence emploient 50 personnes environ à Digne<ref name="tresor"/>.

SAMSE, négociant en matériaux de construction, emploie 73 salariés<ref name="samse_cci"/>. Toujours dans le commerce, les grandes surfaces sont aussi des employeurs importants : Carrefour (250 personnes) et Intermarché (55 salariés)<ref name="tresor"/>.

Orange emploie environ 300 salariés<ref name="tresor"/>. Parmi les sociétés de service informatique, Xsalto, hébergeur web, développeur, installateur, emploie 22 salariés<ref name="xsalto_cci"/>.

Le secteur bancaire fournit aussi quelques employeurs moyens : la Caisse d'épargne (50 salariés), la Banque de France (30)<ref name="tresor"/>. Enfin, le concessionnaire Renault est un autre gros employeur privé, avec 28 salariés<ref name="espace_cci"/>.

Tourisme

Généralités économiques

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d'un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas_hébergement6"/>. Elle offre cependant une appréciable capacité d'hébergement, majoritairement marchande<ref name="atlas_hébergement7"/>. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • de nombreux hôtels en 2008<ref name="atlas_hébergement11"/> : un hôtel non classé<ref name="atlas_hébergement13"/>, 9 hôtels classés deux étoiles<ref name="atlas_hébergement16"/> (80 % des chambres de la commune se trouvent dans cette classe d'hôtels<ref name="atlas_hébergement12"/>), un hôtel trois-étoiles<ref name="atlas_hébergement17"/> et un quatre-étoiles<ref name="atlas_hébergement18"/>. Au total, la capacité hôtelière évolue peu et se situe en 2008 et 2012 au-delà des 260 chambres<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • plusieurs campings<ref name="atlas_hébergement21"/> couvrant une gamme étendue, dont un camping à la ferme<ref name="atlas_hébergement22"/>, un camping deux étoiles<ref name="atlas_hébergement25"/> et un trois-étoiles<ref name="atlas_hébergement27"/>. Les campings classés possèdent une capacité de 262 emplacements<ref name="insee_dossier_local18"/> ;
  • les meublés labellisés ou non fournissent une capacité de plusieurs centaines de places<ref name="atlas_hébergement32"/>,<ref name="atlas_hébergement36"/> ;
  • des chambres d'hôtes<ref name="atlas_hébergement38"/> ;
  • les hébergements collectifs sont aussi présents, avec entre autres des gîtes<ref name="atlas_hébergement30"/>.

Enfin, les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d'accueil<ref name="atlas_hébergement44"/> : au nombre de 621, elles représentent 6,1 % des logements. 465 résidences secondaires possèdent plus d'un logement<ref name="insee_dossier_local18"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Thermes

Les thermes traitent les affections respiratoires et les rhumatismes. Ils utilisent une source chaude à Modèle:Unité : 110 000 nuitées sont apportées par cette activité. La station est une régie à autonomie financière qui embauche 76 personnes en forte saison (septembre-octobre) salariés<ref name="tresor"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Ammonites de Digne.jpg
Détail de la dalle à ammonites.

Architecture religieuse

La commune conserve un aspect méridional et possède des éléments patrimoniaux remarquables dont deux cathédrales, une crypte archéologique sous la cathédrale Notre-Dame du Bourg, des chapelles (Saint Pancrace, Notre-Dame de Lourdes...)

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}}

}} subsistent. Son autel de marbre blanc est d'époque mérovingienne<ref name="La Torre"/>. Une crypte archéologique dans le sous-sol de la cathédrale permet de découvrir l'histoire de Digne les Bains. Dans cette crypte se trouve l'emplacement exact des origines de la ville attestée par la présence de murs antiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apr. J.-C. correspondant à un espace urbain et l'implantation de 3 édifices de religion chrétienne allant du {{#switch: au

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}}<ref>Crypte Archéologique Notre Dame du Bourg</ref>.

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}}

}} ; façade du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Commons-gallery Modèle:Commons-gallery

L'église Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1870 sur la montagne de la Croix, au nord de Digne, même si elle est en bas de la pente. Ses murs de briques sont sa principale particularité, avec ses dimensions importantes<ref name="panarotto147"/>.

La chapelle Saint-Vincent appartenait à une abbaye ou un prieuré. Elle est encore en bon état<ref name="panarotto147"/>. La chapelle de la Croix, située à proximité, tombe en ruines progressivement<ref name="panarotto147"/>.

Les églises des communes rattachées sont nombreuses.

À Courbons, l'église paroissiale est Notre-Dame-des-Anges ({{#switch: –

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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: –|-| – | – }}Modèle:S mini- siècles

}}<ref name="Courbons-AHP"/>). Elle portait le vocable de Sainte-Claire au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Sa nef simple est formée de trois travées voûtées en berceau, et débouche dans un chœur carré<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d'art religieux, catalogue de l'exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.29.</ref>. Il y a aussi une chapelle Saint-Pierre au sud du village, d'implantation peut être très ancienne<ref name="archeo-provence"/>.

L'église des Dourbes est sous la titulature de Saint-Genest (parties les plus anciennes des {{#switch: XIII

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}}

}})<ref name="Dourbes-AHP"/>,<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle rupestre Saint-Jean-Baptiste date probablement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

À Gaubert, l'église paroissiale Saint-Étienne est construite en style roman à la fin du Modèle:S mini- et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Gaubert-AHP"/>. La ferme du Grand-Saint-Martin intègre quelques vestiges d'un prieuré médiéval<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle Saint-Sébastien est située sur la crête à l'est du village<ref name="archeo-provence"/>.

Aux Sieyès, subsistent l'église Sainte-Marie-Madeleine<ref name="Sieyes-AHP"/>,<ref name="archeo-provence"/> et l'église Saint-Véran (entre le stade et le cimetière)<ref name="archeo-provence"/>. Une chapelle plus récente a été construite à côté de la mairie et de l'école.

Il y a également deux chapelles sur la montagne qui domine le ravin des Eaux-Chaudes au nord, Saint-Pons (en ruines) et la chapelle Saint-Pancrace. Cette dernière date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et en cours de restauration. Elle a la particularité d'avoir ses cloches suspendues dans un campanile métallique plat. Le pèlerinage du 12 mai, où le prêtre bénit les sources, s'est maintenu jusque dans les années 1950 et a repris depuis peu<ref name="panarotto146"/>.

Architecture civile et militaire

Culture

Fichier:Digne, musée de la réserve géologique de Haute-Provence.jpg
Musée de la réserve géologique de Haute-Provence à Digne.

La ville de Digne a été immortalisée par Victor Hugo qui y place le début de son célèbre roman Les Misérables.

Fêtes traditionnelles

Digne célèbre la lavande, symbole de la région, le premier week-end d'août, lors du Corso de la lavande. Une fête foraine s'installe pour l'occasion, et un feu d'artifice est organisé. Un défilé de chars a lieu, dont le cortège est composé d'une dizaine de chars en lavande et crépon, mené par Modèle:Nombre et danseurs de diverses nations. Le corso attire Modèle:Nombre à Modèle:Nombre par jour sur la ville.

Festivals artistiques

Chaque année depuis 2002, au mois de mai, la ville organise un festival des Cultures urbaines et des Musiques actuelles. Lancé par la Ligue de l'enseignement des Alpes-de-Haute-Provence et l'ADSEA, le festival est désormais organisé par l'association L'École du sous Sol.

L'objectif de ce festival est de faire connaître à un plus large public les cultures urbaines (danse hip-hop, graffiti, slam, basket de rue, skate) et les musiques actuelles (rap, rock, pop, electro) à travers différentes manifestations artistiques et culturelles prévues au programme. Un tournoi sportif clôt la manifestation. Le battle de danse Hip Hop et le tournoi de basket sont ouverts aux filles (deux filles, deux garçons par équipe pour le battle Modèle:Nobr et au minimum une fille par équipe pour le tournoi de basket Modèle:Nobr). Une scène ouverte est proposée aux groupes amateurs et semi professionnels.

Tous les printemps, chaque année, le centre culturel René-Char reçoit des personnalités du cinéma et projette des films d'art et d'essai dans le cadre du festival des Rencontres cinématographiques de Digne-les-Bains. Son président est Jean-Pierre Castagna.

Compétitions sportives

Chaque année depuis 2004, l'épreuve de VTT le Raid des Terres Noires rassemble plus d'un millier de participants.

Depuis 2013, le club Vtt Rando 04 organise l'Enduro des Terres Noires, une épreuve d'Enduro (cyclisme).

Créé en 1999 par l'Athlétic Club de Digne-les-Bains, le semi-marathon des Ammonites relie le village de Barles à la préfecture au début de chaque mois de septembre, jusqu'en 2002. Son parcours roulant, mesuré à Modèle:Unité selon les protocoles de la Fédération française d'athlétisme, traverse les sites les plus spectaculaires de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence, dont certains sont de renommée mondiale : clues de Barles et du Péouré, vélodrome d'Esclangon, Voile de Facibelle, Demoiselles coiffées, Ichtyosaure, Dalle aux Ammonites.

Son organisation de qualité a été récompensée de 2 bornes au guide Le Bipède, et d'une place parmi les 100 plus belles courses à pied françaises. Elle a permis d'accueillir plus de 1550 coureurs en 4 éditions. Cette manifestation sportive a connu une Modèle:5e en 2013 à l'occasion des 100 ans de la Route de Barles et en faveur de la Ligue contre le cancer, en souvenir de Cyril Gues, premier vainqueur de cette compétition, décédé courant 2012.

Lancé en 2005 par le CA Digne (une seule édition), le Trail du Cousson a été repris en 2008 par l'association Athl'éthique. L'épreuve de course pédestre en nature propose aujourd'hui de nombreux parcours au cœur de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence à travers robines (les fameuses "terres noires"), forêts préalpines, villages perchés et ascensions de la barre des Dourbes et du Cousson. Des courses gratuites et animations pour les enfants ainsi que des randonnées « patrimoine » sont également organisées en parallèle des compétitions sportives. La manifestation s'inscrit également dans une politique de développement durable exemplaire qui lui offre une reconnaissance nationale.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Ces armoiries ne sont pas attestées avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et la composition présentée ci-dessus n'est qu'une variante parmi plusieurs autres existantes. Les « L » peuvent être d'or et peuvent être remplacés par des lions affrontés d'argent. Il existe également des versions sans « L » d'or ni lion : d'azur à une fleur de lys d'or, accompagnée en chef d'une croisette d'argent et d'une lettre D du même en pointe. La dernière version est d'azur à la croisette d'or en chef et au D du même en chef. La croisette serait une évocation du siège épiscopal, et les « L », peut-être, un souvenir d'une concession de Louis II d'Anjou (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="archives-héraldique">En quête d'identité. Armoiries et sceaux en Haute Provence, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2009, Modèle:P.16.</ref>.

Gabriel Gillybœuf a proposé au début des années 1980 de remplacer le « D » par une fontaine exprimée en termes héraldiques par un besant fascé, ondé d'argent et d'azur (tout en conservant croisette, fleur de lys et « L » affrontés)<ref name="archives-héraldique"/>.

La cité était copropriété des comtes de Provence et des évêques de Digne. D'où les armes : la croix symbolise l'évêché, la fleur de lys Charles d'Anjou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comte de Provence. La Modèle:Nobr est l'initiale de la ville. Les Modèle:Nobr ont été ajoutées sous Modèle:Nobr, roi de France et comte de Provence et de Forcalquier<ref name="blason"/>.

Digne dans les arts et la culture

Littérature

Victor Hugo fait débuter l'action des Misérables dans la ville de Digne. Le Livre 1, "Un Juste" met en scène monseigneur Myriel, évêque de Digne. Le Livre 2 "La Chute" retrace l'arrivée de Jean Valjean à Digne, après sa libération du bagne de Toulon, son séjour chez l'évêque Myriel, ainsi que le vol de l'argenterie de l'évêque et le pardon de ce dernier.

La série de romans policiers Commissaire Laviolette de Pierre Magnan est située à Digne dans les années 1960.

Télévision

Personnalités liées à la commune

Fichier:Digne Gassendi et cathédrale Saint-Jérôme.jpg
Statue de Pierre Gassendi sur la place de la cathédrale Saint-Jérôme de Digne.
Fichier:Digne plaque en l'honneur de l'évêque.jpg
Plaque en l'honneur de l'évêque Bienvenu de Miollis.

Religieux

  • Saint Domnin de Digne et saint Vincent de Digne, premiers évêques de Digne. Ils étaient Berbères d'Afrique du Nord et faisaient partie d'une des premières équipes missionnaires envoyées pour évangéliser la Provence<ref name="saints"/>.
  • Sainte Douceline de Digne, (1214-1274) consacre toute sa vie aux pauvres et aux malades, et son frère Hugues de Digne, également religieux.
  • Bienvenu de Miollis, (1753-1843), évêque de Digne.
  • Joseph Pierre Blaise Aubert (1814-1890), né à Digne, Père oblat du sanctuaire Notre-Dame de Lumière, fut curé de la cathédrale de Saint-Boniface en 1845 au Canada. Il rédigea sous forme manuscrite, le premier dictionnaire de la langue de la tribu indienne des "sauteux". Il fut vicaire général du diocèse de la Rivière rouge (Saint-Boniface) puis de celui d'Ottawa et conseiller de la délégation canadienne lors du concile de Vatican I. Rentré en France, il fut directeur du sanctuaire de Notre-Dame des Lumières (Vaucluse), il est mort à Paris.J
  • Christian Chessel (1958-1996), né à Digne, Père Blanc assassiné à Tizi Ouzou.

Nobles, politiques et militaires

Scientifiques

  • Pierre Gassendi (1592-1655), mathématicien, astronome et philosophe né à Champtercier. Une des artères principales de la ville, un musée et un collège portent son nom.
  • Jean-Baptiste Ricavy (1755-1808) docteur en médecine, professeur à l'école de médecine de Montpellier, écrivain auteur de deux livres : Traité des eaux minérales de Digne (1789)<ref name="Nicolas"/> et Observations sur différentes maladies (1790)<ref name="Benjamin"/>.
  • Alphonse Eugène Beau dit Beau de Rochas (1815-1893), ingénieur thermodynamicien né à Digne le 9 avril 1815, et inventeur du cycle à quatre temps.
  • Simon-Jude Honnorat (1783-1852), lexicographe.
  • Alexandra David-Néel (1868-1969), exploratrice et écrivain française, achète une propriété à Digne en 1928. Elle y meurt en 1969. Son fils adoptif Aphur Yongden y est mort en 1955.
  • Tristan Louis, né à Digne le 28 février 1971, inventeur de la baladodiffusion.
  • Sébastien Point, né à Digne le 11 juillet 1982, physicien, chercheur et écrivain scientifique. Ancien élève (de 1997 à 2000) du lycée Pierre-Gilles de Gennes de Digne<ref>https://viadeo.journaldunet.com/p/sebastien-point-4338407</ref>.
  • Henri Aubert (1905-1974), ancien élève du Lycée Gassendi, professeur d'anglais et traducteur.
  • Maurice Eugène Turrel (1914-1940), ancien élève au Lycée Gassendi, docteur vétérinaire diplômé de l'Ecole vétérinaire de Lyon et auteur d'une thèse consacrée à la production laitière dans les Basses-Alpes (1939). Sous-lieutenant, mort pour la France en 1940, Croix de guerre.
  • Antoine Eugène Ebrard (1871-1948), né à Enchastrayes, vécut entre 1891 et 1919 à Mexico où il émigra pour travailler avec l'un de ses oncles. Il s'installa à Digne vers 1920 fortune faite. Son fils, Pierre Ebrard (1922-2007), ancien élève du Lycée Gassendi, fut administrateur de la France d'outre-mer puis maître de conférences hors classe à la faculté de droit d'Aix-Marseille III et maire d'Enchastrayes. Il est l'auteur d'une thèse de droit public soutenue à Aix en 1949, "Les mexicains de l'Ubaye (1821-1949)", qui est fondamentale pour la connaissance de l'aventure des "barcelonnettes" au Mexique.
  • Roger Frangi (1922-1992), élève du Lycée Gassendi et membre du maquis (1943-1944)., ingénieur de l’École centrale de Paris (génie civil), il a notamment dirigé et coordonné la construction de divers ouvrages, dont le bâtiment du Centre Georges Pompidou à Paris, la gare de Saint-Germain-en-Laye et la centrale nucléaire de Saint-Laurent-les-eaux ainsi que de la voie en T en béton destinée à l'aérotrain Bertin (L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003), ancien chargé d'enseignements à l'Institut Supérieur du Béton Armé. Il est notamment l'auteur de "The influence of the construction method on the design", IABSC symposium, Londres, 1981 (site Structure.net).

Artistes

Sportifs et autres

  • Grégory Montel, acteur né à Digne en septembre 1976.
  • Léo Lapara : comédien né en 1909 et mort en 1995 à Digne-les-Bains (régisseur et secrétaire de Louis Jouvet de 1941 à 1951)
  • Alain Boghossian, footballeur né à Digne le 27 octobre 1970, a joué au club de Digne les saisons 1987–1988 et 1988–1989.
  • Mickaël Maschio (né en 1973 à Digne) pilote de motocross.
  • Grégory Bernard (né en 1984 à Digne), joueur de rugby à XV.
  • Cyril Féraud (né en 1985 à Digne), journaliste et animateur de télévision.
  • Aurélien Chaméon (né en 1986 à Digne), cyclo-voyageur et auteur, ayant réalisé entre juillet 2014 et juillet 2015 un tour des départements de France, exclusivement à vélo, sans moyen motorisé ni assistance.
  • Nicolas Lebrun (né en 1973) triathlète professionnel.
  • Gérard Honnorat, né à Digne le 11 décembre 1960, ex-champion de France de triathlon, ex-entraîneur des équipes de France de duathlon puis de triathlon ; directeur technique national adjoint à la Fédération française de triathlon.
  • Florent Dalmasso, rugbyman né à Digne le 16 décembre 1996, il a fait le bonheur de Sisteron durant 6 saisons où il marqua 39 essais, 58 transformations et 62 pénalités avant de partir au club du Valence Romans Drome Rugby où il aspire à jouer dans l'effectif pro.
  • Jean Rolland né le 27 juillet 1935 à Digne, pilote automobile décédé en course le 17 septembre 1967 sur le circuit de Montlhéry.
  • Antoine Méo (né en 1984 à Digne), pilote de motocross multiple champion du monde en Enduro.
  • Kenny "KennyS" Schrub (né en 1995 à Digne), joueur professionnel pour l'équipe G2 Esports du jeu en ligne Counter-Strike: Global Offensive.
  • Lionel Ricaud né en 1968 à Digne, guide de haute montagne, il a notamment créé la via ferrata de la falaise de Meichira à Prads Haute Bléone et ouvert de nombreuses voies dans les gorges du Verdon. Il a également travaillé en tant qu'expert pour l'organisation des jeux olympiques de Sotchi en Russie en 2014.
  • Tifany Roux (né en 1997 à Digne), skieuse alpine
  • Mathieu Couvé, champion de France d'échecs en 2013 à l'âge de 15 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À cette occasion, il reçoit la médaille de la ville de Digne-les-Bains des mains du maire Serge Gloaguen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Josselin Colnot, journaliste

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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