Aiglun (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Aiglun est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Aiglun est une commune située dans la vallée de la Bléone, au sud-ouest de Digne-les-Bains.

Les communes limitrophes d’Aiglun sont Barras, Champtercier, Digne, Le Chaffaut-Saint-Jurson, Mallemoisson et Mirabeau.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Situation d'Aiglun.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 489 hectares. L'altitude d'Aiglun varie entre Modèle:Unité au niveau de la Bléone et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.

Le vieux village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de La Rochette.

Sismicité

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie et eaux souterraines

La commune d'Aiglun est traversée<ref>L'eau dans la commune</ref> au sud par la Bléone<ref>Fiche de la Bléone sur le site du SANDRE</ref>, rivière affluente de la Durance et au nord par les Duyes, affluent de la Bléone<ref name="Bléone">La Bléone et ses principaux affluents (les Duyes, Le Galèbre, Le Bès, Le Bouinenc) et leurs ripisylves, ZNIEFF 930020054, site de l'INPN [1].</ref>.

La Bléone prend sa source à Modèle:Unité, son cours le plus bas est à une altitude de Modèle:Unité. Son cours s'étend sur plus de Modèle:Unité. Les cours d'eau qui la composent ont formé d'importants lits, qui associent le cours d'eau actif et des bras morts<ref name="Bléone"/>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Climat

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 14,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,6 j

La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010, comme Modèle:Unité communes des Alpes-de-Haute-Provence soit 70  % du département<ref group=Note>Nombre de communes pour un climat donné et pourcentage par département sont définis sur la base du découpage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour l’élaboration de la typologie climatique de 2010.</ref>. Ce type de climat est caractérisé par une température moyenne annuelle élevée, des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>.

Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et hameaux

En plus du village, du Thoron et des Grées, la commune comporte 13 hameaux, lieux-dits ou quartiers : Modèle:Colonnes

Urbanisme

Typologie

Aiglun est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aiglun, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), forêts (22,8 %), terres arables (15,6 %), zones urbanisées (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

Voies routières

La commune, limitrophe de Digne, est accessible par la RD 417, via la route nationale 85.

Transports en commun

Une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Saint-Auban à Digne, traverse la commune, mais est neutralisée depuis 1991.

Réseau des lignes régulières de transports des Alpes-de-Haute-Provence<ref>Réseau des lignes régulières de transports des Alpes-de-Haute-Provence</ref>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Aiglun est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Aiglun est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/>:

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Bléone) ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune d’Aiglun est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations<ref name="ppr"/>. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune (le long de la voie ferrée) et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations et des coulées de boue en 1996 et 2001, pour des sécheresses en 1989, 1990 et 1998, et en 1996 pour des glissements de terrain<ref name="prim"/>,<ref name="brgm"/>. Le tremblement de terre du 19 juin 1984 avait son épicentre à Aiglun, et une intensité macro-sismique de VI sur l’échelle MSK<ref name="brgm176">BRGM, « fiche 40176 », Sisfrance, consulté le 5 juillet 2012</ref>. Le 25 juillet 2001, un orage, avec de la grêle, cumule Modèle:Unité en trois heures, provoquant des inondations<ref name="ddrm62">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, Modèle:Op. cit., p. 62</ref>.

Toponymie

Le nom de la commune apparaît pour la première fois sous la forme Aigluzino en 1193<ref>Dans les textes.</ref>, sous la forme de Aiglezino en 1195 (selon Rostaing et Nègre) et Aygladuno en 1319.

Le terme est formé sur le latin aquila (aigle) et le gaulois dunum (hauteur), et signifierait donc la hauteur de l’aigle<ref name="Rostaing"/>,<ref name="TGF"/>. Selon les Fénié, il s’agirait de deux racines oronymiques, *akw-il, plus le celtique dunum<ref name="fénié"/>.

Eiglù en occitan.

Histoire

La commune, à l'origine Agleduno<ref>Modèle:Lien web</ref>, dépend à l'époque romaine de l'oppidum Dignensis.

Dans l'Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune d’Aiglun. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (entre 23 av. J.-C. et 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création<ref name="beaujard-22" />. La voie romaine reliant Segustero (Sisteron) à Vintium (Vence) traversait le territoire de la commune actuelle<ref name="archeo-provence" />. Quelques tombes gallo-romaines ont été retrouvées<ref name="La Torre" />.

Au Moyen Âge, la communauté d'Aiglun relevait de la viguerie de Digne<ref name="archeo-provence"/>, et son église de l’évêque de Digne qui percevait les revenus liés à l’église. Il la donne à ses chanoines<ref name="archeo-provence-datation"/>. Du côté laïc, le village est partagé entre de multiples coseigneurs, qui arrivent au total de 22 en 1315<ref name="Pécout"/>. Le village est une ancienne place forte, nommée castrum de Aglenio au Moyen Âge<ref name="La Torre"/>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l'échec de l'insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Aiglun participe au mouvement et voit deux de ses habitants traduits devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Fichier:Extrait du cadastre napoléonien.jpg
Extrait du cadastre dit napoléonien de la commune d'Aiglun (section A feuille no 1), archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1808.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Aiglun est l'une des dernières communes de la région à se doter d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle figure parmi les dix-sept communes du département (sur 245) à ne pas en posséder<ref>Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.9.</ref> et attend les lois Jules Ferry pour instruire les enfants<ref>Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.11.</ref>.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Libération d’Aiglun est marquée par le passage d'une colonne de la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d’infanterie américaine]], le Modèle:Date-, venant de Malijai et se portant en renfort d'une colonne secondaire stoppée à Digne-les-Bains, afin de prendre à revers la garnison allemande de la ville<ref name="guide-débarquement-126"/>.

Fichier:Monument aux morts d'Aiglun.JPG
Monuments aux morts de la commune d'Aiglun.

Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune sur Modèle:Unité, pour la consommation locale. Une partie de la production était vendue à Digne. Cette culture a aujourd'hui disparu<ref name="reparaz-medit109"/>.

Politique et administration

Canton

En 1793, la commune d'Aiglun est incluse dans le canton de Champtercier. En 1801, elle est rattachée au canton de Digne puis, en 1973, à celui de Digne-Ouest<ref name="Cassini"/>. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, la commune fait partie du canton de Digne-les-Bains-2.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

La décision d'élection du maire est un acquis de la Révolution française, l’élection se fait au suffrage censitaire de 1790 à 1795, pour un mandat de 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maire élu, la commune désignant un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton. En 1799-1800, durant le Consulat, les maires sont nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). La Troisième République libéralise l'administration des communes, par la loi du 5 avril 1884 qui confirme celle du 4 mars 1882 : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Aiglun était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune a fait partie, de 2013 à 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon.

Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.

Modèle:Article connexe

Budget et fiscalité

Le budget municipal principal 2014 totalisait 258 000 euros d'investissement et 850 000 euros de fonctionnement<ref>Ministère de l'économie et des finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)</ref>.

Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 9,00 % 8,08 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,00 % 4,61 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 48,33 % 6,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 32,98 % 47,16 % 8,85 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale).

Budget et fiscalité 2019

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,33 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Services publics

La section aérienne départementale de la gendarmerie nationale est basée à Aiglun<ref>Préfecture, « Présentation du groupement de gendarmerie départementale  », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, 3 janvier 2012, mis à jour le 15 juillet 2013, consulté le 15 novembre 2014.</ref>. La caserne de sapeurs-pompiers la plus proche est située à Digne, à l'ouest de la commune, donc à quelques kilomètres d'Aiglun. Le service est assuré par 127 sapeurs-pompiers dont 12 sont professionnels<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Ses habitants sont appelés les Aiglunais<ref name="tresor"/>.

Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique d’Aiglun, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1871. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a crû très rapidement, pour dépasser largement son niveau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Enseignement

  • Enseignement primaire<ref>Établissements d'enseignements</ref> : groupe scolaire Julien Delaye, en 2016, 120 élèves et 5 classes 2 classes de maternelle, 1 CP, 1 CE et 1 CM<ref name="ecole"/>.
  • Enseignement secondaire : collège et lycées à Digne-les-Bains.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • Médecins à Aiglun, Mallemoisson, Barras,
  • Pharmacies à Mallemoisson, Malijai,
  • Centre hospitalier de Digne-les-Bains.
  • Le Centre des Carmes, fondé en 1935 par Marguerite et Paul Jouve devenu maison de retraite (100 lits) et centre de rééducation fonctionnelle (70 lits)<ref>Centre des carmes, page consultée en ligne le 27.08.16.</ref>.
  • Paul Jouve et Marguerite Jouve achètent le Château d'en bas, transformé par leurs soins plus tard en centre héliothérapique en 1935<ref name=":0" />. On y soigne la tuberculose osseuse. Le centre devient un pourvoyeur d'emploi majeur sur la commune. À la suite de la disparition progressive de la tuberculose, la clinique devient un centre de réhabilitation dans les années 1950. Après le décès de Paul Jouve en 1953, Marguerite Jouve en reprend la direction seule. Elle crée un centre de balnéothérapie avec le docteur Jean Crozes. En 1969, Daniel Jouve en reprend la direction. Il la transforme en centre chirurgical en 1971.

Activités sportives et culturelles

  • Union sportive et culturelle d'Aiglun (USCA)
    • Football : l'US Aiglun créé en 1990 évolue actuellement en Promotion d'honneur B dans le district des Alpes. Le club est actuellement présidé par Christophe Vidussi. Le club est constitué de plusieurs catégories allant des U5-U6 jusqu'aux seniors masculins et féminins.
    • Gymnastique d'entretien
    • Yoga
    • Musculation
    • Cyclotourisme
    • Marche nordique
    • Danse orientale
    • École de musique (piano, solfège, clarinette et saxophone)
  • Association des Gais Lurons (seniors)<ref name=":0">sur le site municipal.</ref>
  • Far West country danse<ref>cf. liste des associations.</ref>
  • Comité des Fêtes et de Bienfaisance créé en 1978 : 2 fêtes patronales et votives pour Pentecôte et début Septembre, Carnaval d'Antan, Lotos dont un au profit de la recherche contre le Cancer, soutien financier à la coopérative scolaire et au CCAS pour la journée des seniorsModèle:Etc.
  • Association des amis du Vieil Aiglun : organisation d'activités culturelles à la chapelle du Vieil Aiglun (concerts, conférences, fête de la Sainte-Marie-Madeleine (le dimanche qui suit le 18 juillet).

Médias

La Provence est le quotidien régional le plus populaire à Aiglun. On trouve aussi l'hebdomadaire Haute Provence Info (HPI). Il existe aussi une chaîne de télévision locale, D!CI TV, disponible sur le canal Modèle:N°31 de la TNT.

Plusieurs radios locales et régionales émettent sur la commune dont notamment Durance FM, Alpes 1, Fréquence Mistral ou Radio Zinzine, une radio associative.

Cultes

  • Culte catholique
    • église Sainte-Delphine (contemporaine)
  • Culte protestant
  • Culte musulman
    • Salle de réunion à Digne-les-Bains
Fichier:Église Sainte-Delphine d'Aiglun - mapillary.jpg
Vue panoramique de l'intérieur de l'église Sainte-Delphine.

Fêtes

  • Fêtes d'Aiglun : concours de pétanque (longue), orchestre, manège, aïoli monstre du lundi midi, etc.<ref>Cf. Comité des fêtes et de bienfaisance d’Aiglun, [2].</ref>
    • Week-end de Pentecôte
    • Premier week-end de septembre

Économie

Aperçu général

En 2013, la population active s'élevait à 602 personnes<ref name="insee-dossier-local5"/>, dont 52 chômeurs<ref name="insee-dossier-local8"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (86,7 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (84,9 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans les services et l'administration (72,6 % en 2013)<ref name="insee-chiffres clés"/>. L'industrie et la construction emploient 27,4 % des actifs, et l’agriculture n'emploie aucun salarié<ref name="insee-chiffres clés"/>.

Au Modèle:1er janvier 2014, les entreprises implantées dans la commune sont principalement des commerces et des services (54 des 112 établissements), et des entreprises du secteur de la construction (25)<ref name="insee-dossier-local14"/>.

Agriculture

Fin 2013, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 6 établissements différents<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations n’a que peu augmenté dans les années 2000, passant de sept à huit en dix ans, dont quatre fermes de grandes cultures, des élevages ovins et des exploitations en polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile a augmenté, passant de 267 à Modèle:Unité, dont seulement Modèle:Unité de céréales, quasiment sans élevage<ref name="exploitations-insee"/>. Ce mouvement s’est poursuivi, la surface agricole utilisée doublant au cours des années 2000 pour passer à Modèle:Unité<ref name="otex"/>.

L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Quand, il occupe quelques surfaces restreintes, avec une oliveraie comptant moins de Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Au fond de la photo, une petite zone artisanale, avec quelques hangars métalliques ; au premier plan, grand champ verdoyant et poteaux téléphoniques. En arrière-plan, des collines.
Espace Bléone, principale zone artisanale d’Aiglun.

En 2013, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 23 établissements différents, employant un total de 107 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Deux des principaux employeurs de la commune relèvent de ce secteur :

  • le transporteur routier Martin (39 salariés<ref name="martin-cci"/>) ;
  • Cosepi France, BTP, avec 34 salariés<ref name="cosepi-cci"/>.

Activités de service

En plongée : quelques bâtiments modernes proches d'un château moderne, à la jonction d'un pré et de forêts, au fond d'une vallée. Les pavillons résidentiels voisins occupent le quart inférieur droit de la photo.
Centre des Carmes, à Aiglun.

En 2013, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 54 établissements, auxquels s'ajoutent les 20 établissements administratifs et de services publics<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins de 1 touriste accueilli pour un habitant<ref name="atlas-hébergement6"/> et une capacité d'hébergement limitée<ref name="atlas-hébergement7"/>.

Enfin, les résidences secondaires sont tout à fait marginales dans le total des logements (moins de 3 %<ref name="insee-chiffres clés"/>).

Le groupe Imbert Gestion Holding, qui a spécialisé la clinique des Carmes en centre de rééducation fonctionnelle<ref name="clinique"/> et EHPAD, est le plus gros employeur de la commune avec 135 salariés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un marché bio se tient le mardi place Edmond-Jugy, ainsi que trois saisonnales (printemps, automne et marché de Noël)<ref>Le marché des Aigles</ref>.

Tourisme

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église romane Sainte Marie-Madeleine, dont la nef est datée de 1555Modèle:Sfn, au Vieil Aiglun<ref>Aiglun, le vieil</ref>. Sa construction emploie des techniques anachroniques :

  • portail en plein cintre ;
  • la nef est voûtée en berceau brisé ;
  • chœur à chevet plat, voûté plus bas que la nefModèle:Sfn.
Elle contient un retable du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }}, monument historique inscrit au titre objetModèle:Sfn, d’un style archaïqueModèle:Sfn.

Modèle:Message galerie-Commons La chapelle Saint-Jean est sur le chemin de randonnée Saint-Jean, reliant le centre bourg au Vieil Aiglun. C’est probablement la première église paroissiale de la communauté, pendant le Haut-Moyen Âge<ref name="archeo-provence"/>, et elle a été abandonnée dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

Une nouvelle église est construite en 1974, Sainte-Delphine. Le cimetière a été déplacé en périphérie du nouveau village<ref name="archeo-provence"/>.

Le château d'Aiglun, à Villeneuve, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est une grande maison rectangulaire dotée de tourelles à chaque angle. La clinique des Carmes y est installée en 1935. Au village, l’ancien château fort est à l’état de reliquesModèle:Sfn.

Dans le village, quelques maisons datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref> : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962)<ref>Monuments aux morts - Alpes-de-Haute-Provence</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Jean de Rochas acquiert, le Modèle:Date, la juridiction sur le territoire et le château d’Aiglun auprès du roi René à Angers<ref>Albert de Rochas d’Aiglun, « Notice généalogique sur la branche de la famille de Rochas établie Valensole », Annales de Basses-Alpes, Modèle:T., 1907-1908.</ref>,<ref name="genobco">Page personnelle sur la famille de Rochas.</ref>.
  • Jean de Rochas, fils du précédent, co-seigneur d'Aiglun, fait hommage le Modèle:Date au roi René, à Tarascon<ref name="genobco" />. Il est représentant de Digne aux États de Provence qui se réunissent le Modèle:Date à Aix-en-Provence et scellent la réunion de la Provence à la France<ref>Maurice Agulhon & Noël Coulet, Histoire de la Provence, Paris, Puf, coll. « Que sais-je ? », Modèle:N°.</ref>.
  • Mathieu Autric (1794-1868) : officier d’ordonnance de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, a vécu et est enterré à Aiglun<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • Paul Jouve (1894-1959), conseiller de la République, résistant et chirurgien et sa femme Marguerite Jouve, chirurgienne, qui ont fondé le centre des Carmes en 1935.
  • Flora Berger (1953-), conteuse et écrivaine régionale.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Notes de type "Carte"

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Références

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