Champtercier

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Modèle:Infobox Commune de France

Champtercier est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Champterciens<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Champtercier et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief

Fichier:Pic d'Oise (vu de Courbons).JPG
Le Pic d’Oise, point culminant de la commune et ancien site du village.

Le point culminant est le pic d’Oise (Modèle:Unité).

Hydrographie

Le torrent Les Duyes borde la limite ouest du territoire de la commune.

Environnement, faune et flore

La forêt couvre 67 % du territoire de la commune, soit Modèle:Unité, en très grande majorité privée. Moins de 40 ha de forêt sont publiques (communale ou domaniale)<ref name="dicrim-forêt">Dicrim, Modèle:P.8</ref>.

Transports

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Champtercier est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Champtercier est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée des Duyes et les torrents),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Champtercier n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis novembre 2012<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, tous liés à la nature des sols, pour des inondations, des coulées de boue et des mouvements de terrain, en 1989, 1994, 1996, 1997, 1999 et 2001<ref name="prim"/>. Le Dicrim recense plusieurs importants glissements de terrain survenus ces deux dernières décennies<ref>Dicrim, Modèle:Opcit, Modèle:P.12</ref>, ainsi que des inondations depuis plus de deux siècles, provoquées par les torrents du ravin de la Caranche, du ravin de la Raya et du ravin des Touisses, qui ont coupé la Modèle:Nobr ou inondé la plaine<ref>Dicrim, Modèle:Opcit, Modèle:P.3</ref>. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux<ref name="brgm"/> :

  • du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique ressentie à Champtercier de VII sur l’échelle MSK et Bussana Vecchia pour épicentre<ref name="brgm1130045"/> ;
  • du 8 janvier 1953, avec une intensité ressentie à Champtercier de IV et Mirabeau pour épicentre<ref name="brgm40103"/> ;
  • du 19 juin 1984, avec une intensité ressentie à Champtercier de V et Aiglun pour épicentre<ref name="brgm40176"/> ;
  • du 31 octobre 1997, avec une intensité ressentie à Champtercier de IV et Prads-Haute-Bléone pour épicentre<ref name="brgm40203"/>.

Urbanisme

Typologie

Champtercier est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Digne-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), terres arables (4,2 %), zones urbanisées (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1351 (Campotercerio). Le nom est formé de deux termes occitans, campo et tercerio (le troisième), et peut signifier soit le troisième champ (Ernest Nègre ne précise pas quels seraient les premier et deuxième), ou une terre appartenant en coseigneurie à trois personnes<ref name="TGF"/>. Les Fénié penchent pour la seconde explication<ref name="Fénié-68"/>.

Le pic d’Oise, dont le nom est aussi porté par un castrum au Moyen Âge, puis par une ferme actuellement en ruines, est un oronyme (terme décrivant le relief) gaulois<ref name="Fénié-41"/>.

Histoire

Antiquité

Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Champtercier. Les Bodiontiques. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création<ref name="beaujard-22"/>.

Moyen Âge

Le fief de Champtercier (Oise à l’origine) appartenait pour moitié aux comtes de Provence<ref name="dendrell221">John Dendrell, « Jews, villagers and the count in Haute Provence : marginality and mediation », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.221.</ref> jusqu’à son don par la reine Jeanne aux Beaufort<ref name="La Torre"/>. La seigneurie devient la baronnie d’Oise (nom du village, alors situé sur la montagne d’Oise<ref name="AHP"/>).

Le territoire de Champtercier relevait de la viguerie de Digne<ref name="archeo-provence"/>.

Fichier:Lavoir de Champtercier.JPG
Lavoir de la place centrale de Champtercier

Au milieu du Moyen Âge, la communauté était établie au sommet du Pic d’Oise<ref name="dendrell220">Dendrell, Modèle:Opcit, Modèle:P.220.</ref>. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la communauté est prospère et sa population stable (un peu plus de 400 habitants)<ref>Dendrell, Modèle:Opcit, Modèle:P.222.</ref>. Le déperchement du village commence, au profit d’un site plus proche de la vallée et des terres cultivées ; les deux sites sont occupés ensemble au moins jusqu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis le site en hauteur est abandonné définitivement<ref name="dendrell220"/>. Cependant, à partir des années 1300, la pression fiscale devient très importante : à partir de 1319, la communauté est obligée d’emprunter pour payer les taxes comtales<ref name="dendrell224">Dendrell, Modèle:Opcit, Modèle:P.224.</ref>. La peste noire, qui détruit plus de la moitié des foyers<ref name="dendrell221"/>, rend le paiement des impôts encore plus difficile (la somme à payer étant forfaitaire et s’appliquant solidairement à l’ensemble de la communauté)<ref name="dendrell224"/>. Ces lourdes impositions se maintiennent jusqu’aux années 1420, notamment pour combattre Raimond de Turenne<ref>Dendrell, Modèle:Opcit, Modèle:P.225.</ref>, ce qui grève fortement les comptes de la communauté, le prêteur de Digne auquel elle recourait lui prêtant à des taux variant entre 33 et 200 %<ref>Dendrell Modèle:P.227.</ref> ; le prêteur servait par ailleurs d’intermédiaire entre le comte et la communauté<ref>Dendrell, Modèle:Opcit, Modèle:P.228.</ref>. La communauté de la Tour-Lauze est encore plus durement touchée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) : complètement dépeuplée, le fief et la communauté sont réunis à ceux d’Oise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP203"/>.

=== XVIe, {{#switch: XVIII

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}} === Le 22 janvier 1550, Charles Hardouin, de Tarascon, seigneur de Champtercier (Campotercerio) en fit donation à son petit-neveu Jean de Saint Martin, docteur ès droits, à l'occasion de son futur mariage avec Madeleine de Rascas. Son fils Charles de Saint Martin, d'Arles, vendit Champtercier le 6 août 1611 à son gendre Esprit de Clapiers, déjà seigneur de Collongue, Venel, et Pierrefeu. En souvenir de ce fief, la famille de Saint Martin baptisa du nom de Champtercier une terre qu'elle possédait dans le Plan du Bourg, en Camargue<ref name="Roure"/>.

Le village subit les troubles de la Ligue catholique (1590).

En 1681, un sarcophage de plomb a été découvert sur la commune<ref name="Collier22"/>.

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. La commune est également brièvement chef-lieu de canton à cette époque<ref name="Cassini"/>.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes<ref group=Note>Nom du département des Alpes-de-Haute-Provence jusqu'en 1970.</ref>, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Champtercier, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Champtercier se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Champtercier<ref name="labadie18"/>. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Champtercier sont régulièrement scolarisées.

Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, pour la consommation locale. Une partie de la production était vendue à Digne<ref name="reparaz-medit109"/>.

En 2016, la crise migratoire en Europe a un impact sur ce paisible village du fait de la décision du gouvernement d'y installer des migrants issus de la Jungle de Calais<ref>"Champtercier, village tranquille rattrapé par la crise migratoire" (article paru dans le journal "Le Monde" du 17 octobre 2016)</ref>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Champtercier était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune fait partie, depuis 2013 et jusqu'en 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon.

À partir du Modèle:Date, elle fera partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Champtercier, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la population a été multipliée par cinq en un demi-siècle.

À ces chiffres, il convient de rajouter, à partir de fin 2016, une centaine d'hommes migrants devant être accueillis dans la commune.

Enseignement

La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :

  • une école primaire<ref name="ecole"/> ;
  • l’institut thérapeutique éducatif et pédagogique<ref name="spec"/>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 379 personnes, dont 19 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (45 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (84 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (75 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Le secteur tertiaire regroupe la moitié des établissements actifs (42 sur 83), et les deux tiers des emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 13 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010. Il était de 15 en 2000<ref name="otex"/>, de 22 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (6 établissements), l’élevage ovin et la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a presque doublé, passant de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a continué de croître régulièrement lors de la dernière décennie, pour atteindre les Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

La vigne était cultivée pour le vin jusque dans les années 1950, avec pour débouché l'agglomération dignoise. Cette culture a fortement régressé pour n'occuper plus que quelques hectares en 2005<ref name="reparaz-medit109"/>. L’autre plante symbolique des régions méditerranéennes, l’olivier n’était pas présent dans la commune au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Quand, l’oliveraie de Champtercier compte plus d’un millier de pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 28 établissements, employant 77 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

L’entreprise Baro électricité, spécialisée dans les installations électriques, emploie 21 salariés<ref name="baro-cci"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 36 établissements (avec 37 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 117 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 22, elles représentent 6,7 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Champtercier-devant-eglise.JPG
Place de Champtercier.

La mairie conserve un chaudron de cuivre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} ou du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} siècles, qui servait à cuire les fèves distribuées à la population le jour de la Pentecôte. Il est classé monument historique au titre objet<ref name="Palissy072"/>.

Deux coupoles astronomiques abritant des télescopes sont situées sur la commune, au pied du Pic d’Oise et au hameau du Chaudoucène, gérées par une association<ref>Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, Adresses utiles, consulté le 6 juillet 2012</ref>.

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption a été touchée par le tremblement de terre de 1887, qui la rendait inutilisable. Elle fut reconstruite en 1889-1893. Sa nef est plafonnée, et n’a pas de décor architectural. La façade est percée d’un œil-de-bœuf. Le clocher (tour carrée) est probablement contemporain de l’église ancienne Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : il est construit contre le chœur<ref name="Collier390"/>. Le tableau de la Sainte Famille, et son cadre en bois sculpté, datés d’entre 1600 et 1650, sont classés au titre objet<ref name="Palissy068"/>, comme la croix de procession, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Palissy067"/>.

Un musée du santon est installé au village<ref>Agence de développement touristique des Alpes-de-Haute-Provence, « Le musée du santon », Tourisme dans les Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 18 mai 2013</ref>. Une foire aux santons existe depuis 1982<ref>« La Foire aux santons fête ses 30 ans », Champtercier infos, no 12, octobre 2012, p. 5</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Gassendi, dit Gassendi, né Pierre Gassend à Champtercier le 22 janvier 1592 et mort à Paris le 24 octobre 1655, mathématicien, philosophe, théologien et astronome français.
  • Yann Siméoni, jeune sapeur-pompier volontaire, mort au feu, en service commandé à l’âge de seize ans le 3 novembre 2012 lors d’une intervention dans l’incendie d'une maison à Digne-les-Bains avec son binôme Michaël Baghioni<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a été élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail