Le Chaffaut-Saint-Jurson

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Modèle:Infobox Commune de France Le Chaffaut-Saint-Jurson est une commune française, qui est située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Chaffaudiers<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, dans la vallée de la Bléone.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Le Chaffaut-Saint-Jurson et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes du Chaffaut-Saint-Jurson sont Aiglun, Digne-les-Bains, Châteauredon, Mézel, Saint-Jeannet, Malijai, Mirabeau, Mallemoisson.

Relief

Modèle:...

Hydrographie

Modèle:...

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Transports

Voies de communication et transports

Voies routières

Le pont sur la Bléone a été construit en 1910. Construit en béton armé, il comporte à l'origine 10 piles sur des fondations peu profondes, supportant un tablier de Modèle:Unité de long et Modèle:Unité utiles de large, à voie unique et sans trottoirs. Il a été réparé en 1979, avant qu'une de ses piles ne s'effondre, victime des affouillements lors d'une crue, en Modèle:Date-. Il est emprunté par la RD 17, soit Modèle:Unité par jour<ref name="marseillaise150613"/>.

En 2009, le conseil général vote son remplacement<ref name="provence160613"/>. Les études environnementales ont consisté en un inventaire de la faune et de la flore, des expertises sur le castor et la chauve-souris, et une construction des talus, un choix de la forme et de la couleur du pont qui permettent son intégration dans le paysage<ref name="marseillaise150613"/>. Le chantier du nouveau pont commence en Modèle:Date- ; la dernière poutre est posée en Modèle:Date-<ref name="marseillaise150613"/> et le pont est inauguré le Modèle:Date-<ref>J. D., « Le pont sur la Bléone inauguré avec Jean-Louis Bianco », La Provence, 7 décembre 2013, Modèle:P.6.</ref>. Les trois piles supportent un tablier de Modèle:Unité de long pour 11 de large, avec trois voies de circulation au lieu d'une : deux pour les voitures, et une multifonctions pour les piétons et vélos<ref name="provence160613"/>. Il est doté un dispositif de récupération des eaux de chaussée, protégeant la rivière et le captage d'eau voisin<ref name="marseillaise150613"/>.

Modèle:Message galerie-Commons

Services autocars

Lignes départementales

Le village est reliée par 2 lignes départementales<ref>Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P</ref>::

Ligne Tracé
D5 Thoard ↔ Le Chaffaut-Saint-Jurson ↔ Digne-les-Bains
U1 BarcelonnetteDigne-les-Bains ↔ Le Chaffaut-Saint-Jurson

Transports ferroviaires

Halte de Saint-Jurson sous forme de simple abri en béton, et maison de garde-barrière
Halte de Saint-Jurson et maison de garde-barrière.

Le train de la ligne de Nice à Digne a un arrêt à la gare de Saint-Jurson<ref name="train"/>.

Ligne Tracé
CP Nice ↔ Le Chaffaut-Saint-Jurson ↔ Digne-les-Bains

Toponymie

La localité du Chaffaut apparaît pour la première fois dans les textes entre 1064 et 1079 (in Kadalfucho). Le terme vient d’un terme nord-occitan traduisant cadalfac, désignant une maison à escalier extérieur et balcon selon Ernest Nègre<ref name="TGF"/>, de catafalicum, échafaudage ou tour de siège, selon Bénédicte et Jean-Jacques Fénié<ref name="Fénié-67"/>.

Saint-Jurson est une déformation du nom du patron de l’église, saint Georges, apôtre du Velay<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="Fénié-67"/>.

L’ancienne commune d’Espinouse tire son nom de l’occitan espinós, épineux : les Fénié y voient le nom donné à un lieu broussailleux, plein de plantes épineuses<ref name="Fénié-100"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Le Chaffaut-Saint-Jurson est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune du Chaffaut-Saint-Jurson est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Bléone),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune du Chaffaut-Saint-Jurson est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route, mais de manière marginale<ref name="ppr"/>. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses, mais traverse la commune loin des villages<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2004 pour les risques d’inondation et de mouvement de terrain<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour tremblement de terre, pour des inondations, coulées de boue et glissements de terrain en 1987, 1994 et 1996<ref name="prim"/>. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont<ref name="brgm"/> :

  • la secousse du Modèle:Date-, avec une intensité macro-sismique de VII et demi sur l’échelle MSK et Imperia-Bussana pour épicentre<ref name="brgm1130045"/> ;
  • celui du Modèle:Date-, avec une intensité de IV et demi et un épicentre situé dans le Piémont<ref name="brgm1130122"/> ;
  • celui du Modèle:Date-, avec une intensité de IV et Chasteuil pour épicentre<ref name="brgm40099"/> ;
  • celui du Modèle:Date-, avec une intensité de IV et Malijai pour épicentre<ref name="brgm40125"/> ;
  • celui du Modèle:Date-, avec une intensité de VI et un épicentre très proche, à Aiglun<ref name="brgm40176"/> (suivi de deux fortes répliques d’intensité V<ref name="brgm40177"/>).

Urbanisme

Typologie

Le Chaffaut-Saint-Jurson est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,2 %), terres arables (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 355 personnes, dont 25 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (53 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (88 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (84 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus), sans aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 13 en 2000<ref name="otex"/>, de 23 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et les grandes cultures<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, mouvement qui s’est poursuivi lors de la dernière décennie, la SAU atteignant les Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Quand, il occupe quelques surfaces restreintes, avec une oliveraie qui compte moins de 1000 pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 16 établissements, employant 20 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 29 établissements (avec 43 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 10 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 101 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • un camping à la ferme<ref name="atlas-hébergement21-22"/> ;
  • de nombreux meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>,<ref name="atlas-hébergement36"/>.

Si les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil, il est très limité<ref name="atlas-hébergement44"/> : elles sont 28, soit moins de 10 % des logements. Deux résidences secondaires possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Parmi les principaux employeurs, se trouve le lycée agricole de Carmejane et son centre de formation professionnelle agricole<ref name="carmejane"/>, et les établissements Gilly Gaston qui vendent du matériel agricole et emploient 18 salariés<ref name="gilly-cci"/>.

Histoire

Préhistoire

D’assez nombreuses traces d’occupation préhistoriques ont été retrouvées sur le territoire de Saint-Jurson, jusqu’à l’époque néolithique<ref name="Collier7"/>, ainsi que des anneaux de bronze de l’époque de Hallstatt au col de Saint-Jurson<ref name="Collier11"/>.

Du Moyen Âge à la Révolution française

Des quatre communautés médiévales (Le Chaffaut, Espinouse, Lagremuse et Saint-Jurson) qui forment l’actuelle commune, trois relevaient du diocèse de Digne, Espinouse relevant de Riez<ref name="archeo-provence"/>.

Les Galbert étaient seigneurs du Chaffaut ; le fief fut ensuite partagé entre divers seigneurs, dont la ville de Digne au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Guillaume Roquete, viguier de Tarascon (1341), damoiseau, fut coseigneur du Chaffaut<ref>Isnard, État documentaire, p.89</ref>.

Espinouse (Spinosa, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), compte 63 feux en 1315, puis 36 en 1471 après la crise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans). En 1765, le village compte 228 habitants<ref name="AHP-174"/>. Lagremuse comptait 80 habitants la même année<ref name="AHP"/>.

Saint-Jurson apparaît en 1171 dans les chartes<ref name="archeo-provence"/>, puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Sanctus Georgius de Sargano<ref name="AHP-196"/>. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le pape Alexandre III demande à l’évêque de Digne d’intervenir auprès du seigneur de Gaubert qui harcèle les habitants de Saint-Georges. En 1225, le pape Honorius III renouvelle cette demande<ref name="archeo-provence"/>. L’église relevait de l’abbaye de Lérins qui percevait les revenus attachés à l’église, située alors avec le village sur une hauteur un km environ à l’Est du site actuel<ref name="archeo-provence"/>. La communauté comptait 15 feux en 1315, est complètement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1765, le village, qui relève de l’abbaye de Lérins, a 46 habitants<ref name="AHP-196"/>.

Le fief d’Espinouse est érigé en marquisat en mai 1651<ref name="AHP-c111">Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref> pour Pierre de Coriolis, président au Parlement d'Aix.

Fichier:Oliviers recépés à Lagremuse.JPG
Oliviers et ruines de Lagremuse.

En 1355, Hugues Guiramand fut coseigneur de Lagremuse<ref>Isnard, État documentaire, p.195</ref>.

Durant la Révolution, le Chaffaut et Lagremuse comptent toutes deux une société patriotique, toutes deux créées après la fin de 1792<ref name="club"/>, de même qu’Espinouse. Bien que la section de la commune ne soit pas activement pro-fédéraliste et n’ait pas particulièrement fait la propagande des idées des Girondins, la répression de l’insurrection fédéraliste en Modèle:Date- aboutit à une condamnation à mort au Chaffaut<ref name="AHP-c157"/>. Les quatre communes font partie du canton de Mézel, mais Le Chaffaut et Lagremuse le quittent en 1801 pour celui de Digne<ref name="archeo-provence"/>.

Depuis la fin de l’Empire

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant d’Espinouse<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Le premier tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Mézel, est inauguré le Modèle:Date. La ligne est exploitée par la compagnie des chemins de fer du Sud de la France. Les trains circulent jusqu’à Saint-André-les-Alpes à partir du Modèle:Date<ref name="pref-train"/>. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au Modèle:Date en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.

En Modèle:Date-<ref name="ribot-237"/>, un centre de séjour surveillé pour Français indésirables<ref name="internement"/> ouvre au Chaffaut. Il ouvre avec 233 hommes, qui arrivent notamment de la caserne Desmichels de Digne. Ce sont surtout des communistes, dont l’idéologie, jugée dangereuse par la Troisième République, l’est aussi par le régime de Vichy. Environ 75 travaillent au centre de Carmejane, pour la cuisine et les services ; près de 80 vont à Digne chaque jour travailler au service de l’armée ; 30 sont détachés à Forcalquier au service du génie ; et 20 à Peyruis et Les Mées. Il ferme le Modèle:Date-<ref name="ribot-237"/>.

Fusion des communes

Fichier:Espinouse (Le Chaffaut).JPG
Village perché d’Espinouse.

La commune actuelle est formée par la fusion du Chaffaut et de Lagremuse en 1887 (Le Chaffaut-Lagremuse), puis de cette nouvelle commune avec Saint-Jurson en 1962 (sous son nom actuel), puis enfin avec Espinouse en 1973<ref name="Cassini"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans les trois communes du Chaffaut, de Lagremuse et de Saint-Jurson. Le vin produit était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Le Chaffaut-Saint-Jurson a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes des Duyes et Bléone. Celle-ci a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le Modèle:Date-.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Démographie

Modèle:Article connexe

Le Chaffaut

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique du Chaffaut, après l'abandon complet dû à la crise des {{#switch: e

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}}, est marquée par un long mouvement de croissance jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lui succède ensuite une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1881 (le pic apparent de 1881-1891 étant dû à la présence d'ouvriers du chantier de la ligne de Nice à Digne). L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. La commune n'enregistre jamais une perte supérieure à la moitié de ses effectifs du maximum historique de 1856-1861<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul s'arrête dans les années 1950. Si on omet les apports dus aux fusions, le redémarrage démographique de la commune commence dans les années 1970 ; depuis, Le Chaffaut-Saint-Jurson connait une expansion démographique typique des communes résidentielles de banlieue.

Modèle:Population de France/graphique

Saint-Jurson

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique de Saint-Jurson est similaire à celle du Chaffaut : abandon complet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis long mouvement de croissance jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et période d'« étale » de 1831 à 1881. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Les différences tiennent dans la population initiale, beaucoup plus faible à Saint-Jurson (qui n'a jamais dépassé les 73 habitants, population maximale en 1841), et la rapidité du recul : en 1896, la commune a déjà perdu la moitié de sa population du maximum historique<ref name="vidal"/>. Le mouvement de recul continue jusqu'aux années 1950 et la fusion avec Le Chaffaut.

Espinouse

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique d'Espinouse connait plusieurs différences notables avec celles du Chaffaut et de Saint-Jurson : si la communauté est fortement dépeuplée par la crise des {{#switch: e

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}}, elle n'est pas abandonnée. Le long mouvement de croissance atteint son maximum au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais la période d'« étale » commence plus tôt — 1806 — et finit beaucoup plus tôt également — 1856. Le recul est ensuite plus lent : amorcé plus tôt, il ne concerne la moitié de sa population du maximum historique qu'en 1901, soit cinq ans après Saint-Jurson<ref name="vidal"/>. Cependant, il ne s'arrête pas, et la commune doit fusionner dans les années 1970.

Lagremuse

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique de Lagremuse voit elle une période d'« étale » au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle durer de 1831 à 1851 (on ne connait rien de la population de la communauté avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Le maximum est plus précoce (1765/1806), et avec un niveau de population maximal somme toute faible, les niveaux critiques sont très vite atteints : dès 1866, la commune a perdu la moitié de sa population<ref name="vidal"/>.

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Fichier:Grange au Chaffaut.JPG
Grange dont les murs ont des jours destinés à la ventilation du grenier, élément typique de l’architecture vernaculaire de la région.

Architecture civile

Château de Chaffaut

Le château du Chaffaut, encadré de trois grosses tours carrées (quatre à l’origine), de style Louis XIII, est achevé en 1634<ref name="Collier255"/>. Il est classé monument historique<ref name="Mérimée"/>.

Le « château » de Carmejane est une bastide attestée<ref name="Collier272"/>.

Aux Chaffaut, deux maisons sont datées de 1681 et 1717<ref name="Collier369"/>. Une ferme ancienne possède un séchoir à prunes (fabrication des pistoles)<ref name="Collier372"/>.

On peut encore apercevoir les ruines de châteaux à Espinouse et à Lagremuse (ce dernier perché sur trois sommets).

Château de Gremuse

Le château de Gremuse ou Lagremuse a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont il a gardé une porte cloutée. Il appartient aujourd’hui à un propriétaire privé qui accepte les visiteurs quand il est présent au village.

Art religieux

L'église paroissiale Saint-Barthélemy, au Chaffaut, est datée en partie de 1671. Elle est cependant reconstruite en 1864 en appareil limousin : la nef est plafonnée, les fonts baptismaux sont placés dans une chapelle latérale. Les cloches sont placées dans une tour<ref name="Collier386"/>.

L’église Saint-Jacques (milieu ou fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) à Espinouse : le portail est encadré de bossages à refends. Les trois travées sont voûtées d’ogives, que Raymond Collier considère comme plaquées sur des voûtes d’arêtes<ref name="Collier187"/>. Elle abrite deux bustes de saint Mathieu et saint Jacques, en bois du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}<ref name="Collier470"/>.

L’église de Lagremuse est construite en 1867 et placée sous le vocable de Sainte-Agathe<ref name="AHP"/>, qui n’était que la patronne de l'église au départ (placée sous le vocable de saint Michel)<ref name="archeo-provence"/>.

Dans la chapelle Saint-Georges (reconstruite en 1810<ref name="archeo-provence"/>) à Saint-Jurson, se trouvent trois objets classés monuments historiques :

Le pont de Débaste-Saume

Sur le territoire de l’ancienne Saint-Jurson, se trouve un pont franchissant le ravin de Débaste-Saume, en ruines mais assez exceptionnel. Ce nom, venant du provençal "debasto saumo" signifierait « endroit où l’on débâte le chargement de l’ânesse" (sans doute à cause de la difficulté du terrain), ou encore serait le rappel d’un accident. Sur certaines cartes on trouve l'indication "ravin du pas de l'ânesse" ce qui est partiellement juste et faux, le mot "pas" semblant une déformation de "bât". Un petit pont existait déjà plus en aval<ref name="Zérubia152"/>.

Il est construit pour que la route royale de Digne à Aix par le col de l'Orme franchisse le ravin du bât de l’ânesse (entre Digne-les-Bains et Châteauredon).

La construction est commencée en 1670 (les moitié des travaux prévus ayant déjà été exécutés à cette date<ref name="Collier422"/>). Il est achevé en 1780<ref name="Collier422"/>.

Il franchit le ravin en son point le plus étroit, grâce à plusieurs niveaux d’arches (cas unique dans le département), atteignant une hauteur de douze mètres<ref name="Zérubia145"/>. Le premier niveau comporte une seule arche, le niveau supérieur en compte trois de 5 à Modèle:Unité, pour un tablier long de Modèle:Unité. La pierre de taille n’a été utilisée que pour le radier et les voussoirs de tête, tout le reste est construit en moellons<ref name="Zérubia150"/>. Du côté aval, il est soutenu par de puissants contreforts.

Des réparations sont nécessaires en 1712, 1745, 1762, 1771, et 1795 (le radier ayant été emporté par une crue qui emporte aussi la route sur Modèle:Unité de long, et son soubassement sur deux mètres d’épaisseur<ref name="Zérubia152"/>. D’autres réparations ont lieu en 1801<ref name="Barruol88"/>. Il est interdit à la circulation des voitures en 1810, et des tirants sont posés en 1812 pour le stabiliser<ref name="Barruol88"/>,<ref name="Zérubia151"/>. Enfin, il est définitivement fermé en 1844, lorsque la route royale 85 change de tracé (passage par la clue de Chabrières)<ref name="Barruol88"/>,<ref name="Zérubia145"/>. En 1894, la propriété est transférée aux Eaux et forêts<ref name="Zérubia146"/>.

Les contreforts avals s’effondrent au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Zérubia151"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail