Peyruis
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Peyruis Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom des habitants de Peyruis est Peyruisiens<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Les communes limitrophes de Peyruis sont Montfort, Château-Arnoux-Saint-Auban, Les Mées, Ganagobie, Sigonce, Montlaux et Mallefougasse-Augès.
Géologie
Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :
- la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000.</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
- la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
- le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Topographie
Le territoire se situe dans la partie est de la vallée de la Durance.
Hydrographie
Peyruis est située sur la rive droite de la Durance<ref>Modèle:Sandre.</ref> ; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et autrefois était redoutée pour ses crues (elle était appelée le Modèle:3e de la Provence<ref>La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix</ref>) aussi bien que pour ses étiages. Elle est aménagée avec une digue de Modèle:Unité qui protège des crues de la rivière.
Climat
Occupation du sol
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 39 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Hameaux : Piousin, Gaud
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Peyruis est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/>,<ref name="ppr"/> :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de la Durance),
- mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/> (ce risque n’est pas pris en compte par la base de données du ministère de l’Environnement<ref name="prim"/>).
La commune de Peyruis est de plus exposée à plusieurs risques d’origine technologique :
- celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/>, principalement destinés à fournir en matières premières les usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron<ref name="ddrm74"/> :
- en ce qui concerne la voie ferrée, c’est la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble) qui traverse la commune (et le village)<ref name="ddrm80"/> ;
- l’autoroute A51 et la départementale RD4096 (ancienne route nationale 96) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
- enfin, la canalisation Transéthylène qui transporte de l’éthylène vers l’usine de Saint-Auban traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/> ;
- le risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion<ref name="ddrm88"/> ;
- le risque industriel : les accidents de l’usine Arkema de Saint-Auban, classée Seveso seuil haut, menacent la commune<ref name="ppr"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2004 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>. La commune est de plus incluse dans le plan particulier d'intervention de l’usine Arkema<ref name="ppr"/>.
Le dernier tremblement de terre fortement ressenti à Peyruis est celui du Modèle:Nobr, dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia, et qui a été ressenti avec une intensité macro-sismique ressentie de VII sur l’échelle MSK<ref name="brgm"/>.
Transports
Il existe une navette régulière en autocar entre Peyruis et Château-Arnoux-Saint-Auban.
Urbanisme
Typologie
Peyruis est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Peyruis, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Petrozium en 1068, Petrosium en 1086<ref>Cité dans des livres de comptes.</ref>. Le lundi Modèle:Date-, Jean Lefèvre, évêque de Chartres et chancelier des Comtes de Provence, gîte dans la forteresse, un simple château fortifié, qu'il appelle Pierwez<ref>Dans le Journal de Jean Lefèvre, évêque de Chartres et chancelier des Comtes de Provence Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (1382-1384) et Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} (1384-1417).</ref>.
- Selon Jules Reymond, son nom viendrait de Petronius ruit, consul romain tombé dans une embuscade. L'origine du village remonterait au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jules Reymond, Histoire de Peyruis, édité par l'association Vivre à Peyruis, Modèle:P.21</ref> ;
- Selon Ernest Nègre son nom fait allusion au territoire pierreux (latin petra + ucium)<ref>Modèle:TGF1, § 5347, p 326</ref>.
Peyruis se nomme Peiruís en provençal de norme classique et Peirui en provençal de norme mistralienne.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de Peyruis fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.
Moyen Âge
Vers 500, saint Donnat se retire à proximité (lieu-dit combe de saint Donnat).
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Un élément reste fixe depuis la fin de l'Antiquité : la limite occidentale de la commune reste fixée sur le sommet de la colline de Tourdeaux, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un oppidum à l'époque gauloise. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant, qui explique l'imbrication compliquée des communes de Peyruis et Montfort<ref>Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}s). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.151.</ref>.
La localité est signalée pour la première fois dans les chartes en 963 ou 967<ref name="archeo-provence"/> lorsque l’évêque de Sisteron donne les dîmes de la communauté à l’abbaye de Ganagobie, dont relève également l’église Saint-Pierre<ref name="archeo-provence"/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’église appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon Modèle:N°, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Vers 1150, un château existait sur le sommet de Piouzin (Modèle:Unité)<ref name="varano145">Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.147.</ref>.
Le Modèle:Date-, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le nord du comté, de Forcalquier incluse jusqu'au Buëch alla au comte de Provence, moins quelques enclaves comme Peyruis qui resta à Guillaume de Sabran<ref>Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}s). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
Le village est propriété du comte de Provence, puis donné en 1319 à Pierre de Vie<ref>Jules Reymond, Modèle:Opcit, Modèle:P.27.</ref>. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire{{#if:| }}, Georges et Raymond Bérenguier, co-seigneurs de Peyruis, soutiennent Charles de Duras contre [[Louis Ier de Naples|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en novembre, entraîne leur changement d’engagement, et ils prêtent hommage le Modèle:Date-<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.422.</ref>. Le premier passage de Bohémiens est signalé le Modèle:Date-<ref>Jules Reymond, Modèle:Opcit, Modèle:P.29.</ref>.
Temps modernes
Honorat de Peyruis, seigneur du lieu depuis 1456, en est dépossédé en 1481, au profit de Palamède de Forbin, premier gouverneur de la Provence rattachée à la France. Sa famille lui succède jusqu'en 1647<ref>Jules Reymond, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> :
- Antoine de Forbin (1492-1505)
- Antoine d'Adalsa (1505-1519)
- Gaspar de Forbin (1519-1537)
- Pierre de Glandèves (1537-1538)
- Gaspar de Glandèves (1538-1597)
- Antoine Albéras (1597-1598)
- François de Foresta (1598-1619)
- Marguerite de Foresta (1619-1624)
- Renée de Forbin (1624-1637)
- Marc Antoine de Vento, son époux (1637-1642)
- Nicolas de Vento (1642-1647).
Époque moderne
La région de Provence, que les protestants prennent en 1562, subit des massacres avant de repasser aux mains de la royauté française.
Bien situé sur l’axe suivant la vallée de la Durance, Peyruis possède une foire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit.</ref>, et un péage sur la route allant de Sisteron à Manosque<ref name="AHP-c86">Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} », carte 86 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>. En 1720, année de la peste de Marseille, une souscription publique est lancée pour construire une chapelle Saint-Roch, saint considéré traditionnellement comme protecteur de la peste<ref name="archeo-provence"/>.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P..</ref>, épurée le 5 frimaire an III par le représentant en mission Gauthier<ref>Alphand, Modèle:P..</ref>. Le château, symbole de la féodalité, est démoli<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>. L’éphémère commune de Piosin lui est rattachée dès le début de la Révolution<ref name="Cassini"/>.
Le Modèle:Date-, la chapelle Saint-Roch est vendue comme bien national. Elle est ensuite rachetée par la commune<ref name="archeo-provence"/>.
Époque contemporaine
En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés<ref name=conf>Modèle:Lien brisé donnée à l'Escale le 17 février 2008</ref>. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 26 habitants de Peyruis sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Peyruis se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction n’est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>. Par contre, la commune voisine d’Augès (dont une partie du territoire a été rattaché à Peyruis, dont le site de l’ancien village) ne possède aucune école jusqu’aux lois Ferry<ref name="labadie9"/>.
Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de Modèle:Date- à Modèle:Date-, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en Modèle:Date-. Le Modèle:Date, des pylônes électriques sont sabotés par l’armée secrète (AS)<ref name="garcin-ba-3"/>. À partir du Modèle:Date-, les ponts sur la Durance sont bombardés, ceux qui ne sont pas détruits sont sabotés par la Résistance.
Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et Modèle:Date- afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes<ref name="guide-débarquement-250"/>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le Modèle:Date- de Vidauban<ref name="guide-débarquement-80"/>, franchit la Durance le Modèle:Date- au sud de Mirabeau<ref name="guide-débarquement-81"/>. Le Modèle:143e d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du Modèle:Date- et libère les villes et villages sur son passage, dont Peyruis<ref name="guide-débarquement-251"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Peyruis. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
En 1975, la plus grande partie du territoire d'Augès, commune fusionnée avec Mallefougasse en 1972, est rattachée à Peyruis, cet échange de territoire se faisant à la demande des propriétaires. Mallefougasse-Augès ne conserve finalement que 111 hectares de l'ancienne commune dont elle porte le nom<ref name="nucho">Philippe Nucho, Les structures territoriales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : éditions de Haute-Provence, 1993. Modèle:ISBN, Modèle:P.61.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (tous élus au second tour) et Louis Costa a été élu conseiller municipal au second tour avec le cinquième total de 609 voix, soit 40,01 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,00 % (au second tour). Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis l'été 2009, la mairie offre gratuitement aux associations pour leur déplacement un mini-bus de huit places plus le chauffeur<ref> Modèle:Lien web</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date- l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Peyruis a fait partie, de 2001 à 2016, de la communauté de communes de la Moyenne Durance ; depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 8,81 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 26,50 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 93,31 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 20,12 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Enseignement
La commune est dotée de deux écoles, une école maternelle et une école primaire<ref name="ecole"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite les élèves sont affectés au collège Camille-Reymond à Château-Arnoux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers le lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> Ou à Digne au lycee Pierre Gilles de Gènes ou au lycee Alexandra David Neel
Sports
La commune dispose de plusieurs associations sportives : Entente Sportive de Moyenne Durance (Football), La Boule Ferrée Peyruisienne (Jeu de boules), Fit Gym, Judo Club<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est aussi le siège du Comité Départemental de Handball<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
La commune dispose de trois médecins<ref>Modèle:Lien web</ref>, un dentiste<ref>Modèle:Lien web</ref>, d'une pharmacie<ref>Modèle:Lien web</ref> et d'infirmiers. L'hôpital le plus proche est l'hôpital local des Mées distant de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active de Peyruis s’élevait à 1 175 personnes, dont 147 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (126 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont très majoritairement salariés (87 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’économie, qui compte un secteur secondaire solide, est néanmoins majoritairement tertiaire.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nobr actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et deux emplois salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 31 en 2010. Il était de 32 en 2000<ref name="otex"/>, après une décennie d’effondrement (il y avait Modèle:Nobr en 1988)<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les cultures permanentes, arbres fruitiers et olivier (26 exploitations). Les grandes cultures, le maraîchage, l’élevage et la polyculture sont également présents dans la commune<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé de moitié, de 593 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU est stable dans les années 2000, à Modèle:Nombre, soit une superficie moyenne très réduite, de Modèle:Unité<ref name="otex"/>.
La commune de Peyruis est dans le périmètre de deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont le banon, et de neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref name="labels"/>.
Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de Peyruis se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Peyruis occupait plusieurs dizaines d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et compte actuellement plusieurs milliers de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie de l’AOC huile d’olive de Provence<ref name="labels"/>.
-
Huile de Provence AOC.
-
Petit épeautre.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la Combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 62 établissements, employant 246 salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.
L’industrie agro-alimentaire est représentée par deux établissements employant plus de 10 salariés :
- la confiserie Manon, avec 23 salariés<ref name="manon-cci"/> ;
- le confiturier Agro’novae, avec 30 salariés<ref name="agronovae-cci"/>.
-
Emballage des confitures
-
Fabrication des chocolats
Un des sept moulins à huile d'olive du département se trouve à Peyruis<ref name="reparaz-medit109-61"/>.
Une centrale solaire photovoltaïque appartenant à Boralex est en cours de construction sur d'anciens vergers, aux Sigalettes. Ses Modèle:Unité panneaux couvrent Modèle:Unité, dont 4,94 à Peyruis et 15,6 à Montfort. Elle devrait atteindre une puissance de Modèle:Unité (mégawatts en crête)<ref>« [1] », Avis de l'autorité environnementale, 3 juin 2011, Modèle:P.2</ref>.
Peyruis, situé à proximité de Sisteron, accueille également des producteurs de chimie :
- Sophim, entreprise de chimie fine, spécialisée dans la lipothymie, fournit les usines cosmétiques et pharmaceutiques. Il emploie 33 salariés<ref name="-cci"/> ;
- Scomi Anticor (créé en 1992), appartenant désormais au groupe Scomi Bhd Malaisie<ref name="scomi"/>, est spécialisé dans la production de produits destinés au traitement du pétrole, et emploie 9 salariés<ref name="Anticor-cci"/>.
Lothantique, négociant en produits de cosmétique et de parfumerie, emploie 35 salariés<ref name="lothantique-cci"/>.
Eon projette d’implanter une usine d’assemblage de la voiture électrique Weez à Peyruis, et d’engager 75 salariés, moyennant une subvention de 422 500 €<ref name="provence-weez">F. de B., « La voiture électrique Weez sera assemblée à Peyruis », La Provence, publié le 11 avril 2013, consulté le 14 avril 2013</ref>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 134 établissements (avec 335 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 29 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 146 personnes<ref name="insee-dossier-local17"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping classé trois étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-26"/> avec une capacité de 35 emplacements<ref name="insee-dossier-local18"/> ;
- plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>, mais, au nombre de 56, elles ne représentent que 4 % des logements<ref name="insee-dossier-local18"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
- Châteaux des hameaux de Piousin et de Gaud (en ruines tous les deux)
- Vestiges du quartier juif
Le donjon de l’ancien château fort, transformé en pigeonnier, et une tour en ruines dominent le village. Construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est reconstruit en partie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avant d’être détruit à la Révolution française<ref name="collier250">Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.250.</ref>.
De l’ancienne enceinte du village (peut-être simplement constituée des murs des maisons aveugles à l’extérieur), il subsiste une porte voûtée passant sous un logement, datant peut-être du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier306">Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.306.</ref>,<ref name="AHP"/>.
Dans le village, rue du Grand-Cabaret, se trouve une maison qui a conservé ses croisées et ses fenêtres à meneaux, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier358">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.358.</ref>. Toute proche, une autre maison de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a des fenêtres sous arcs en plein cintre<ref name="collier368">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.368.</ref>. Sur la place, se trouve une fontaine ornée d’un coquetier avec œuf dur<ref name="collier428">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.428.</ref>.
L’église paroissiale Saint-Roch connaît une première construction au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont ne subsiste que son bas-côté nord<ref name="collier56">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.56.</ref>. Elle est reconstruite dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : la nef, longue de trois travées. Le bas-côté sud est voûté d’arêtes<ref name="collier91">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.91.</ref>. La voûte du chœur gothique est à quatre pans, avec cinq nervures, et date des environs de 1500<ref name="collier157">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.157 et 174.</ref>. Toute l’église est peinte : faux appareil sur les murs, divers motifs végétaux et géométriques sur les colonnes et les arches<ref name="collier488">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.488.</ref>. Ses vitraux sont peut-être les seuls véritablement anciens du département (avec un doute de Raymond Collier) : le vitrail de l’œil-de-bœuf de la façade occidentale (saint Roch) et l’Agnus Dei du bas-côté nord dateraient du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier527">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.527.</ref>. Les vitraux du chœur, l’Immaculée conception, à nouveau saint Roch et saint Nicolas, sont du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier528">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.528.</ref>.
- Chapelles de Peyruis.
-
Chapelle Saint-Nicolas, seul vestige du village d'Augès.
-
Chapelle du cimetière.
Personnalités liées à la commune
- Francis Galizi, ancien maire, député
- Henri Bérard (1869-1963), né à Peyruis, poète
- Jean-François Xavier Salvat (1791-1859), député de Loir-et-Cher sous la Deuxième République
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- [Collectif], A Messieurs les membres du Conseil général des Basses-Alpes, Forcalquier : A. Masson, [1845]. – 8 p. – Réclamation des habitants de Peyruis contre la répartition de l’impôt Modèle:Lire en ligne.
- [Collectif], L’Eau à Peyruis. – Peyruis : Association Histoire et patrimoine peyruisiens, 2007, 44 p. ill.
- [Collectif], Henri Bérard : à la découverte du félibre peyruisien, Peyruis : Association Vivre à Peyruis, 1992. 28 p. ill.
- [Collectif]., Peyruis à travers le temps, Peyruis : Association Vivre à Peyruis, 1997. 124 p. ill.
- Hilarion de Bérenguier de Peyruis, Faits héroïques aux époques de la Révolution, Marseille : A. Ricard, 1816. 16 p. Modèle:Lire en ligne.
- Joseph Borrelly, Église de Peyruis : paroisse Saint-Nicolas, Manosque : Institut Avenir Provence, [s. d.]. 18 p. : ill.
- Maurice Donnet, Les Trois Moustiers de Peyruis, Peyruis : Mairie de Peyruis, 1989. 52 p. ill.
- Abbé de Gaillac, Factum pour les consuls et communauté du lieu de Peyruis en Provence, vers 1644. 4 p. Modèle:Lire en ligne.
- Christian Maurel, André Ailhaud, dit de Volx, héros de l’insurrection républicaine bas-alpine de 1851, Provence 1851, une insurrection pour la République : actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon (Les Mées : Association pour le Modèle:150e anniversaire de la résistance au coup d’État du Modèle:Date-, 2000), Modèle:P..
- Christian Maurel, Histoire et visites en Moyenne Durance, Château-Arnoux/Saint-Auban : District de la Moyenne Durance, 1993. 64 p. : ill. (Collection "Patrimoine")
- Alain Musset, « C’est là que… : Peyruis et les petits hauts lieux d’une mémoire familiale », Cahiers de géographie du Québec, vol. 52, Modèle:N° (Modèle:Date-), Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.
- Jules Reymond, Histoire de Peyruis, Peyruis : Association Vivre à Peyruis, 1998. – 76 p.
- Office national des forêts, Peyruis : balade en colline, sentiers et découverte, Autrement dit, 2000. 27 p. ill.
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Peyruis sur le site de l'Institut géographique national (archive)