Ganagobie

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Modèle:Infobox Commune de France

Ganagobie (Ganagòbia en occitan provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et connue principalement pour son abbaye.

Ses habitants sont appelés les Ganagobiens<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Ganagobie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Ganagobie est composé de plusieurs villages et hameaux<ref name="IGN">Modèle:Géoportail.</ref>.

Du nord au sud :

Géologie et relief

Colline couverte de forêts, avec une vaste zone plate au sommet.
La colline du couvent de Ganagobie.

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 73 % de sa superficie<ref name="tresor"/>. Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Baronnies.

La commune comporte trois entités paysagères :

  • la vallée (et le lit) de la Durance pour une très faible part de la commune.
  • un relief vallonné (marnes et grès)<ref>Site Infoterre du BRGM.</ref> couvert de forêts pour la grande majorité de la commune.
  • au-dessus, le plateau de Ganagobie, site inscrit<ref name="La Torre" /> pour le monastère et ses alentours, la végétation (chênes verts, pins d'Alep) et le paysage. Il offre de nombreuses grottes qui permettent l’établissement d’habitats troglodytes, qui ont été occupés à l’époque préhistorique, au Moyen Âge et par la Résistance<ref name="La Torre" />.

Des allées sillonnent les bois et permettent d'atteindre deux belvédères, perchés au sommet de murailles verticales : l'un domine la vallée de la Durance et le plateau de Valensole ; l'autre, à l'opposé, le bassin de Forcalquier.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • rivière la Durance,
  • ravin le beuvon.

Ganagobie dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 300 Équivalent-habitants<ref>Station d'épuration</ref>.

Climat

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.

Les stations météos proches de Ganagobie sont situées à l’aérodrome de Château-Arnoux-Saint-Auban et Forcalquier<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.</ref>. Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Ganagobie est desservie par la départementale Modèle:Nobr, ancienne route nationale 96, qui est construite dans la vallée de la Durance. L'autoroute A51 est construite parallèlement au tracé de la Route départementale 4096<ref name="IGN"/>.

Deux routes s'embranchent sur la Modèle:Nobr et gravissent le plateau :

  • la Modèle:Nobr, construite seulement en 1953<ref>Guy Barruol, « Notes succinctes sur l'histoire du prieuré du Moyen Âge à nos jours », in Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier, Guy Barruol (directeurs), Ganagobie, mille ans d'un monastère en Provence, Mane : Les Alpes de Lumière, 1996, collection « Les Alpes de Lumière », Modèle:N°, Modèle:ISBN, Modèle:P.32.</ref> qui commence sur l'ancien tracé de la 4096 (qui est aussi celui de la via Domitia) et escalade le plateau par le sud pour donner accès au monastère ;
  • une route communale part de Pont-Bernard et rejoint le village moderne par le versant nord du plateau.

Plusieurs chemins et pistes forestières complètent le réseau viaire.

Autre infrastructure de transport, le canal de Manosque suit le pied du talus ; il franchit les ravins par quatorze ponts, passe dans un tunnel et sort de la commune en franchissant le ravin du Buès par un siphon.

Transports en commun

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

SNCF

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis auquel appartenait Ganagobie est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Ganagobie est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Durance),
  • mouvement de terrain.

La commune de Ganagobie est également exposée à deux risques d’origine technologique :

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour le seul risque d’inondation<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

Pollution radioactive

L’entreprise Isotopchim, appartenant au couple Friedeling, a été active de 1987 à 2001 à Ganagobie<ref name="provence080424"/>,<ref name="provence080314"/>. Elle était spécialisée dans le marquage isotopique avec le carbone 14, radioactif, de molécules organiques<ref name="sfrp"/>, activité jugée non-rentable par le CEA. Les conditions dans lesquelles l’activité est exercée conduisent à d’importants rejets radioactifs (90 % du carbone 14 utilisé<ref name="sfrp"/>). Isotopchim utilise également du tritium, radioactif<ref name="provence080314"/>,<ref name="udvn"/>, du phosphore 32, du phosphore 33 et du soufre 35, sans autorisation<ref name="udvn"/>. Des rejets ont lieu par une cheminée de 40 m, un jardin d’enfants étant situé à proximité<ref name="udvn"/>.

En 1995, l’Opri mesure une contamination radioactive<ref name="sfrp"/>. La préfecture, sous le coup d’un recours pour carence à agir<ref name="udvn"/>, prononce deux suspensions administratives de l’activité<ref name="sfrp"/> (tout en autorisant des campagnes d’activité exceptionnelles<ref name="udvn"/>), puis interdit l’activité<ref name="sfrp"/>. Isotopchim continue de produire des déchets malgré l’interdiction préfectorale et le couple Friedeling stocke les déchets dans leur villa<ref name="provence080314"/>. En 1998, un scandale éclate, des boues radioactives ayant été évacuées comme de simples déchets. Le lieu de déversement de ces déchets radioactifs est inconnu, excepté pour un chargement qui a abouti dans la décharge de Fontienne<ref name="udvn"/>.

Isotopchim est finalement liquidée en 2000<ref name="sfrp"/>. Le couple Friedeling est condamné en 2003 à de la prison avec sursis et à Modèle:Euro d’amende, la procédure étant épuisée en Cour de cassation en 2007<ref name="provence080314"/>,<ref name="udvn"/>. L’amende n’a pas été payée<ref name="provence080314"/>.

La radioactivité de l’activité et des déchets stockés dans la villa a pollué le terrain environnant, les taux relevés par l’Aprii-Rad augmentant constamment. Les opérations de dépollution commencent en Modèle:Nobr<ref name="andra2011"/>. Les déchets radioactifs stockés sur le site de l’entreprise ont été évacués de mars à Modèle:Nobr<ref name="provence080424"/>,<ref name="andra2011"/>, quelques centaines de litres de liquides radioactifs et 600 kg de boues radioactives<ref name="andra"/>.

En 2008, les mesures effectuées par l’Andra confirment une pollution radioactive des sols<ref name="provence080424"/>, dépassant l’enceinte d’Isotopchim et touchant la place du Belvédère et les bâtiments environnants. Les cultures du monastère de Ganagobie sont également touchées jusqu’au début des années 2000<ref name="sfrp"/>. Les opérations de dépollution qui ont eu lieu en 2008-2010 ont coûté environ Modèle:Nobr<ref name="provence100123"/> mais devaient se poursuivre en 2012 par l’évacuation de boues restantes<ref name="andra2011"/>.

Jean-Pierre Frideling a pu créer avec sa fille une nouvelle entreprise à Aix-en-Provence, poursuivie pour des faits similaires<ref name="provence130129"/>.

Urbanisme

Typologie

Ganagobie est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,1 %), terres arables (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : cella Ganagobiacensis et podium Ganaguobiense. On trouve dans les siècles suivants plusieurs variantes : Canagobiensis, Canagobiacensis, Canacopiensis, Ganegobie, Ganagobiæ, Ganagobia<ref name="cmartel-36">Claude Martel, « Ganagobie : un toponyme mystérieux », in Guy Barruol, Claude Basier, Michel Fixot et alii, Ganagobie, le plateau, le prieuré roman, les randonnées, Les Alpes de Lumière, Modèle:N°91/92, 1985, Modèle:P.36.</ref>.

Les toponymistes reconnaissent généralement la difficulté à établir la signification du nom de la commune, seule la racine oronymique (gan- / kan- ) étant assurée. Charles Rostaing émet une hypothèse, selon laquelle le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) *GaN-, le deuxième élément étant une répétition<ref name="Rostaing"/>. Il corrige cette hypothèse en assignant la deuxième partie du nom au thème *kopp-, rattaché aux lieux aquatiques, le nom désignant alors « les sources du plateau » ou la « source de la montagne ». Cette hypothèse est reprise par l'association Alpes de Lumière<ref name="cmartel-36"/> et les Fénié<ref name="Fénié"/>. Selon Ernest Nègre, le nom dérive de l'occitan cana, roseau, combiné à l’adjectif gòbia, tordu, le terme désignant une tour tordue<ref name="TGF"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le territoire de la commune est fréquenté depuis la Préhistoire : l'extrémité nord du plateau abritait un village préhistorique, retranché derrière un rempart de Modèle:Unité, constituant ainsi un oppidum<ref name="AHP"/>,<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P..</ref>. Cet oppidum, dit de Villevieille, du nom du village qui lui a succédé, appartenait aux Sogiontiques était établi sur le plateau de Villevieille. Dans l’Antiquité, le territoire de Ganagobie fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>. À cette époque, deux fermes sont installées sur le plateau de Ganagobie, au nord pour la première et à l'emplacement du prieuré pour la seconde. La position privilégiée du site serait une des raisons de ces occupations<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.103.</ref>.

Le prieuré est fondé à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>. La seigneurie appartenait aux évêques de Sisteron, qui en font don à l’abbaye de Cluny<ref name="AHP"/>. Ce monastère conserve une grande importance jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : il abrite un temps les reliques de saint Honorat d'Arles, transportées de l’abbaye de Lérins.

En 1471, la communauté de Ganagobie est complètement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)<ref name="AHP"/>.

Temps modernes

En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française<ref name="La Torre"/>.

Époque contemporaine

Le bac du Loup, situé sur la commune, et qui permettait le passage de la Durance, est supprimé lors de la construction du pont des Mées en 1843. Ce pont, emporté par une crue dévastatrice le jour de son inauguration, doit être reconstruit, ce qui donne un sursis au bac, qui est remis en service jusqu’en 1857<ref name="Barruol"/>.

Comme de nombreuses communes du département, Ganagobie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Nobr<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Ganagobie<ref name="labadie18"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant de Modèle:Unité, elles prennent le contrôle de la Modèle:Nobr qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes<ref name="guide-débarquement-250"/>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le Modèle:Nobr de Vidauban<ref name="guide-débarquement-80"/>, franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau<ref name="guide-débarquement-81"/>. Le Modèle:143e d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du 20 août et libère les villes et villages sur son passage, dont Ganagobie. La colonne remonte toutefois rapidement la vallée, sans s’attarder à des détours par les villages : elle traverse la commune sans traverser le chef-lieu<ref name="guide-débarquement-251"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Ganagobie. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernadette Auric a été réélue conseillère municipale avec le meilleur total de 61 voix, soit 76,25 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,89 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 1987, une communauté d'un quinzaine de moines bénédictins de la congrégation de Solesmes est installée dans le monastère, en provenance de l'abbaye d'Hautecombe, abandonnée à cause d'une présence touristique croissante à l'excès.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Nobr l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Ganagobie fait partie :

Instances judiciaires et administratives

Ganagobie est une des quatre communes de l'ancien canton de Peyruis qui totalisait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Ganagobie faisait partie du canton de Peyruis de 1802 à 2015 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801 et du canton de Saint-Étienne-les-Orgues de 1801 à 1802<ref name="Cassini"/>. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie des juridictions d'instance et de commerce de Manosque, prud'homale et de grande instance de Digne-les-Bains, mais aussi de la cour administrative d'appel de Marseille et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Ganagobie en 2010<ref name="taxe">Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 8,67 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 35,19 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 107,53 % 47,16 % 8,85 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>). La part intercommunale de la CFE s'élève à 31,57 %<ref name="taxe"/>.

Budget et fiscalité 2019

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 35,19 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 107,53 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Ganagobie, après l'abandon complet du terroir au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1820 à 1861<ref name="Vidal"/>. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée, et rapide. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851<ref name="Vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de baisse se prolonge jusqu'aux années 1970. Depuis, la population a repris une croissance vigoureuse et est revenue aux niveaux du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Enseignement

La commune ne dispose ni d’école maternelle ni d’école primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les élèves vont à l’école publique primaire de Dauphin ou à celle de Saint-Michel-l'Observatoire. Ensuite les élèves sont affectés au collège Le Mont-d'Or à Manosque<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref> soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • Mécecins, infirmiers, hinésithérapeutes à Peyruis, Les mées,
  • Pharmacies à Peyruis, Les mées
  • Hôpitaux à Oraison, Sistéron.

Cultes

Économie

L'économie de la commune dépend de deux sources de revenus, l'agriculture, de type méditerranéenne, et le tourisme culturel<ref>Ganagobie sur Provence 7</ref>.

Agriculture

À la suite du développement de l’abbaye, il y avait toute une population de travailleurs ou d’agriculteurs qui s’était initialement établie sur le plateau<ref>Le plateau de Villevieille</ref>.

  • Vignobles.

Tourisme

  • Restaurants à Peyruis,
  • Chambres d'hôtes,
  • Campings à Oraison, Manosque.

Commerces

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nobr, dont neuf chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (six fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (38 sur 51)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (Modèle:Nobr sur 51)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fichier:Pot de Miel de Lavande.JPG
Miel de lavande.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un seul emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010, chiffre stable depuis 2000<ref name="otex"/>.

Les agriculteurs de la commune de Ganagobie peuvent prétendre à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref name="labels">Modèle:Lien web.</ref>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.

Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale à Ganagobie<ref name="reparaz-medit109"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec huit emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une seule personne<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible pour la commune, qui ne dispose d’aucune structure d’hébergement à finalité touristique recensée<ref name="atlas-hébergement"/>.

L’unique résidence secondaire n’apporte pas non plus de capacité d’accueil<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Lieux et monuments

Fichier:Ganagobie1.jpg
L'église Notre-Dame de l'abbaye de Ganagobie.
Fichier:Ganagobie borie sur le plateau.jpg
Cabanon pointu au centre de l'ancien clos du monastère.

Tout le plateau de Ganagobie est couvert de chênes verts ; Modèle:Refnec, ainsi que les ruines d'une église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une cabane de pierres sèches se trouve au centre d'un ancien enclos ("garenne") devant l'abbaye. Si des cartes postales des années 1950-1960 la disent « gauloise » (une autre carte postale des années 1920-1930 l’attribue aux Cavares), il s'agit en fait d'un cabanon en pierre sèche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>La cabane en pierre sèche de Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence) : de la « hutte des Cavares » à la « borie de Ganagobie ».</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Sécurité

Disparition d'enfant

Le 2 mai 1989, Yannis Moré âgé de 3 ans disparait vers 10h du matin. L'enfant joue près de la maison familiale avec ses frères et sœur qui le laissent seul quelques instants. Rapidement, les habitants participent pendant plusieurs semaines à des battues, sans résultat. Seize mois après les faits, un chasseur retrouve les vêtements que portait Yannis le jour de sa disparition soit ses chaussures en cuir gris, son anorak, une chaussette, son slip à 300 mètres de la maison de la famille<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les analyses biologiques ne révèlent pas de traces de sang. Cette découverte renforce l'hypothèse de l'enlèvement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des années après le drame, la famille quitte le village et déménage à Carpentras<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Références

  • Modèle:Collier-Haute-Provence
  • Modèle:Atlas historique de la Provence
  • Abbaye Notre-Dame de Ganagobie, Moisenay : Gaud, 2000, 48 p. illustrées, collection Monuments et histoires, Modèle:ISBN. Contient une bibliographie
  • {{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} L’Abbaye Notre-Dame de Ganagobie, texte Communauté des bénédictins ; photographie Robert Callier. Rennes : Ed. Ouest-France, 2010. 31 p. illustrées, collection Monographie patrimoine, Modèle:ISBN
  • Ganagobie et ses mosaïques, Archives départementales et conservation des antiquités et objets d'art des Alpes-de-Haute-Provence, 76 pages, 2017
  • Gustave Arnaud d'Agnel, Notice archéologique sur le prieuré de Ganagobie (Basses-Alpes) : église et cloître du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris : Imprimerie nationale, 1911, 16 p. illustrées, extrait du Bulletin archéologique, 1910 Modèle:Lire en ligne.
  • Guy Barruol, Ganagobie, Saint-Léger-Vauban : Zodiaque, 1987, 63 p. illustrées, collection La Carte du ciel, Modèle:ISBN.
  • Guy Barruol, Claude Bassier, Michel Fixot, photos François-Xavier Emery, Ganagobie : le plateau, le prieuré roman, randonnées, Mane : Alpes de Lumière, 1986, 140 p. illustrées, collection Sites et monuments de Haute-Provence. Contient une bibliographie
  • Guy Barruol, « Le Pont romain de Ganagobie (Basses-Alpes) », Gallia, vol. 21, n° 2 (1963), p. 314-323 illustrations. Modèle:Lire en ligne.
  • Cyprien Bernard, Notice historique sur Ganagobie, canton de Peyruis, arrondissement de Forcalquier (Basses-Alpes), Digne : Chaspoul, 1909, 26 p. – Extrait des Annales des Basses-Alpes, n° 113 (1909) Modèle:Lire en ligne et n° 114 (1909) Modèle:Lire en ligne.
  • De Boucqueval, Relation de la confidence et usurpation du prieuré de Ganagobie en Provence, 1633, 15 p., Factum relatif à l’usurpation du prieuré de Ganagobie par Lambert Du Bousquet, sieur de Sigonce, au préjudice du sieur Jacques Gaffarel, prieur du Monastère de Ganagobie Modèle:Lire en ligne.
  • Charles Bourgeois, « Jacques Gaffarel, bibliothécaire du cardinal de Richelieu : 1601-1681 », Revue de la Société française des docteurs en pharmacie, n° 64 (avril-mai-juin 1965), 32 p. ill. – Il existe un tiré à part. – Jacques Gaffarel a été prieur de Ganagobie.
  • Bulletin du Monastère de Ganagobie, Ganagobie : Monastère Notre-Dame, depuis 1992, ISSN 1242-2452 (trimestriel).
  • Romain Clair, « Les Origines de Ganagobie et de Valensole », Chroniques de Haute-Provence, n° 330-331 (1997), p. 61-66.
  • Jules Corriol, (1876-1964 ; abbé), Comment les familles montent et disparaissent : essai d’étude sociale, Forcalquier : A. Reynaud, 1937. – 111 p. illustrées, Concerne, entre autres, la famille Du Bousquet qui a vécu à Ganagobie et Sigonce Modèle:Lire en ligne.
  • Jules Corriol, Histoire du prieuré de Ganagobie, Forcalquier : A. Reynaud, 1961, 47 p. illustrées Modèle:Lire en ligne.
  • Découvrir Ganagobie avec les moines, Marseille : Les Clés de l’Europe, 1993, 34 p.
  • Édouard Dupriez, Edouard (1903-1984), Ganagobie, Saint-Pierre-de-Curtille : Abbaye d’Hautecombe, 1976, 14 p. illustrées. Il existe plusieurs éditions. L’auteur, bien que son nom ne figure pas dans la brochure, est Dom Edouard Dupriez.
  • Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier (1941-), « Fouille de sauvetage au prieuré de Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence) », Archéologie médiévale, n° 6 (1976), p. 287-327 illustrées
  • Jacques Gaffarel, (1601?-1681), « Quatre lettres inédites de Jacques Gaffarel », Modèle:Éd. Philippe Tamizey de Larroque, Annales des Basses-Alpes, n° 20 (1886), p. 406-415 Modèle:Lire en ligne, n° 21 (1886), p. 498-508 Modèle:Lire en ligne. – Jacques Gaffarel a été prieur de Ganagobie.
  • Paul Gaffarel, (1843-1920), « Jacques Gaffarel : 1601-1681 », Annales des Basses-Alpes, n° 93 (1904), p. 374-406 Modèle:Lire en ligne, n° 94 (1904), p. 463-491 Modèle:Lire en ligne, n° 95 (1904), p. 501-536 Modèle:Lire en ligne.
  • « Ganagobie », Haute Provence magazine, n° 10 (1990), p. 14-17 ill.
  • Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier, Guy Barruol (directeurs de la publication), Ganagobie : mille ans d’un monastère en Provence , Forcalquier : Alpes de lumière, 2004, 264 p. illustrées, Modèle:ISBN. – Première édition chez le même éditeur en 1996.
  • Michel Heymès, « De Ganagobie à la Mésopotamie : aux origines du symbole du tétramorphe », Chroniques de Haute-Provence, n° 351 (2004), p. 113-119 illustrées
  • Charles Jacques Labadille, V’là un brin de terre pour les ciels fauves de Ganagobie : chants et poèmes / ill. Charles Abbads. Caen : Ed. de l’Ecchymose, 1976. – 19 p. illustrées
  • A. Milon, Précis historique sur le monastère de Ganagobie, arrondissement de Forcalquier..., Tours : P. Bouserez, [1880]. – 20 p. – Extrait des : Comptes-rendus du congrès tenu au Mans et à Laval par la Société française d’archéologie en mai 1878 Modèle:Lire en ligne.
  • Nouvelles de Ganagobie / [collectif]. – Paris : Association Saint-Mayeul de Ganagobie, 1990-1994. – ISSN 1150-5389. – Publication trimestrielle.
  • Michel Pascal, (1941-), Charles Wright, À quoi servent les moines ? Dialogue entre un jeune homme et un homme de Dieu ; préf. René-Hugues de Lacheisserie. Paris : Bourin, 2011. 338 p. – Modèle:ISBN. – Charles Wright s’est entretenu durant de longues heures avec Dom Michel Pascal, abbé émérite du monastère de Ganagobie. Il a aussi partagé la vie de la communauté bénédictine durant plusieurs semaines.
  • Philidor Pélestor, Ganagobie : essai de rimes..., Digne : Imprimerie bas-alpine, 1941. – 8 p. illustrées
  • Annie Perrier-Robert, La France et ses trésors. Tome 5 : Provence, Corse, Côte d’Azur. – Paris : Larousse, 1986. – Les p. 81 à 100 sont consacrées à Ganagobie et à Mariana (Corse).
  • Fernand Pouillon, (1912-1986), Aix-en-Provence : inventaire et monographie suivis des relevés de bastides, de résidences provençales et de l’abbaye de Ganagobie, Paris : Jardin de Flore, 1976. – 68 p. ill. – Modèle:ISBN. – Cette nouvelle édition contient une bibliographie et une monographie de France Arudy.
  • Philippe Tamizey de Larroque, (1828-1898), « Note sur le prieuré de Ganagobie », Annales des Basses-Alpes, n° 21 (1886), p. 518-520. Est précédé de plusieurs études sur Jacques Gaffarel, prieur de Ganagobie : Généalogie des Gaffarel (p. 509-515) ; Acte de décès de Jacques Gaffarel (p. 515-517) ; Note sur la maison natale de Gaffarel (p. 517-518) Modèle:Lire en ligne.
  • Jacques Thirion (1926-2007), « Ganagobie et ses mosaïques », Revue artistique de France, n° 49 (1980), p. 50-69.
  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • May Vieillard-Troïekouroff, (19..?-1991), « Lurs en Provence et Ganagobie : à propos d'un inventaire paléochrétien et pré-roman de Haute-Provence », Cahiers archéologiques, n° 16 (1966), p. 221-225 ill.
  • La randonnée à Ganagobie
  • Découverte du plateau de Ganagobie
  • Cavités souterraines
  • Villevieille de Ganagobie, par Paul Courbon
  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
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Articles connexes

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Notes et références

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