Dauphin (Alpes-de-Haute-Provence)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Dauphin est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Dauphinois<ref name="tresor"/>.
Dauphin a reçu le label « village et cité de caractère ».
Géographie
Le village est situé sur un site perché à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. La commune est traversée par deux cours d'eau : le Largue et la Laye.
Les communes limitrophes de Dauphin sont Mane, Saint-Maime, Volx, Manosque, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire<ref name="IGN"/>.
Géologie
Le sol de la commune contient du lignite, du gypse, du sel, de la potasse<ref name="La Torre"/>.
Hydrographie
La commune de Dauphin est traversée par le Largue, ainsi que par ses affluents :
- la Laye <ref>Fiche du Sandre sur la Laye</ref>, rivière de Modèle:Unité ;
- la Rimourelle<ref>Fiche de la Rimourelle sur le site du Sandre</ref>, ruisseau de Modèle:Unité ;
- le Ravin de l'Ausselet<ref>Fiche de l'Ausselet sur le site du Sandre</ref>, rivière de Modèle:Unité.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit plus de 41 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le pont Rouge, sur le Largue, date de 2013. Il remplace un pont construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il gagne un mètre en largeur (de Modèle:Unité), et des trottoirs<ref>Aymeric Le Dû, « L'ancien Pont Rouge s'est mis au vert », La Provence, 18 mai 2013, Modèle:P.8</ref>. Modèle:...
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
Dauphin est desservie par<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> :
- 1 ligne EXPRESS :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Marseille ↔ Manosque ↔ Dauphin ↔ Forcalquier<ref>Horaires et tarifs LER Ligne 25</ref> |
- 2 lignes de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Banon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Dauphin ↔ Manosque |
Modèle:Bus Zou/correspondance | Forcalquier ↔ Dauphin ↔ Manosque |
Risques naturels et technologiques
Aucune des Modèle:Unité du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Dauphin est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Dauphin est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation (dans les vallées du Largue et de la Laye) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Dauphin est également exposée à plusieurs risques d’origine technologique :
- celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations<ref name="ppr"/> :
- la départementale Modèle:Nobr peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
- deux canalisations de transport de produits dangereux traversent la commune<ref name="ddrm81"/>,<ref name="ddrm75"/> :
- Transéthylène (pour le transport d’éthylène vers l’usine Arkema de Château-Arnoux-Saint-Auban) ;
- une autre canalisation est destinée aux hydrocarbures et à la saumure, vers les installations Géosel-Géométhane ;
- le risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de la Laye, Dauphin est menacé par l’onde de submersion<ref name="ddrm82"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>. La commune est par contre incluse dans le plan particulier d'intervention des installations Géosel-Géométhane, qui stockent du gaz et des produits pétroliers et qui font courir un risque d’explosion et incendie<ref name="ppr"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1990, 1994 et 2011<ref name="prim"/>. Des tremblements de terre se sont déjà fait ressentir à Dauphin, mais très faiblement<ref name="brgm"/>. En 2010, une fuite de naphta hautement explosif des installations de Géosel a provoqué l'évacuation des habitants des hameaux de Beauregard et de Moutiès (voir article Géosel).
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1125 (castrum de Delfino)<ref name="La Torre"/>.
Selon Ernest Nègre, le nom dérive d’un nom propre romain, Delphinus<ref name="TGF"/>.
Daufin en occitan.
Histoire
Une hache votive de pierre polie de l’âge du bronze a été retrouvée sur la commune<ref name="La Torre"/>.
Dans l’Antiquité, le territoire de Dauphin fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. La voie domitienne passait sur le territoire de Dauphin (son tracé, emprunté par un chemin, constitue encore aujourd’hui la limite nord de la commune<ref name="archeo-provence"/>), et l'on trouvait un carrefour important aux Encontres. Une nécropole a été mise au jour à Sainte-Claire ; 1 500 tombes gallo-romaines ont été fouillées<ref name="Collier22"/>.
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
La localité apparaît dans les chartes au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais le château existait, sous forme d’une motte castrale, dès le siècle précédent, à la montée de la Moutte<ref name="Luberon31"/>. Le fief de Dauphin relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Dauphin, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les habitations se regroupent sur une colline qui est fortifiée<ref name="La Torre"/>.
Elzéar de Sabran, viguier d'Arles (1374-75), fut seigneur de Dauphin et d'Oppedette.
La proximité de l’axe routier suivant la vallée de la Durance permet l’existence d’une foire au Modèle:S mini-<ref name="AHP-c122"/>.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Libre<ref name="Lacroix114"/>, ou Mont-Roc, selon les sources<ref name="Bouyssi"/>,<ref name="Cassini"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Modèle:Nombre de Dauphin sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Dauphin se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction n’est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de Modèle:Nombre<ref name="labadie16"/>.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Dauphin se modernise : une place est aménagée en belvédère, un lavoir collectif est construit (1905)<ref name="lavoir"/> ; de vieux monuments sont détruits pour faire de la place, comme l'église Notre-Dame, au cimetière, en 1895<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.91.</ref>
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Dauphin. Un vignoble de Modèle:Unité produisait un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Héraldique
Fichier:Blason Dauphin.svg |
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Politique et administration
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Tendances politiques
Intercommunalité
Dauphin fait partie :
- de 1992 à 2017, de la Communauté de communes de Haute-Provence ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Urbanisme
Typologie
Dauphin est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,6 %), terres arables (35,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (5,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Budget et fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 5,58 % | 30,30 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 18,48 % | 8,94 % | 10,80 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 66,98 % | 31,69 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 8,42 % | 6,37 % | 47,16 % | 8,85 % |
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Dauphin, après la saignée des {{#switch: XV
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| {{#switch: et
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période est s’étend jusqu’en 1866, ce qui est important pour le département. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée, et plus lent à Dauphin que dans les communes de montagne, puisque la commune met un siècle à perdre la moitié de sa population du maximum historique de 1856<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. La croissance démographique reprend dès les années 1960, et aujourd'hui, la population, stable autour de Modèle:Nombre, a dépassé son plus haut niveau historique.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nombre, dont 45 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (63 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (76 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (79 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nombre actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est faible et couvert par le secret statistique en 2010. Il était de sept en 2000<ref name="otex"/>, de 23 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune se situe à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Mais les terrains exposés favorablement ne manquant pas, l’oliveraie occupait plusieurs dizaines d’hectares et la production alimentait les villes voisines (Manosque et Forcalquier). Après une période de régression, l’oliveraie dauphinoise compte moins de Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>. Les producteurs d’huile de la commune peuvent prétendre à l’appellation d'origine contrôlée (AOC) huile d’olive de Provence depuis le Modèle:Date<ref name="Décret Huile Provence">Modèle:Lien web</ref>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Nombre, employant 20 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Nombre (avec six emplois salariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant Modèle:Nombre<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Dauphin fait partie des soixante-dix-sept communes ayant signé la charte du Parc naturel régional du Luberon. De plus, elle détient le label villages et cités de caractère délivré par le Comité départemental du tourisme<ref name="caractère"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping trois étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-26"/> avec une capacité de 120 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- plusieurs meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>,<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- les hébergements collectifs étant essentiellement représentés par les refuges (quatre sur les cinq structures<ref name="atlas-hébergement30"/>).
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 102, elles représentent le cinquième des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Monuments
Une borne antique se dresse à la limite des trois communes de Dauphin, Mane et Saint-Michel-l'Observatoire, près du lieu-dit Le Grand Tavernoure (du latin taberna, la taverne ou l'auberge) -commune de Saint-Michel. Ce toponyme indique très probablement l'emplacement d'une mutatio (relais routier sur une voie romaine) sur le trajet de la Via Domitia.
Architecture civile
Du château des comtes de Provence, subsistent le donjon, au sommet surmonté d'une balustrade Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et d’une statue de la Vierge, le corps de logis (fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et un portail<ref name="Collier270"/>,<ref name="Chambonnet"/>.
Le village est entretenu de longue date. C’est ainsi que les fortifications, construites après 1419<ref name="Collier300"/>, sont encore largement conservées, avec tours (dont certaines prises dans des maisons<ref name="Collier309"/>), corps de garde et les portails de la Vierge et de Pourcheirieu<ref name="La Torre"/>. Le passage du Coulard est doté par un portail à chaque extrémité, dont un défendu par une bretèche du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier305"/>.
Les rues sont caladées (empierrées) et bordées de maisons anciennes<ref name="Collier362"/>.
Le lavoir situé à l’est du village est construit en 1905, dans le cadre de travaux de modernisation du village : l’adduction d’eau potable est réalisée cette année. La municipalité construit donc ce lavoir, qui facilite le travail de la lessive pour les femmes. Il est surmonté d’un belvédère où les hommes se retrouvent pendant que les femmes lavent le linge<ref name="lavoir">Jean-Yves Royer, Pierre Martel, La femme à la fontaine, Saint-Michel-l'Observatoire : Alpes de Lumière, 1978. Collection : « Alpes de Lumière », sous-collection « Haute-Provence d’hier », Modèle:ISSN, Modèle:P.43</ref>.
Deux habitations isolées se distinguent : la ferme fortifiée des Encontres<ref name="Collier349"/>, des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}<ref name="AHP"/>, et la bastide de Gaudine qui date de 1733<ref name="Collier272"/>.
Architecture religieuse
L’église Saint-Martin (patron : l'Assomption), ancienne chapelle castrale, est l’église paroissiale depuis 1524<ref name="Chambonnet"/>. Les deux travées de la nef sont voûtées en berceau surbaissé, les trois travées des bas-côtés sont voûtées sur croisées d’ogives<ref name="Collier169"/>. Un des deux bas-côtés date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’autre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Son chœur à chevet plat est orné d’un réseau de nervures complexes<ref name="Collier157"/>, de style gothique final. Le chœur est daté du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un bas-côté de la fin de ce siècle, le second de 1836<ref name="Collier169"/>. Certains chapiteaux sont datés des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIII
}} et sont classés<ref name="Palissy764"/>. L’église possède avec un orgue baroque. Dans le mobilier de l’église, plusieurs objets sont classés :
- la crèche de Noël date de 1748 (les costumes sont du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et possède 21 santons, dont deux en cire, classés monuments historiques au titre objet<ref name="Palissy098"/> ;
- le ciboire en argent, donné par Napoléon III<ref name="Palissy097"/> ;
- des statues de carton-pâte doré de la Vierge et de la Vierge à l’Enfant (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Palissy765"/>).
La chapelle Notre-Dame de Chamberlay, située dans le cimetière, est l’ancienne église paroissiale<ref name="Chambonnet"/>. Elle a été l’église du prieuré, et appelée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Notre-Dame de Champ Prelié<ref name="archeo-provence"/>.
La chapelle Notre-Dame d'Hubages, ou d’Ubages, sur la route de Saint-Martin est construite en 1619 et agrandie en 1669<ref name="Collier229"/> pour atteindre les Modèle:Unité<ref name="archeo-provence"/>) : elle est une reconstruction d'une chapelle antérieure. Sa voûte a disparu. But d'un pèlerinage, pour sa Vierge miraculeuse, elle a été restaurée dans les années 1950<ref name="Collier229"/> et décorée d’œuvres contemporaines<ref name="panarotto"/>. Le site ombragé est en lui-même un but de promenade<ref name="panarotto"/>. L’oratoire de ND-d’Ubages, construit en 1619, porte une triple inscription en latin, français et provençal<ref name="Collier449"/>.
Une lanterne des morts de très petite taille existait au cimetière, avant d'être détruite pour agrandir l'entrée du cimetière dans les années 1930. Les pierres d'origine avaient été récupérées par un habitant et ont été remontées grâce à Alpes de Lumière en 1981. Ce monument est très rare, d'abord par sa localisation en Provence, et par sa taille. Elle éclairait, selon la mention de Pierre le Vénérable, le cimetière chaque nuit en signe de respect pour les morts<ref>Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.88-89</ref>.
Équipements et services
Transports urbains
Sports
Plusieurs associations de la commune ont une activité sportive :
- ASD Foot,
- ASD Tennis,
- La Dauphinoise de Tai Chi Chan.
Santé
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Vie locale
Cultes
La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Mane, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes<ref>Groupe Avance au Largue</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Marc-Antoine Icardi, vidéaste et artiste plasticien.
Environnement
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Josette Chambonnet, « Journée archéologique 2000 », in Chroniques de Haute-Provence (no 341-342, 2000), Modèle:P.
- Sur les traces d’une mine de gypse
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Parc naturel régional du Luberon
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Dauphin sur le site de la préfecture des Alpes de Haute Provence
- Dauphin sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Syndicat d'Initiative de Dauphin