Montlaux
Modèle:Infobox Commune de France
Montlaux est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom des habitants de Montlaux est Moularains<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Le village est une commune à l'habitat dispersé sur tout son territoire. Le hameau des Jacons regroupe quelques maisons, la mairie et l'église, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>.
Géologie
Hydrographie
La commune est traversée par le Lauzon<ref>Modèle:Lien web</ref>, bordé de nombreux moulins, ce qui a fait dire que le village aurait pu s'appeler Mont de l'eau vu le grand nombre de sources. À ce jour, il reste trois moulins : le moulin du Mitan (moulin du milieu) situé au bord de la Modèle:Nobr, sur la route de Sigonce, le moulin de Lure, en bordure du C1 en direction de Saint-Étienne-les-Orgues, et le moulin de Pologne à la sortie de Montlaux sur la Modèle:Nobr direction Sigonce, rendu célèbre par le titre de Jean Giono du même nom mais dont certains disent qu’il s’agit d’une déformation du Moulin de Poulonne. Après avoir été exploité comme gîte sous le nom du Moulin d’Anaïs, il a retrouvé son nom original de Moulin de Pologne et est une propriété privée.
À l’extérieur du village, en suivant la départementale RD 16, en direction de Sigonce, le Lauzon traverse un affleurement calcaire, créant une cascade et une « marmite de géant » pittoresques.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Montlaux sont<ref name="limitrophes"/>,<ref name="IGN"/> :
Climat
Les stations météos proches de Montlaux sont situées à Château-Arnoux-Saint-Auban (mais dans le contexte de la vallée de la Durance) et à Forcalquier<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 47 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-Étienne-les-Orgues auquel appartient Montlaux est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Montlaux est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Montlaux n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (Montelauro), est interprété de différentes manières :
- soit comme Mons Lauro, le mont de saint Laurus d’après Dauzat et Rostaing, mais qui envisagent la possibilité d’une homonymie avec le laurier<ref name="lure222"/> ;
- soit comme un composé de l’occitan mons et du nom de personne Laur<ref name="TGF"/>.
En occitan provençal, le nom est Montlaur.
La toponymie de la commune est celle d’une commune montagneuse de l’aire occitane. Le nom du Pech Jean est dérivé du latin podium (éminence) et signifie ainsi « la montagne de Jean »<ref name="lure219"/>. Les formations géologiques servent encore à désigner la Baume (une grotte, un abri sous roche), et la classique distinction des versants ensoleillés et ombragés avec l’Ubac et l’Adrech<ref name="lure229"/>. Plusieurs noms de collines peuvent dériver de podium sous la forme pi, comme la Pinée, le Pied des Adrechs (?)
La Royère désigne une forêt de chênes blancs<ref name="lure229"/>, les sources, rares, donnent leur nom à des lieux : Font-Roumieu aux Jacons, les Neuf-Fontaines au Joncas<ref name="lure53"/>.
L’agriculture a également donné quelques toponymes : Grange Neuve est le nom d’une ferme<ref name="lure229"/>, mais aussi Grand-Champ, le Champ de Simian.
Les Gipières à limite de Cruis sont la trace d’un lieu où l’on extrayait du gypse<ref name="lure229"/>.
Urbanisme
Typologie
Montlaux est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), forêts (29 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), terres arables (13,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Dans l’Antiquité, le territoire de Montlaux fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), qui peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1203. Le village était un fief ecclésiastique, appartenant d’abord à l’abbaye de Cruis puis à l’évêché de Sisteron<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.186</ref>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale relevait de l’abbaye de Cruis et revint comme l’ensemble de ses possessions à l’évêque de Sisteron au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Un autre prieuré était installé au lieu-dit Saint-Pierre<ref name="archeo-provence"/>.
Mahaut de Bourbon, épouse de Gui II de Dampierre mourut à Montlaux en Modèle:Date-. Elle était la seule fille et héritière de son père Archambault VII de Bourbon, décédé prématurement en 1169 à l'âge de 29 ans, et de son grand-père Archambault VI, mort en Israël en 1171<ref>Eugène François Joseph Tailliar - Recueil d'actes des {{#switch: XIII
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}} en langue romane wallonne du Nord de la France</ref>,<ref>A. d'Aubers, La Maison de Bourbon</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Montlaux se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montlaux<ref name="labadie18"/>. Si la municipalité profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Montlaux sont régulièrement scolarisées.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Montlaux. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Claude Durand a été réélu conseiller municipal avec le huitième total de 71 voix, soit 57,26 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,57 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date- l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Montlaux fait partie de la communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 4,56 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 14,40 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 42,24 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 19,22 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Montlaux comptait 65 feux en 1315 et 20 en 1471<ref name="AHP"/>.
L'histoire démographique de Montlaux, après la saignée des {{#switch: XV
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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période de 1846 à 1866. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856<ref name="Vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul se poursuit jusqu'aux années 1960. Depuis, la population s'est remis à croître.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
La commune ne dispose pas d'école primaire publique, les enfants sont scolarisés à Cruis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
La commune ne dispose ni de structures ni de personnel médicaux. À proximité on trouve un médecin à Cruis (à Modèle:Unité) et aussi à Saint-Étienne-les-Orgues (à Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La pharmacie se trouve également à Saint-Étienne-les-Orgues<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'hôpital local des Mées est le plus proche à (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cultes
La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure<ref>Secteur Montagne de Lure Modèle:Lien archive</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 51 personnes, dont cinq chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (dix fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont salariés aux deux tiers (31 sur 47)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (même proportion)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait douze établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 13 en 2000<ref name="otex"/>, de 21 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et les grandes cultures<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 659 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a régressé lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de Montlaux ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont l’huile essentielle de lavande de Haute-Provence et le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref name="labels">Modèle:Lien web</ref>. L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, il occupe quelques surfaces restreintes, avec une oliveraie de moins de 1000 pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie de l’AOC huile d’olive de Provence<ref name="labels"/>.
Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
-
Champ de lavande sur le plateau d'Albion
-
Alambics pour distiller la lavande
-
Huile de Provence AOC
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère
-
Ruches à la combe du Pommier
-
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un seul établissement, employant un salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait neuf établissements, auxquels s’ajoute l’unique établissement du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyennepour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping à la ferme<ref name="atlas-hébergement21-22"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 69, elles représentent la moitié des logements, chiffre incluant 28 mobil-homes<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Comme beaucoup de villages de Haute-Provence, le village s’est d’abord établi en hauteur, sur un éperon barré, puis a migré vers le site actuel, plus accessible. L’ancien village et son donjon, le Vieux Montlaux, sont en ruines<ref name="Collier-313"/>,<ref name="adri139"/>.
L’église paroissiale Saint-Jacques-et-Saint-Christophe est reconstruite en 1828<ref name="Collier-379"/>,<ref name="adri139"/>,<ref name="archeo-provence"/>.
Il subsiste les restes d’un moulin des moines chalaisiens, sur la route de Cruis<ref name="Collier-431"/>.
Personnalités liées à la commune
- Monticelli a vécu à la ferme des Colomblancs
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Montlaux sur le site de l'Institut géographique national
- Notice géographique et historique sur la commune de Montlaux, par Louis Pelloux (1887). Texte intégral en ligne.
- Comment les familles montent et disparaissent, par l'abbé J. Corriol (1937). Cette étude généalogique concerne, entre autres, la famille des Valavoire (seigneurs de Montlaux, Sigonce, Volx, Mallefougasse et Volonne).