Thèze (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Thèze est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Thézois<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Thèze et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est construit sur un site perché à environ Modèle:Unité d’altitude<ref name="IGN"/>,<ref name="annoville188"/>, sur le rebord d’une terrasse dominant la vallée de la Durance. Dans cette vallée, l’altitude est de Modèle:Unité. En sortant de la vallée, le terroir s’étage de Modèle:Unité sur la terrasse cultivable, à Modèle:Unité sur la crête de la Pare, point culminant de la commune<ref name="IGN"/>.

Les communes limitrophes de Thèze sont Claret, Melve, Sigoyer, Upaix et Ventavon (ces deux dernières communes dans le département voisin des Hautes-Alpes)<ref name="IGN"/>.

Le vieux village a conservé dans le plan de ses rues la trace circulaire de l’enceinte du castrum<ref name="annoville188"/>.

Géologie

Modèle:Article connexe Le territoire se situe dans les Préalpes de Digne, entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte schématique montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Relief

La Durance coule dans une vallée profondément encaissée. La plaine qui la borde est le plus souvent très étroite. L’essentiel du terroir de la commune est formé par une terrasse d’altitude Modèle:Unité. Dans l’angle nord-est du territoire thézois, se trouvent quelques collines : Chabrières (Modèle:Unité), le Collet de Bat (Modèle:Unité), les Chapelles (Modèle:Unité) et la Crête de la Pare (Modèle:Unité)<ref name="IGN"/>.

Hydrographie

La commune est bordée à l’ouest par la Durance.

Elle est drainée par des torrents<ref name="IGN"/> :

  • le riou de la Sausse et son affluent le ravin de la Blache du Drogou au nord, de direction est-ouest et qui forment la frontière avec la commune de Claret avant de se jeter dans la Durance ;
  • la Rase de l’Étang, qui coule globalement du nord vers le sud, et se jette dans la Durance ;
  • le ravin de Béléric, de direction nord-sud, qui coule au pied du village avant de rejoindre la Durance ;
  • et le Mouson dont le cours forme la limite est de Thèze, partagée avec la commune de Sigoyer.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 25 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Les stations météos proches de Thèze sont, par ordre de proximité, celles de Laragne-Montéglin (deux stations manuelles, dans le département voisin des Hautes-Alpes), La Motte-du-Caire (une station manuelle et une station automatique), Barcillonnette (une station manuelle, dans le département voisin des Hautes-Alpes), et enfin Sisteron<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Modèle:Climat

Transports

La commune de Thèze est desservie par la route départementale 4 qui traverse la commune du nord au sud, et passe par le village<ref name="IGN"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Motte-du-Caire auquel appartient Thèze est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Thèze est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Durance, encaissée dans sa traversée de la commune) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Thèze est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage<ref name="ddrm88"/>,<ref name="ppr"/>. En cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion. À Thèze, qui fait partie de la zone d’inondation spécifique (supérieure à la crue maximale de la Durance)<ref name="ppi34"/>, l’onde arriverait en environ une heure et quarante minutes, après un parcours de Modèle:Unité, et avec une vitesse résiduelle de Modèle:Unité. La montée des eaux continuerait pendant encore cinquante minutes, jusqu’à atteindre un niveau situé 30 à Modèle:Unité au-dessus de la normale (altitude de Modèle:Unité à l’entrée dans la commune, Modèle:Unité à la sortie), ce qui laisse le village hors d’eau. Seules les basses terres, la Grande Bastide, la bergerie du Consas, seraient inondées<ref name="ppi39-40"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle : en 1994 pour des glissements de terrain, et en 2008 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>.

Urbanisme

Typologie

Thèze est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), forêts (21,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), prairies (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,2 %), zones urbanisées (2,6 %), cultures permanentes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Selon Ernest Nègre, le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1200 (Teza), est tiré de l’occitan teso, désignant une charmille<ref>Modèle:TGF2, § 22722, Modèle:P.1217</ref>.

Selon Rostaing, le nom du village tel qu’il est cité en 998, Teiza, vient peut être de Tensa, qui désigne une terre défendue<ref name="annoville188"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Une découverte exceptionnelle (exceptionnelle car les Monges ont livré peu de vestiges préhistoriques intéressants) a été faite à Thèze : il s’agit d’un nucleus de silex, datant du Chasséen. Il permet de restituer une présence humaine au néolithique<ref name="Gagnepain46"/>. D’autres découvertes de silex taillés indiquent que la terrasse était fréquentée au Néolithique<ref name="annoville189"/> par les premiers agriculteurs, dont les défrichements avec des outils de pierre puis de bronze commencent, dès le milieu du Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC à avoir des impacts sur l’environnement. Le maximum de défrichement est cependant atteint à l’Âge du Fer (il y a Modèle:Unité)<ref name="jorda24"/>.

Dans l’Antiquité, le territoire de Thèze fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance, et recouvre une partie du massif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. Des céramiques des {{#switch: III

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}} ont été retrouvées dans l’est de la commune, ce qui atteste une occupation du territoire à cette époque<ref name="annoville189"/>.

Moyen Âge

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.202</ref>. Les familles qui possèdent le fief sont successivement les Laveno ({{#switch: XIV

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}}), les d’Agoult du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les de Serre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et enfin les d’Inguimbert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Thèze relevait de la baillie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/> et de l’évêché de Gap<ref name="annoville61"/>.

L’abbaye de Cluny possède le prieuré Notre-Dame de Bellevue, avant la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Elle nommait un prieur desservant la paroisse et percevait les revenus attachés à la paroisse et au prieuré<ref name="archeo-provence"/>. Le prieuré possédait des terres, et le droit d’établir un bac à traille sur la Durance<ref name="annoville190"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief de Thèze est inclus dans le douaire concédé par Raimond Bérenger IV à son épouse Béatrice de Savoie<ref name="annoville189"/>.

Le prieuré Notre-Dame de Bellevue est abandonné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis réoccupé et restauré vers 1280<ref name="annoville61"/>. À nouveau abandonné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le prieuré est confié aux seigneurs de Thèze<ref name="annoville190"/> et finit par échoir aux chanoines de Chardavon. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on signale que les Hospitaliers de Saint-Jean possédaient quelques terres dans la commune<ref name="annoville191"/>.

En 1391, Tristan de Beaufort, bâtard de Guillaume II de Rogier de Beaufort, après avoir échoué dans ses assauts sur les châteaux de Bevons et de Saint-Vincent, s’empare du castrum de Thèze, puis de celui de Claret. Ses routiers pillent les deux castrums, avant qu’en juillet la réaction de Sisteron à ses exactions se fasse sentir et qu’il soit réduit à négocier son départ pour quelques milliers de florins<ref name="leeuw140"/>.

À la fin du Moyen Âge, un bac permettait de traverser la Durance (attesté en 1455)<ref>Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière Modèle:N°149, Forcalquier 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P.55.</ref>.

Temps modernes

Durant les guerres de religion, le bourg est tenu par les Huguenots de 1568 à 1572<ref name="La Torre"/>. La communauté se relève rapidement après la fin de ces guerres : dès 1599, l’église est en cours de reconstruction<ref name="annoville191"/>.

L’ancien cimetière du hameau de Jean-Clare est regroupé avec celui du chef-lieu à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

Révolution française

Sous la Révolution française, le prieuré Notre-Dame de Bellevue est déclaré bien national et vendu comme tel<ref name="annoville190"/>.

Époque contemporaine

Fichier:Thèze, monument aux morts.jpg
Monuments aux morts des deux guerres mondiales.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 5 habitants de Thèze sont traduits devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Thèze se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà une école dispensant une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de Modèle:Unité. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à Modèle:Unité, ne concerne pas non plus Thèze<ref name="labadie16"/> : la commune ouvre cependant une école de filles<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de rénover l’école<ref name="labadie11"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été pratiquement abandonnée, et en 2005, les surfaces plantées en vigne étaient relictuelles<ref name="reparaz-medit109"/>.

Politique et administration

Découpage territorial

Thèze est une des Modèle:Unité du canton de Seyne, division électorale créée en 2014 et entrée en vigueur à la suite des élections départementales de 2015.

La commune fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date- au Modèle:Date-, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Thèze fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1801 à 2015, après avoir fait partie du canton de Claret de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>.

Thèze était, en 2011, l'une des treize communes du département (sur 200) à n'être rattachée à aucune intercommunalité. La loi no 2010-1563 du Modèle:Nobr portant réforme des collectivités territoriales visait à Modèle:Citation. Le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 prévoyait l'intégration de la commune dans le pôle de La Motte-Turriers<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>.

Thèze a intégré la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers en 2014. Celle-ci a fusionné avec trois autres intercommunalités autour de Sisteron. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes du Sisteronais Buëch.

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de onze membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>).

Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (dix élus au premier tour et un au second) et Jean-Claude Pascuito a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le meilleur total de 120 voix, soit 76,92 % des suffrages exprimés. La participation a été de 86,19 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors des élections municipales de 2014, Gérard Dubuisson est élu maire<ref name="pref14"/>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Fichier:Thèze, mairie.jpg
Mairie de Thèze.

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date- l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires

La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Thèze en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 8,41 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 28,64 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 31,59 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 14,85 % 0,00 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Enseignement

Fichier:Thèze, école.jpg
École de Thèze.

La commune est dotée d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ecole">Modèle:Lien web.</ref>. Ensuite les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Aucun professionnel de santé n'est installé à Thèze. Les médecins les plus proches se trouvent dans les Hautes-Alpes à Laragne-Montéglin à Modèle:Unité et à La Bâtie-Neuve à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les deux pharmacies du secteur se situent à Laragne<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'établissement hospitalier le plus proche est l'hôpital local de Laragne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cultes

Jusqu’en 1729, la paroisse dépendait de l’archiprêtré de Provence, autrefois appelé Oultre-Durance, dans le diocèse de Gap. À la suite de l'établissement des conférences ecclésiastiques en 1686, l'archiprêtré de Provence était divisé en trois nouveaux archiprêtrés en 1729, puis six en 1749. L’archiprêtré est de Thèze est créé à ce moment-là et dure jusqu’à la Révolution<ref name="paul-guillaume"/>.

Économie

Agriculture

Les agriculteurs de la commune de Thèze n’ont droit à aucun label appellation d'origine contrôlée (AOC) mais peuvent utiliser neuf labels indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron, alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Productions agricoles de ThèzeModèle:Référence nécessaire.

Lieux et monuments

Fichier:Thèze, église Saint-Blaise.jpg
Église Saint-Blaise.

Au centre du village, une vaste bâtisse à deux étages précédée d’une esplanade, nommée le château, possède quelques fenêtres en plein cintre, et un pigeonnier logé dans une tourelle ronde (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.271.</ref>. Le château est daté des années 1600 par Nicole Michel d’Annoville<ref name="annoville191"/>.

L’église paroissiale Saint-Blaise, est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.233.</ref> : la date de 1846 sur la façade rappelle l’instruction épiscopale de reconstruction complète<ref name="annoville191"/>. Elle occupe l’emplacement de l’ancienne église du prieuré Notre-Dame<ref name="archeo-provence"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail