Bevons
Modèle:Infobox Commune de France
Bevons est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Bevonnais<ref name="tresor"/>.
Géographie
Dans sa traversée du hameau de la mairie, la Modèle:Nobr est à Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>,<ref name="IGN"/>, dans la vallée du Jabron. La plus grande partie de la commune se trouve sur la rive gauche du Jabron, sur des adrets, et bénéficie donc de bonnes expositions<ref name="IGN"/>.
Les communes limitrophes de Bevons sont Ribiers, Sisteron, Valbelle et Noyers-sur-Jabron.
Géologie
On trouve des grès sur la commune, mais l’adret sur lequel la commune est établie compte surtout des argiles et marnes brunes<ref name="adri101"/>.
Relief
Le point le plus bas de la commune se trouve dans la vallée du Jabron, à Modèle:Unité d’altitude, avec une étroite plaine autour de Modèle:Unité d’altitude. La plus grande partie du territoire se trouve en rive gauche, avec des collines culminant entre 600 et Modèle:Unité (dont le Puy, à Modèle:Unité). Plus au nord, se trouve une ligne de relief orientée est-ouest, parallèle au cours du Jabron, aux sommets un peu plus hauts, entre 850 et Modèle:Unité d’altitude<ref name="IGN"/>. D’ouest en est, on a<ref name="IGN"/> :
- le Peydiou, qui est la pointe terminale d’un sommet situé à l’ouest, à Noyers-sur-Jabron (Modèle:Unité à Bevons) ;
- la colline Saint-Pensier (Modèle:Unité) ;
- la Colle (Modèle:Unité) ;
- et une crête dominant le Rocher du Turc, à 900-Modèle:Unité.
Ce chaînon peu élevé est franchi par deux les cols de Saint-Pensier, à Modèle:Unité, et de la Mairie, à Modèle:Unité. Tous deux ne sont empruntés que par des chemins<ref name="IGN"/>.
Enfin, parallèlement à ces petits sommets, se trouvent quelques collines moins élevées, entre 750 et Modèle:Unité, et dont seuls les passages portent des noms : le Pas de Saint-Pensier à l’ouest, et le Pas de Peynier à l’est, tous les deux à moins de Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.
Enfin, rive droite, seul un versant du Chapage est bevonnais : la partie de cette montagne qui appartient au territoire de Bevons ne dépasse pas les Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.
Climat
Climatiquement, la commune est située aux confins septentrionaux de la zone méditerranéenne : la limite nord de la culture de l’olivier y passe<ref name="adri101"/>.
L’ancien village était situé sur le replat, à mi-pente, séparé du Jabron par un abrupt<ref name="adri98"/>. L’habitat ancien est surtout constitué de bastides isolées, construites lorsque l’ancien village a été progressivement abandonné<ref name="adri119"/>.
Hydrographie
Le territoire de la commune de Bevons est partagé entre deux bassins versants, ceux du Jabron et du Buëch, qui se jettent tous deux dans la Durance. Le Jabron est le principal cours d’eau de Bevons, dernière commune qu’il traverse avant de rejoindre le cours de la Durance à Sisteron (il se jette dans le canal EDF). De multiples torrents drainent les collines et se jettent dans le Jabron, excepté au nord de la principale ligne de sommets, les torrents se dirigent vers le nord et le Buëch<ref name="IGN"/>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 46 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Transports
La commune est desservie par la route départementale Modèle:Nobr, ancienne route nationale 546, qui traverse la commune d’est en ouest, dans la vallée du Jabron. Sur cet axe principal s’embranchent deux routes secondaires, la Modèle:Nobr qui conduit à l’ancien village de Bevons, et la Modèle:Nobr qui franchit le Jabron en direction de Valbelle<ref name="IGN"/>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Noyers-sur-Jabron auquel appartient Bevons est en zone 1a (risque très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Bevons est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée du Jabron) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Bevons n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1994 et en 2003 pour des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue<ref name="prim"/>.
Urbanisme
Typologie
Bevons est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,3 %), forêts (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,2 %), terres arables (5,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nobr, dont 8 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (12 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (57 sur 83)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (68 actifs sur 83)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Moins d’un tiers des établissements de la commune se trouvent dans l’agriculture (5 sur 18)<ref name="insee-dossier-local16"/>, les services et l’administration en concentrent plus de la moitié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nobr actifs au sens de l’Insee et Modèle:Nobr salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations est en forte baisse dans les années 2000, passant de sept à quatre, dont les orientations techniques ne sont pas révélées par l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre, parallèlement au nombre d’exploitations baissait (de 10 à 6)<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a par contre augmenté lors de la dernière décennie, pour atteindre Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
La vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, employant deux salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait cinq établissements (avec un emploi salarié), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (salariant Modèle:Nobr)<ref name="insee-dossier-local16"/>, l’établissement régional d'enseignement adapté (EREA) étant le principal employeur de la commune.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/> ; aucun hébergement touristique n’existe à Bevons (en dehors de l’ancienne cure servant de gîte communal). Les résidences secondaires, au nombre de neuf, n’apportent pas non plus une capacité d’accueil susceptible de permettre une fréquentation touristique<ref name="insee-dossier-local17"/>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes sous les formes latines Beontium ou Begontium du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} siècles, sous le nom de Beontio en 1273, qui viendrait de saint Beuvon, retiré sur la commune<ref name="La Torre"/>. Faire dériver le toponyme de Bevons de Saint Bevons est un raccourci certes aisé mais faux.
Bevon en provençal.
Selon Ernest Nègre, le nom viendrait du gaulois viso, signifiant digne, apte. Enfin, selon Charles Rostaing, le nom de la localité est formé sur une racine oronymique (décrivant un relief)<ref name="Rostaing"/>,<ref name="TGF"/>, toponyme qui est probablement antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>.
Histoire
Protohistoire et Antiquité
À l’époque protohistorique, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la vallée du Jabron, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. De la période de présence romaine, on a découvert quelques vestiges. À Castel-Bevons, se trouvait un mausolée carré de Modèle:Unité de côté. Les cendres de quatre tombes à incinération étaient contenues dans quatre urnes en verre, protégées par des cylindres de plomb, et accompagnées de balsamaires et de bijoux d’or, et d’autres tombes à l’extérieur du mausolée. L’ensemble datait du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère<ref name="gallia385">François Salviat, « Provence-Côte-d'Azur-Corse (région nord) », Gallia, Tome 25, Modèle:N°2, 1967, Modèle:P.385-186.</ref>. Une grande villa rustique se trouvait aussi à proximité<ref name="Collier18"/>. Au Vieux Bevons, près de la Combe, une petite maison occupée aux {{#switch: er
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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}} a été fouillée en 1966, avec divers objets métalliques. Un four à tuiles a aussi été retrouvé<ref name="gallia385"/>.
Moyen Âge
Alors que le Sud-Est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Au Moyen Âge et jusqu’à la Révolution, la communauté relevait de la viguerie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>, et les églises de Bevons et de Pansier des chapitres cathédraux de Sisteron et Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. Le fief appartient aux familles des Oraison (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis à celle des Valbelle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="AHP"/>.
Temps modernes
Lors de la peste de 1628-1630, un cordon sanitaire est mis en place le long du Jabron<ref name="joly14"/>.
Lors de l’épidémie de peste de 1720-1722, Bevons est située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné (et dont fait partie le mur de la peste)<ref name="joly9"/>. L’interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d’Argenson début août, et le cordon est mis en place le 26 septembre<ref name="joly11"/> pour n’être levé par ordonnance royale que le 19 novembre 1722<ref name="joly11"/>.
Le gouverneur d’Argenson fait lever une compagnie de milice par viguerie : celle de Sisteron (dont font partie les hommes de Bevons) surveille les bacs entre Le Poët et Peyruis<ref name="joly13"/>. Ensuite, quatre autres compagnies sont levées pour d’autres tâches de surveillance<ref name="joly37"/>. À Bevons, la ligne sur le Jabron est surveillée par une compagnie (une cinquantaine d’hommes<ref name="joly27-29"/>) du régiment de Poitou revenant d’Espagne<ref name="joly14"/> à partir du 21 octobre 1720<ref name="joly16"/>. Les soldats sont renforcés par quatre hommes levés dans la population de Bevons (en plus des deux envoyés à la compagnie de milice placée sur la Durance)<ref name="joly37"/>. La communauté de Bevons est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne (quatre sont prévus des alentours de Castel-Bevons à la bastide des Rouines)<ref name="joly19"/> et les approvisionner en bois de chauffe et huile pour l’éclairage, avec en moyenne Modèle:Nobr par corps de garde et par an<ref name="joly33"/>. Finalement, six corps de garde sont construits, et 13 guérites placées dans les intervalles, à une moyenne de Modèle:Unité<ref name="joly27-29"/>. La communauté subit les désagréments de la présence des militaires : les livraisons de bois n’étant pas toujours suffisantes, ceux-ci se servent à proximité en coupant les arbres fruitiers complantés dans les champs proches des corps de garde<ref name="joly46"/>. Ces désagréments n’empêchent pas le rapprochement entre la population de Bevons et les soldats : certains enfants nés en 1721-1722 ont un soldat comme parrain, et un des soldats du régiment de Poitou est le père d’un enfant conçu avec une Bevonnaise<ref name="joly57-58"/>. Fin janvier 1722, le régiment du Poitou, présent depuis un an, est relevé mais la ligne est maintenue jusqu’en décembre<ref name="joly63"/>. Les baraques et guérites sont immédiatement démontées, et le bois et les tuiles vendus aux enchères<ref name="joly66"/>. L’entretien du cordon sanitaire pendant deux ans a en effet fortement obéré les finances de la communauté : elle est obligée de vendre son moulin en attendant le remboursement, qui n’intervient que bien après<ref name="joly67"/>.
Époque contemporaine
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village perché est abandonné et l’habitat se disperse en fermes et petits hameaux<ref name="archeo-provence"/>.
Comme de nombreuses communes du département, Bevons se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle donne déjà une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>, mais pas aux filles, n’y étant pas obligée par la loi Falloux (Bevons compte moins de Modèle:Nobr)<ref name="labadie16"/>. Elle profite de la deuxième loi Duruy sur l’éducation (1877) pour construire une école neuve subventionnée par l’État au hameau de la Fontaine<ref name="labadie11"/>, en service jusqu’en 1981. La seconde, installée au rez-de-chaussée du Castel, est déplacée dans une autre aile du même bâtiment en 2000<ref name="labadie56"/>.
L’électrification du village se fait en 1935 par raccordement au réseau national, les écarts et hameaux étant reliés plus tard<ref>Guy Barruol, « L’électrification des communes », in Barruol, Réparaz et Royer, Modèle:Opcit, Modèle:P.198.</ref>.
À Bevons, la vigne avait résisté à la crise phylloxérique et était encore cultivée dans l'entre-deux-guerres mondiales<ref>Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, mis en ligne le Modèle:1er décembre 2008, consulté le 12 juillet 2013.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Bevons a fait partie, de 2002 à 2016, de la communauté de communes de la Vallée du Jabron ; depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance.
Enseignement
La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :
- une école primaire<ref name="ecole"/> ;
- l’établissement régional d'enseignement adapté (EREA) de Castel-Bevons<ref name="spec"/>.
Population et société
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année, la commune de Bevons comptait Modèle:Unité. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Bevons). Les autres « recensements » sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}
Modèle:Population de France/graphique
Santé
La commune ne dispose pas d'établissement public ou libéral de santé. L'association La Vallée sans Portes assure le transport des personnes ayant besoin d'une consultation vers l'hôpital de Sisteron<ref>Transport dans la vallée du Jabron, La vallée sans portes, consulté le 13 juillet 2013</ref>.
Lieux et monuments
La commune et, plus généralement, la vallée du Jabron livrent de nombreuses traces de la civilisation gallo-romaine. La plus importante est le mausolée de Castel-Bevons, découvert en avril 1964<ref name="Collier18"/>. Le tombeau, de 4,5 sur Modèle:Unité de côté, contenait quatre tombes à incinération datant de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les urnes cinéraires étaient en verre, protégées par un vase cylindrique de plomb, ceux-là placés dans une amphore. Parmi les objets placés dans la tombe, balsamaires, bijoux d’orModèle:Etc<ref name="Collier21"/>. À proximité, six autres tombes plus rustiques ont été découvertes, de la même époque, ainsi que des clous brisés, dans le cadre d’un rite prophylactique<ref name="Collier22"/>.
- ancien village (Vieux Bevons) en ruines<ref name="La Torre"/> ;
- l’ancienne maison seigneuriale, dite « château », date de 1629<ref name="Collier270"/> ;
- château de Pécoule<ref name="La Torre"/> ;
L’église Saint-Gervais-Saint-Protais date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="adri119"/>,<ref name="Collier215"/>. Elle est en style roman « très attardé »<ref name="Collier215"/> ; le clocher est placé au-dessus de la façade occidentale.
La chapelle Saint-Pansier, située au col de la Mairie (Modèle:Unité), est actuellement en ruines : elle a été construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Elle était l’objet d’un pèlerinage, le saint guérissant les maux du ventre, d’après une analogie fréquente dans le catholicisme populaire<ref name="archeo-provence"/>. Une autre chapelle se situerait à la Fontaine<ref name="La Torre"/>.
Le Castel-Bevons peut dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Une structure d’enseignement adapté (EREA) y est installée<ref name="adri119"/>.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Bevons sur le site de la Communauté de communes de la Vallée du Jabron
- Bevons sur le site de l'Institut géographique national