Embrun (Hautes-Alpes)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Embrun est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Embrunais et Embrunaises<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 20/07/2008.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Voies de communication et transports

Fichier:Embrun depuis Boscodon78.JPG
Embrun vue de la forêt de Boscodon.

À mi-chemin entre Gap et Briançon, Embrun est un point de passage obligé pour aller du sud au nord du département.

  • liaisons routières : traversée par la RN 94, la ville s'est vue désengorgée en décembre 2007 avec la mise en service de la déviation qui longe la Durance en contrebas du Roc avant de remonter vers Châteauroux-les-Alpes.
  • liaisons ferroviaires : Embrun dispose d'une gare ferroviaire. Desservie principalement par des TER, Marseille - Briançon, Grenoble - Briançon, la gare accueille aussi le train de nuit Paris - Briançon, ainsi que des trains couchettes saisonniers lors des vacances d'hiver.

Urbanisme

Typologie

Embrun est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Embrun, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Fichier:Pano embrun lac r.jpg
Vue panoramique sur Embrun.

Localisation

Sept communes sont limitrophes d'Embrun : Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Fichier:186 Embrun - Le Roc..jpg
« Embrun - Le Roc », carte postale datée d'environ 1910.

La ville d'Embrun est construite sur une terrasse alluviale de la vallée de la Durance, à une altitude moyenne de Modèle:Unité. Plusieurs montagnes et cols, à l'ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres : le Mont Guillaume (2 542 mètres), le col de Chante-Perdrix (2 628 mètres), la Tête de Chante-Perdrix (2 719 mètres), la Tête de l'Hivernet (2 824 mètres).

Hydrographie

Embrun est arrosée par de nombreux cours d'eau et canaux :

L'ensemble de ces cours d'eau alimente le lac de Serre-Ponçon, qui se trouve sur le cours de la Durance.

Données climatiques

Située dans une zone de transition géographique formée par la vallée de la Durance d'une part et ses deux versants culminants autour de Modèle:Unité d'autre part, Embrun, Modèle:Unité, bénéficie d'un climat parmi les plus secs et ensoleillés des Alpes. C'est la raison pour laquelle on la surnomme à juste titre la « Nice des Alpes », à cause de son climat tempéré.

La station est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="if">Normes et records 1961-1990 Embrun (05) - altitude Modèle:Unité Infoclimat.fr consulté septembre 2012</ref>.

De 1961 à 1990, il gèle en moyenne 103 jours par an et 83 jours par an avec des précipitations supérieures ou égales à Modèle:Unité. La température record la plus froide est Modèle:Tmp le Modèle:Date- et la plus chaude Modèle:Tmp le Modèle:Date-. Embrun est une des villes les plus ensoleillées de France avec Modèle:Unité par an<ref name="if" />

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Toponymie

La localité est citée dans la Géographie de Strabon comme étape sur la voie Domitienne où elle est nommée Eburodunum<ref>Tchinggiz.org/toponymes-hautes-alpes.html</ref>,<ref name="inrap">Modèle:Article.</ref>.

Ambrun en occitan alpin selon la norme classique et selon la norme mistralienne.

Ce nom est d'origine celtique et se décompose en Dun (forteresse, le fort) que l'on retrouve dans de nombreux toponymes comme Lug-dun (Lyon), et Eburo qui, à l'unanimité des linguistes, désigne l'if. Ce toponyme peut signifier la « Forteresse de l'If »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Antiquité

Modèle:Article détaillé

Dominant la Durance et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum qui lui permettait de contrôler les flux sur l'axe durancien. Embrun est la capitale des Caturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat », étaient clients des Voconces.

Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur la via Cottia aux abords de l'oppidum d'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché et de la cathédrale actuels, devient la capitale de civitas sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité est le siège d'un évêché. Il est fondé par saint Marcellin d'Embrun, d'origine berbère d'Afrique du Nord<ref>Vincent J.OMalley, Saints of Africa, 2001, Modèle:ISBN</ref>. Dans la pratique cet évêché est à l'origine de la création de tous ceux de la région; par exemple les deux premiers évêques de Digne sont des compatriotes de Marcellin.

En 333, l'anonyme de Bordeaux sur la route de Jérusalem y fit étape. Il nota le nom de Mansio Ebreduno. Modèle:Article détaillé

Moyen Âge

Cinq cents ans plus tard, sous Charlemagne, la notion d'archevêque est créée, celui d'Embrun est reconnu dès 829. Embrun aura très longtemps sous sa «tutelle» les évêchés environnant, même ceux des Alpes-Maritimes.

Fichier:Autorisation de Thierry III à Chramlin.jpg
Autorisation donnée par Thierry III (vers 657-691) à Chramlin, évêque d'Embrun, déposé, de se retirer dans l'abbaye de Saint-Denis. Parchemin Modèle:Dunité.
Fichier:Map Provence 1184.jpg
Embrun, dans le comté de Forcalquier, entre comté et marquisat de Provence, en 1184.

Embrun et sa région firent partie du comté de Provence constitué à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis du comté de Forcalquier qui s'en est détaché au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, la région d'Embrun et de Gap était transmise au Dauphiné, tandis que celle de Forcalquier et de Sisteron retournait au comté de Provence.

L’archevêque-prince d'Embrun était primitivement seul maître de la ville ; le comte de Provence en 1160, le Dauphin en 1210 et 1247, héritiers du comté d'Embrun, lui imposèrent un condominium et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la Tour Brune, un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la construction des fortifications bastionnées ayant occasionné la destruction du reste.

Une commune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale (le tiers état et la noblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa le baile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789.

La ville est réunie au royaume de France en 1349, à l'occasion du « transport » du Dauphiné.

Les Templiers et les Hospitaliers

Les Templiers possédaient une maison à Embrun, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie<ref>Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>. Les Hospitaliers étaient également présents. En 1266, on mentionne un commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Frère Raymond Chabaud était alors commandeur de l'Hôpital des « Marches de Charles de l'Argentière » et de Saint-Jean d'Embrun<ref>Modèle:ArticleModèle:Commentaire biblio</ref>.

=== Modèle:S mini-, {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} ===

Fichier:Embrun detail - plan-relief 1701.jpg
Embrun au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (plan-relief).

Lors des guerres de Religion, en 1585, la ville est prise par le chef protestant Lesdiguières qui y installe provisoirement sa « capitale ». Une partie des archives est brûlée à cette occasion et la fresque miraculeuse de Notre-Dame d'Embrun est détruite. Dans la Vie du mareschal de Lesdiguières, Louis Videl parle du pillage de l’église, et de la statue de la Vierge ainsi que de celle de saint Marcelin, tirées au sort par les soldats.

  • « Quand les Huguenots prindrent Ambrun , ils trouverent entre les reliques de la principale Eglise un Priape de bois à l’antique, qui avoit le bout rougi à force d’estre lavé de vin. Les femmes en faisaient le Sainct Vinaigre, pour appliquer à un estrange usage. » (Théodore Agrippa d'Aubigné, Confession catholique du sieur de Sancy, II, 2, Œuvres complètes, éd. Pléiade, p. 634)

L'enceinte projetée par Vauban est bâtie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="inrap" />.

En 1692, la ville est assiégée par le duc Victor-Amédée II<ref>Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> à partir du Modèle:Date-, prise le 16 car à court de munitions<ref>André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Société d'études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (Modèle:3e, Modèle:1re 1966), Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> et livrée au pillage<ref>Françoise Deshairs et Véronique Faucher, Briançon, ville forte du Dauphiné, livre + CD-ROM, La Maison d'à-côté et Fortimédia, Modèle:ISBN, 2006, Modèle:P.</ref>. On y comptait sept paroisses ; trois ont été supprimées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La splendide cathédrale demeure sa seule église, mais l'on y voit aussi la chapelle du couvent des Cordeliers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mutilée, mais où de belles fresques ont pu être restaurées ; un couvent de la Visitation ; un collège des jésuites, un hôpital.

Modèle:Article détaillé

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La citadelle fut déclassée en 1872<ref>Jean Vandenhove. Les Alpes du Sud autrefois. Éditions Horvath, Lyon, 1994. Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Les murailles de la ville, qui n’entouraient que le sommet de la cité épiscopale, sont rasées avec l’arrivée du chemin de fer, en 1882<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.</ref>.

Les déportés d'Isolaccio-di-Fiumorbo

Fichier:017 album dauphiné, Embrun, Hautes-Alpes, by AD cropped.jpg
Embrun illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

En 1808, à la suite de troubles, le pouvoir napoléonien fait arrêter 167 hommes et garçons âgés de 15 à 90 ans dans le village corse d'Isolaccio-di-Fiumorbo. Un grand nombre d'entre eux va être déporté sur le continent, notamment à la maison centrale de détention d'Embrun. Plusieurs dizaines vont y mourir en quelques mois, les conditions de vie dans cette prison étant particulièrement difficiles. Ils ont été enterrés dans le « cimetière des condamnés », qui se trouvait dans le quartier Sainte Marthe. Les descendants de ces déportés réclament aujourd'hui l'apposition d'une plaque pour commémorer cet épisode<ref>Article du Dauphiné Libéré</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La ville perd son statut de sous-préfecture lors de la réforme administrative de 1926<ref>La réforme de 1926</ref>, l'arrondissement d'Embrun est en grande partie rattaché à celui de Gap.

Fichier:Plaque Esplanade de la Résistance à Embrun.JPG
Plaque Esplanade de la Résistance.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date-, la Modèle:64e d'infanterie installe son PC à Embrun, sous les ordres du général Pierre Robert de Saint-Vincent. Lors de la bataille des Alpes, la division repousse les offensives italiennes dans le Queyras et dans la vallée de l'Ubaye<ref>Max Schiavon, Victoire sur les Alpes, juin 1940. Briançonnais, Queyras, Ubaye, 2011</ref>. De novembre 1942 à septembre 1943, un camp d'internement qui est tenu par les forces italiennes d'occupation est établi à Embrun (caserne Lapeyrouse, ancienne maison centrale de détention). Il est supprimé sous l'occupation allemande car « jugé peu sûr par ces derniers »<ref>Camp d'internement d'Embrun sur Google Book</ref>.Modèle:Source insuffisante.

La ville connaît un nouvel essor avec le chantier du barrage de Serre-Ponçon à la fin des années 1950 et la création du grand lac artificiel qui en résulte. La construction du barrage a nécessité le déblaiement de plus de trente millions de tonnes de matériaux, la déviation de Modèle:Unité de voie ferrée et environ Modèle:Unité de routes, la construction d'un pont, le déplacement et la reconstruction du villages de Savines submergé par la retenue d'eau (Modèle:Nombre de m³).

Fichier:Lac de Serre Poncon-Panorama.jpg
Panorama du lac de Serre-Ponçon, depuis Savines-le-Lac.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:Section vide ou incomplète

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Embrun a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes de l'Embrunais, dont elle était le siège.

Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes de Serre-Ponçon, dont elle est le siège<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

La ville d'Embrun est jumelée avec plusieurs villes à travers le monde :

Modèle:Début de carte{{#if:400px|
Fichier:Blank map of world no country borders.PNG
|
Fichier:Blank map of world no country borders.PNG
}}

Modèle:Fin de carte

Politique environnementale

Modèle:Section vide ou incomplète

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

Fichier:Marché à Embrun.jpg
Marché à Embrun.

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 39,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,22 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Les établissements scolaires d'Embrun dépendent de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la ville peuvent suivre leur scolarité dans la commune, jusqu'au lycée :

Les universités les plus proches sont celles d'Aix-Marseille (qui dispose d'une antenne à Gap) et de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

L'Outdoormix Festival

Modèle:Article détaillé L'Outdoormix Festival est un rassemblement de 4 jours de compétitions sportives dites Outdoor et extrêmes (BMX, escalade, handisport, kayak, kitesurf et kitefoil, longboard, MTB Dirt et Downhill, slackline,et Stand Up Paddle) et de 3 soirées de concerts. Le festival a lieu tous les ans pendant le week-end de la Pentecôte.

Né en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>, l’Outdoormix Festival organisé par l'association WeAreHautesAlpes<ref>Modèle:Lien web</ref> a su séduire le monde entier de l’Outdoor et de la musique grâce à un concept d’événement qui rassemble tous les profils de passionnés, de l’amateur au sportif professionnel, du simple curieux au plus aguerri des festivaliers.

Situé au bord du plan d’eau d’Embrun, l’événement réunit plus de Modèle:Nombre, 50 marques sur le village événement et près de 25 nations de sportifs Outdoor sur 4 jours de festivités.

L'Embrunman

Modèle:Article détaillé

Créé en 1984, l'Embrunman est un triathlon longue distance qui se court le 15 août. L'épreuve comporte Modèle:Unité de natation dans le plan d'eau d'Embrun (juste à côte du lac de Serre-Ponçon<ref>Depuis quelques années, cette épreuve se fait dans le plan d'eau d'Embrun et non plus directement dans le lac</ref>), Modèle:Unité de cyclisme (avec un dénivelé positif de plus de Modèle:Unité) et se termine par un marathon (avec un dénivelé d'environ 400m). L'épreuve est réputée pour être une des plus dures du monde de par sa dimension et sa difficulté globale.

Depuis son Modèle:30e en 2013, l'organisation offre plusieurs épreuves : le mythique Embrunman, une épreuve courte distance ainsi qu'une multitude d'épreuves sportives combinées.

Santé

Un centre hospitalier est installé à Embrun. En plus d'un pôle de médecine générale, l'établissement dispose d'un service d’imagerie, ainsi que d'un centre périnatal de proximité et d'un pôle gériatrique<ref>Hôpital d'Embrun</ref>. En dehors de l'hôpital, 12 cabinets de médecins sont installés en ville<ref>médecins à Embrun</ref>, ainsi que 3 pharmacies<ref>pharmacies à Embrun</ref>, 23 infirmiers<ref>infirmiers à Embrun</ref> et 17 kinésithérapeutes<ref>kinésithérapeutes à Embrun</ref>.

Sports

Modèle:…

Culte

La commune d'Embrun compte une paroisse de culte catholique<ref>paroisse catholique d'Embrun</ref>, dépendante du diocèse de Gap et d'Embrun<ref>diocèse Gap et Embrun</ref>. Les membres de l'église réformée de France se regroupent localement dans le diocèse « Freissinières-Briançon-Queyras ». La communauté musulmane<ref>église réformée de France à Briançon</ref> dispose d'un lieu de culte à Embrun, ainsi que celle des Témoins de Jéhovah<ref>Témoins de Jéhovah à Embrun</ref> * Considéré comme une secte par la France.

Économie

Agriculture

Embrun fait partie des zones de production de l'agneau de Sisteron, des vins Hautes-Alpes IGP, y compris primeurs et des vins de la Méditerranée, ainsi que des pommes des Alpes de Haute-Durance<ref>Produits agricoles IGP ou AOC</ref>.

Industrie et artisanat

Modèle:...

Commerces

La Boutique d'artisans d'Embrun, sise au 27 rue de la Liberté, présente les œuvres, meubles et objets de quatre créatrices, et quelquefois davantage, qui travaillent le bois, la céramique, le textile ou bien encore le papier<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tourisme

L'économie de la ville est basée notamment sur le tourisme. La proximité du lac de Serre-Ponçon et la présence sur la commune d'un plan d'eau stimule cette activité. Embrun est aussi entourée de montagnes et d'une nature préservée — la commune est incluse dans la zone périphérique du parc national des Écrins — et de stations de sports d'hiver équipées (Les Orres, Risoul-Vars, Réallon, Crévoux). Les hébergements touristiques de la ville sont composés de 6 hôtels (soit 115 chambres), de une à quatre étoiles, de 8 campings (953 emplacements)<ref>Tourisme sur le site de l'INSEE</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux culturels

En plus d'une bibliothèque municipale<ref>Bibliothèque d'Embrun</ref>, et d'une école municipale de musique et de danse<ref>école de musique d'Embrun</ref>, la commune dispose d'un centre artistique et culturel, créé en partenariat avec la commune de Mondovi, dans le Piémont (Italie)<ref>Centre artistique des capucins</ref>. Le patrimoine local est mis en valeur à la maison des Chanonges, depuis 2007, qui regroupe également les animations culturelles<ref>Pôle culturel d'Embrun</ref>.

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Monuments non cultuels :

Monuments cultuels :

La ville présente également plusieurs bâtiments d'habitation et fontaines anciennes remarquables. Elle comporte aussi quelques cadrans solaires.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Embrun-Clovis-Hugues-77.JPG
Monument à Clovis Hugues, dans le jardin de l'archevêché.
Fichier:Enfants Musiciens Maurice Ferrary profil 1.jpg
Enfants musiciens, groupe sculpté sur le toit du péristyle, dans la cour du Petit Palais (Paris), 1900, par Maurice Ferrary (1852-1904).

Personnalités religieuses et ecclésiastiques

Modèle:Article détaillé

Personnalités politiques, hauts fonctionnaires et militaires

Personnalités du monde des arts et du spectacle

Personnalités scientifiques

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Maurice Fortoul, L'Embrun man, 25 ans d'épopée, 2008
  • Jacques Humbert, Embrun et l'Embrunais à travers l'histoire, Société d'études des Hautes-Alpes, 1972
  • Jean Vandenhove, La cathédrale Notre-Dame du Réal d'Embrun et son trésor, les autres édifices religieux d'Embrun, l'archevêché d'Embrun, Le passé de l'Embrunais, 2008
  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • Cavités souterraines : cavités naturelles, puits (ouvrage militaire), caves, ouvrage civil (souterrain de la cathédrale)
  • Bénédicte de Wailly, « Le voyage d'Embrun à Briançon aux XVIe et XVIIe siècles », dans Bulletin de la société d'études des Hautes-Alpes, 2020, p. 31-56.

Articles connexes

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail