Les Orres

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Modèle:Infobox Commune de France


Modèle:Infobox Station de ski

Les Orres est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est connue pour le ski : Modèle:Nobr de ski alpin, Modèle:Unité de pistes. La station est principalement séparée en trois parties : Les Orres 1550 (Pramouton) Les Orres 1650 (Centre Station) et Les Orres 1800 (Bois Méan).

Modèle:Sommaire

Géographie

Les Orres est une commune du département des Hautes-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à Modèle:Unité de Gap. La commune occupe la haute vallée du torrent de Vachères (affluent de la Durance au niveau d'Embrun), et de son affluent principal, l'Eyssalette. La commune est limitée à l'est et au sud par la ligne de crête principale séparant les vallées de la Durance et de l'Ubaye (Modèle:Unité à la Grande Epervière, Modèle:Unité à l'Aupillon) ; au nord par le Méale (Modèle:Unité au Pic Haut), qui la sépare de la vallée de Crévoux) ; à l'ouest, par l'arête de la Mazelière (Modèle:Unité au Pouzenc), qui la sépare des communes de Crots et de Baratier.

Fichier:Les Orres - L'Aupillon.jpg
L'Aupillon, le point culminant des Orres à Modèle:Unité d'altitude.

La vallée de Vachères, orientée est-ouest, sépare très nettement un ubac et un adret. Au sud, les ubacs sont pour l'essentiel couverts de forêts, jusqu'à une altitude de Modèle:Unité. Au nord, les adrets, autrefois très cultivés, en sont dépourvus, sauf au-dessus de Modèle:Unité et sur tout le versant non rocheux du Méale, dans la forêt domaniale.

Les Orres, ce sont huit hameaux ou villages : sur le versant Adret du Méale (Modèle:Unité) face à la station, on trouve : le hameau des Sagnettes (Modèle:Unité), le village du chef-lieu (Modèle:Nombre-Modèle:Unité), les hameaux de Darenne et des Ribes (Modèle:Unité), les hameaux du Forest (Modèle:Unité) et du Haut-Forest (Modèle:Unité) et le hameau du Château (Modèle:Unité). Sur le versant ubac, le village du Mélézet (Modèle:Unité). La commune se situe dans l'arrondissement de Gap et dans le canton d'Embrun.

Les communes à proximité des Orres sont : Baratier, Crévoux, Saint-André-d'Embrun, Puy-Sanières, Châteauroux-les-Alpes, Puy-Saint-Eusèbe, et Savines-le-Lac. Les villes proches des Orres sont : Embrun à Modèle:Unité, Gap à Modèle:Unité, Briançon à Modèle:Unité, Digne-les-Bains à Modèle:Unité, Grenoble à Modèle:Unité, Marseille à Modèle:Unité, Marseille à Modèle:Unité Lyon à Modèle:Unité.

La station se situe Modèle:Unité plus loin, à Modèle:Unité d'altitude.

Urbanisme

Typologie

Les Orres est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (43,4 %), forêts (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Pistes

Pistes du domaine skiable des Orres
Nom de la piste Type de piste Statut de la piste (en hiver)
Fontaines Verte Ouverte
Riou Sec Verte Ouverte
Stade Rouge Ouverte
Prébois Verte Ouverte
Bois Méan Verte Ouverte
Marmottes Verte Ouverte
Galopins Verte Ouverte
Rolande Rouge Ouverte
Silène Verte Fermée définitivement
Edelweiss 2 Verte Ouverte
Edelweiss 1 Verte Fermée définitivement
Orivette Bleue Fermée définitivement
Pralonguet Rouge Fermée définitivement
Myrtilles Rouge Fermée B5 à B1
Clos de Guis Rouge Fermée définitivement
Ecureuil Modèle:Noir Fermée définitivement
Cairn Bleue Ouverte
Crêtes Bleue Ouverte
Coqs Bleue Ouverte
Portette Rouge Ouverte
Soldanelle Rouge Fermée définitivement
Le Guet Rouge Ouverte
Gentianes Rouge Ouverte
Cembros Rouge Fermée définitivement
Bergerie Rouge Ouverte
Horrible Modèle:Noir Ouverte
Blanchon Modèle:Noir Ouverte
Poussins Verte Ouverte
Homme de Pierre Rouge Ouverte
Vallon des Fontaines Rouge Ouverte
Perdrix Rouge Ouverte
Grand Cabane Rouge Fermée définitivement
Clos Sereis Rouge Ouverte
Faucon Rouge Ouverte
Génépi Rouge Ouverte
Pousterle Modèle:Noir Arête Fermée

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Orreis en 1105, Oree Locus en 1127, Horrei en 1238<ref>Dans les archives Enbrunaises.</ref>, les Heuerys en 1564<ref>Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - Page 1447.</ref>.

Ce nom vient du latin horreum qui désigne un grenier à blé. En effet, la vallée des Orres représentait auparavant des réserves de blé considérables pour la ville d'Embrun.

Jean Ferdinand Petrucci lui<ref>Docteur en Histoire des Techniques de l’EHESS 2004, Signification de 5500 noms de lieux en Provence-Alpes.</ref> affirme seulement un lien sémantique avec « Hort » : « Jardin » (dans un sens large). Exemple origine du nom des « Hortensias » et encore du « vallon-des-Houerts » proche à Saint-Paul-sur-Ubaye. Étymologiquement lié au latin hortus hort, ortus qui ont donné des dérivés dans toutes les langues et idiomes latins.

Les Orres se dit les Ueris en vivaro-alpin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Los Uèris en occitan.

Histoire

La première mention des Orres est faite dans le testament d'Abbon (Modèle:Date-) ; la vallée faisait partie des domaines légués à l'abbaye de la Novalaise. Le testament signale qu'Abbon, patrice resté fidèle au roi mérovingien Thierry IV et au maire du palais Charles Martel, avait conquis ces terres des nobles Riculfe et Rotbald, alliés des Sarrasins<ref>Modèle:Ouvrage, 2 volumes, 238 + 402Modèle:Nb p., Modèle:P.48.</ref>.

Le Modèle:Date-, le comte de Forcalquier, [[Guillaume III de Forcalquier|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Forcalquier]], au pouvoir encore incertain, donne la moitié de ses terres des Orres aux chanoines de la cathédrale d'Embrun<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'autre moitié avait été donnée en fief (sans doute aux consuls et à la ville d'Embrun) par un de ses prédécesseurs<ref>Fornier M., R.P., 1890-1892 : Histoire générale des Alpes Maritimes ou Cottiènes : et particulière de leur métropolitaine, Ambrun, chronographique, et meslée de la séculière avec l'ecclésiastique... publ. par l'abbé Paul Guillaume... ; [continuation par Raymond Juvénis et Antoine Albert). H. Champion, Paris, 3 vol., Modèle:P..</ref>. À la demande de l'archevêque, sans doute à cause d'incertitudes politiques persistantes, la donation à l'église d'Embrun est confirmée par le pape Eugène III lui-même le Modèle:Date-. Les Orres a été la résidence de campagne des évêques d'Embrun et de Gap.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les communautés villageoises et leurs activités économiques apparaissent dans les textes. Dès avant 1178, la communauté d'Embrun faisait paître ses troupeaux dans la vallée des Orres<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:T., fascicule 3, Modèle:P.774.</ref>. En 1193, le premier texte apparaît, selon lequel la forêt de Baratier est indivise entre les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur (qui formeront plus tard la « terre commune » ou l'« université ») et celles de Baratier et des Orres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1263, c'est le Dauphin qui confirme les droits d'usage des mêmes trois communautés sur la forêt de la MazelièreModèle:Référence nécessaire ; les conflits seront nombreux avec la communauté des Orres, comme en 1716<ref>Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, 1887, Modèle:P..</ref>. Plus disputée encore est la montagne de Vachères ; possédée par les chanoines d'Embrun et par le Dauphin, elle est « albergée » en 1293 à la communauté des Orres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1848 et 1852, il y a encore des conflits et des procès sur la nature des droits d'usage en cette montagne, entre la communauté des Orres et les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. S'ajoutent à ces différentes communautés les transhumants provençaux, présents dans la vallée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Référence nécessaire.

Jusqu'au traité d'Utrecht (1713), Les Orres se situent à une frontière, la vallée de Barcelonnette dépendant selon les cas des comtes de Provence ou des ducs de Savoie. Le col des Orres est une voie de passage possible entre Embrun et Barcelonnette. Les armées y passent souvent. En 1388, le duc de Savoie Amédée VII a pris Barcelonnette ; les Embrunais s'alarment, ils construisent un fort au chef-lieu des Orres<ref>Modèle:Ouvrage, 2 volumes, 238 + 402Modèle:Nb p., Modèle:P.42.</ref>. En 1552, avec les guerres d'Italie, il y a des escarmouches, les deux châteaux des Orres sont renforcés<ref>Modèle:Article.</ref>. Pendant les guerres de Religion, la misère est grande. François de Bonne de Lesdiguières, chef protestant fidèle au roi de Navarre, organise la défense du Dauphiné. En Modèle:Nobr, le duc de Savoie vient d'investir Barcelonnette. Lesdiguières monte péniblement les canons sur le col des Orres et ouvre le feu, entraînant la reddition de la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1692, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le duc de Savoie Victor-Amédée II envahit le Dauphiné. Guillestre et Embrun tombent, de nombreux villages et châteaux sont brûlés, Les Orres sont pillées<ref>Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, 1928, Modèle:P..</ref>. Mais la Savoie est finalement battue.

Mais plus que les événements politiques, c'est l'augmentation de la pression démographique qui devient la grande affaire de la vallée, et ce jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une conséquence pratique est la création de la paroisse du Mélezet en 1848<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mais la très forte pression sur les terres exploitables explique aussi la poursuite des conflits sur les pâturages pendant toute la période. On estime au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que Modèle:Unité et caprins estivent dans la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une grave conséquence est le déboisement. Dès 1728, Modèle:Citation. En 1821, l'État veut prendre la main, en déclarant domaniales les forêts et montagnes de treize communes ; mais celles-ci réussissent à prouver qu'elles en étaient propriétaires avant même la prise de pouvoir par les Dauphins (voir l'année 1193), dont les rois de France ont hérité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Autre méthode : le Modèle:Date-, l'État prend un décret de reboisement de dix communes, dont Les Orres<ref>Collection complète des lois, 1863, tome 63, Modèle:P..</ref>. Malgré cette pression démographique, Les Orres est une commune pionnière, ses pâturages sont très réputés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dès 1806, voit la construction de nombreux canaux d'arrosage<ref>répertoriés dans l'Annuaire du département des Hautes-Alpes </ref>. Et les communes voisines se mettent ensemble pour construire dès 1807 un pont sur le torrent de Vachères (pont de Baratier ?)<ref>Annuaire du département des Hautes-Alpes, 1807, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, une avalanche fait onze morts, dont neuf collégiens en classe de neige<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Hospitaliers

D'autres acteurs importants apparaissent durant les {{#switch: e

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}}

}}. Parmi eux, la commanderie d'Embrun (puis de Gap) des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédait des biens aux Orres (un domaine au Mélézet et une forêt), avant 1247<ref>Modèle:Article.</ref>. Un ruisseau, la Fontaine de Jérusalem, rappelle encore sa présence. Les seigneurs de Baratier sont attestés à partir de 1285, puis d'autres seigneurs dès 1336. Ces pouvoirs sont imbriqués dans la seigneurie des Orres. Sans doute dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celle-ci est divisée en Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr reviennent au Dauphin, 13 au chapitre d'Embrun, Modèle:Nobr à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La dernière demi-part est partagée entre la ville d'Embrun, les seigneurs de Baratier et un seigneur particulier<ref>Modèle:Ouvrage, 2 volumes, 238 + 402Modèle:Nb p.</ref>. Ce partage de la seigneurie évolue quelque peu durant l'Ancien Régime. En 1566, le chapitre d'Embrun vend ses Modèle:Nobr à Melchior de Girard ; mais la vente est résiliée et la communauté des Orres s'en rend acquéreur en 1569<ref>Modèle:Ouvrage, 2 volumes, 238 + 402Modèle:Nb p., Modèle:P.30.</ref>. Jusqu'à la Révolution, le partage se fait donc entre le Roi (héritier des droits du Dauphin, Modèle:Nobr), la communauté des Orres (Modèle:Nobr), l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Modèle:Nobr), la dernière demi-part restant partagée entre ses trois détenteurs initiaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La station

Événements clés de la station des Orres

Fichier:Logolesorresoriginalv2.jpg
Le logo de la station de sports d'hiver des Orres.

Voir référence<ref>Les Orres, son histoire, Les Orres, Culture et Patrimoine sur lesorres.com.</ref>

  • 1964 : Étude du Plan neige pour la station des Orres.
  • 1970 : Création de la station, avec deux télésièges et un téléski<ref group="N">La station de sports d'hiver des Orres a été réalisée à partir de 1970 à une altitude de Modèle:Unité. Elle a emprunté son nom au village ancien situé sur le versant opposé. Les façades des résidences de la station sont entièrement en bois ce qui apporte un certain charme au lieu. Juste devant la barre d'immeubles principale, sur la place Émile Hodoul, on trouve une grande terrasse avec des bars et des restaurants et surtout la Bulle qui est un grand bâtiment en forme de ballon de football où est installée l'École du ski français ainsi qu'un restaurant. Il y a deux restaurants d'altitude, et un troisième en construction : un au début et un autre à la fin du télésiège débrayable nommé Pousterle. On trouve plusieurs hôtels au sein même de la station.</ref>.
  • 1972 : Création de deux courts de tennis.
  • Modèle:Date- : Arrivée de la Modèle:8e du Tour de France à la station qui avait pris le départ à Méribel. Le vainqueur de cette étape fut l'Espagnol Luis Ocaña.
  • 1975 : Aménagement et inauguration de la piscine de la station.
  • 1977 : Homologation internationale de la piste La Portette pour les compétitions de slalom et descente féminines.
  • 1979 : Homologation internationale de la piste de descente La Pousterle (Modèle:Unité de dénivelé)<ref group=Note>La piste La Pousterle est aujourd'hui la seule piste des Alpes du Sud capable d'accueillir des courses officielles. Elle avait été sélectionnée pour recevoir les compétitions olympiques de descente, slalom géant et combiné dans le cadre du dossier de candidature des Jeux olympiques d'hiver de 2018 (Alpes du Sud Pelvoux Écrins) mais c'est finalement Annecy qui fut désignée comme ville candidate française en mars 2009. Depuis ces deux homologations, la station a alors reçu et organisé plusieurs compétitions officielles de ski alpin.</ref>.
  • 1981 : Aménagement de la zone du bas de la station (dénommée Champ Lacas), mise en route du premier système d'enneigement artificiel de la station.
  • Modèle:Date- : Accueil du Tour de France cycliste féminin.
  • 1991 : Mise en place du système SKIDATA sur l'ensemble de la station.
  • 1999 : Ouverture du musée rural au chef-lieu.
  • 2004 : Inauguration du Bike Park des Orres, le tout premier de France<ref group=Note>Le Bike Park des Orres comporte une quinzaine de pistes et est ouvert généralement de mi-juin à mi-septembre. L'ambassadrice officielle du Bike Park des Orres est Anne-Caroline Chausson, multiple championne du monde dans ce qui est du domaine du vélo (BMX, descente, Four-cross...).</ref>.
  • 2006 : Début des travaux de la partie haute de la station Les Orres 1800<ref group="N">Sur la période 2006-2009 a été créée la partie haute de la station : Les Orres 1800. Cette opération visait à créer de nouveaux logements hors du centre station pour accueillir de nouveaux arrivants. Une garderie et un jardin d'enfants en 2008 puis une station météo et un centre de recherche en climatologie en 2009 ont notamment été construits pour répondre aux besoins des nouveaux habitants. La station offre au total Modèle:Nobr touristiques.</ref>.
  • 2007 : Inauguration de la nouvelle galerie marchande, nouvelle webcam au point culminant de la station et mise en place de Modèle:Nobre Wi-Fi gratuit et illimité sur la totalité de la station.
  • 2008 : Inauguration de l'Espace Rencontre et Culture, de la patinoire panoramique et de la toute nouvelle partie haute de la station : Les Orres 1800.
  • 2009 : Inauguration de la luge d'été.
  • 2018 : Démontage d'un télésiège à pinces fixes deux places Bois Long ainsi que d'un téléski Pic Vert et création d'un nouveau télésiège débrayable six places dénommé Pic Vert, ce dernier ayant pris le nom de l'ancien téléski dont le départ se trouvait au même endroit que le nouveau télésiège<ref>Modèle:Article</ref>.
  • 2019 : Création d'une zone d'hébergement insolite : Alpin Cocoon<ref>Modèle:Article</ref>.

Modèle:Références

En hiver

Fichier:Stationlesorres.jpg
La station des Orres (1650) vue depuis une piste de ski.

Le domaine skiable s'étend sur Modèle:Unité de dénivelé, de Modèle:Unité jusqu'à Modèle:Unité d'altitude. Il y Modèle:Nobr balisées neuf vertes, quatre bleues, Modèle:Nobr et quatre noires) représentant une longueur d'approximativement Modèle:Unité accessibles par Modèle:Nobr (huit télésièges et neuf téléskis). Son exposition Nord-Ouest permet de conserver une neige remarquable durant toute la saison hivernale. La station dispose aussi d'un snowpark tout neuf, de deux jardins des neiges (aire dédiée aux tout-petits qui peuvent apprendre le ski grâce à des téléskis à câble bas et autres remontées mécaniques pour les enfants), d'une patinoire depuis Modèle:Nobr et d'une piste de luge quatre saisons depuis Modèle:Nobr<ref>Le domaine skiable, Détail du domaine skiable sur lesorres.com</ref>.

En plus d'avoir une neige excellente et de magnifiques pistes, le domaine vous permet de skier dans la gigantesque forêt de mélèzes située sur la totalité du bas de la station. En haut, de petits et beaux vallons offrent une vue magnifique sur la ville d'Embrun et le lac de Serre-Ponçon.

La station des Orres vous propose aussi, en hiver, d'aller patiner, d'aller au cinéma, de faire du ski de fond, des raquettes à neige ou encore de dévaler la piste de luge sur rail.

Courant 2017, à l'initiative de l'Agence de Développement des Hautes-Alpes et en partenariat avec Google, les pistes et les paysages des principales stations du département sont numérisées grâce au Google Street View Trekker, une motoneige spéciale mise au point par Google comportant plusieurs objectifs photographiques permettant le développement de Google Street View, en l'occurrence dans les domaines enneigés de haute montagne<ref>Modèle:Article</ref>.
Dans la station des Orres, la motoneige a numérisé le haut du télésiège Pousterle ainsi que quelques autres pistes de ski de la station.

En été

Fichier:Les orres-patinoire.jpg
La patinoire de la station des Orres inaugurée en 2008.

Durant la saison d'été, généralement de mi-juin à mi-septembre, trois des huit télésièges sont disponibles pour monter des VTT et descendre la quinzaine de pistes dédiée au Downhill, à l'Enduro, ou encore au Slopestyle.

Ces trois télésièges peuvent également être empruntés par les piétons (avec forfait) pour profiter des sentiers de randonnée de tous niveaux ou encore se servir de ces derniers pour aller au sommet de la station et faire du parapente. La patinoire, le cinéma, la luge et la piscine sont aussi ouverts en été. Bien d'autres activités sont disponibles, telles que le tennis, les randonnées en quad, et les promenades à cheval, entre autres.

Certains points de vue du domaine offre un panorama exceptionnel sur le lac de Serre-Ponçon et sur la ville d'Embrun.

Typologie

Économie

La commune des Orres tire la grande majorité de ses bénéfices de sa station de sports d'hiver homonyme qui propose de nombreuses activités d'hiver comme d'été : ski, snowboard, VTT…

L'économie pastorale déclinante a ainsi été relancée par le tourisme. Ainsi les agriculteurs de la vallée fertile en blé des Orres ont laissé place aujourd'hui aux moniteurs de ski, restaurateurs... Tous conservent toutefois une forme de pluri-activité afin de subvenir à leurs besoins tout au long de l'année.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Les Orres fait partie :

Démographie

Le premier dénombrement de la population eut lieu en 1404. Il fut réalisé pour le compte du roi pour estimer « la valeur du Dauphiné ». Il donna Modèle:Nobr (c'est-à-dire des « feux fiscaux », soit entre Modèle:Nobr) pour la chastellenie des Orres. Celle-ci était alors beaucoup plus peuplée que celles des Crots et de Baratier<ref>Bulletin de la Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, 1874, Modèle:P..</ref>.

Autre dénombrement, en 1783, la communauté compte Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Le hameau le plus peuplé est celui du Mélezet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Le Chef-lieu

Les trois principaux sommets sont l'Aupillon (Modèle:Unité, le Pouzenc (Modèle:Unité) et le Boussolenc (Modèle:Unité). Dans le village des Orres, on trouve :

Hameaux

Personnalités liées à la commune

Camille Combal, animateur de radio et de télévision dont les parents tiennent un restaurant dans la station de ski.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Événements

SKI :

  • Janvier 1994 : Coupe d'Europe de Descente masculine
  • Janvier 2010 : Coupe d'Europe de Descente et de Super G masculine
  • Mars 2016 : Modèle:1re RedBull Tout Schuss
  • Mars 2017 : Modèle:2e RedBull Tout Schuss
  • Mars 2018 : Modèle:3e RedBull Tout Schuss
  • Janvier 2019 : Course internationale de ski alpin FIS dames
  • Mars 2019 : Modèle:4e RedBull Tout Schuss
  • Mars 2019 : Modèle:39e d'Or (compétition ESF nationale)
  • Mars 2019 : Championnat de France U18 de Descente, Slalom et Super G masculin
  • Mars 2020 : Modèle:5e RedBull Tout Schuss
  • Mars 2020 : ANNULEE Écureuil d'Or (2ème étape des championnats de France U16)

VTT :

  • Juillet 1993 : Championnat de Provence de VTT de descente
  • 2009 : Coupe de France de DH
  • French Enduro Series (pendant cinq ans)
  • Juillet 2018 : Coupe d'Europe d'Enduro (European Enduro Series)
  • Juillet 2019 : Coupe du Monde d'Enduro (Enduro World Series)
  • Août 2019 : Coupe de Provence de DH
  • Juillet 2020 : Coupe de France de DH (UCI)

CULTURE :

  • Août 2022 : Game of Trees festival

Galerie d'images

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail