Louis-Gabriel Suchet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Louis-Gabriel Suchet, duc d'Albufera, né le Modèle:Date de naissance à Lyon et mort le Modèle:Date de décès à Marseille, est un militaire français, élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon en 1811.

Fils d'un soyeux lyonnais, il commence sa carrière en 1791 en s'engageant dans la Garde nationale. Il gravit rapidement les échelons jusqu'au grade de lieutenant-colonel et participe à ce titre à la première campagne d'Italie qu'il termine comme commandant de la [[18e régiment d'infanterie|Modèle:18e]] ; il occupe ensuite les fonctions de chef d'état-major en Helvétie et en Italie. Nommé général de division en 1799, il sert encore en Italie pendant deux ans. Sous le Premier Empire, il participe avec brio aux premières campagnes napoléoniennes à la tête d'une division.

En 1808, Suchet est envoyé en Espagne où il obtient rapidement le commandement de l'armée d'Aragon, avec laquelle il remporte une série de victoires contre les Espagnols. Excellent administrateur, et contrairement à la quasi-totalité de ses collègues, il consolide ses positions en créant une administration civile efficace et en pacifiant la région, s'attachant ainsi la population aragonaise. Il s'empare successivement des villes de Lérida, Tortosa et Tarragone — à la suite de quoi Napoléon l'élève à la dignité de maréchal d'Empire le Modèle:Date- — puis du royaume de Valence. Les défaites françaises dans le reste de la péninsule l'obligent cependant à se replier sur les Pyrénées.

Rallié aux Bourbons, il reprend du service sous les Cent-Jours avec le commandement de l'armée des Alpes ; il est cette fois disgracié par Louis XVIII à la Seconde Restauration mais est finalement rappelé à la Chambre des pairs. Seul maréchal à avoir gagné son bâton pour ses victoires en Espagne, ses talents militaires sont reconnus par Napoléon qui déclare à Sainte-Hélène que Modèle:Citation.

Biographie

Louis-Gabriel Suchet est le fils aîné de Jean-Pierre Suchet (Lyon, Modèle:Date- - Modèle:Date-), négociant soyeux et juge conservateur à la Charité de Lyon, et de Marie-Anne Jacquier (1742 - v. 1789)<ref>Son frère puiné, Gabriel-Catherine (Lyon, 6 novembre 1773 - Paris, 28 février 1835) deviendra chevalier de l'Empire et comte Suchet (10 septembre 1808), officier, administrateur des tabacs (1811-1815), maître des requêtes au Conseil d'État, député de l'Ardèche (1815), chevalier de la Légion d'honneur (1804).</ref>. La famille Suchet, originaire du sud de l'Ardèche, pratique le commerce de la soie depuis plusieurs générations. Doté d’une solide instruction, Suchet entre dans la Garde nationale de Largentière en 1791, comme sous-lieutenant, puis rejoint une compagnie franche de l'Ardèche du Modèle:Date- au Modèle:Date-, lors de l'appel des volontaires. Plein d'ardeur et de zèle, le jeune Suchet conquiert rapidement en 1792, les grades de lieutenant et capitaine. Le Modèle:Date-, il est élu lieutenant-colonel du [[4e bataillon de volontaires de l'Ardèche|Modèle:4e de volontaires de l'Ardèche]] à Bourg-Saint-Andéol.

Du siège de Toulon aux plaines d'Italie

[[Fichier:Louis Gabriel Suchet (1792).jpg|vignette|gauche|Vincent-Nicolas Raverat, Louis-Gabriel Suchet, Lieutenant-colonel au [[4e bataillon de volontaires de l'Ardèche|Modèle:4e de volontaires de l'Ardèche]] en 1792, 1834.]]

Fichier:Signature de Suchet.JPG
Signature de Suchet, chef du Modèle:4e bataillon de l'Ardèche, futur maréchal de France.

Il est présent au siège de Toulon jusqu'au Modèle:Date-. Lors de celui-ci, une colonne britannique de Modèle:Unité réalise une sortie afin de s’emparer des batteries françaises que Bonaparte a installées afin d’entamer les structures d’un fort. Les Britanniques sont contre-attaqués et repoussés à la baïonnette par les soldats français, lors du corps à corps, Suchet fait prisonnier le général britannique Charles O'Hara, le Modèle:Date-. Après la prise de Toulon, il participe avec son unité d'origine à la répression de l'insurrection royaliste dans le Sud-Est de la France. À la tête du Modèle:4e de volontaires de l'Ardèche, il participe ainsi aux massacres du village de Bédoin, le Modèle:Date-.

Modèle:Article détaillé

Passé chef de bataillon à la [[211e demi-brigade de première formation|Modèle:211e]] de première formation affecté à l'armée d'Italie, il assiste en 1794, aux combats de Vado, de Saint-Jacques et à tous ceux qui sont livrés par la division Laharpe. En 1795, à la bataille de Loano les 23 et Modèle:Date-, à la tête de son bataillon, il enlève trois drapeaux aux Autrichiens. Le Modèle:Date-, il se trouve affecté par amalgame à la Modèle:69e demi-brigade de ligne, avec laquelle il prend une part glorieuse aux combats de Cossaria le Modèle:Date-, de Dego les 14 et Modèle:Date- et de Lodi le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, il commande un bataillon de la [[18e demi-brigade de première formation|Modèle:18e]] de deuxième formation dans la division Masséna, il participe aux combats de Borghetto le Modèle:Date-, de Castiglione le Modèle:Date-, de Peschiera le Modèle:Date-, de Trente le Modèle:Date-, de Bassano le Modèle:Date-, de Cerea le Modèle:Date-, où il est dangereusement blessé. À peine rétabli, il participe aux combats d'Arcole du 15 au Modèle:Date-, puis de Rivoli les 13 et Modèle:Date-. Il fait la campagne qui décide le traité de Campo-Formio du Modèle:Date-. À cette époque, le général Masséna l'envoie porter au général en chef Bonaparte, les drapeaux conquis dans la bataille de Tarvis du 21 au Modèle:Date-. Il est blessé de nouveau à la bataille de Neumarkt in Steiermark en Styrie le Modèle:1er avril.

Chef d'état-major

[[Fichier:Albrier - Louis Gabriel Suchet, duc d'Albuféra, chef de bataillon à la huitième demi-brigade en 1795.jpg|vignette|Joseph Albrier, Louis-Gabriel Suchet, duc d'Albuféra, chef de bataillon à la [[18e demi-brigade de première formation|Modèle:18e]] de deuxième formation en 1795.]]

Il est nommé chef de brigade provisoire le Modèle:Date-. En Modèle:Date-, son régiment passe en Suisse. Suchet devient chef d'état-major de Brune, commandant de l'armée d'Helvétie, lors de la brève campagne d’Helvétie du Modèle:Date- au Modèle:Date-. La conduite du colonel Suchet lui vaut de nouveau l'honneur de porter à Paris 23 drapeaux pris à l'ennemi. Promu général de brigade le Modèle:Date-, il est employé peu de temps après, en qualité de chef d'état-major par intérim à l'armée d'Italie du Modèle:Date- au Modèle:Date-, en l'absence de Leclerc, puis comme chef d'état-major en titre le Modèle:Date-, sous les ordres du général Joubert, dont il est l'ami. Il est remplacé à ce poste par Montrichard le Modèle:Date-, tout en restant à l'armée d'Italie.

Le Piémont donnant alors des inquiétudes pour la retraite de l'armée, et Joubert ayant reçu ordre d'occuper ce pays à la fin de 1798, Suchet prépare cette expédition qui se termine sans combats. Il est nommé à l'armée d'Helvétie le Modèle:Date-, mais il ne rejoint pas son poste et est destitué le Modèle:Date-. Occupé à réorganiser l'armée, il se trouve en opposition avec le commissaire du Directoire, et cette lutte fait rendre contre lui un décret du gouvernement par lequel il est menacé d'être porté sur la liste des émigrés, s'il ne rentre pas en France sous trois jours. Il faut obéir, mais Joubert, mécontent du rappel de son ami, quitte brusquement le commandement et retourne dans sa famille. Dès son arrivée à Paris, le général Suchet parvient à se justifier, et est presque aussitôt employé comme chef d'état-major à l'armée de Mayence le Modèle:Date-.

Détaché dans les Grisons en tant que commandant de la Modèle:1re brigade de la Modèle:3e division à l'armée d'Helvétie le Modèle:Date-, et séparé de l'armée pendant dix jours, il défend les positions de Davos, Bergün, et Splügen. Trompant l'ennemi qui l'entoure, il rejoint l'armée par les sources du Rhin, vers le massif du Saint-Gothard, sans être entamé. C’est lui qui porte ensuite les drapeaux ennemis pris au Directoire. Désigné comme major général de l’armée d’Égypte, il doit se rendre à Paris pour se disculper des fausses accusations portées contre sa gestion sous Brune en Suisse et ne peut donc participer à la campagne.

Deuxième campagne d'Italie

Modèle:Article détaillé

Il passe en Italie comme chef d'état-major sous Joubert, le successeur de Brune le Modèle:Date-. Après la campagne désastreuse de Schérer, vaincu à la bataille de Magnano le Modèle:Date- précédent, Joubert, ayant repris le commandement de l'armée d'Italie, le fait nommer le Modèle:Date-, général de division. Après la bataille de Novi le Modèle:Date-, où la France perd Joubert, Suchet continue ses fonctions sous Moreau ; puis devient commandant par intérim de l'armée d'Italie à la place de Championnet du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Après le 18 brumaire (Modèle:Date-), Napoléon Bonaparte charge Masséna du commandement de l'armée d'Italie et Suchet devient commandant de l'aile gauche de l'armée le Modèle:Date-. Coupé de l'armée de Masséna dès le Modèle:Date-, il se replie sur le Var. Le Modèle:Date-, il échoue dans son attaque à Monte San Giacomo ; il se replie à partir de Loano le Modèle:1er mai<ref>À la tête d'un faible corps de Modèle:Unité, à peine vêtus, sans magasins et sans ressources, pour lutter contre Modèle:Unité commandés par le général Melas, Suchet prend une part brillante aux résultats de la campagne de Gênes et du Var, non moins mémorable par les talents et la prodigieuse activité qu'il y déploie, que par l'inébranlable courage de ses troupes, au milieu des plus grands dangers et des privations les plus absolues. Séparé de la droite de l'armée par la prise de Saint-Jacques, il lutte pendant 38 jours avec succès et défend pied à pied la rivière de Gênes. Les forces de l'ennemi l'ayant obligé à se retirer derrière le Var, il s'y retranche et conserve une tête de pont du 22 au 26 mai. Les efforts de Mêlas, renouvelés pendant 16 jours et soutenus par une escadre britannique, échouent contre ses dispositions et la valeur de ses troupes. Par cette défense, il sauve d'une invasion le Midi de la France et prépare le succès de l'armée de réserve qui se porte à Marengo. Dès ce moment le général Suchet prend l'offensive. Il a mis à profit la découverte du télégraphe employé pour la première fois à la guerre. Deux sections, laissées par lui aux forts de Villefranche et de Mont-Alban, au milieu des Autrichiens, le préviennent de leur marche rétrograde. Suchet précipite la sienne par la crête des montagnes, coupe la retraite aux Autrichiens qui ont suivi les bords de la mer, et leur fait Modèle:Unité.

Masséna, enfermé dans Gênes depuis le 20 avril, vient de capituler après une grande résistance le 4 juin 1800; Suchet qui l'ignore et conserve l'espoir de dégager cette ville, traverse en peu de jours la rivière de Gênes, rejoint la droite de l'armée, sort de Savone par capitulation, et se porte rapidement vers les plaines d'Alexandrie. Sa présence à Acqui contribue à la victoire de Marengo le 14 juin, suivant le rapport de Michael von Melas, qui est obligé de lui opposer un fort détachement. Après cette bataille, il est chargé de réoccuper Gênes et son territoire. Il maintient partout une discipline sévère et s'acquière l'estime et la confiance des habitants de cette malheureuse république.</ref>. Du 17 au Modèle:Date-, il est commandant par intérim, en l'absence de Masséna, de l'armée d'Italie. Il reprend Gênes, le Modèle:Date-, quelques jours après Marengo (Modèle:Date-). Il commande le corps du centre à l'armée d'Italie le Modèle:Date-. Il devient gouverneur de Padoue en Modèle:Date-.

La campagne s'étant rouverte, en 1801, après six mois d'armistice, le général Suchet commande le centre de l'armée, composé de trois divisions fortes de Modèle:Unité. Au passage du Mincio, il secourt et dégage le général Dupont, et fait avec lui Modèle:Unité sur le général Bellegarde à la bataille de Pozzolo le Modèle:Date-. Après la paix de Lunéville le Modèle:Date-, il est nommé inspecteur général d'infanterie le Modèle:Date-. Il est bien connu du Premier Consul, car il a épousé en 1799 Honorine Anthoine de Saint-Joseph, fille de l'ainée des Clary et de Antoine-Ignace Anthoine, maire de Marseille.

Les premières campagnes de l'Empire

Au mois d'Modèle:Date-, Suchet est nommé commandant de la Modèle:4e du corps du maréchal Soult, stationné au camp de Boulogne. En froid avec son supérieur, il demande à Joseph Bonaparte d'intervenir en sa faveur auprès de Napoléon pour obtenir une mutation, mais rejoint finalement son poste en novembre. Les troupes sous sa responsabilité comprennent cinq régiments d'infanterie articulés en deux brigades, auxquels s'ajoutent un régiment de cavalerie et l'artillerie divisionnaire. La Modèle:4e cantonne aux abords du port de Wimereux, que Suchet s'attelle à agrandir pour y accueillir le nombre d'embarcations nécessaires au transport des troupes. Il améliore le confort de ses hommes en faisant construire des baraquements en pierre, et s'occupe également de faire paver certaines routes. Le général adhère à la proclamation de l'Empire le Modèle:Date- et se rend plusieurs fois en congé à Paris au cours de l'année, sans assister cependant à la cérémonie du Sacre le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:La division Suchet à Austerlitz, le 2 décembre 1805.jpg
La division Suchet à Austerlitz, le 2 décembre 1805.

En Modèle:Date-, toujours en étroite relation avec l'impératrice Joséphine, Suchet obtient grâce à elle le poste de gouverneur du palais de Laeken, près de Bruxelles ; la charge bien qu'honorifique s'accompagne d'un traitement annuel de Modèle:Unité, que Suchet perçoit avec régularité jusqu'en 1813. Le Modèle:Date-, sa division est inspectée par l'Empereur qui le félicite et accepte de le transférer au Modèle:5e du maréchal Lannes. La Modèle:4e, devenu la Modèle:3e depuis son changement d'affectation, quitte Boulogne le Modèle:Date- : elle forme l'avant-garde de la Grande Armée qui se dirige vers l'est pour affronter les Austro-Russes en Allemagne. Suchet participe à la manœuvre d'Ulm et, le Modèle:Date-, enlève les hauteurs de Michelsberg avec l'appui de la division Gazan et des grenadiers d'Oudinot. Il prend part à la bataille d'Hollabrunn le Modèle:Date-. Lors de la bataille d'Austerlitz le Modèle:Date-, la division Suchet forme l'extrême-gauche de l'armée française face au corps russe du prince Bagration<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle se compose du [[17e régiment d'infanterie légère|Modèle:17e léger]] (brigade Claparède), des 34e et [[40e régiment d'infanterie|Modèle:40e de ligne]] (brigade Beker) et des 68e et [[88e régiment d'infanterie|Modèle:88e de ligne]] (brigade Valhubert), à deux bataillons chacun<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La progression française démarre en milieu de matinée. La cavalerie russe tente de s'interposer mais est décimée par les tirs de l'infanterie de Suchet, tandis que les cavaliers de Walther et de Kellermann arrivent à la rescousse et repoussent les assaillants<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Suchet s'avance en première ligne Modèle:Citation<ref name="Hulot2013p1553">Modèle:Harvsp.</ref>. Ses hommes subissent des pertes sévères face à trois régiments de mousquetaires russes soutenus par quelques pièces d'artillerie. Au sud, Caffarelli parvient à occuper les villages de Krug et d'Holubitz et oblique au nord afin de couper la retraite aux Russes. Face à la pression conjuguée des troupes de Suchet et Caffarelli appuyées par la cavalerie, Bagration doit de se replier sur la route de Brünn jusqu'à Welleschowitz, couvert par le feu opportun de l'artillerie autrichienne déployée sur les hauteurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au soir de la bataille, Napoléon invite Suchet à dîner<ref name="Hulot2013p1553"/>. Il le récompense en l'élevant à la dignité de Grand aigle de la Légion d'honneur le Modèle:Date-.

Dans la campagne de Prusse de 1806, il devient commandant de la Modèle:1re division du Modèle:5e corps sous Lannes début octobre. Sa division remporte le premier avantage à Saalfeld le Modèle:Date-. Elle commence l'attaque à Iéna le 14 suivant. Elle se signale de nouveau en Pologne, lors de la bataille de Pułtusk le Modèle:Date-. À Ostrolenka le Modèle:Date-, la division Suchet (en compagnie des troupes des généraux Oudinot et Reille) affronte avec succès les Russes du général Essen. Le Modèle:Date-, il passe avec sa division sous les ordres de Masséna. Après la paix de Tilsitt du Modèle:Date-, le général Suchet prend ses cantonnements en Silésie et commande le Modèle:5e qui est envoyé en Espagne l'année suivante. Il devient comte de l'Empire le Modèle:Date-.

Campagne d'Espagne

Fichier:Remond - Siège de Lerida par le général Suchet, le 14 mai 1810.jpg
Le général Suchet s'empare de Lérida le Modèle:Date- par Jean-Charles-Joseph Rémond (1836).

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, il est nommé commandant de la Modèle:1re division du Modèle:5e corps sous Mortier à l'armée d'Espagne. Unique maréchal à gagner son titre dans la péninsule, il réorganise les unités françaises sous son commandement, établit une discipline sévère, administre sagement, ce qui lui donne l’affection des Espagnols. Suchet est par ailleurs le seul des chefs français à réussir complètement la pacification de la zone dont il est chargé. Il se distingue par une série impressionnante de menées à la tête de l'armée d'Aragon. Le Modèle:Date-, la division Suchet ouvre le siège de Saragosse, sur la droite de l'Èbre, où elle obtient des succès jusqu'à la reddition de la ville le Modèle:Date-. Nommé le Modèle:Date-, général en chef du Modèle:3e (armée d'Aragon) à la place de Junot, et gouverneur de cette province.

Suchet face à Blake

Le jour de son arrivée au commandement, le général espagnol Joaquín Blake y Joyes se présente avec Modèle:Unité devant Saragosse. Les troupes espagnoles chassent la garnison française d'Alcañiz et s'y retranchent. Suchet se porte à leur rencontre le Modèle:Date-. Les premiers affrontements sont indécis ; les Français avancent sous un feu nourri tandis que la cavalerie espagnole est taillée en pièces par son homologue française. Suchet envoie l'infanterie du général Fabre contre la forteresse afin d'emporter la décision, mais elle est décimée par l'artillerie espagnole<ref name="Lorblanchès 242">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce dernier échec force pour la première fois Suchet au repli, après avoir perdu environ Modèle:Nombre tués ou blessés<ref name="Lorblanchès 242" />. Quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, il prend sa revanche sur Blake à Maria. Les troupes françaises dispersent rapidement les soldats espagnols et les poursuivent, leur infligeant des pertes de Modèle:Nombre, 400 prisonniers, 25 canons et 3 drapeaux<ref name="France militaire">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date- Suchet complète la défaite de Blake à Belchite, où l'action coordonnée de son infanterie et de sa cavalerie ([[4e régiment de hussards|Modèle:4e de hussards]] et lanciers de la Vistule) met les Espagnols en déroute. Ces derniers laissent 800 hommes sur le terrain et abandonnent aux troupes françaises Modèle:Unité, 9 pièces d'artillerie et un drapeau<ref name="France militaire 136-137">Modèle:Harvsp.</ref>. Ces succès renversent le projet des Espagnols de se porter sur les Pyrénées. L'administration juste et modérée de Suchet, son impartiale intégrité envers les habitants auxquels il conserve leurs emplois, sa protection particulière pour le clergé, sa sévérité sur la discipline, lui attachent les Aragonais et lui créent des ressources.

Suchet à l'assaut des villes espagnoles

Fichier:Remond - Le général de division Suchet, commandant le 3ème corps de l'armée d'Espagne, reçoit la capitulation de la ville de Tortosa, 2 janvier 1811 (détail).jpg
La ville de Tortosa se rend aux troupes du général Suchet le 2 janvier 1811 par Jean-Charles-Joseph Rémond (1837).

Au milieu de la disette générale, son armée devient florissante, et après une marche sur Valence, en Modèle:Date-, elle commence ses mémorables campagnes. Le Modèle:Date-, Suchet remporte la victoire lors du combat du pont d'Alventosa, occupe Segorbe le Modèle:Date- et échoue à Valence courant mars. Lérida, écueil des grands capitaines, tombe la première en son pouvoir le Modèle:Date-, après une victoire complète remportée sur le général O'Donnel à Margalef le Modèle:Date-, sous les murs de la place. Les troupes de ce dernier, voulant secourir les assiégés, sont rompues sous les charges des cuirassiers français et se replient en désordre<ref name="Lorblanchès 323">Modèle:Harvsp.</ref>. Mequinenza est forcée de capituler le Modèle:Date-, Tortose ouvre ses portes le Modèle:Date-, après 13 jours de tranchée ouverte, le fort San Felipe, au col de Balaguer, est pris d'assaut le Modèle:Date- suivant. Tarragone, la Forte, succombe le Modèle:Date- après 55 jours de siège, ou plutôt d'une continuelle et terrible bataille, en présence et sous le feu de l'escadre britannique, de ses troupes de débarquement et de l'armée espagnole de Catalogne. Il prend Montserrat le Modèle:Date-. Le bâton de maréchal d'Empire est le prix de cette campagne : Napoléon le lui octroie le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, le maréchal ouvre la campagne de Valence en mettant le siège devant Sagonte. Il occupe Murviedro le Modèle:Date-. Les forts de l'antique Sagonte, qui couvrent cette capitale, relevés à grands frais par les Espagnols, l'arrêtent. La garnison de Sagonte a repoussé deux assauts. La ville continue d'être battue en brèche : Blake sort de Valence avec Modèle:Unité pour la secourir, et est défait totalement, à Puebla de Benaguasil le Modèle:Date-. Oropesa est assiégée et prise le Modèle:Date-. Sagonte capitule le Modèle:Date-, le maréchal y est blessé à l'épaule par balle. Le Modèle:Date-, ayant reçu le corps de réserve de La Havane, et sans attendre les divisions du Portugal, il passe le Guadalaviar, investit Valence, presse le siège et le bombardement, et force Blake à capituler le Modèle:Date-. Le 10, les Espagnols au nombre de Modèle:Unité d'infanterie et Modèle:Unité de cavalerie, se rendent, et Valence est occupée. Le Modèle:Date- le fort de Dénia et le Modèle:Date- la place de Peñíscola tombent en son pouvoir, et complètent la conquête du royaume de Valence.

Retraite sur les Pyrénées

Fichier:Remond - Prise de Tarragone en Catalogne par le général en chef Suchet, le 28 juin 1811.jpg
Prise de Tarragone par le général Suchet, le 28 juin 1811 par Jean-Charles-Joseph Rémond (1837).

Le Modèle:Date-, il est duc d'Albuféra et gouverneur du pays de Valence<ref>Heureuse par les soins du vainqueur, comme l'était l'Aragon, cette contrée imite sa soumission, et le maréchal est récompensé de sa brillante campagne par le titre de duc d'Albuféra, et par la mise en possession de ce riche domaine, qui touche Valence, et sur lequel il a combattu.</ref>,<ref>Il est très apprécié de Joseph Bonaparte qui dit de lui : « Chef militaire très distingué et administrateur très habile, il trouva dans les riches provinces d'Espagne les moyens de pourvoir abondamment à tous les services de son armée, sans trop fouler les peuples. Il lui fut possible de faire observer une exacte discipline à ses troupes et d'inspirer de la confiance aux habitants. » </ref>. Après divers engagements victorieux, contre le général Enrique José O'Donnell et l'armée espagnole, il subit une défaite à la bataille de Castalla le Modèle:Date-. Après avoir reçu à Valence en avril, le commandement de l'armée d'Aragon et de l'armée de Catalogne, il réunit ces deux armées pour marcher contre l'armée britannique. Le maréchal fait le Modèle:Date-, lever le siège de Tarragone, entrepris depuis le Modèle:Date- par le général Murray qui doit rembarquer ses troupes à la hâte et y perd toute son artillerie.

La retraite de l'armée française au-delà des Pyrénées après la bataille de Vitoria le Modèle:Date-, l'oblige à évacuer Valence le Modèle:Date-, dix-huit mois après la reddition de cette ville. Il laisse des garnisons à Dénia, Sagonte, Peniscola, Tortose, Lérida et Mequinenza approvisionnées pour plus d'un an. Le Modèle:Date-, au col d'Ordal, son infanterie emporte les redoutes occupées par les troupes anglaises sous le commandement de lord Bentinck tandis que la cavalerie française, poursuivant l'ennemi le Modèle:Date-, s'empare du village de Vilafranca avec l'aide d'un bataillon d'infanterie et repousse les forces ennemies qui s'y sont rassemblées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Suchet se retire de Tarragone le Modèle:Date-. Il est nommé gouverneur de la Catalogne le Modèle:Date-. Suchet est alors nommé colonel général de la Garde impériale le Modèle:Date-, en remplacement du maréchal Jean-Baptiste Bessières, qui vient de trouver la mort dans un combat près de Weissenfels. Le duc d'Albuféra occupe pendant six mois la Catalogne.

Vingt mille hommes lui ayant été demandés pour la France en Modèle:Date-, il se rapproche alors des Pyrénées. Malgré la faiblesse de son armée, réduite à neuf mille hommes, Suchet persiste à rester en Espagne pour assurer la rentrée de Modèle:Unité de garnison, et surtout pour empêcher l'ennemi d'envahir la frontière. Il est encore vainqueur à Molino del Rey le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, il reçoit Ferdinand VII, à qui Napoléon a rendu sa liberté par le traité de Valençay en échange d'une promesse de neutralité qu'il ne tiendra pas. Suchet remet le roi à l'armée espagnole du général Francisco Copons y Navia. Il évacue la Catalogne en Modèle:Date-. La frontière des Pyrénées-Orientales reste inviolée jusqu'à la chute de l'Empire. Il est nommé le Modèle:Date- commandant en chef de l'armée du Midi.

Première Restauration

Modèle:Infobox Politicien

Instruit officiellement de l'abdication de l'Empereur, et croyant voir le vœu de la nation dans ce décret du Sénat, rallié à la Restauration, il fait reconnaître Louis XVIII par l'armée dont le gouvernement royal lui conserve le commandement. De retour à Paris, il est nommé pair de France le Modèle:Date-, gouverneur de la Modèle:14e militaire à Caen, le Modèle:Date- et commandeur de Saint-Louis le Modèle:Date-, puis, le Modèle:Date-, gouverneur de la Modèle:5e à Strasbourg. Tant que les Bourbons demeurent sur le territoire français, le duc d'Albuféra reste fidèle au serment qu'il leur a prêté et maintient les troupes dans l'obéissance : resté sans ordres ni instructions du gouvernement royal, et jugeant, par les premiers actes du congrès de Vienne, que les forces étrangères se disposent à envahir la France.

Les Cent-Jours

Pendant les Cent-Jours, il est nommé commandant le Modèle:5e corps d'observation à Strasbourg le Modèle:Date-. Le maréchal se rend à Paris le Modèle:Date-, dix jours après l'arrivée de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], pour recevoir de nouveaux ordres. Il reçoit le Modèle:Date- celui de se rendre à Lyon pour y rassembler une armée. Suchet se voit confier le commandement du Modèle:7e appelé l’armée des Alpes le Modèle:Date-<ref>Un nombre immense de soldats volontaires ou déserteurs de l'armée royale, pendant l'année qui vient de s'écouler, ont accouru de toutes parts sous les drapeaux ; mais les arsenaux sont vides, et il n'a pas été possible d'armer plus de Modèle:Unité.</ref>. Il dispose en tout de deux divisions d'infanterie, six escadrons de cavalerie, un peloton de la gendarmerie et de 42 canons, pour un total d'environ Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il est nommé, le Modèle:Date- suivant, membre de la chambre impériale des pairs.

À la tête de ces nouvelles troupes, il se porte vers les Alpes et, malgré l'inexpérience de ses troupes composées pour la plupart de gardes nationaux et le manque de chevaux, envahit la Savoie le Modèle:Date- ; bat les Piémontais le Modèle:Date-, et quelques jours après les Autrichiens à Conflans. L'arrivée de la principale armée autrichienne à Genève l'oblige à quitter la Savoie et à se replier sur Lyon le Modèle:Date-.

Après Waterloo

Informé le Modèle:Date- de la défaite de Waterloo<ref>À Sainte-Hélène, dans le Mémorial, Napoléon dira de lui : « Suchet était quelqu'un chez qui le caractère et l'esprit s'étaient accrus à surprendre… Si j'avais eu Suchet à la place de Grouchy, je n'aurais pas perdu Waterloo. »</ref>, le duc d'Albuféra négocie le Modèle:Date- avec les Autrichiens une capitulation honorable qui, en sauvant sa ville natale, conserve à la France pour dix millions de matériel d'artillerie. Le même jour, il envoie trois généraux pour annoncer au roi qu'il est reconnu par l'armée : à cette occasion, Louis XVIII confirme son commandement.

Exclu de la Chambre des pairs par l'ordonnance du 24 juillet 1815, au moment de l'épuration des personnes les plus compromises avec le régime précédent, le duc d'Albuféra est rappelé dans cette chambre par une ordonnance du Modèle:Date-. Malgré ses espérances, il ne participe pas à l'expédition d'Espagne de 1823Modèle:Sfn.

Il meurt à Marseille le Modèle:Date-. Sa dépouille est transportée à Paris<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il repose au cimetière du Père-Lachaise (division 39)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Considérations

Fichier:Le maréchal Suchet.jpg
Le maréchal Suchet. Gravure de Geoffroy d'après une peinture de Jean-Baptiste Paulin Guérin, 1858.

Pour l'historien Jacques Jourquin, Suchet est le Modèle:CitationModèle:Sfn. Seul général à avoir obtenu son bâton pour des victoires dans la péninsule IbériqueModèle:Sfn, il se révèle également comme l'un des rares maréchaux capables d'exercer un commandement indépendantModèle:Sfn. Jean-Yves Puyo note ainsi qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tout à la fois excellent administrateur et général talentueux, il parvient à inculquer à ses troupes un esprit de corps qui lui permet d'amalgamer à ses forces un certain nombre d'unités étrangères et d'inciter ses hommes à donner le meilleur d'eux-mêmes. Il est en outre un organisateur remarquable qui conduit toujours ses opérations avec méthode et sait tirer parti de ses succèsModèle:Sfn. N'hésitant jamais, dans ses rapports, à mettre en valeur les actions de ses officiers et à solliciter pour eux des distinctionsModèle:Sfn, il est populaire auprès de ses soldats, dont il se préoccupe du bien-être y compris dans un contexte aussi difficile que l'EspagneModèle:Sfn. Jeanne A. Ojala écrit :

Modèle:Citation bloc

Sous son administration, les provinces espagnoles relevant de son autorité acquièrent très vite la réputation d'être aussi paisibles que n'importe quel département françaisModèle:Sfn. L'un des biographes du maréchal, Frédéric Hulot, écrit : Modèle:Citation, même si, faute de temps et de moyens, son œuvre demeure inachevéeModèle:Sfn. En reconnaissance de sa gestion avisée, il est surnommé par les Espagnols El hombre justo (« l'homme juste »)Modèle:Sfn ; à sa mort en 1826, une messe est célébrée en sa mémoire à la cathédrale de Saragosse et le roi d'Espagne Ferdinand VII écrit à sa veuve pour lui dire que le souvenir agréable laissé par Suchet en Aragon et dans le royaume de Valence est toujours bien présentModèle:Sfn.

À Sainte-Hélène, Napoléon déclare que Modèle:CitationModèle:Sfn. Lors d'une conversation avec le docteur O'Meara, qui lui demande quel fut son meilleur général, l'Empereur répond : Modèle:CitationModèle:Sfn. L'historien russe Oleg Sokolov, classant les mérites des grands capitaines de l'armée impériale, considère Suchet comme le meilleur maréchal de Napoléon avec Davout et note qu'il est Modèle:CitationModèle:Sfn. Ce jugement fait écho à celui de Bernard Bergerot, qui écrit que Suchet est Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, et de Jean-Joël Brégeon, pour qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

D'autres historiens portent cependant un jugement plus nuancé sur l'action de Suchet en Espagne. Ainsi, Philip Haythornthwaite, qui décrit par ailleurs Suchet comme « le plus efficace des maréchaux français ayant servi dans la péninsule », estime que son bilan est mitigé dans la mesure où, si le duc d'Albuféra est généralement reconnu pour son approche plus humaine que celle de ses collègues, cela ne l'a pas empêché de recourir à des méthodes brutales, comme lors du siège de Lérida où il ordonne de masser des civils espagnols devant ses troupes afin de précipiter la reddition de la villeModèle:Sfn. De même, les exactions commises par ses hommes durant la prise de Tarragone en 1811 sont sévèrement critiquées, en particulier par ses adversaires britanniques et espagnols, à tel enseigne que Suchet juge nécessaire de se justifier sur ce point dans ses MémoiresModèle:Sfn. Dans son ouvrage consacré aux maréchaux napoléoniens engagés dans la guerre d'Espagne, Richard Humble tempère les louanges accordées à ce dernier : « Suchet a souvent été reconnu comme le plus grand des maréchaux déployés dans la péninsule, mais ses admirateurs négligent la plupart du temps de souligner qu'il pouvait être tout aussi factieux et borné — avec ses supérieurs ou ses camarades chefs de corps — que n'importe lequel d'entre eux », ajoutant que sa chance est de n'avoir jamais affronté Wellington sur le champ de batailleModèle:Sfn.

Mariage et descendance

Modèle:Arbre

Décorations

Modèle:Empire français / Modèle:France (1814-1815)
Modèle:Royaume d'Italie (1805-1814)
Modèle:Royaume de Saxe

Hommages

Publications

Il publie ses Mémoires sous le titre : Modèle:Ouvrage

Armoiries

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du [[comte de l'Empire|Modèle:1er Suchet et de l'Empire]] (Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date-), général de brigade (3 germinal an VI (Modèle:Date-)), général de division (22 messidor an VII (Modèle:Date-)), maréchal de l'Empire (Modèle:Date-), Légionnaire (19 frimaire an XII (Modèle:Date-)), puis Grand officier (25 prairial an XII (Modèle:Date-)), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (Modèle:Date-, confirmé Grand-croix de l'ordre royal de la Légion d'honneur le Modèle:Date-), Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (Modèle:Date-), Commandeur de l'ordre de Saint-Henri de Saxe (Modèle:Date-),

Coupé, au 1, parti, du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'or à un demi-vol d'aigle renversé de sable ; au 2 de gueules au pont d'or, sommé d'un lion passant du même tenant de la patte dextre un rinceau de grenadier d'or.<ref name="heraldique-europeenne">Source : www.heraldique-europeenne.org.</ref>,<ref name="RIETSTAP">Armorial de J.-B. RIETSTAP - et ses Compléments.</ref>,<ref name="Faste Empire">Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy.</ref>,<ref name="pouliquen">La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr.</ref>,<ref name="heraldica"> Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org.</ref>

Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du duc d'Albufera et de l'Empire (Modèle:Date-), Commandeur de Saint-Louis (Modèle:Date-), Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, Pair de France (Modèle:Date-, Modèle:Date- (Cent-Jours), révoqué le Modèle:Date-, réintégré par lettres patentes du Modèle:Date-, duc et pair avec dispense de majorat par autres lettres du Modèle:Date-),

Parti de trois traits, coupé d'un autre, qui fait huit quartiers : au 1, d'or, à quatre vergettes de gueules, à trois fers de pique d'argent, 2 et 1, brochant sur le tout ; au 2, d'argent, à une tour sommée de trois tourelles de sable ; au 3, contre-écartelé, de gueules à une tour de sable, et d'or à un arbre de sinople ; au 4, d'argent, à trois pals ondés d'azur ; au 5, d'azur, à une galère d'argent de six rames, surmontée des lettres S A G, et acc. en pointe d'un dauphin et d'une coquille d'argent ; au 6, d'or, à quatre vergettes de gueules, et un lis d'argent, brochant sur le tout ; au 7, d'azur, à une tour sommée de trois tourelles de sable, sur une terrasse de sinople ; au 8, d'or, à cinq étoiles d'azur, 2, 1 et 2. Sur le tout : coupé, au 1, parti, à dextre, d'azur à une épée d'argent, montée d'or ; à sénestre, d'or à un demi-vol d'aigle renversé de sable ; au 2 de gueules au pont d'or, sommé d'un lion passant du même tenant de la patte dextre un rinceau de grenadier d'or. Au chef des ducs de l'Empire brochant. Supports : deux léopards lionnés<ref>www.heraldique-europeenne.org.</ref>,<ref>Armorial de J.-B. Rietstap et ses compléments.</ref>,<ref>Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy, Armorial du Premier Empire</ref>,<ref>« Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) » sur www.heraldica.org.</ref>.

Annexes

Sources et bibliographie

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Notes et références

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Articles connexes

Liens externes

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