Vars (Hautes-Alpes)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Vars (Modèle:API-fr) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle est connue comme station de sports d'hiver.

Ses habitants sont appelés les Varsincs.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Vars Mountains.jpg
Fin d'après-midi hivernale.

Vars est une commune alpestre située sur l'axe qui relie les communes de Guillestre et de Barcelonnette, par le col de Vars à Modèle:Unité. Du col, en regardant vers le sud, il est possible de distinguer les gorges de l'Ubaye.

Relief et géologie

Vars se situe aux portes du parc naturel régional du Queyras. Une partie de la commune, la réserve du val d'Escreins, une des premières réserves municipales de France créée en 1964, a été intégrée au parc depuis sa création en 1977 jusqu'en 2010. Fin 2017, la commune décide de réintégrer la réserve du val d'Escreins au parc naturel régional du Queyras, décision validée par décret le 14 mai 2019, jusqu'à l'expiration de la charte en avril 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À Modèle:Unité d'altitude, la Font Sancte est le point culminant de la commune.

Vars constitue, avec Risoul, le domaine de la Forêt Blanche entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude. Ce domaine compte environ 180 kilomètres de pistes, plus de 100 pistes et environ 55 remontées mécaniques dont 1 télécabine, 1 télépulsé et 7 télésièges débrayables.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune est composée de quatre hameaux : Saint-Marcellin (altitude : Modèle:Unité), Sainte-Marie (altitude : Modèle:Unité), Sainte-Catherine (altitude : Modèle:Unité) et les Claux. Ce dernier hameau, qui constitue le cœur de la station de ski actuelle, s'étage entre Modèle:Unité et Modèle:Unité.

Urbanisme

Typologie

Vars est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,1 % 107
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,6 % 51
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 0,8 % 69
Forêts de conifères 25,2 % 2285
Pelouses et pâturages naturels 30,8 % 2798
Forêt et végétation arbustive en mutation 5,6 % 504
Roches nues 20,1 % 1828
Végétation clairsemée 15,8 % 1433
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Toponyme Vars

La commune est nommée Varsea et Varz en 1101 et 1168<ref>(UEC)</ref>, Varcium en 1153 et 1177<ref>(Bulle 1145 Eugène III 1080-1153 et BN Ms latin 1758)</ref>, Castrum Varcii en 1295<ref>(Histoire du Dauphiné-Valbonnais-II-176)</ref>, Castrum de Varsio ou Varcio<ref>(AGL)</ref> en 1310, Castrum Varcii<ref>(AHA: archives des Hautes-Alpes)</ref>, Varcium en 1450<ref>(Archive Chap. d'Embrun)</ref>, Vercium en 1516 & Varcium en 1520, Vars en 1568<ref>(Pouillés Diocèse d’Embrun)</ref>.

Plusieurs hypothèses tentent d'expliquer l'étymologie :

  • Il s'agirait d'un oronyme qui viendrait du pré-celtique var, signifiant « rocher, escarpement ». Vars, du latin Varcum, au singulier, repose sur *var-k-iu (localité sise au pied du col du même nom). L'origine pré-indo-européenne de la racine est donc indiscutable<ref>Charles Rostaing - 1950 - Essai sur la toponymie de la Provence: depuis les origines jusqu'aux invasions barbares, Page 297.</ref>.
  • Une autre version donne à ce nom le sens de « lieu de sépultures antiques ». En effet, certains affirmèrent qu'on en avait trouvé là plusieurs. Mais à part la nécropole du Panacelle (Âge du Bronze), aucune autre n'a été découverte. Il semble qu'il y ait une confusion. En effet, une étudeModèle:Laquelle sur les Gaulois, qui fit référence (cinq volumes, 1727), cite une découverte archéologique de sépulture en 1541 à Vars<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> au nord d'Angoulême<ref>"La Religion des Gaulois" Par Jacques Martin, Académie des sciences, belles-lettres et arts, vol. 5, chapitre XI, page 340 et 41.</ref>. Malgré tout, en Ubaye, il y a des noms de famille « De Vars ». François Arnaud, érudit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, publie en 1897 dans Tribulations d'un notaire de Barcelonnette sous la Terreur<ref>Imprimerie typographique A. Astoin</ref>: « Vars » est le nom donné aux caveaux de famille se trouvant dans l'église de Barcelonnette et il dit que le nom du col de Vars a la même étymologie. Mais F. Arnaud se trompe de lieu et d'époque pour les découvertes archéologiques (Âge du fer) qui auraient été faites (docteur Antoine Ollivier 1823-1905 Ubayette, Serenne etc). Exposition au musée de Barcelonnette<ref>Donation Gleize</ref>.

Cette dernière étymologie étayée par de mauvais arguments rejoint peut-être la seconde. Le patois local emploie bien le mot « vars » pour les sépultures dans les actes notariés. Cette acception pourrait-être parallèle au sens du « passage terrestre ». Par extrapolation dans le sens chrétien de la mort : un passage, au sens de « porte d'entrée dans la vie éternelle », les deux se rejoindraient par ce lieu même, au sens de l'unité de l'église avec le tout premier évêché régional Embrun ! Ce passage, comme le Montgenèvre, aurait eu une grande importance dans le lien transalpin constitutif de notre unité culturelle européenne, diffusant ce sens de la vie « passage » !

Histoire

Fichier:Carte Bourcet Vars Val-d'Escreins compressée 30-.jpg
Val-d'Escreins extrait de la Carte de 1754 de Bourcet.
Fichier:Carte Bourcet Vars villagess compressée 30-.jpg
Les villages principaux.

Modèle:Article connexe

Saint-Marcellin est le village le plus ancien de la commune. La commune s'est ensuite étendue vers Sainte-Marie et Sainte-Catherine. C'est à partir de ce premier hameau qu'ont été construites les premières remontées mécaniques au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Quand et les premiers hôtels, créés pour la plupart dans les anciens chalets. Enfin, à partir de 1962, Les Claux ont été construits autour des activités sportives et principalement du ski alpin.

Avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Comme la plupart des vallées alpines, celle de Vars est déjà fréquentée par l’homme 4 000 av. J.-C.. De récentes fouilles ont mis au jour à proximité du village de Saint-Marcellin une fibule qui atteste d’une fréquentation plus tardive à époque gallo-romaine, ce qui correspond à l’âge du bronze final<ref name="ce">http://chroniques-epiques.com/rencontre-avec-les-varsincs-transition-touristique/</ref>.

Une nécropole dite de Peyre-Haute comportant trois sépultures, dont celle d'une femme couverte de bijoux et de bronze au lieu-dit Panacelle<ref>Monique et Jean David interrogée en 2015</ref>,<ref name="ce" />, fut découverte en 1874 (des recherches sauvages sans coordinations), montrant des hommes de grande taille dans la grotte. Le site est situé à la limite nord de la commune vers Guillestre, rive gauche de la rivière « La-Chagne » (une petite route et un pont existent, dit du Panacelle, proche d'un site d'escalade balisé)<ref>GUILLAUME P. . 1878 . La station préhistorique de Panacelle et les peuples anciens du bassin de Guillestre. . Scheuring, Lyon et Crugy, Bordeaux. 56 p</ref>.

Une des nombreuses théories sur le passage des Alpes par Hannibal avance que son armée et ses éléphants de combat seraient passés le col de Vars, en Modèle:Date-.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle av. J.-C. jusqu'à nos jours, Vars reste un lieu de passage déterminant entre la France et l'Italie. Ainsi, ses habitants verront s'y succéder de nombreuses batailles. Les Sarrasins sont chassés des Hautes Alpes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les ordres monastiques et congrégations religieuses tiennent des refuges proches des cols, comme aussi des structures dans les bourgs. Les "frères-de-la-Madeleine" soutenant les pèlerins (Rome et St Jacques de Compostelle), entretiennent aussi des chemins, ponts, passerelles<ref>page 13 "Vars passages et refuges"; "asso Vars au fil du temps" Modèle:ISBN / 2010</ref>. Là où est la chapelle actuelle de la Madeleine, versant sud du col existait un très ancien refuge tenu par ces moines. Sur ces axes, ils tenaient aussi un lieu d'hospitalité à la sortie de Guillestre en montant vers Vars. À partir de la Contre-Réforme, un très grand nombre de confréries de pénitents s'étaient structurées sur cet axe (Guillestre, 4 à Saint-Paul-sur-Ubaye, une à Meyronnes...). Avant cette époque, il y eut aussi une confrérie du Saint-Esprit sur les mêmes lieux (dont une importante à Larche).

les Hospitaliers

Le troisième supérieur des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem vient de la commune limitrophe de Risoul, Ordre qui avait également une structure à Saint-Clément-sur-Durance.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les armées du roi de France [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] passent par le col de Vars pour attaquer l'Italie et gagner la bataille de Marignan en 1515 ; non sans de gros efforts, ils y réalisent le chemin charretier pour passer des canons sur essieux.

Modèle:Référence nécessaire. En paisible coexistence avec les catholiques, les Huguenots font de Vars un refuge et édifient un temple. En 1684, une répression s'abat par ordre du Dauphin, Louis VI dit le Grand-Dauphin, fils aîné de Louis XIV. Le temple est fermé et la cloche donnée au chapitre de Gap<ref>"A la découverte du Guillestrois" Syndicat d'initiative 1985</ref>. Après la révocation de l'Édit de Nantes (Octobre 1685), 227 protestants fuient Vars. Ceux qui restent et refusent de renier leur appartenance sont envoyés aux galères.

Les plus anciennes archives communales sont de 1695 car tout a été détruit avant, en 1692. Cette année-là, le duc de Savoie, Victor-Amédée II (1675-1730) pénètre en Dauphiné (France) pour une campagne de représailles détruisant tous les villages jusqu'à Embrun. À Vars, tous les hommes sont enfermés dans l'église et meurent asphyxiés dans l'incendie de celle-ci. Les maisons avaient aussi toutes été incendiées<ref>Parcellaire de Vars archives départementales</ref>. L'année suivante, en 1693, malade, le duc est battu à La-Marsaille et repoussé. À son retour par le col, ce qui reste de Vars est complètement rasé. Toute la population fuit. Le duc de Savoie signe avec Louis XIV une paix en 1696. C'est seulement en 1697 que Vars est doucement repeuplée avec des gens d'Allos et des protestants<ref>Pays Guillestrin</ref>.

À la fin du même siècle, le duc de Lesdiguières, futur connétable de France sous le règne d'Henri IV, y bat Charles-Emmanuel Ier de Savoie qui se résout à battre en retraite. Les Vaudois puis les protestants, dont la présence est très importante, seront persécutés jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec le rétablissement de la liberté de culte.

De 1701 à 1714, la Guerre de Succession d'Espagne épuise les armées européennes et débouche sur les traités d'Utrecht (1713) qui redessinent la frontière ; celle du col de Vars disparaît (la vallée de l'Ubaye est rattachée au royaume de France par échange de territoire). En 1744, Philippe V (roi d'Espagne) (petit-fils de Louis XIV), devenu en 1700 premier roi d'Espagne de la maison de Bourbon, et le prince de Conti Louis-François de Bourbon-Conti entrent en Italie avec leur armée de 30 000 hommes en passant par le col de Vars.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], souhaitant faire un geste de remerciement aux populations qui l'ont aidé dans les passages des Alpes, prévoit la réalisation de onze refuges de col. Ils ne seront construits qu'au milieu du siècle sous Napoléon III dont un à Vars. Des refuges existaient déjà avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le refuge du col de la Madeleine et un autre à Guillestre), tenus par des moines dont ceux de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Templiers et d'autres. Faute de moines, ce nouveau refuge Napoléon fut utile.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Paul Rostolan (témoignage oral extrait du film Rencontre avec les Varsincs<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>) "en 14-18 au pourcentage, la commune a eu le plus de morts à la guerre du département. À la deuxième guerre mondiale la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) était très développée sur la commune et nous avons été très nombreux à nous mobiliser pour la Résistance. Les familles étaient très pauvres ; presque tous les enfants étaient placés dès 14 ans auprès de commerçant dans les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille)."

Le télésiège de Peinier date de 1957. Odile David, ancienne secrétaire de mairie, dit<ref name=":0" />: "nous nous sommes mobilisés car cette activité hivernale permettait de garder nos jeunes et de limiter la désertification. Ce fut un peu un engrenage d'investissements qui devaient trouver leur rentabilité. C'est comme cela qu'on a pu inverser la courbe de population. Certains, qui étaient partis en ville, revenaient dans leur village ; si bien qu'en 1970, nous avons eu la joie de totaliser cent élèves, primaire et secondaire confondus."

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Vars fait partie :

Population et société

Démographie

La population de Vars n'a cessé de décroître depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette chute s'explique principalement par l'abandon des zones rurales pendant la révolution industrielle et plus particulièrement par l'abandon des activités pastorales.

Vars connait une croissance démographique importante vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date à laquelle les activités touristiques se sont largement développées. Elle atteignit alors près de 1 000 habitants.

Aujourd'hui, malgré une légère baisse démographique depuis dix ans, la population s'est stabilisée et, en 1999, la commune de Vars comptait 637 habitants permanentsModèle:Référence nécessaire :

  • Saint-Marcellin : 86 habitants ;
  • Sainte-Marie : 130 habitants ;
  • Sainte-Catherine : 129 habitants ;
  • Les Claux : 292 habitants.

Cette démographie s'accroît considérablement durant l'hiver avec l'arrivée des saisonniers et des vacanciers.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Vars dépend de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école primaire Sainte-Catherine, au village, qui regroupe 42 enfants<ref>école primaire</ref>.

Santé

En saison hivernale, une maison de santé est ouverte<ref>Maison de santé de Vars La Forêt Blanche</ref>. En 2016, un cabinet médical de Vars, comprenant 3 médecins, un kiné, un appareil radiologique, et une salle d'urgence, est financée par la Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, l’État français, et l'Europe<ref>Cabinet médical de Vars</ref>.

Culturel

Modèle:Article détaillé L'Outdoormix Festival est un rassemblement de 4 jours de compétitions sportives dites Outdoor et extrêmes.

Depuis 2018<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>, l'association travaille en collaboration avec l'Office de tourisme de Vars la Forêt Blanche, sur l'organisation d'une version hivernale du festival. Le principe est de garder l'aspect "Ride & Party" qui caractérise l'événement, en l'adaptant à la neige sur une station de ski.

Cet événement est la combinaison entre les sports d'hiver dit "classiques", en accueillant notamment chaque année une étape des championnats d'Europe de ski et snowboard freestyle, ainsi qu'une manche du prestigieux Freeride World Tour (K2 Vars Qualifier***).

À ces sports, les organisateurs ont souhaité apporter leur touche en détournant des sports déjà organisés sur l'événement du printemps. Cela a donné naissance à des compétitions de kayak et de VTT sur neige, dans un format boardercross et mass start, ainsi qu'à des démonstrations d'highline, de trickline et de parapente acrobatique.

Sports

Fichier:Vars.JPG
Aperçu du domaine skiable en hiver.
Fichier:Promenade le long du torrent de Rebrun (Vars, Sainte-Marie) - panoramio (2).jpg
Promenade le long du torrent de Rebrun (Vars, Sainte-Marie).

La principale activité de Vars réside dans le ski alpin dont le domaine skiable de La Forêt Blanche s'agrandit fréquemment - le domaine de Risoul fait partie de ce domaine skiable. La modernisation du parc de remontées mécaniques, le recours à l'enneigement artificiel, l'organisation d'évènements fédérateurs pour la jeunesse (Coupe du monde de snowboard, X-Games, etc.) sont aujourd'hui les principaux investissements de la station.

Malgré un abandon progressif ces dernières années, Vars reste un site majeur pour le ski de vitesse ou kilomètre lancé (KL). Sur une pente raide (maximum de 98 %, soit un angle proche de 45°), des skieurs s'élancent dans le but d’atteindre la vitesse la plus élevée possible. Vars détient depuis le Modèle:Date- le nouveau record du monde de la discipline : Simon Billy a établi une nouvelle marque avec Modèle:Unité sur la piste de Chabrières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Soucieux de diversifier ses activités, Vars développe depuis la fin des années 1990 de nombreux sports comme le ski nordique ou les sports estivaux à l'instar de la randonnée pédestre, de la grimpe d'arbres ou du VTT.

Propice au cyclisme, le col de Vars a été franchi lors d'étapes parfois décisives du Tour de France.

Hébergement touristique

L'Office départemental des centres de vacances et de loisirs (Odcvl), société coopérative française créée en 1939, commercialise principalement des séjours de vacances en France et à travers le monde pour groupes et familles. Il dispose d'un centre permanent dans la commune.

Lieux de cultes

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le refuge Napoléon fut construit grâce à une donation de Napoléon Bonaparte (mis en œuvre 30 ans après sa mort). Ce dernier légua par testament une somme d’argent aux provinces qui avaient le plus souffert pendant les guerres napoléoniennes. Le refuge de Vars est construit en 1856 sous Napoléon III. Un gardien et sa famille y vivait toute l’année comme « retirés du monde », car le col était fermé du Modèle:1er décembre au 15 mai. En cas de tourmente ou de mauvais temps, le gardien sonnait la cloche à intervalle régulier et allumait un fanal pour guider les voyageurs à la tombée de la nuit. Le refuge Napoléon verra les balbutiements du tourisme de montagne et le développement de l'actuelle station de sports d'hiver, Vars-Les-Claux. Toujours là, le refuge est aujourd’hui devenu une auberge.
  • Le centre œcuménique à Vars Sainte-Marie fut inauguré en 1970. Il a été construit en lieu et place de l'église Sainte-Marie.
  • L'église de Vars Saint-Marcellin date vraisemblablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais fut maintes fois détruite par les invasions et les guerres. Son portail comporte, comme à Guillestre, deux lions « stylophores » qui soutenaient autrefois des piliers.
  • La source « miraculeuse » et l'oratoire de la « Font Sancte » se trouvent dans le val d'Escreins à Modèle:Unité d'altitude.

Personnalités liées à la commune

  • Le père Henri Caffarel (1903-1996) qui venait là en vacances, avait sa famille paternelle qui était originaire de VarsModèle:Référence nécessaire. C'est un prêtre catholique dont la béatification est en cours d'étude. Il a été le fondateur du mouvement de spiritualité des couples « Équipes Notre-Dame » qui se sont diffusées sur tous les continents.
  • Guy Seradour (1922-2007), artiste peintre français, une voie porte son nom à Vars, le cours Guy Seradour.

Héraldique

Modèle:Détails Modèle:Blason commune

Galerie de photographies

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Vars, passage et refuge, par l'association Vars au fil du temps, 2010
  • Exemple d'exode de protestants Hauts-Alpins après la révocation de l'Édit de Nantes en 1685, Jean Seinturier, Monique David, Sybille A.Burggraf, 2013
  • De Guillestre à Vars, une base protestante dans les Hautes-Alpes au XIXe siècle, Bénédicte de Wailly [Bulletin de la société d'études des Hautes-Alpes, 2014]Modèle:Référence souhaitée

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

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