Allos

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France

Allos Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Commune de haute-montagne des Alpes méridionales, Allos connaît un important exode rural au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, suivant le mouvement démographique du département. Puis la commune a été bouleversée depuis quatre-vingts ans par les sports d’hiver : la construction d’hébergements et les remontées mécaniques ont modifié le paysage et l’urbanisme montagnard. L’économie a également été profondément transformée, la quasi-totalité des emplois se situant aujourd'hui dans le tourisme. L'activité agricole traditionnelle ne subsiste plus que marginalement.

Historiquement, Allos, située au fond de la vallée du Verdon, a longtemps été rattachée à la vallée de l’Ubaye : d’abord à l’époque où l’Ubaye appartenait aux États de Savoie (de 1388 à 1713), puis après le rattachement à la France, elle a continué d’être administrée depuis l’autre côté du col d’Allos (impraticable l’hiver). Même après la Révolution, elle fut rattachée au district de Barcelonnette, au nord. Ce n’est qu’en 1985 qu’elle s’est (administrativement parlant) tournée vers sa vallée en acceptant le rattachement au canton de Colmars. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Mont Pelat 2.jpg
Le lac d'Allos vu du sommet du mont Pelat.

Allos est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. Le val d'Allos est traversé par le Verdon de sa source (à la Foux d'Allos dans le vallon de Sestrières) à Modèle:Unité d'altitude.

En lisière du parc national du Mercantour, le pays du Haut-Verdon-Val-d'Allos offre des paysages d'une grande beauté, depuis le célèbre lac d'Allos, le plus grand lac d'altitude d'Europe, jusqu'à la cascade de la Lance, à Colmars-les-Alpes. La flore est riche et variée, étagée suivant l'altitude : mélèzes, épicéas, sapins mais aussi clématites des Alpes, pivoines sauvages et lis martagon.

Géologie

Les montagnes autour d’Allos sont composées de schistes noirs.

Relief

Tout autour d’Allos, en partant du col d'Allos (Modèle:Unité, au nord du village) et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre :

Les sommets à l’ouest d’Allos appartiennent au massif des Trois-Évêchés, ceux à l’est au massif secondaire du Mont Pelat.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Hameaux

Modèle:Colonnes

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d'Allos est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/>:

  • avalanche,
  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée du Verdon),
  • mouvement de terrain : la commune est concernée par un aléa moyen à fort sur des espaces limités<ref name="ddrm37"/>.

La commune d'Allos est exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage, concernant la retenue collinaire de la Tardée au-dessus de la station de la Foux-d’Allos<ref name="ppr"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’avalanche<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour le tremblement de terre, et en 1994 et 2003 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>. En Modèle:Date-, un glissement de terrain a coupé la seule route d'accès aux hameaux du Bouchier et de la Colette, coupure qui a duré plus de sept mois<ref>R. F. et F. R., « Les hameaux de deux hameaux sont isolés après un éboulement », La Provence, 21 juin 2013, Modèle:P.14</ref>.

Sismicité

La commune est classée en zone de sismicité moyenne<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique</ref>,<ref>Séisme du 31 octobre 1997 Ouest d'Allos</ref>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • rivière le Verdon,
  • torrents le Bouchier, le Chadoulin, de l'Aiguille,
  • riou nord des Courtiens, riou sud des Courtiens, riou de Poussandriou,
  • ravins du Pelat, du Vallonet, des Mourtisses, de la Chaup, de la Sausse.

Climat

Le climat, chaud et tempéré, est classé comme Cfb selon la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 04006.png
Allos et ses communes limitrophes<ref name="IGN"/>.

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1056, sous le nom d’ad Alodes, ce qui signifie les alleux en occitan<ref name="TGF"/>,<ref name="Rostaing"/>,<ref name="AHP"/>. Une hypothèse pré-gauloise a également été envisagée<ref name="AHP-c11"/>, plus conforme aux règles phonétiques locales selon les Fénié. Le nom d’Allos dérive alors d’Al-, désignant les rochers. La formation Alodes serait dans ce cas une hypercorrection (fausse latinisation)<ref name="Fénié"/>. La commune se nomme Alòs en occitan vivaro-alpin et Aloues en provençal gavot.

Le nom de la station La Foux-d’Allos désigne les gorges étroites, les à-pic proches<ref name="Fénié-88"/>.

Économie

Fichier:Fontaine d'Allos et jour de marché.jpg
Fontaine d'Allos et jour de marché.

Aperçu général

Allos est une commune de haute-montagne dont la principale ressource est le tourisme, randonnée à pied l'été et surtout sports de glisse l’hiver.

En 2009, la population active s'élevait à 381 personnes, dont 20 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (46 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (65,7 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent très majoritairement dans la commune (près de 91 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>, ce qui s’explique par la prédominance du secteur touristique, qui offre ainsi les emplois suffisants aux habitants de la commune. En conséquence, l'essentiel des actifs de la commune sont employés dans les services et l'administration (97 % fin 2010)<ref name="insee-dossier-local16"/>. L'industrie, la construction et l’agriculture n’emploient plus qu’une part résiduelle des actifs<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Au Modèle:Date-, les établissements actifs dans la commune sont principalement des commerces et des services (215 des 326 établissements), et ceux du secteur administratif, sanitaire et social (69)<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 15 établissements différents<ref name="insee-dossier-local16"/> dont 1 employant 3 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

L’essentiel des données de l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture sont couvertes par le secret statistique, ce qui indique la faiblesse des effectifs et des surfaces cultivées<ref name="otex"/>. En 2000, les trois exploitations utilisaient une surface agricole utile (SAU) de Modèle:Unité, en forte régression depuis 1988 (Modèle:Unité)<ref name="exploitations-insee"/>.

Patrimoine agricole :

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 27 établissements, essentiellement artisanaux (22 entreprises n’emploient aucun salarié). Le secteur emploie 11 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de services

La commune compte deux stations :

  • Val d’Allos-La Foux, dont le domaine skiable communique avec Pra-Loup ;
  • Val d’Allos-Le Seignus, qui dispose de l’appellation station-village car elle est reliée par téléphérique au village d’Allos.
Fichier:Nautisme sur le lac d'Allos.jpg
Nautisme sur le plan d'eau d'Allos.

Le tourisme estival est aussi développé, avec les différents plans d’eau et les randonnées en montagne.

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 215 établissements (avec 434 emplois salariés), auxquels s'ajoutent les 69 établissements administratifs et du secteur sanitaire et social (salariant 52 personnes)<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de 5 touristes accueillis pour un habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, avec une importante capacité d'hébergement marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • de nombreux hôtels<ref name="atlas-hébergement11"/> (7 classés deux étoiles, et un classé trois étoiles<ref name="insee-tourisme"/> avec une capacité de 128 lits<ref name="atlas-hébergement17"/>) ;
  • aucun camping<ref name="atlas-hébergement21"/> ;
  • quelques meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>, dont certains labellisés<ref name="atlas-hébergement33"/> ;
  • les chambres d’hôtes sont absentes de la commune<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
  • une importante capacité d’accueil en hébergements collectifs variés (refuges l’été, auberges de jeunesse, villages de vacances)<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Ce sont néanmoins les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d'accueil avec près de 5000 résidences secondaires (Modèle:Nombre sur 5340<ref name="insee-chiffres clés"/>,<ref name="insee-tourisme"/>).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le nom du peuple installé dans la haute vallée du Verdon n’est pas certain, mais il peut s’agir des Éguitures<ref name="AHP-c12"/>. À la fin de l’Empire romain, la haute vallée du Verdon dépend de la civitas et de l’évêché de Modèle:Page h'<ref name="beaujard-22"/>.

Moyen Âge

Il est possible que le premier village ait été construit autour de Notre-Dame-du-Valvert, au Haut Moyen Âge. Il se serait ensuite perché à Banivol, avant de redescendre aux Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles<ref name="archeo-provence"/>. La bourgade, citée dès 1056<ref name="Mérimée-présentation"/>,<ref name="archeo-provence"/>, a son consulat dès 1233, par privilège du comte de Provence<ref name="Mistral43"/>,<ref name="gouron49">André Gouron, « Diffusion des consulats méridionaux et expansion du droit romain aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles », Bibliothèque de l'école des chartes, 1963, tome 121. Modèle:P.49.</ref>, ainsi qu’une foire<ref name="Stouff"/>. C’est le comte Raimond Bérenger V qui accorde le Modèle:Date un consulat à Allos, en même temps et selon les mêmes termes que Colmars et Beauvezer<ref name="Collier75-193"/> ; le consulat est une institution collégiale comprenant un chevalier, désigné parmi les nobles de la localité, trois notables, et le bailli ou bayle, représentant le comte. La charte de 1233 précise quels sont les cas où la justice sera rendue par les consuls (la justice civile) et limite le montant des cens et du droit de Modèle:Page h' prélevés par le comte<ref name="Collier75-194"/>.

Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Charles de Duras et Marie de Blois, agissant pour le comte de son fils Louis II d'Anjou, s’affrontent pour recueillir l’héritage de la reine Jeanne. Ce ralliement est l’occasion pour les communautés d’Allos, Colmars et Beauvezer de négocier en août 1385 une extension de leurs privilèges : la position de faiblesse du pouvoir comtal leur permet de lui extorquer d’importantes concessions<ref name="Collier75-199"/> : outre une réduction substantielle des impôts déjà limités en 1233, et des remises sur les droits déjà dus, le domaine de la justice rendue par les consuls est étendu, et ceux-ci percevront les revenus générés par cette activité à la place du comte. Les communautés obtiennent le droit d’établir moulins et jardins sans autorisation et sans payer de cens<ref name="Collier75-196"/>, les pouvoirs de police du comte sont limités, une partie des lods et treizains sont abolis, les habitants des trois communautés sont exemptés de droits de passage pour leurs troupeaux transhumants et les marchandises qu’ils transportent dans tout le comté. De plus, ils peuvent transporter du sel sans contrainte<ref name="Collier75-197"/>. Enfin, les habitants peuvent construire des maisons en s’appuyant sur les murailles, percer celles-ci pour y établir des fenêtres ou des portes, aucune garnison ne sera installée sans l’accord des habitants et cela se fera aux frais des comtes, les habitants ont le droit de construire des fossés d’irrigation qui traversent les chemins, et enfin Charles III renonce au droit de vendre la seigneurie sur les trois communautés. Dans le cas contraire, et si les communautés se défendent, même les « armes à la main », aucune sanction ne sera prise contre elles et leurs habitants<ref name="Collier75-198"/>. À la fin de la guerre de l’Union d’Aix, Allos passe avec la vallée de l'Ubaye et Nice aux comtes de Savoie jusqu’en 1713. De cette époque jusqu’au début de la Révolution française, Allos est rattaché administrativement à Barcelonnette ; le premier découpage des Basses-Alpes inclut Allos dans le district de Barcelonnette<ref name="Cassini_bis"/>.

Temps modernes

Allos revient sous domination française de 1536 à 1559 (Traités du Cateau-Cambrésis)<ref name="Emeric24"/>. Lors des guerres de religion, le duc de Lesdiguières bombarde le bourg, l'assiège et le prend en 1597. Il avait fait passer son armée par le col de Thuiles<ref name="Mérimée-Abrau"/>,<ref name="Emeric25"/>. Allos est à nouveau rendue à la Savoie en 1598 (paix de Vervins)<ref name="Emeric25"/>.

La peste de 1630 fait d'importants ravages à Allos, mais ne touche pas le hameau de La Foux. Peu après, les troupes royales françaises occupent à nouveau le bourg et rasent les fortifications<ref name="Emeric25"/>.

Les particularités de la communauté d’Allos, qui occupe plusieurs vallons profonds, et dont l’habitat est dispersé en de multiples hameaux, conduit à la création de trois paroisses au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : une à La Foux, une à Bouchiers et une à Baumelle. Il se construit en outre de très nombreuses chapelles : 29 au total tout au long de l’histoire<ref name="archeo-provence"/>.

Plusieurs incendies majeurs ravagent le bourg en 1718, 1747, 1769<ref name="Mistral44"/>.

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="Alphand"/>. La tradition d'indépendance d'Allos lui vaut un canton à elle seule, auquel est rattaché le hameau colmarsien de Clignon<ref name="Emeric25"/>.

Époque contemporaine

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1825, le cadastre dit napoléonien d’Allos est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013 Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant d’Allos<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Allos se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons au chef-lieu, au Bouchier, à la Baumelle et à la Foux<ref name="labadie9"/>. Les filles ne sont pas concernées, bien que la loi Falloux impose l’obligation aux communes de plus de 800 habitants d’instruire également les filles<ref name="labadie16"/> ; l’école de filles ouvre cependant avant les lois Jules Ferry. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune, grâce aux subventions de l’État, d’améliorer les écoles d’Allos et de la Foux<ref name="labadie11"/>.

La commune d’Allos est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 32 morts. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toutes les communes de la vallée de l'Ubaye, auxquelles se joint Allos, et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette<ref>L’histoire du monument de Barcelonnette</ref> par Paul Landowski<ref>Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Allos devient une commune touristique : en 1935, des remontées mécaniques sont construites au Seignus et à la Foux. Dans les années 1970, quand les sports d’hiver deviennent des loisirs de masse, des stations d’hiver sont construites dans les deux hameaux<ref name="Mérimée-Abrau"/>. Ce n’est qu’en 1985 qu’Allos se tourne vers le bas de sa vallée en intégrant l’arrondissement de Castellane<ref name="Cassini_bis"/>.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Politique et administration

Municipalité

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

L'élection du conseil municipal de Modèle:Date- a fait l'objet d'un recours devant le tribunal administratif de Marseille ; le jugement a conduit à la tenue de nouvelles élections en septembre.

Budget et fiscalité 2017

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,09 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,49 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,03 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 14,71 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Allos fait partie :

Urbanisme

Typologie

Allos est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,0 % 120
Équipements sportifs et de loisirs 0,4 % 43
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,9 % 459
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,4 % 41
Forêts de feuillus 0,9 % 103
Forêts de conifères 22,6 % 2651
Forêts mélangées 1,6 % 189
Pelouses et pâturages naturels 25,2 % 2953
Landes et broussailles 1,2 % 140
Forêt et végétation arbustive en mutation 4,7 % 551
Roches nues 20,7 % 2414
Végétation clairsemée 17,1 % 1998
Plans d'eau 0,4 % 44
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Population et société

Démographie

Les habitants sont nommés les Allossards<ref name="tresor"/>.

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

L’histoire démographique d’Allos, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population, qui plus est un mouvement de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population (par rapport au maximum historique)<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse continue jusqu'aux années 1960. Depuis, la population a crû, sans atteindre l'équivalent de 50 % de la population de 1831.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

La commune est dotée d'une bibliothèque informatisée depuis 2004 (catalogue en ligne), dans le cadre du réseau de bibliothèques du Haut-Verdon (communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos) et de deux écoles primaires (une à Allos, une à La Foux d’Allos)<ref name="ecole"/>.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

Cultes

Lieux et monuments

Architecture militaire

Il subsiste un vestige de l’enceinte médiévale : les premiers étages d’une tour, à l’entrée sud du village, transformée en clocher<ref name="Collier309"/>.

La tour de Banivol (Modèle:Unité de côté) date du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle peut avoir protégé un petit bourg. La chapelle Saint-Pierre toute proche aurait été soit la chapelle castrale, soit l’église paroissiale<ref name="Mérimée-Banivol"/>,<ref name="archeo-provence"/>.

Architecture civile

Fichier:Allos, La Foux d’Allos.JPG
Bâtiments modernes à la Foux d’Allos.
  • Du point de vue de l’architecture civile :
    • la station de la Foux d’Allos, dans le style classique des stations de ski ;
    • les toitures sont dominées par la tôle ondulée (milieu des années 1980)<ref name="Collier345"/>, avec une présence de toits d’ardoise et de tuiles en écaille traditionnelles.
  • Dans le village d’Allos, se trouve encore un cadran solaire de 1913<ref name="Cadrans77"/>.

Monuments commémoratifs

Monuments religieux

Les églises et chapelles rurales sont d'un style sobre (style alpin), imposé par le climat. Notre-Dame-de-Valvert à Allos en est un bel exemple du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L’étendue de la commune, son importante population au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lorsque les paroisses et leurs succursales étaient sous le régime concordataire, et les communications rendues difficiles le relief et par la neige l’hiver, toutes ces conditions ont justifié la création de plusieurs églises paroissiales ou de succursales :

  • Saint-Jean-Baptiste à la Foux (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), de style roman traditionnel<ref name="Collier216"/> et dont la façade est ornée d’un cadran solaire de 1757<ref name="Collier448"/>. Elle possède un ex-voto en cuir de Cordoue, daté de 1675<ref name="Collier532"/> ;
  • église Saint-Sébastien ou des Pénitents au village, avec la montée en gloire de saint Sébastien peint sur la coupole<ref name="Collier487"/>. Elle sert au culte paroissial l’hiver<ref name="archeo-provence"/> ;
  • Saint-Antoine au Bouchier ; de la Visitation à la Baumelle.

Chapelles

La commune compte également de nombreuses chapelles :

  • sur la chapelle Notre-Dame-des-Monts, un cadran solaire date de 1757 et porte la légende « Dieu seul est éternel ; déjà loin de toi »<ref name="Cadrans"/> ;
  • autres chapelles : Saint-Jacques au Seignus-Bas<ref name="archeo-provence"/> ; Saint-Laurent au Seignus-Haut<ref name="archeo-provence"/> ; Saint-Pierre, avec un retable fermé par deux petites portes, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier471"/> ; Saint-Roch<ref name="archeo-provence"/> ; Notre-Dame-des-Monts au lac d’Allos ; Notre-Dame-de-Lumière à la Baumelle ; Notre-Dame-de-Grâce au Guinans<ref name="archeo-provence"/> ; Sainte-Brigitte au hameau Sainte-Brigitte<ref name="archeo-provence"/> ; Sainte-Madeleine<ref name="archeo-provence"/> et Saint-Joseph au Villard Bas ; Notre-Dame de La Salette à Allos ; Notre-Dame-de-la-Fleur au Villard-Haut<ref name="archeo-provence"/>

Notre-Dame-de-Valvert

Modèle:Article détaillé

L’église paroissiale d’Allos date de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/> ; elle est classée monument historique en 1846 pour des parties datées de la deuxième moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:|  }} }} et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles<ref name="Mérimée-Valvert"/>.

Elle est construite en appareil moyen et régulier. Son chevet est composé d’une simple abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four<ref name="Collier114"/>. Comme toutes les églises de style alpin, seul le mur sud est percé de trois baies, en plein-cintre.

Le décor est rare : les murs sont ornés d’une suite de petits arcs : ce décor est une évolution tardive (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) de la bande lombarde<ref name="Collier80"/> issue du premier art roman<ref>Victor Lassalle, « Survivances du premier art roman en Provence », Cahiers de civilisation médiévale. Modèle:20e (Modèle:N°), janvier-mars 1977, Modèle:P.6.</ref>. Les chapiteaux sont ornés de feuillages, sauf ceux de la façade, ornés de masques (influence lombarde) et d’animaux<ref name="Collier115"/>. La façade est renforcée de deux contreforts en biais, aux angles.

Raymond Collier signale plusieurs particularités de N.-D.-de-Valvert par rapport au type commun du style roman alpin :

  • les pilastres soutenant les arcs-doubleaux sont remplacés par des colonnes engagées (ou demi-colonnes)<ref name="Collier75"/> ;

Elle est endommagée au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et en 1697 par les guerres : la seconde fois, ce sont les Savoyards qui provoquent l’effondrement du clocher. La voûte du chœur est réparée entre cette date et 1723, avant que le clocher soit abattu en 1727. L’incendie d’Allos le Modèle:Date- atteint l’église et lui cause d’importants dégâts. Un nouveau clocher est construit en 1751. D’importants travaux de restauration ont lieu entre 1894 et 1896 : base de la façade et des murs gouttereaux, baies, contreforts entièrement reconstruits, et la voûte de la troisième travée elle aussi entièrement reconstruite. Le reste des voûtes et le clocher sont reconstruits en 1899-1904, avec diverses réparations, qui font disparaître les peintures murales<ref>Notice de la Base Mérimée</ref>.

Parmi le mobilier :

Bien qu’église paroissiale, elle est à l’écart du village, et ne sert d’église que l’été, la chapelle Saint-Sébastien servant au culte paroissial l’hiver<ref name="archeo-provence"/>.

Personnalités liées à la commune

  • Patritti, peintre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
  • Jean-Esprit Pellissier prêtre jusqu'en 1905, il est l'historien de la commune.
  • Simon-Jude Honnorat (1783-1852), médecin, entre autres historien de la commune et auteur du Grand dictionnaire de la langue d’oc
  • Hyacinthe Honnorat (1801-1883), fils du précédent. né à Allos et élevé à Digne, il quitta jeune les Alpes de Haute-Provence pour se lancer dans le commerce du grain à Lyon puis à Lille. Il fut conseiller municipal républicain de Lille à la fin de la Monarchie de Juillet et opposant au rétablissement de l'Empire en 1851. Élu conseiller général de Lille au début de la III° République, il fut pressenti pour devenir sénateur mais renonça au profit du général Faidherbe<ref>Sources: Marc Frangi: "Le fils du docteur Honnorat, Honnorat-Bocquet", Annales de Haute-Provence, n° 334, 1999 et "Un républicain provençal à Lille", site de l'Association 1851.</ref>
  • Hyacinthe Gariel (1778-1849), né à Allos, fils de notable. Étudiant en médecine à Grenoble, il s'orienta finalement vers le droit et devint avocat puis magistrat à Grenoble. Il avait la passion de la bibliographie et, en particulier des incunables et réunit une collection considérable, dont l'essentiel fut acheté après sa mort par la bibliothèque de Grenoble. Ami des frères Champollion, avec qui il recherchait des manuscrits rares, et de l'avocat Berriat-Saint-Prix. Sa sœur avait épousé Simon-Jude Honnorat.
  • Fortuné Gariel, frère du précédent, également magistrat à Grenoble. Le fils de ce dernier, Hyacinthe Gariel (1812-1890), né à Grenoble, fut conservateur de la bibliothèque de Grenoble dont il assura le développement des collections, notamment de manuscrits et d'ouvrages historiques sur le Dauphiné.
  • Jean Adrien Caire (1924-1999), érudit et provençaliste

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Références

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