Uvernet-Fours

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Modèle:Infobox Commune de France

Uvernet-Fours est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, près de la vallée de l'Ubaye. Elle a été constituée en 1973 par fusion des anciennes communes d'Uvernet et de Fours<ref name="lapro" />.

Le nom de ses habitants est fournaisien<ref name="tresor"/>. Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Uvernet-Fours et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune d’Uvernet-Fours se trouve dans la vallée du Bachelard, à quelques kilomètres de Barcelonnette. Elle est sur la route du col de la Cayolle, à 1180 m d’altitude<ref name="La Torre"/>.

L'habitat est dispersé entre plusieurs villages et hameaux disséminés dans les gorges du Bachelard : Uvernet, Fours, Saint-Laurent, Saint-Louis, Bayasse, les Agneliers, Molanès, les Chapeliers. Le village d'Uvernet est construit sur le cône de déjection du Riou Chanal<ref name="Garitte-Lahousse62"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, les vallées de la commune sont envahies par les glaciers de l’Ubaye et ses glaciers affluents. On trouve un glacier dans la vallée des Agneliers, affluent du glacier du Bachelard. Le glacier du Bachelard remontait non loin du col de la Cayolle. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Le vallon du Riou Chanal est constitué de marnes callovo-oxfordiennes<ref name="Garitte-Lahousse65"/> caractérisées par un paysage de badlands qui se créent sur des Terres Noires instables<ref name="Garitte-Lahousse64"/>, pouvant glisser de plusieurs mètres en un an<ref name="Garitte-Lahousse67"/>.

Relief

Vallée très encaissée, en V, vue d’en haut. Le versant de gauche est boisé, celui de droite rocheux. Petit lichen rouge au premier plan.
Vallon de la Moutière.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 23 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Transports

route étroite à flanc de montagne, dans une forêt peu dense.
Route RD 908 vers le col d’Allos.

La vallée du Bâchelard est empruntée par la route départementale Modèle:Nobr, qui relie la vallée de l'Ubaye à celle du Verdon par le col d'Allos<ref name="Garitte-Lahousse63"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Uvernet-Fours est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Uvernet-Fours est également exposée à quatre autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune d’Uvernet-Fours est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage. Une retenue d’eau relativement importante se situe au-dessus de Pra-Loup et pourrait être destructrice en cas de rupture de la digue<ref name="ppr"/>.

Le risque d'inondation et de mouvement de terrain est en partie causé par le riou Chanal, un torrent au bassin versant de Modèle:Unité qui se jette dans le Bâchelard près du village d'Uvernet<ref name="Garitte-Lahousse62"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2000 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’avalanche<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

Mouvements de terrain dans le bassin du Riou Chanal

Les fortes pentes dénudées par le pastoralisme permettent la formation d’importantes crues torrentielles, qui forment des laves torrentielles destructrices. Pour les contrer, l’État met en place différentes mesures volontaristes dans le dernier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Garitte-Lahousse62"/>, dont des barrages de correction sur le riou Chanal, la commune étant la première du département à recevoir un dispositif complet d'ouvrages de correction, construits de 1863 à 1914<ref name="ddrm27">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, Modèle:P.27</ref>,<ref name="Garitte-Lahousse69"/>. Après des reboisements et réengazonnements sur les deux tiers du bassin versant, commencés en 1863<ref name="Garitte-Lahousse62-63"/>, le dispositif est complété par l'implantation de barrages, dont 1100 en fagots de saules (qui sont vivants et donc se renforcent de leurs racines) et 174 en pierres sèches<ref name="Garitte-Lahousse63"/>. Constatant l'efficacité du barrage Sardi, construit en 1874, dans la limitation des apports d'une coulée boueuse aux laves torrentielles, Prosper Demontzey décide de la généralisation de ce dispositif : 37 barrages maçonnés et une quarantaine de barrages en pierre sèche sont construits jusqu'à la fin des années 1890<ref name="Garitte-Lahousse63"/>. Sans entretien pendant la quasi-totalité du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ces ouvrages sont dans les années 1990 en piteux état et de nouveaux sont construits dans les années 2000 afin de garantir la sécurité du village d'Uvernet<ref name="Garitte-Lahousse62"/>.

Grâce à ces travaux, la dernière crue torrentielle responsable de dommages importants remonte à 1860. Le torrent avait emporté la digue protégeant Uvernet, et avaiet ensuite envahi le cimetière et le village<ref name="Garitte-Lahousse69"/>. Depuis, les crues, même accompagnées de laves torrentielles (au nombre de sept de 1860 à 1987), n'ont causé des dégâts matériels que sur les ouvrages de défense<ref name="Garitte-Lahousse69"/>. Bien qu'alimenté par des alluvions et des blocs de tailles variées, le Riou Chanal coule dans un lit suffisamment encaissé (cinq mètres) pour contenir ses crues<ref name="Garitte-Lahousse67"/>.

Séismes

Façade et pignon d’une maison à un étage, murs jaunes et volets rouges.
Relais au col d’Allos (2230 m d’altitude pour le refuge).

Plusieurs tremblements de terre ont été fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité pouvant être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :

Urbanisme

Typologie

Uvernet-Fours est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (37,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,7 %), forêts (29 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), prairies (1,3 %), zones urbanisées (0,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de Fours, tel qu’il apparaît la première fois en 1376 (de Furnis), est tiré de l’occitan forn, pour fours<ref>Modèle:TGF3, § 25 079.</ref>. l'Uvarnét en valéian. Le nom de ses habitants est, en valéian, lous Uvernouges.

Histoire

Un couvent d’ordre mendiant était implanté à Uvernet<ref>Jean-François Boué, « Implantation des ordres réguliers au Moyen Âge », CG 06.</ref>.

Avant la Révolution, les villages d'Uvernet et de Fours étaient administrativement sous la dépendance de Barcelonnette. La paroisse Saint-Jean-Baptiste des Agneliers est créée par détachement de celle de Saint-Pons en 1652, ainsi que celle d’Uvernet en 1698<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.204.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une petite industrie de filature de la soie se développe<ref name="AHP"/>. Dans les années 1780, le gisement de plomb de la Malune (sur la route du col d'Allos) étant assez pauvre, son exploitation n’est pas prolongée, bien qu’il ait fourni un alquifoux de bonne qualité<ref>Joseph Billioud, « Les mines de plomb des Basses-Alpes du XVIe au XIXe siècle », Provence historique, tome 8, Modèle:N°31, 1958, Modèle:P.49.</ref>: minerai de type galène servant à l'émaillage en poterie; il n'est plus utilisé aujourd'hui par sa toxicité; il était pratique par sa température de fusion basse.

En 1790, deux communes sont créées : Uvernet et Fours, lesquelles sont réunies en 1973 pour former la commune actuelle d'Uvernet-Fours. La commune de Fours rassemble alors quatre paroisses : Fours, Saint-Louis, Saint-Laurent, Villard-d'Abbas.

Le monument est formé d’une pierre tranchée, où sont inscrits les noms, et d’une femme stylisée, affligée, à genoux, la tête dans la main.
Monument aux morts, avec pleureuse (Debacker).

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant d’Uvernet qui est traduit devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Uvernet et Fours se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, chacune d’elles compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons. À Uvernet, elles se trouvent au chef-lieu et aux hameaux des Chapeliers, des Molanes et aux Agneliers (à plus de Modèle:Unité d’altitude). À Fours, elles sont situées au Vilard d’Abas, à Fours, aux Longs et à Bayasse<ref name="labadie9"/>. Point commun entre les deux communes : aucune ne possède d’école de filles. Si la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de huit cents habitants ne les concerne pas, la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à cinq cents habitants<ref name="labadie16"/>, aurait dû être appliquée à Uvernet : ce ne fut pas le cas<ref name="labadie18"/>. Les filles de ces deux communes ne furent régulièrement scolarisées qu’à partir des lois Ferry.

La commune de Fours est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 17 morts sur les 44 mobilisés (45 %). Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski<ref>Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.

En 1962, la station de ski de Pra Loup est créée sur le territoire de la commune.

Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les hameaux d'Uvernet-Fours étaient connus pour leur coutumes originales (naissance, mariage, funérailles)<ref name="La Torre"/>.

Politique et administration

Fichier:Mairie d’Uvernet-Fours.JPG
Façade de la mairie d’Uvernet-Fours (à Uvernet).

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Uvernet-Fours fait partie:

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année Infobox, la commune d’Uvernet-Fours comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016 pour Uvernet-Fours). Les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau

L’histoire démographique d’Uvernet est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1806 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1896, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt que dans les années 1960. Depuis, la population a repris sa croissance, quintuplée depuis un demi-siècle. L’apport de la fusion de Fours en 1973 est minime, avec une trentaine d’habitants pour plusieurs centaines à Uvernet<ref name="Cassini-Fours"/>.

Modèle:Population de France/graphique

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Fours connait un schéma différent : la période d’« étale » dure plus longtemps, de 1811 à 1861. Le recul démographique est ensuite beaucoup plus rapide à Fours, puisque la commune atteint les 50 % de sa population maximale dès 1886<ref name="vidal"/>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt ensuite plus, poussant à la fusion avec Uvernet.

Enseignement

La commune, qui dépend de l'académie d'Aix-Marseille, est dotée d’une école primaire. Elle est fréquentée par 23 élèves<ref>école primaire d'Uvernet-Fours</ref>.

Santé

Modèle:...

Cultes

Modèle:...

Économie

Fond de vallée avec moutons au fond, proche de la limite pelouse-rochers. Un cheval et un âne broutent à mi-distance.
Moutons à l’alpage de la Moutière.

Elle fait partie des zones de production de l'agneau de Sisteron, des vins alpes-de-haute-provence IGP, y compris primeurs et des vins de la Méditerranée<ref>Produits agricoles IGP ou AOC</ref>.

La station de sports d’hiver de Pra Loup est située dans la commune, au nord-ouest du village. Station de ski depuis les années 1960, l'idée est née une dizaine d'années auparavant, à l'initiative du médecin Pierre Grouès. Le lieu était, pourtant, déjà connu et habité depuis la Préhistoire, avec un hameau dès le Moyen Âge<ref>Histoire de Pra Loup</ref>. Le domaine skiable compte, de nos jours, Modèle:Unité de piste de ski alpin<ref>les pistes de Pra Loup</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Églises et chapelles

Uvernet-Fours regroupe deux anciennes communes, qui comportaient au total sept paroisses (Fours, Bayasse, Villard-d’Abas, Uvernet, Les Agneliers, Molanès, La Maure). Chaque paroisse avait en outre des chapelles desservant les hameaux isolés, et la période de construction d’église dure jusqu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec celle de la station de sports d’hiver de Pra-Loup. On compte donc un nombre très important d’édifices religieux, en état plus ou moins bon<ref name="archeo-provence"/> tant et si bien qu'aucun auteur ne les signale toutes:

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}}. Ce prieuré fut lié à l'abbaye très ancienne des Chalaisiens du Vallon du Laverq (du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle); mais la toponymie locale rend très probable un lien initiale plus ancien avec Saint-Dalmas-le-Selvage, prieuré-fille de l'abbaye San Dalmazzo da Pedona soumis aux règles bénédictines. En effet le toponyme "Moutière" (vallon, col, torrent) a un lien étymologique avec "monastère", à la manière de l'abbaye du Monestier près de Briançon, ou encore de Moustiers-Sainte-Marie, indiquant un lien de cheminement entre deux pôles monacaux. L'église plus récente est elle marquée du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ses deux travées sont couvertes de fausses voûtes d’arêtes ; côté nord, se trouve une chapelle. Du côté sud, le clocher-tour carré est construit contre la façade sud<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.226.</ref>. C’est une ancienne paroisse de Fours<ref>Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.176.</ref>.

Fichier:Bayasse P1010132mod.jpg
Le hameau de Bayasse (Uvernet-Fours).
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}}

}}). En dépendaient la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, à Morjuan (ancienne paroisse), et la chapelle de Chancelaye, hameau isolé dans le vallon qui mène au col d’Allos<ref name="archeo-provence"/>. Trois tableaux classés proviennent de la chapelle Morjuan : ils représentent l’ensevelissement du Christ, une Vierge à l’Enfant et Dieu le Père<ref>Arrêté du 29 mars 1930, notice de la Base Palissy, consultée le 9 novembre 2008</ref>.

  • Aux hameaux de La Maure:
  • chapelles à Cloche:
    • Vers le col de Cloche à près de 2000 m d’altitude ;
    • A Pra-Loup (style contemporain, allure de chalet) par Pommer avec pour saint patron Saint-François-d'Assise ;
    • Chapelle ruinée des Jauberts<ref name="archeo-provence"/> ;

Art moderne

Statue du Loup à Pra-Loup par Corson.

Sites remarquables excentrés

Fichier:Hannibal 04.JPG
La Pierre d’Hannibal.

La commune compte quelques sites inscrits de montagne :

Le refuge de la Bayasse, à Modèle:Unité d'altitude, est entièrement reconstruit selon les normes éco-responsables<ref>« Un refuge exemplaire », Conseil général Alpes-de-Haute-Provence, septembre 2014, Modèle:N°127, Modèle:P.4.</ref>.

Ponts

Fichier:Pont du Fau, Uvernet-Fours.JPG
Pont sur arches du Fau.

Trois ponts sont signalés :

  • à Uvernet, pont du Fau ;
  • à Fours, pont sur le Bachelard (médiéval) ;
  • le grand pont de la Cayolle, sur la route du col de la Cayolle : il a été construit en 1901 pour rompre l'isolement de la vallée du Bachelard, sur une route construite à la demande de l’armée française et du Touring-club de France. Il est supporté par un arc surbaissé de 31 m de portée et d'épaisseur variable, avec quatre voûtelettes d'élégissement, au-dessus du Bachelard. La route RD 902 l’emprunte<ref>Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, Modèle:P.123-124.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Firmin Isidor Léautaud (1834-1903), qui fut dans un premier temps comédien et plus tard souffleur de la Comédie Française, est né à Fours. Il doit sa célébrité surtout au fait que son fils Paul Léautaud (né et mort à Paris, 1872-1956) fut l'un des écrivains les plus originaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les œuvres les plus importantes sont Le Petit Ami et Journal Littéraire. En cette dernière, composée de 19 tomes et quelque Modèle:Unité, il exprima - avec sa dent dure impitoyable - ses opinions personnelles et littéraires d'auteurs comme Valéry et André Gide.

Menant une vie modeste et solitaire parmi ses nombreux animaux, Paul Léautaud n'était connu du grand public que comme critique de théâtre sui generis au Mercure de France (sous le pseudonyme Maurice Boissard), jusqu'en 1950 lorsque, vieillard, il fut l'objet d'une bouleversante suite d'interviews à la radio sous la direction du poète et recteur de l'Université de Paris Robert Mallet. Pendant une vingtaine d'heures, Paul Léautaud se mit moralement à nu devant une France médusée, faisant preuve dans ses éruptions d'une spontanéité et d'un courage qui choqueraient même aujourd'hui. Son nom est désormais devenu un symbole de farouche individualisme et de finesse d'esprit, se méfiant des prétentions intellectuelles et humaines.

Dans son émouvante nouvelle In Memoriam, Paul Léautaud rendit un hommage à la fois aigre et mélancolique à son père Firmin, bel homme connu pour ses multiples conquêtes féminines mais empêché, par cause de son fort accent provençal, de réaliser la grande carrière théâtrale dont il rêvait en quittant, jeune homme, son village natal.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail