Moustiers-Sainte-Marie

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Moustiers-Sainte-Marie (Mostiers Santa Maria en provençal selon la norme classique et Moustié-Santo-Mario selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Blottie contre un escarpement rocheux, Moustiers est souvent comparée à une crèche avec son étoile suspendue dans le vide<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>. La commune a obtenu le label officiel Villages et cités de caractère, elle fait partie du parc naturel régional du Verdon et est membre des associations Les Plus Beaux Villages de France et Ville et métiers d'art<ref>Commune labellisée "Ville et métiers d'art"</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Moustiers-Sainte-Marie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Moustiers-Sainte-Marie sont Saint-Jurs, Majastres, La Palud-sur-Verdon, Aiguines et Les Salles-sur-Verdon (dans le département du Var), Sainte-Croix-du-Verdon, Roumoules et Puimoisson.

Au point de rencontre des grandes routes touristiques du Verdon, en aval du fameux canyon, Moustiers-Sainte-Marie jouit d’une situation exceptionnelle. Le village est à environ Modèle:Nobr d’altitude<ref name="tresor"/>,<ref name="IGN"/>.

Géologie et relief

Le territoire de Moustiers-Sainte-Marie consiste en une vallée orientée nord-sud, encadrée<ref name="IGN"/> :

  • à l'ouest par le plateau de Valensole, dont le rebord est à environ Modèle:Unité d'altitude ;
  • à l'est par la crête du Montdenier, culminant au Pavillon à Modèle:Unité d'altitude au sud et au sommet du Montdenier, au nord, à Modèle:Unité d'altitude ;
  • et au nord par une zone de plateau vallonné faisant la transition entre montagne et plateau.

Au sud, la vallée de Moustiers-Sainte-Marie débouche dans le lac de Sainte-Croix. À l'ouest, une partie du plateau appartient à la commune<ref name="IGN"/>.

Le massif du Montdenier s’étend sur la partie est de la commune. La montagne, peu élevée, possède plusieurs parties très escarpées, notamment au sommet, qui forme une barre, et à l'endroit où la vallée s'élève brusquement vers la montagne. Le rebord du plateau de Valensole est lui aussi très escarpé par endroits<ref name="IGN">Modèle:Géoportail.</ref>.

Hydrographie

Le Riou<ref>Fiche de synthèse sous bassins (masses d'eau cours d'eau) : Verdon.</ref> se jette dans la Maïre<ref>Fiche signalétique : Maïre à Moustiers-Sainte-Marie (code station : 06155965).</ref>, qui est elle-même un affluent du Verdon, la confluence s'effectuant dans le lac de Sainte-Croix<ref name="IGN"/>. Le territoire communal est drainé par plusieurs torrents pérennes ou intermittents, qui forment des cascades parfois impressionnantes au franchissement des reliefs escarpés<ref name="IGN"/>.

La rivière Le Colostre est également un affluent du Verdon. La source principale est la source du ravin d'Angouire<ref>Canyoning dans le Val d'Angouire</ref>. Les eaux des torrents sont retenues par des barrages : outre celui de Sainte-Croix, on en compte plusieurs autres de taille plus ou moins étendue, comme celui sur le torrent de Vallonge, ou le Petit Lac sur la Maïre<ref name="IGN"/>.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par la route départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 552), de direction générale est-ouest, qui relie Castellane à Gréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole<ref name="IGN"/>.

Vers le sud, la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 557) relie Moustiers à Aiguines : elle sort de la commune en empruntant le pont du Galetas<ref>Le pont du galetas</ref>. La Modèle:Nobr dessert le plateau à partir du village<ref name="IGN"/>.

Une ligne d’autocars relie Moustiers-Sainte-Marie à la gare routière de Marseille<ref>Moustier Sainte-Marie, cité de la faïence</ref>.

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !
  • Moustiers-Sainte-Marie est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance Castellane ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔ RoumoulesRiez

Risques naturels et technologiques

Aucune des Modèle:Nobr du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Moustiers-Sainte-Marie est en Modèle:Nobr (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et en Modèle:Nobr (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim">Modèle:Lien web.</ref>. La commune de Moustiers-Sainte-Marie est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la moitié de la commune est concernée par un aléa moyen à fortModèle:Sfn .

La commune est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses : la départementale Modèle:Nobr peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereusesModèle:Sfn  ;
  • celui de rupture de barrage : Moustiers-Sainte-Marie fait partie de la zone d'inondation spécifique en cas de rupture du barrage de CastillonModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si cette rupture advenait, l'onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne<ref name="dreal"/>, et parcourrait les Modèle:Nobr qui séparent le barrage de Castillon du pont du Galetas en un peu moins d'une heureModèle:Sfn. L'onde arriverait déjà considérablement affaiblie, mais submergerait tout de même le pont du Galetas, les routes d'approche jusqu'à la cote Modèle:Unité (soit une montée des eaux du lac de vingt mètres)Modèle:Sfn. Les parties de la commune inondées seraient les rives du lac, la ferme Saint-Saturnin et le vallon situé entre le lac de Sainte-Croix et le Petit Lac, atteignant probablement le village de vacancesModèle:Sfn. L'onde continuerait sa course en atteignant le barrage de Sainte-Croix dix minutes après être entrée dans le lacModèle:Sfn. Les prévisions estiment que le barrage contiendrait l'eau du lac de Castillon environ vingt-trois minutes, avant que l'onde le déborde et continue jusqu'à QuinsonModèle:Sfn.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques de feu de forêt, d'inondation, de mouvement de terrain et de séismeModèle:Sfn ; le dossier d'information communal sur les risques majeurs (Dicrim) n'existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l'objet de quatre arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 1994, et en 2003, 2016 et 2017 pour des mouvements de terrain<ref name="prim"/>. Dans la liste qui suit, figurent les deux tremblements de terre fortement ressentis dans la commune (dépassant une intensité macro-sismique ressentie de Modèle:V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets)) et dont la mémoire a été conservée. Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre<ref name="brgm"/> :

En 1994, l'incendie du quartier Tréguier a marqué la commune<ref name="durbiano25"/>.

Urbanisme

Typologie

Moustiers-Sainte-Marie est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac de Sainte-Croix, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : végétation arbustive et herbacée (36,8 %), forêts (27,1 %), terres arables (17,7 %), espaces ouverts sans ou avec peu de végétation (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), eaux intérieurs continentales (2,8 %), zones urbanisées (0,7 %). Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillées de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,7 % 62
Terres arables hors périmètres d'irrigation 17,7 % 1604
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 4,3 % 385
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,0 % 274
Forêts de feuillus 4,1 % 372
Forêts de conifères 18,6 % 1682
Forêts mélangées 4,4 % 400
Pelouses et pâturages naturels 14,1 % 1278
Landes et broussailles 17,2 % 1552
Forêt et végétation arbustive en mutation 5,0 % 450
Roches nues 1,6 % 142
Végétation clairsemée 6,6 % 597
Plans d'eau 2,8 % 251
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Morphologie urbaine

Après l’incendie du quartier Tréguier, en 1994, la décision est prise de reconstituer l’oliveraie, afin de lui faire jouer le rôle de pare-feu. Les emplacements des plantations ont été choisis dans une perspective paysagère face au village, en complément des autres attraits touristiques de la commune (faïence, Verdon, site du village)<ref name="durbiano25"/>.

Logements

Projets d'aménagement et projets réalisés

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (Ecclesia Sancte Marie in Monasterii) en 1009, désigne les deux prieurés présents à proximité du village, dont un fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sainte-Marie fait référence à l'église paroissiale<ref>Modèle:TGF3 Modèle:Nobr, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Article. </ref>. Il devient Moustiers-Sainte-Marie en 1848<ref name="Cassini"/>.

Le lieu-dit de l'Hert, au sud-ouest du village, est cité en 909 : il correspond à la villa (domaine) d'Ardas, donnée avec l'église Saint-Jean en sponsalitium, c'est-à-dire les biens données à l'épousée de Fouquier de ValensoleModèle:Sfn.

La colline Manaysse, sur laquelle se trouve le hameau des Embourgues, tire son nom de Pons Manasse, propriétaire de biens situés sur cette colline, cité dans la charte authentifiant des dons de Guillaume de Riez à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, vers 1090Modèle:Sfn.

Histoire

Fichier:Moustiers-Saint-Marie.jpg
Gravure ancienne montrant la chaîne, l'étoile, et le pont sur le Riou.

Préhistoire et Antiquité

Les périodes préhistorique et antique ont laissé plusieurs sites importants, dont la tombe du Grand Segriès fouillée par André Muller à la fin des années 1980<ref>Olivier Lemercier, « André Muller, archéologue de terrain (1945-2006) », Bulletin de la Société préhistorique française, 2007, Modèle:Nobr, Modèle:N°, Modèle:P..</ref>. Un habitat se trouvait sur le dôme de la plaine de Quinson au deuxième Âge du Fer<ref name="gallia517"/>.

De la période de présence romaine datent de nombreux vestiges. Plusieurs sites indiquent une occupation humaine de cette époque<ref name="gallia517">Marc Gauthier, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Modèle:Lire en ligne, Gallia, Modèle:Nobr, Modèle:N°, 1985. Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

La petite ville de Moustiers est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par une colonie de moines. Un chapitre de chanoines y est fondé en 1052, et perdure jusqu'au don de toutes les églises de Moustiers et de la vallée à l'abbaye de Lérins, en 1097<ref name="archeo-provence"/>. Le monastère se partageait les droits seigneuriaux avec l'abbaye de Lérins aux {{#switch: XII

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}}

}}, avant que le bourg rejoigne le domaine des comtes de Provence<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P..</ref>.

Le lieu-dit Ourbès était déjà occupé à la période carolingienne : c’est la villa Orbesio, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située sur un plateau à Modèle:Unité d’altitude, elle pouvait être à la tête d’un vaste domaine<ref name="archeo-provence"/>.

Le prieuré Saint-Jean, peut être cité en 909 parmi les biens de l'abbaye de Cluny, appartient ensuite à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui le cède à l'abbaye de Lérins au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui le lui retourne ensuite<ref name="archeo-provence"/>. Les autres églises, Saint-Saturnin, Saint-Michel, relèvent de Lérins<ref name="archeo-provence"/>.

Le comte de Provence accorde un consulat aux habitants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et installe le siège d’une baillie à Moustiers en 1300<ref name="AHP"/>. En 1305, une petite communauté juive comptant neuf feux était établie à Moustiers (soit une cinquantaine d'habitants environ)<ref name="baratier-demo70">Modèle:Ouvrage.</ref>. La présence de cette communauté, d'un marché important, sont des indices montrant qu'à cette époque, Moustiers était une petite capitale régionaleModèle:Sfn.

Guillaume de Moustiers-Gaubert fut seigneur de Ventavon. Il donna une procuration à son fils, le damoiseau Bertrand, en 1312, pour vendre sa part de Moustiers au roi Robert<ref>Modèle:Réference non conforme. Coulet, Affaires d'argent, p.5</ref>. La famille des Moustiers-Gaubert était une des familles nobles les plus vieilles de Provence. Modèle:Nobr signale qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle figure parmi les plus anciennes familles de propriétaires laïcs dont les possessions étaient situées dans la région du Verdon<ref>Modèle:Réference non conforme.Poly, La Provence, Modèle:P..</ref>.

La mort de la reine Jeanne Ire{{#if:|  }} ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre le duc [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]]. La communauté de Moustiers se rallie au parti angevin en Modèle:Date-, après la mort du duc et des négociations avec la régente Marie de Blois. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal<ref>Geneviève Xhayet, « [Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, Modèle:Nobr, Modèle:N°, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, plusieurs familles venues de Sausses s'installent à Moustiers afin de repeupler la communautéModèle:Sfn.

Les Temps modernes : du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La baillie est érigée en viguerie en 1540 en même temps que toutes celles de ProvencModèle:Sfn,<ref>La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P..</ref>,<ref name="archeo-provence"/> ; elle est aussi d’une foire jusqu’à la Révolution<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit.</ref>.

La communauté est plusieurs fois en procès avec le prieur de la chapelle Saint-Jean qui n'assume pas ses fonctions : prieur commendataire, il résidait à Marseille et affermait les possessions de son prieuré. Le prieur est condamné une première fois en 1541, puis un second procès au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle n'aboutit pas. Enfin, il est à nouveau condamné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Le bourg connaît une grande renommée aux {{#switch: e

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}} grâce à la « faïence de Moustiers »<ref name="AHP"/>.

Selon la tradition, un religieux, venu de Faênza (Italie), aurait appris à un potier de la ville le secret du bel émail blanc laiteux qui devait assurer avec le bleu dit « de Moustiers » la réputation des faïences locales. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle douze ateliers fonctionnaient. Puis les fours s'éteignirent un à un, le dernier en 1873. Marcel Provence<ref>De la fin du Modèle:S mini- jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Moustiers a été le siège d'un important artisanat faïencier</ref>,<ref>L'Académie de Moustiers.</ref> entreprit, en 1925, de faire renaître à Moustiers l'art de la faïence. Il construisit un four et, avec le concours d'artistes décorateurs et d'artisans qualifiés, en fit sortir une production originale, inspirée de la flore et des insectes du pays.

Moustiers est un des rares bourgs de Haute-Provence à accueillir une loge maçonnique avant la Révolution, nommée Les Indissolubles et affiliée à la Grande loge provinciale en 1788<ref name="AHP-c120"/>,<ref>Modèle:Article. </ref>.

Révolution française

La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de la garde nationale. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Moustiers et sa région le Modèle:Date- avant de s’éteindre<ref name="AHP-c154"/>.

Le prieuré Saint-Jean, qui appartenait à l’abbaye Saint-Victor, est vendu comme bien national<ref name="archeo-provence"/>.

Une société patriotique y est rapidement créée : elle fait partie des Modèle:Nobr créées dans les Basses-Alpes, avant Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le Modèle:Nobr (Modèle:Date-), le représentant en mission Gauthier épure la sociétéModèle:Sfn.

La Révolution et le Premier Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1836 que le cadastre napoléonien de Moustiers est achevéModèle:Sfn.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Modèle:Nobr de Moustiers-Sainte-Marie sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P..</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Moustiers-Sainte-Marie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons et aux filles, au chef-lieu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:NobrModèle:Sfn.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Moustiers-Sainte-Marie. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture a été ensuite abandonnée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Intercommunalité

Moustiers-Sainte-Marie était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011"> Modèle:Lien web.</ref>, la commune faisait partie, de 2013 et à 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon ; depuis le Modèle:Date-, de la Provence-Alpes Agglomération.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2020

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 4,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,44 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 69,23 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Politique environnementale

Moustiers-Sainte-Marie est l'une des Modèle:Nobr du parc naturel régional du Verdon depuis le Modèle:Date-. Le caractère remarquable de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers est ainsi reconnu nationalement.

La commune a obtenu le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris.

Administrations

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Moustiers-Sainte-Marie. Elle dépend de celle de Riez<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Moustiers-Sainte-Marie est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Les habitants sont appelés les Moustiérains<ref name="tresor"/>.

Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Moustiers-Sainte-Marie, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a repris sa croissance lentement.

Enseignement

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

Sports

La commune offre une large palette d'activités sportives<ref>Activités sportives dans la commune</ref> :

Cultes

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s'élevait à 379 personnes, dont 61 chômeurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (76 fin 2011Modèle:Sfn). Ces travailleurs sont salariés à une courte majorité (59 %)Modèle:Sfn et travaillent majoritairement dans la commune (83 %), ce qui est assez rareModèle:Sfn. Les différents tourismes (cures thermales, culturel, sportif, détente) représentant l'essentiel de l'activité économique relèvent de Moustiers-Sainte-Marie, même l'activité agricole servant, dans une certaine mesure, de support à l'activité touristique (paysage d'oliviers notamment). L'important flux de touristes fournit un débouché au commerce, à l'artisanat, à la production de la lavande (miel, distillerie...).

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 30 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salariéModèle:Sfn.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 32 en 2010. Il était de 35 en 2000<ref name="otex"/>, de 50 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures pour dix d’entre eux et les cultures permanentes (arboriculture, oléiculture) pour dix autres. Cinq exploitations sont des élevages ovins, les sept restantes pratiquant la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait légèrement baissé, de 2353 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. Elle a depuis 2000 augmenté pour parvenir à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Fichier:Moustiers-Oliveraie.jpg
Oliveraie à Moustiers-Sainte-Marie.

L’oléiculture, avec dix exploitants et une oliveraie de Modèle:Unité, joue un rôle important dans la commune. L’huile d'olive produite bénéficie de l’AOP "Huile d'olive de Haute-Provence"<ref>Huile d'olive de Haute-Provence</ref>. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité : à Moustiers-Sainte-Marie, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Moustiers-Sainte-Marie occupait plusieurs dizaines d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Modèle:Quand, elle a fortement régressé : on ne compte plus que 3 300 arbres, contre 20 500 il y a un siècle.

Elle est chargée d’un rôle patrimonial et paysager, en plus de son rôle productifModèle:Sfn.

Industrie

Modèle:Article détaillé Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 33 établissements, employant 34 salariésModèle:Sfn.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 152 établissements (avec 117 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 12 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 66 personnesModèle:Sfn.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchandeModèle:Sfn. Les structures d’hébergement à finalité touristique de Moustiers-Sainte-Marie sont importantes et couvrent une large gamme de confort :

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueilModèle:Sfn  : au nombre de 239, elles représentent 37 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 44 possèdent plus d’un logementModèle:Sfn,<ref name="insee-tourisme"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'étoile de Moustiers

Fichier:Moustiers-Sainte-Marie, 2008-09-20.jpg
L'étoile de Moustiers, au-dessus du village.
Fichier:Moustiers Sainte Marie - Etoile.JPG
Gros plan sur l'étoile des Moustiers.

L’étoile de Moustiers est accrochée à une chaîne, tendue entre deux montagnes, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Selon la légende rapportée par Frédéric Mistral, il s'agit d'un ex-voto : le chevalier de Blacas, qui fut fait prisonnier en croisade par les Mamelouks à Damiette en 1249, fit la promesse de consacrer un monument à la Vierge s'il revenait un jour en son fief. Revenu sain et sauf, il a tenu sa promesse et a fait suspendre une étoile à seize branches, emblème de sa famille. Une autre légende raconte que deux amoureux du village, issus de deux familles ennemies qui leur interdisaient de s’aimer, se sont suicidés ici, et que les deux familles ont ensuite fait suspendre cette chaîne<ref name="panarotto"/>. On dit aussi qu’elle est due à un chevalier de Rhodes. Bref, personne n’en sait véritablement rien et il existe au total 17 versions sur l’origine de cette étoile<ref>L’étoile de Moustiers</ref>. L’étoile est tombée au moins onze fois en tout. Une nouvelle, de Modèle:Unité, avec une chaîne de Modèle:Unité fut accrochée en 1882 et l'étoile que l'on peut admirer aujourd'hui n'est pas l'étoile originale mais celle reproduite en 1957 à la suite d'une chute. La chaîne actuelle, longue de Modèle:Unité, pèse environ Modèle:Unité et l'étoile a un diamètre de Modèle:Unité puis n'a maintenant que cinq branches. En 1995, l'étoile s'est décrochée et a été retrouvée au fond du ravin. Les habitants se sont cotisés et un mois après elle a été redorée et remise en place.

Le musée de la faïence

Fichier:MuséeDeLaFaïenceDeMoustiers-Intérieur.jpg
Vue d'une salle du musée de la faïence.

Le musée de Moustiers est fondé en 1930<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.58.</ref>. Il est consacré à la faïence de Moustiers et présente des faïences des différentes époques fabriquées dans le village, parmi lesquelles de belles pièces décorées des {{#switch: XVIII

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}}, œuvres des maîtres Clérissy, Olérys et Ferrat. En 2014, le musée a été rénové et ses collections enrichies grâce à la donation du collectionneur Pierre Jourdan-Barry<ref>Anne-Marie Fèvre, « Censure grotesque dans un musée de la faïence », publié sur le site de Libération le 27 juin 2014</ref>.

L'église Notre-Dame de L’Assomption

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Clocher de l’église Notre-Dame-de-l'Assomption.

L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>L’église Notre-Dame de L’Assomption</ref> est classée monument historique. Sa construction est bien connue : elle est ordonnée par le cardinal Pierre de Pratis, entre 1336 et 1361. Seul le chœur est construit, et forme un angle prononcé avec la nef. Celle-ci est romane, et s’étend sur une longueur de cinq travées, voûtées en berceau brisé, avec deux bas-côtés. Les chapiteaux sont ornés de feuilles de chêne<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.173.</ref>. Le clocher, de style lombard, est ajouré d'arcades romanes soutenues par de fines colonnettes. Modèle:Article détaillé

La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir

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La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir.

Modèle:Article détaillé La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, ou d’Entremont, ou de la Roche, possède un porche roman, dominé par un petit clocher de même époque que l’église paroissiale. La porte de bois date de la Renaissance. À l'intérieur, les deux premières travées de la nef sont romanes et remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>, les deux autres gothiques ainsi que l'abside. C'était autrefois un "sanctuaire à répit". Un chemin de croix, ponctué d’oratoires ornés de plaques émaillées, y conduit<ref name="panarotto"/>. Depuis la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir<ref>Moustiers Sainte-Marie, Notre-Dame de Beauvoir, oratoires et chemin de croix ; L'oratoire de Blacas</ref> située au sommet du village, on peut admirer un immense panorama sur la vallée de la Maire et le plateau de Valensole.

À proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, la grotte (anfractuosité) Sainte Madeleine<ref>la grotte Sainte Madeleine</ref>.

Autres éléments remarquables

Une porte de l’enceinte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle subsiste<ref name="AHP"/>.

La chapelle du Clastre est gothique des {{#switch: e

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}}<ref name="AHP"/>.

Une chapelle est aménagée dans une grotte, la chapelle de la Madeleine<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="panarotto"/>. La chapelle Sainte-Anne date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : elle est construite en style roman avec les pierres du mur d’enceinte de la ville<ref name="archeo-provence"/>.

L’ancienne chapelle du prieuré de Saint-Victor Saint-Jean-de-l’Aval a été utilisée comme grange depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au moinsModèle:Sfn. Elle n’a plus son abside et sa voûte<ref name="archeo-provence"/>. Les restes de la chapelle Saint-Saturnin, construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sont reconvertis en ferme depuis le Modèle:S mini-<ref name="archeo-provence"/>.

Le prieuré Saint-Martin-d’Ourbès, à Modèle:Unité au sud-est du village, est en ruines, au milieu de la forêt<ref name="archeo-provence"/>.

Monuments commémoratifs : Monument aux Morts<ref>Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-18</ref>, Plaque commémorative<ref>Monument aux Morts, Plaque commémorative</ref>.

Cadrans solaires<ref>Cadrans solaires</ref>.

Patrimoine naturel

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 20 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Moustiers-Sainte-Marie est l'une des 46 communes du Parc naturel régional du Verdon depuis le Modèle:Date-. Le caractère remarquable de ses patrimoines naturels, culturels et paysagers est ainsi reconnu nationalement.

Le moustique tigre, probablement apporté involontairement par des touristes varois en voiture, est présent à Moustiers-Sainte-Marie. Il est susceptible de transmettre la dengue et le chikungunya<ref name="provence160613"/>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail