Saint-Jurs

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Modèle:Infobox Commune de France Saint-Jurs est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Saint-Jursiens<ref name="tresor" />.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Jurs et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à 925 m d’altitude<ref name="tresor"/>, dans le massif du Montdenier.

Hameaux

Sommets et cols

  • Sommet de l’Huby (1285 m)
  • Mont-Denier (1750 m)
  • col de Saint-Jurs (1318 m)

Environnement

Fichier:St-Jurs.JPG
Le village, vue d'ensemble.

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 30 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n’est en zone de risque sismique nul. Le canton de Moustiers-Sainte-Marie, auquel appartient Saint-Jurs est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Jurs est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : des secteurs importants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Saint-Jurs n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Jurs est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,4 %), terres arables (27,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement

La commune de Saint-Jurs a approuvé son plan local d'urbanisme (PLU) en 2014. La révision de ce PLU, décidée en 2016 par la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est arrêtée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette révision intègre des modifications de zonage, la création d'une OAP pour la création de cinq villas et de logements mitoyens à l'entrée du village et la possibilité de construire dans les ruines du château. Une enquête publique s'est tenue entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Une vive opposition au projet a eu lieu au sein du village. Modèle:Référence nécessaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> Dans ce contexte, le commissaire enquêteur rend un avis défavorable au projet, tant sur la forme, que sur le fond<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire Plusieurs recours au Tribunal Administratif de Marseille ont été déposés par des associations et des citoyens contre l'approbation de ce PLU.

Économie

Plusieurs secteurs économiques sont présents sur la commune de Saint-Jurs.

Un snack-bar est présent sur la place Bellevue du village.

Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois en 1096 (castrum Sancti Georgii) ; il est nommé d’après saint Georgius sous sa forme occitane, qui a été déformée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 28446, p 1624</ref>. Cette évolution est confirmée par Robert Bailly<ref>Robert Bailly, Chapelles de Provence : Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse : Origines, Architecture, Croyances, Le-Coteau, Horvath, 1988, Modèle:ISBN, Modèle:P.12</ref>. La commune se nomme Sant Jurs en occitan provençal.

Histoire

Un cimetière gallo-romain a été découvert, jouxtant le cimetière actuel. La localité, dont le nom est une déformation de Modèle:Page h', est citée en 1259 dans les chartes pour la première fois (Sanctus Georgius)<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, p. 196</ref>. Un château y était construit sur le sommet de l’Huby (1285 m)<ref>Jacques Cru, « Petra Castellana », Verdon Modèle:N°1, estieu 1999, Modèle:P.35.</ref>. La baronnie appartient aux Castellane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution française<ref name="AHP"/>, la communauté relève de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/> et la paroisse dépend d’abord de l’évêque de Riez Augier, qui donne un quart des dîmes à l’abbaye de Montmajour en 1096. Puis un de ses successeurs, Foulque II de Caille, donne la paroisse à une de ses fondations, à Sorps (établie en 1255 à Bauduen), composée d’une communauté de chanoines augustiniens, d’un couvent de moniales et d’un hospice. Ce monastère crée une prévôté à Saint-Jurs<ref name="archeo-provence"/>.

Mathieu de Lenenao (Levens), noble, originaire de Saint-Jurs et coseigneur de ce lieu, acheta en 1323, une terre à Saint-Jurs. En 1340, il échangea avec Isnard de Sancto-Martino, coseigneur de Saint-Jurs, des biens situés dan ce même endroit<ref>B1984f320</ref>.

Alors que la crise des {{#switch: XV

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}} décime la communauté villageoise (près de 90 % de perte entre 1315 et 1471<ref name="AHP"/>), le monastère de Sorps n’est pas épargné, et les derniers chanoines viennent se réfugier à Saint-Jurs en 1433, jusqu’à la suppression de la prévôté en 1499<ref name="archeo-provence"/>.

Les reliques de saint Nicaise et Restitut ont été découvertes en 1640 lors de travaux dans l’église, avant d’être à nouveau enfermées dans le mur.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-298.</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Bellevue<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.113.</ref>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Saint-Jurs sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Jurs se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction n’est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

L'école est construite en 1885. Dans les années 1980, elle fonctionnait en classe unique<ref name="Ecoles République">Philippe Exibard, « Saint-Jurs », in Renaud Alberny, Denis-Armand Canal, Thomas Laurenceau, Dominique Voisin, Les Écoles de la République, Niort : Eclectis, 1993. Modèle:ISBN, 440 p., Modèle:P.19.</ref>.

Budget et fiscalité 2015

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 5,47 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 59,68 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Intercommunalité

Saint-Jurs était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune fait partie, depuis 2013 et jusqu'en 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon ; et depuis le Modèle:Date-, de la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Saint-Jurs, après la grande saignée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la lente croissance allant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux années 1830, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1841. L’exode rural provoque un mouvement de diminution de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population de 1831<ref name="vidal">Christiane Vidal, « [Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.] », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le petit pic de population en 1896 est contemporain des travaux de construction de la ligne de chemin de fer de Nice à Digne.

La baisse continue jusqu’aux années 1970, période où le mouvement s’inverse.

Lieux et monuments

Fichier:Saint-Jurs 42.JPG
Ruines monumentales à Saint-Jurs.

L’église paroissiale Saint-Georges domine le village et le plateau de Valensole. Son chœur est construit sous une coupole, datant du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et revoûté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La nef est construite à une date plus récente (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : elle est plus large, n’est pas située dans le même axe que le chœur. Elle est réparée en 1640<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 100 et 176-177</ref>. Dans son mobilier se trouve un tableau représentant saint Joseph, de la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est classé monument historique au titre objet<ref>Arrêté du 21 avril 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 11 décembre 2008</ref>,<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.480.</ref>.

Fichier:Chapelle Saint-Georges de Saint-Jurs-8005.jpg
Chapelle Saint-Georges.

La chapelle Saint-Georges dans le cimetière<ref>Chapelle</ref>, avec une nef de trois travées voûtées d’un faux berceau au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et une abside voûtée en cul-de-four. Originellement, l’entrée se faisait par le portail sud, aujourd’hui bouché. Le mur sud et l’abside, en petit appareil régulier et en galets, datent du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Outre la reconstruction de la voûte, la chapelle a été restaurée en 1978<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.67-68.</ref> puis à nouveau en 1989<ref name="archeo-provence"/>.

Personnalités liées à la commune

  • Robert Bouvier (né en 1941), auteur du Parler marseillais : dictionnaire, du Parler marseillais : dictionnaire argotique, d’Origine des quartiers de Marseille et de "Tresse d'aïet, ma mère"<ref name="bouvier"/>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail