Puimoisson
Modèle:Infobox Commune de France
Puimoisson est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Puimoissonnais<ref name="tresor"/>.
Géographie
Le village est situé sur le plateau de Valensole, à 698 m d’altitude<ref name="La Torre"/>. Plusieurs rues du village sont en escalier. La place centrale s'étend sur un hectare, et est ombragée de micocouliers. La commune est membre du Parc naturel régional du Verdon.
Hydrographie
Puimoisson est arrosé par l'Auvestre<ref>Fiche du Colostre sur le site du SANDRE</ref>, qui se jette dans le Colostre, à Riez<ref>Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, ruisseau, canal...) et qualité des eaux souterraines</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Services autocars
Lignes intercommunales
- Puimoisson est reliée par deux lignes intercommunales du réseau Trans'Agglo<ref>Site de DLVA Mobilité.</ref> :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Puimoisson ↔ Riez ↔ Allemagne-en-Provence ↔ Saint-Martin-de-Brômes ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque |
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande) |
- Le village est également desservi par une ligne du réseau de transport de Provence Alpes Agglomération :
Ligne | Tracé |
---|---|
D2 | Riez ↔ Puimoisson ↔ Bras-d'Asse ↔ Estoublon ↔ Mézel ↔ Châteauredon ↔ Digne-les-Bains |
Lignes scolaires
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Valensole ↔ Brunet ↔ Puimoisson ↔ Riez |
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Puimoisson est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Puimoisson est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Puimoisson est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale Modèle:Nobr peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle : en 1987 pour un effondrement de terrain, et en 2001 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>.
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1093 (Podium Muxone), semble issu du bas-latin podium, désignant une colline, et d’un nom propre romain, Muscio<ref name="TGF"/>, ce qui en ferait la « colline de Muscio » ou la « colline du domaine de Muscio »<ref name="Fénié-81"/>.
Urbanisme
Typologie
Puimoisson est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), forêts (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le sol de Puimoisson a livré plusieurs vestiges de l’époque gallo-romaine : une nécropole au Pas de Laval<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 20</ref>, une villa romaine au pas de Saint-Jacques.
Une motte castrale est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la colline Notre-Dame<ref name="abbaye-saint-andre"/>, mais la localité n’apparaît pour la première fois dans les chartes qu'en 1093 (Pogium muxonis)<ref name="archeo-provence"/>.
En échangeant avec l’abbaye Saint-Thiers de Saou une église proche de Valence contre le prieuré Saint-Apollinaire, en 1233, il devient seul seigneur de Puimoisson<ref name="collier-99" />. Il se délivre des droits d’albergue, de cavalcade et des questes en les rachetant au comte, qui ne conserve que les droits de justice<ref name="archeo-provence"/>. L’abbaye de Lérins était propriétaire d’un sixième des terres de la commune mais ne percevait aucun droit seigneurial ni d’église<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/>.
Durant les guerres de Religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574<ref>Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, Modèle:ISBN, Modèle:P.200.</ref> ; au printemps 1585, ce sont les ligueurs qui tentent un coup de main sur la ville, sans succès<ref>Jacques Cru, Modèle:Opcit, Modèle:P.202.</ref>.
Les Hospitaliers
Le village passe progressivement sous la coupe des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’ordre reçoit en don d’Augier, évêque de Riez, l’église paroissiale Saint-Michel, et en perçoit les revenus<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="labadie31"/>. Le comte de Provence leur fait don de la seigneurie, d’abord partielle en 1150, puis complète en 1231<ref name="labadie31"/>. L’ordre construit une commanderie<ref name="archeo-provence"/> accolée à l’église paroissiale<ref name="labadie31"/>.
Révolution française
La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant Modèle:Date-<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-297</ref>. Elle comptait 276 adhérents en 1793, soit les trois quarts de la population masculine<ref>Alphand, p 320</ref> et se nommait Société révolutionnaire<ref>Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.148</ref>.
Le prieuré Saint-Apollinaire est vendu comme bien national et transformé en ferme<ref name="archeo-provence"/>. Le château de l’ordre de Malte, qui comptait huit tours, est lui aussi vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.244</ref>. Enfin, Puimoisson est brièvement chef-lieu du canton de Puimoisson pendant la Révolution, avant d’être rattaché à celui de Riez<ref name="Cassini"/>.
Époque contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Puimoisson sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Puimoisson se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.
Un siècle après la résistance de 1851, la Libération de Puimoisson est marquée par le passage d’une colonne de la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d’infanterie (US)]], le matin du Modèle:Date, venant de Riez et se dirigeant sur Digne<ref name="guide-débarquement-126"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Puimoisson. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Intercommunalité
Puimoisson fait partie :
- de 2010 à 2013, de la communauté de communes Luberon Durance Verdon ;
- depuis le Modèle:Date-, de la Durance-Luberon-Verdon Agglomération.
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 5,91 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,74 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 67,82 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Démographie
Modèle:Population de France/section
L’histoire démographique de Puimoisson est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1800 à 1836. Elle est suivie d’un mouvement de diminution de longue durée : la Première Guerre mondiale fait passer la commune sous la barre des 50 % de la population de 1836<ref name="vidal">Christiane Vidal, « [Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.] », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>, le mouvement de baisse se poursuivant jusqu’aux années 1970. Si la population s’est remis à croître depuis, elle reste en dessous du niveau de 1911.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 274 personnes, dont 27 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (39 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (67 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (63 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Le secteur tertiaire est le principal employeur de la commune.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 33 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et trois emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 28 en 2010. Il était de 30 en 2000<ref name="otex"/>, de 50 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (19 exploitations), les cultures permanentes (arbres fruitiers, olivier, plantes aromatiques) en concernant cinq autres. L’élevage ovin et la polyculture occupent les autres exploitants<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) connaît un retrait marqué, passant de 2 350 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, avant de connaître un mouvement inverse lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Une coopérative céréalière est construite en 1984<ref>notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008</ref>. La distillerie de la lavande, qui vend sa production dans une boutique, dépend elle aussi d’une coopérative<ref>notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008</ref>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité : à Puimoisson, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimoisson occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) huile d’olive de Provence<ref name="labels"/>.
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 20 établissements, employant 20 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 42 établissements (avec 12 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 46 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un hôtel en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/>, non classé<ref name="atlas-hébergement13"/> ;
- deux campings classés deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-24"/> avec une capacité de 76 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 135, elles représentent un quart des logements. Parmi les résidences secondaires, XX possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Il subsiste deux portes de l’enceinte médiévale, l’une avec deux arcs et une voûte en arc brisé, des {{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
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}}, l’autre avec un arc brisé à l’extérieur, et une voûte en berceau, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 307</ref>.
- Château du Pas-de-Laval,
- Commanderie des Hospitaliers<ref>église dite ancienne chapelle Saint-Apollinaire, ancien prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem</ref>,
- Chapelle Notre-Dame de Bellevue.
Art religieux
Église Saint-Michel
Modèle:Article détaillé L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Michel, est de style gothique, son portail relevant du gothique flamboyant<ref name="collier157">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.157 et 159.</ref>, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’ornementation de l’arc triomphal (chevrons et esses) date de l’époque de construction<ref name="collier485">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.485.</ref>. Le clocher est construit en 1741<ref name="labadie31">Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.31.</ref>, Datée des {{#switch: XV
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}}
}}<ref>Arrêté du 15 mai 1926, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008.</ref> elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Oratoire Saint-Michel
L’oratoire Saint-Michel, au sommet du Pas-de-Laval, est construit après l’épidémie de peste de 1631 (ou les épidémies de 1650 et 1720, selon les sources<ref name="labadie31"/>). Il a été déplacé en 1797<ref name="collier449">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.449.</ref>,<ref name="labadie31"/> et restauré en 1930<ref name="labadie31"/>.
Chapelle Notre-Dame de Bellevue
La chapelle Notre-Dame de Bellevue ou de Beauvezer succède à une chapelle rurale qui existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un ermitage lui est accolé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.
Chapelle Saint-Apollinaire
Modèle:Article détaillé La chapelle fortifiée Saint-Apollinaire date du milieu du Bas Moyen Âge : Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon Raymond Collier, fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon M. J. Thirion, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles selon la DRAC<ref name="collier-99" />. Elle est construite comme chapelle d’un prieuré de l’abbaye de Saint-Thiers-de-Saou, qui l’échange avec les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1233. La chapelle est endommagée par les huguenots en 1574. Elle est alors abandonnée, avant d’être intégrée à une ferme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier-99" />.
Simple chapelle, elle possède une nef en berceau, sans collatéral ni bas-côté ; sur le mur nord, trois enfeus sont pratiqués dans le mur, sous des voûtes en berceau. Des contreforts la soutiennent aux angles. Ses murs sont épais d'1,6 m ; un escalier donne accès à la terrasse<ref name="collier-99" />. La nef est longue de 16 m, large de 3,95 m, haute de 10,8<ref name="collier100">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.100.</ref>. Son chevet plat, probablement en lien avec sa vocation défensive, est aveugle<ref name="collier76">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.76.</ref>. Ses consoles sont sculptées de visages grotesques<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.460.</ref>. Elle est classée monument historique<ref>Arrêté du 2 juin 1976, notice de la Base Mérimée, consultée le 2 décembre 2008</ref>. Ses abords sont plantés d’arbres, et le site est inscrit.
Vie locale
- Le Comité des fêtes et de la Culture de Puimoisson a pour mission l'organisation de diverses animations dans le village<ref>Le Comité des fêtes et de la Culture</ref>.
- L'association Lou Mistraou propose chaque année diverses manifestations telles que<ref>L'association Lou Mistraou</ref> :
- Le rassemblement de voitures anciennes et de collection,
- Le rassemblement de motos anciennes et de collection,
- L’organisation d’un loto,
- L’organisation d’un repas accompagné d’un conteur,
- L’association participe également au défilé de la Saint Elo.
Cultes
Faune et flore
Le recensement a permis de relever 954 taxons terminaux (espèces et infra-espèces) sur le territoire de la commune<ref>Inventaire national du patrimoine naturel de la commune</ref>. Modèle:...
Sports
Santé
Transports en commun
La ville de Puimoisson est desservie par la ligne de bus entre Riez et Digne-les-Bains<ref>horaires de bus Riez-Dignes les Bains</ref>. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Arnaud, magistrat et homme politique français des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles.
- L’historienne Régine Pernoud y a eu, pendant des décennies, une résidence secondaire.
- La romancière Maria Borrély y a été institutrice de 1918 à 1933, et a donné son nom à l'école communale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Puimoisson, par Daniel Thiery
- A propos des découvertes de Puimoisson : quelques exemples dela diversités deséglises et des ordres militaires
- M.J.Maurel : Histoire de la commune de Puimoisson, Picard, 1897.
- Photos panoramiques de Puimoisson
- Puimoisson, la paroisse
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Les chapelles Notre Dame de Bellevue et Saint Apollinaire
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Cavité souterraine de Varnède
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Puimoisson sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes