Roumoules
Modèle:Infobox Commune de France Roumoules (Roumoulo en occitan provençal selon la norme mistralienne et Romolas selon la norme classique) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Roumoulins<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/> dans la vallée que le Colostre, affluent du Verdon, a creusé dans le plateau de Valensole. Il se trouve à Modèle:Unité à l’ouest de Moustiers-Sainte-Marie et à Modèle:Unité à l’est de Riez sur la route départementale 952.
Sept kilomètres plus au nord se trouve Puimoisson, et à peu près à même distance, au sud, le lac et le village de Sainte-Croix-du-Verdon.
Les communes limitrophes de Roumoules sont Puimoisson, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon, Montagnac-Montpezat et Riez.
Géologie et relief
Le plateau de Valensole<ref>Glaciations quaternaires dans les Alpes franco-suisses et leur piedmont, par G. Monjuvent et J. Winistorfer Plateau de Valensole, par M. Dubar, p.28</ref>. Modèle:...
Hydrographie
- Le Ravin de Peyrouvier. Une zone hydrographique traversée : Le Colostre de sa source au ruisseau de Mauroue inclus (X270)<ref>Fiche cours d'eau : Ravin de Peyrouvier (X2701220)</ref>.
- Le Colostre affluent du Verdon, dont la source est au col de Saint-Jurs, à Moustiers-Sainte-Marie<ref>Fiche cours d'eau : Le Colostre (X27-0400)</ref>.
Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
- Roumoules est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Castellane ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔ Roumoules ↔ Riez |
Lignes intercommunales
Le village est relié par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo<ref>DLVA Transports intercommunaux</ref> :
Ligne | Parcours |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Roumoules / Puimoisson ↔ Riez ↔ Gréoux-les-Bains ↔ Manosque |
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande) |
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Roumoules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Roumoules est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : des secteurs importants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Roumoules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations<ref name="ppr"/>. La départementale Modèle:Nobr peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.
Urbanisme
Typologie
Roumoules est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose actuellement d'un plan d'occupation des sols, en l'attente d'un plan local d'urbanisme<ref>Les documents d'urbanisme applicables</ref>. Modèle:...
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), forêts (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1020 (in villa Romules), est interprété comme tiré d’un nom propre romain, Romulus<ref name="rostaing"/>,<ref name="tgf"/>,<ref name="Fénié-55"/>.
Histoire
Antiquité
Roumoules tire son origine d’un établissement romain périphérique de Riez. La présence romaine sur la commune est attestée par trois découvertes : en 1957, une sépulture antique appartenant certainement à une nécropole a été découverte au Play, elle contenait probablement les restes d’un centurion et pourrait dater du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après Jésus-Christ<ref name="collier21"/>. En 1965, on a découvert à proximité un fer de pilum.
Un peu plus au nord, au lieu-dit "Verdillon", a été découverte en 1964 une sépulture à incinération constituée d’un vase en tôle de bronze et contenant des ossements humains incinérés<ref>François Salviat, « Circonscriptions de Provence-Côte d'Azur-Corse (région nord) », Gallia, Tome 28, Modèle:N°2, 1970. Modèle:P.451 et 453.</ref>.
Enfin, la troisième trace de la présence de Romains est une inscription antique connue depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mais non visible du fait des transformations de l’église. Elle a peut-être été réemployée dans la construction de l’autel. Il s’agit d’une épitaphe datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, de Marcus Annius Severus à son épouse Julia Tessallys.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, il existait deux communautés, à Roumoules, et à Saint-Martin-d’Alignosc. Ce dernier aurait pris le nom de Saint-Martin-de-Rimat après un incendie<ref name="archeo-provence"/>. Fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles, Jacques de Nati (?-v.1338) fut seigneur de Roumoules<ref>AD du 13, série B2f123v.</ref> ; il succéda à son père Georges décédait vers 1321<ref>AD du 13, série B2f123v</ref>. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon<ref name="Isnard">Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P.446</ref>. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. Puis, Aix se soumet en Modèle:Date-, ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le co-seigneur de Roumoules, Foulques du Puy. Il obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le Modèle:Date- et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.408 (note 33).</ref>. La communauté villageoise, qui avait soutenu Charles de Duras, se rallie également à la fin de la guerre<ref>Geneviève Xhayet, Modèle:Opcit, cartes Modèle:P.417-418 et Modèle:P.419.</ref>.
La communauté de Saint-Martin-le-Rimat ou Saint-Martin-d’Alignosc, qui comptait 24 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Roumoules au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/>.
Temps modernes
La Réforme connaît un certain succès à Roumoules<ref>La mesure du fait religieux</ref>, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatale, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force<ref name="AHP-c118"/>. Le fief de Roumoules est érigé en marquisat en 1649<ref name="AHP-c111"/> pour les Grimaldi en 1649<ref name="AHP"/>,<ref>L'Église réformée de « Riez-Roumoules et annexes » (1550 1700)</ref>. Elle passe ensuite aux Régusse puis, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à la famille de Clérissy qui est à l'origine de la réputation des faïences de Moustiers-Sainte-Marie.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Saint-Martin-le-Rimat, qui forme une commune de manière éphémère au début de la Révolution, est rattaché à Roumoules avant 1794<ref name="Cassini"/>.
Époque contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Roumoules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Roumoules se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, même si la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Roumoules. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient du vin, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Roumoules était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune fait partie, depuis le Modèle:Date, de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Politique environnementale
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 2,93 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,99 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,05 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Cultes
Paroisse de Roumoules-Digne-Riez-Sisteron. Doyenné : Pays de Manosque et du Plateau des Lavandes. Modèle:...
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s'élevait à 277 personnes, la commune ne proposant que 130 emplois (l’indicateur de concentration d'emploi est de 47 %). Parmi les emplois localisés dans la commune, l'emploi salarié domine d'une courte majorité (59 %)<ref name="insee-dossier-local5"/>.
Dans la population active de la commune, la proportion de salariés est de 75 % ; et 71 % des actifs de la commune travaillent hors de la commune<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Dix-neuf exploitations étaient installées dans la commune en 2010, un chiffre stable depuis 2000<ref name="otex"/> (dont 12 professionnelles en 2000<ref name="insee-dossier-local17"/>). Dix pratiquent les grandes cultures, et quatre des cultures permanentes, le restant se partageant entre élevage ovin et polyculture. La surface agricole utilisée, 1267 ha, est elle en hausse (8, 75 %) : elle est surtout affectée aux grandes cultures (à 76 %)<ref name="otex"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité : à Roumoules, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Roumoules occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Quand, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Les cultures sont irriguées avec l'eau du canal EDF. Un agriculteur expérimente à grande échelle l'irrigation au goutte-à-goutte enterré, pour un champ de lavande<ref>Lætitia Gentili, « Test grandeur nature d'une nouvelle technique d'irrigation », La Provence, 28 octobre 2014, Modèle:P.3.</ref>.
Industrie-Construction
En 2011, sur les 39 établissements de la commune, dix se trouvent dans le secteur de l'industrie ou de la construction<ref name="insee-dossier-local15"/>. Ce secteur employait 23 salariés en 2009<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Sur les 39 établissements de la commune, 24 se trouvent dans le secteur des services commerciaux, et 5 dans celui de l'administration<ref name="insee-dossier-local15"/>. Ce secteur employait 32 salariés en 2009<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le tourisme est peu développé : la commune ne compte aucune installation d'accueil, et les résidences secondaires ne représentent qu'un quart des logements de la commune<ref name="insee-dossier-local18"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Campagne est le principal monument de la commune<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Situé dans la vallée du Colostre entre Riez et Roumoules, la terre de Campagne est, selon l’inventaire de production du Modèle:Date-, l’un des plus anciens domaines seigneuriaux de Provence. On sait qu’en 1324 il appartenait à la famille de Podio, coseigneurs de Riez et de Roumoules. Le château actuel a été construit vers 1680-1690. Il a eu de nombreux propriétaires dont la famille Grimaldi en faveur de qui la seigneurie de Roumoules est érigée en baronnie. Il est finalement acheté en 1782 par Pierre Joseph Clérissy, célèbre faïencier de Moustiers-Sainte-Marie.
- De plan rectangulaire, il est encadré par deux pavillons carrés, qui sont eux-mêmes encadrés de tours rondes. Sa toiture en faïences multicolores est classée monument historique<ref name="collier263"/>,<ref name="merimee"/>. C’est le plus grand toit de tuiles émaillées de Provence, avec 42 000 tuiles de 25 cm sur 13, formant des motifs géométriques (losanges et chevrons)<ref name="collier514"/>. Son vestibule est dallé de carreaux émaillés vert ou jaune<ref name="collier513"/>.
- Le château de Saint-Martin-d’Alignosc, ou de Saint-Martin-le-Rimat<ref>Château de Saint-Martin</ref>, domine la vallée du Colostre. Le bâtiment principal date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}. Il est précédé par une terrasse encadrée de deux tourelles, et de jardins offrant des jets d’eau. Il a également appartenu à Pierre Clérissy<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 267</ref>,<ref>Pierre-Joseph de Clérissy Modèle:3e baron de Roumoules seigneur de Campagne</ref>.
- L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens est un ancien prieuré de l’abbaye de Lérins. Sa nef à deux travées est accostée de bas-côtés ; nef et bas-côtés sont plafonnés. Le bas-côté nord débouche sur une chapelle d’architecture gothique, voûtée sous croisée d'ogives, qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier176"/>. L’abside est voûtée sous croisée d’ogives et ornée de peintures du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier488"/>. À part la chapelle gothique, l’église, qui a dû être voûtée en plein cintre, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier231"/>. Sa crèche date d’avant 1850<ref name="collier532"/>.
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref> : Conflits commémorés 1914-1918, AFN-Algérie (54-62)<ref>Monument communal</ref>.
- Émetteur de Roumoules, près de la commune : équipement de radiodiffusion pour RMC (Radio Monte-Carlo).
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Charles Léon Spariat (1860-1936), né à Roumoules, prêtre et écrivain
Évènements
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Roumoules, par Daniel Thiery, archeoprovence
- Annales des Basses-Alpes : bulletin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes : pp. 449, 456
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Roumoules, recherche de parcellaire dans les cultures, sur Patrimages Drac Paca
- Roumoules, paroisse Saint Pierre ès Liens
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Roumoules sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Modèle:Lien web
- Modèle:Lien web