Estoublon

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Modèle:Infobox Commune de France

Estoublon (Estoblon en provençal selon la norme classique et Estoubloun selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Estoublon et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village d’Estoublon est situé au bord de l’Estoublaïsse, à proximité de son confluent avec l’Asse (elle-même affluente de la Durance), et à une altitude de Modèle:Nombre<ref name="La Torre"/>.

Les communes limitrophes d’Estoublon sont Mézel, Beynes, Majastres, Saint-Jurs, Bras-d'Asse et Saint-Jeannet.

Géologie

Modèle:...

Relief

La commune est située dans le massif du Montdenier.

Fichier:Gorges de Trevans (D17).JPG
Vue du débouché des gorges de Trévans

Hydrographie

La commune d'Estoublon est traversée par l'Asse, ainsi que par son affluent, l'Estoublaisse<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 16 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune se situe le long de la route départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 207), entre Manosque et Châteauredon.

L'Estoublaïsse est franchie par un pont de pierre qui supporte la Modèle:Nobr, à hauteur du village par une passerelle suspendue en bois et câbles d'acier, inaugurée en 2014<ref>« Zoom sur la passerelle d'Estoublon », La Provence, 22 janvier 2014, Modèle:P.4.</ref>, et par plusieurs gués.

Services autocars

Lignes départementales

Le village est aussi reliée par 1 ligne départementale<ref>Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P</ref>::

Ligne Tracé
D2 Riez ↔ Estoublon ↔ Digne-les-Bains

Lieux-dits et hameaux

La commune compte Modèle:Nombre en plus du village principal :

Climat

Le climat à Estoublon est de type (Csa), c'est-à-dire un climat tempéré méditerranéen. Les hivers sont froids mais pas glaciaux, tandis que les étés sont chauds mais relativement supportables.

Risques naturels et technologiques

Aucune des Modèle:Nombre du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel auquel appartient Estoublon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Estoublon est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
  • mouvement de terrain : de larges secteurs de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune d’Estoublon est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>, puisqu’elle est riveraine de la route nationale 85 (loin du village cependant)<ref name="ddrm80"/>. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2005 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

Un seul tremblement de terre a été ressenti de manière sensible à Estoublon, celui de Chasteuil le 30 novembre 1951, avec une intensité ressentie à Estoublon de IV et demi sur l’échelle MSK (l’intensité étant plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40099"/>.

Urbanisme

Typologie

Estoublon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,4 %), terres arables (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Selon Ernest Nègre, le nom d’Estoublon, tel qu’il est cité lorsqu‘il apparaît pour la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (apud Stablonum villa et Stuplonem castra), est formé de termes latins, et signifie la petite ferme<ref name="TGF"/>. Selon les Fénié, il est à rapprocher du provençal estoblon, chaume, désignant soit un champ moissonné et portant encore les chaumes, soit une jachère<ref name="Fénié-68"/>.

Selon Charles Rostaing, le toponyme de Trévans aurait une origine antérieure aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>.

Histoire

Estoublon

De la période de présence romaine datent quelques vestiges. En 1950, un atelier de potier (avec four) a été mis au jour<ref>Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte-d'Azur », Gallia, Tome 43, Modèle:N°2, 1985. Modèle:P.515.</ref>.

Grégoire de Tours signale la bataille d'Estoublon, en 572, qui voit la victoire du patrice Mummole sur les Lombards et les Saxons qui ont envahi la région en passant le col de Larche<ref name="Collier-Torre"/>. Ceux-ci avaient établi leur campement au confluent de l’Asse et de l’Estoublaïsse<ref>Guy Barruol, « Rigomagus et la vallée de Barcelonnette », Provence historique, 1964, tome 14, Actes du Modèle:1er historique Provence-Ligurie, Vintimille- Bordighera, 2-5 octobre 1964, Modèle:P.51.</ref>. C’est la première apparition de la localité dans l’histoire, sous le nom de Stuplonem<ref name="archeo-provence"/> (apud Stablonum villa et Stuplonem castra). Cette bataille aurait eu lieu sur une voie romaine que l’on suppose suivre la vallée de l’Asse, et dont le nom de la chapelle Notre-Dame-de-Vie (chapelle détruite en 1967) serait une trace<ref name="archeo-provence"/>.

En 1011, l’abbaye de Montmajour reçoit des biens et crée une abbaye nouvelle. Elle reçoit également l’église paroissiale et en perçoit donc les revenus<ref name="archeo-provence"/>. L’abbaye est pauvre, et pour survivre doit être rattachée à la chambrerie de l’abbaye Saint-Victor de Marseille après la Grande Peste<ref name="archeo-provence"/>. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon<ref>Isnard, État documentaire, p.446</ref>. Le fief passe aux Grimaldi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à la maison de Garde au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et enfin aux Brunet au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Ces seigneurs prélevaient un péage sur la route allant de Valensole à Digne<ref name="AHP-c86"/>. La communauté d’Estoublon relevait de la baillie de Digne<ref name="archeo-provence"/>.

Une abbaye de carmes fut créée par les moines venant de Trévans fuyant les guerres de religion et leur monastère perché en 1575 (voir plus bas)<ref name="La Torre"/>. Un quartier du village est d'ailleurs toujours appelé "Le Couvent".

Le fief d’Estoublon est érigé en marquisat en (avril) 1664<ref name="AHP-c111"/> au profit de Jacques de Grille de Robiac, viguier héréditaire d'Arles<ref>Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 116 ; voir aussi Expilly, Dict. des Gaules..., (1764), 2-787 (avec généalogie).</ref>..

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants d’Estoublon, dont une femme, sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71 et 79.</ref>.

La Libération d’Estoublon est marquée par le passage d’une colonne de la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d’infanterie (US)]], le matin du Modèle:Date, venant de Riez et se dirigeant sur Digne<ref name="guide-débarquement-126"/>.

Trévans

Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157<ref name="archeo-provence"/>. Une abbaye, nommée Saint-Jean-de-Bosco (c’est-à-dire du Bois), y est construite au Modèle:S mini, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement détruite par le comte de Carcès (catholique) en 1575 pour éviter qu’elle ne serve de point d’appui aux protestants<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="Cruvellier"/>. Les moines s'installèrent alors au village d'Estoublon où ils assurèrent la vie pastorale jusqu'à la Révolution. Un quartier du village appelé "Le Couvent" porte témoignage de cette présence. La communauté de Trévans relevait de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/>.

Comme de nombreuses communes du département, Estoublon et Trévans se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacune une, installées aux villages chef-lieu, qui dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas les deux communes, qui sont moins peuplées<ref name="labadie16"/>. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, oblige Estoublon à ouvrir une école de filles<ref name="labadie18"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Trévans sont régulièrement scolarisées.

À Estoublon comme à Trévans, la vigne était cultivée jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Les communes d’Estoublon et de Trévans fusionnent en 1973<ref name="Cassini"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Fichier:Tour de l'Horloge Estoublon.JPG
Tour de l’Horloge.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Estoublon a fait partie, de 2005 à 2012, de la communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents, puis de 2013 à 2016 de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le Modèle:Date-.

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

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L’histoire démographique d’Estoublon, après la saignée des {{#switch: e

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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1841 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 187 personnes, dont 19 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (20 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (78 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 10 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique en 2010. Il était de 12 en 2000<ref name="otex"/>, de 17 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’oliveraie occupait plusieurs dizaines d’hectares. Le terroir de la commune se situe à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Après une période de relatif abandon, l’oliveraie d’Estoublon compte actuellement plus d’un millier de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 10 établissements, employant huit salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Un atelier de sérigraphie employant deux personnes est installé à Estoublon<ref name="sérigraphie-cci"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 établissements (avec quatre emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 12 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement, faible, étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Les structures d’hébergement à finalité touristique d’Estoublon sont quelques meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>, complétés par les résidences secondaires, qui apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>. Au nombre de 133, elles représentent un tiers des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Lieux et monuments

Fichier:Estoublon-2.jpg
Église Notre-Dame

Les gorges de Trévans sont signalées par les guides touristiques ; elles sont profondes de 200 m et couvertes de forêts<ref name="La Torre"/>.

La tour de l’Horloge publique (1719) est un monument historique inscrit<ref name="Mérimée391"/>.

La bastide d’Aby peut correspondre au domaine de Fouquier, père de Maïeul de Cluny, cité en 909 (villa Abiacum)<ref name="archeo-provence"/>. La maison Polignac, en ruines (rive droite de l’Asse) a pu succéder à une villa carolingienne citée dans le même document (villa Pauliniacum)<ref name="archeo-provence"/>.

Sur la maison Nicolosi, un très beau cadran solaire blanc et doré porte la légende « Carpe diem »<ref name="cadrans"/>.

L’église paroissiale Notre-Dame est placée sous le vocable de Notre-Dame et sous le patronage de saint Pierre<ref name="Mérimée390"/>,<ref name="archeo-provence"/>, son premier titulaire<ref name="archeo-provence"/>. À l’origine, il s’agit d’un prieuré de l’abbaye de Montmajour, créé en 1001, qui passe ensuite à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les murs sont construits en moellons et galets réguliers. L’abside ancienne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) a été partiellement enfouie par une forte élévation du sol, et sert actuellement de sacristie ; elle est inscrite aux monuments historiques<ref name="Mérimée390"/>. Une abside postérieure a été construite au-dessus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et est l’abside utilisée de nos jours<ref name="Collier138"/>. Le reste de l’église a été reconstruit dans les années 1870<ref name="Collier389"/>. Un cippe de 814 a été découvert dans le sous-sol de l’église<ref name="archeo-provence"/>.

Dans les ruines du village de Trévans, se trouve l’église paroisiale, sous le vocable de Notre-Dame et le patronage de saint Barthélemy, également en ruines<ref name="archeo-provence"/>.

Au sud de Trévans, le château fort est en ruines<ref name="La Torre"/>.

Le monastère, la chapelle et la tour Saint-André surplombant les gorges de Trévans sont en ruines. Elles appartenaient à un monastère où les protestants se sont réfugiés durant les guerres de religion, et détruit par précaution par les catholiques en août 1575<ref name="Cruvellier"/>.

La chapelle Saint-Joseph au hameau de Bellegarde est encore debout<ref name="archeo-provence"/>. Plusieurs autres chapelles de la commune sont en ruines :

  • la chapelle Saint-Jean, sur la colline au-dessus du village<ref name="archeo-provence"/> ;
  • la chapelle Sainte-Anne, à proximité de la précédente<ref name="archeo-provence"/> ;
  • la chapelle Saint-Savournin, au lieu-dit du même nom, au sud-est du village<ref name="archeo-provence"/>.

La chapelle Notre-Dame de Liesse est signalée par Raymond Collier, mais se trouve sur la commune de Mézel (voir cet article).

Personnalités liées à la commune

  • Honoré Bovis (1748-1824), député au Conseil des Cinq-Cents, mort à Estoublon
  • Jean-Joseph Aubert (né en 1814), né à Auzet, cordonnier à Estoublon, fut condamné à la surveillance pour sa participation à l'opposition au coup d'Etat de 1851 et avoir pris les armes ppour se rendre aux Mées et à Digne (Conseil de guerre des Basses-Alpes, dossier SHD, 7 J 67 et dossier d'indemnisation, 1881, F/15/3986).

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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