Vergons
Modèle:Infobox Commune de France Vergons est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle s’étend de part et d’autre du col de Toutes Aures, situé à Modèle:Unité d’altitude, emprunté par la route nationale 202.
Les deux entrées du village sont marquées par des chapelles : venant de Digne-les-Bains, on aperçoit la petite chapelle Saint-Ferréol perchée sur un roc dominant la route ; venant de Nice, c’est la chapelle romane Notre-Dame-de-Valvert qui se remarque, au milieu du cimetière de Vergons dans un pré et signalée comme remarquable par plusieurs auteurs.
Le nom de ses habitants est Vergonais<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
Le village de Vergons est situé sur la route nationale 202, entre Saint-André-les-Alpes et Entrevaux, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.
La commune est à cheval sur le col de Toutes Aures.
Les communes limitrophes de Versons sont Saint-Julien-du-Verdon, Angles, Allons, Annot, Ubraye, Soleilhas et Demandolx.
Hameaux
- l’Iscle de Vergons.
Géologie et relief
Son territoire comporte plusieurs points remarquables :
- la clue de Riou ;
- le pic de Chamatte (Modèle:Unité) ;
- le sommet de la Bernarde (Modèle:Unité) ;
Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Vergons.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est traversée par la N 202. Plusieurs pont facilitent l'accès routier<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Transports en commun
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Risques naturels et technologiques
La commune de Vergons est exposée à trois risques naturels<ref name="prim"/> :
- avalanche ;
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Vergons est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot auquel appartient Vergons est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- rivière le riou,
- torrents d'angles, la galange,
- ravins des sambucs, de pra-martin, de la coueste, de la fouent de claude, des crotes, du gabre, du sil, de chambiéres.
Climat
Toponymie
Selon Ernest Nègre, le nom de la commune (Villa Virgonis en 814, de Vergons en 1174) vient du nom pluriel occitan vergoun, qui désigne une baguette d’osier, avec un sens général de baguette de bois, en référence aux bois de la montagne de Chamatte<ref name="TGF"/>.
Charles Rostaing et le couple des Fénié avancent que Vergons dériverait du nom du peuple gaulois des Vergunni, cité sur le Trophée de la Turbie<ref name="Rostaing"/>,<ref name="Fénié-42"/>.
Économie
Agriculture
Activités de services
- Restaurant
- Association artistique CHEZ.XYZ
Histoire
Antiquité
Il est possible que le territoire de Vergons ait été occupé par le peuple gaulois des Vergunni, l'autre possibilité étant que les Vergunni soient rattachés au peuple voisin des Suetrii occupant la moyenne vallée du Verdon (rivière). La conquête romaine se fait entre 23 et 13 av. J.-C.<ref name="barruol69">Guy Barruol, Les peuples préromains du Sud-Est de la Gaule : étude de géographie historique, Paris, Éd. de Boccard, 1969, Revue archéologique de Narbonnaise (RAN), Suppléments 1. Modèle:P.379.</ref>
Selon l’abbé Féraud, érudit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est détruite par l'éboulement d’un pan du Chamatte (cette affirmation est à prendre avec circonspection).
En 1830, environ Modèle:Unité de pièces de bronze ont été découvertes dans un pot<ref name="Collier37"/>.
Du Moyen Âge à la Révolution française : paroisse...
L’abbaye Saint-Victor de Marseille détenait des fermes à Vergons au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, selon le polyptyque de Wadalde, lorsque la localité apparaît dans les chartes en 814 (villa Vergonis)<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="AHP"/>. Le territoire de la commune dépend ensuite des abbayes des Baux et de Lérins<ref name="AHP"/>, qui y établit un prieuré au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, réuni à celui d’Angles en 1454<ref name="Collier87"/>. En 1245, l’évêque de Senez Sigismond abandonne à l’abbaye la part des dîmes qu’il percevait sur le village<ref name="archeo-provence"/>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse est transférée à l’église Saint-Ferréol. Pendant les guerres de religion, cette église est détruite et c’est Saint-Sébastien qui prend le relais<ref name="archeo-provence"/>.
fief...
Parmi les seigneurs connus, en 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Vergons et d’autres lieux (de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d’Entrages, de Majastres, et d’Estoublon)<ref name="isnard"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief passe aux d’Agoult, puis aux Rabasse qui le détiennent pendant les Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, et enfin aux Glandevès qui le conservent jusqu’à la Révolution<ref name="AHP"/>.
et communauté
La communauté relevait de la viguerie de Castellane<ref name="archeo-provence"/>. Après la grande crise des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population redémarre grâce à l’élevage du mouton : à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le troupeau communautaire compte plus de 4 000 têtes, équivalent à celui de Castellane. La croissance démographique impose de réduire la taille du troupeau afin de libérer des terres cultivables, et à la veille de la Révolution, le troupeau du village ne représente plus que 60 % environ de son niveau maximal<ref name="pichard120"/>. Durant les trois siècles qui séparent la fin du Moyen Âge de la Révolution, la communauté est en lutte constante pour préserver un équilibre entre cultures, élevage et préservation du milieu (bois et terres en pentes) garant de la subsistance future. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des officiers, les banniers (de ban), sont nommés afin de surveiller les biens communaux (le défens) et d’empêcher le bétail d’y paître ; ils collaborent avec un chevrier, un saumalayre (qui surveille les ânes) et un campier<ref name="pichard121"/>.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la communauté est sommée de vendre ses fours et ses moulins pour rembourser les dettes engagées lors des guerres de religion<ref name="pichard122"/>. Cela ne suffisant pas, la communauté doit faire mettre en culture les défens et terres communales dans le dernier tiers du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }}<ref name="pichard123"/> (elle possédait Modèle:Unité)<ref name="pichard124"/>. Les conséquences se font sentir à partir de 1701 : à chaque orage ou saison pluvieuse marquée, les torrents dévalent les pentes, érodent les montagnes, puis inondent et engravent les terres cultivables. Recouvertes parfois d’un mètre de graviers, elles deviennent incultes (« irréparables »)<ref name="pichard124"/>. Georges Pichard relie directement l’ampleur de ces engravements à l’introduction du capitalisme rural : les créanciers et les seigneurs ont réclamé des paiements en monnaie et pas en nature, ce qui a forcé la communauté à obtenir des ressources monétaires, ce qu’elle a fait par arrentement de ses communaux<ref name="pichard126"/>.
Période contemporaine
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune connaît une certaine activité industrielle grâce au tissage de la laine. La fabrique est créée au début des années 1830 par Gibert, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles<ref name="mistral"/>. Cette activité ne s’est pas prolongée au-delà du Second Empire.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien de Vergons est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Modèle:Nombre de Vergons sont traduits devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
En 1939, la Modèle:19e compagnie de travailleurs étrangers (majoritairement des Espagnols réfugiés en France lors de la Retirada) fait un passage à Vergons<ref name="réfugiés"/>.
Le 6 juin 1944, les Francs-tireurs et partisans (FTP) de la Modèle:2e réussissent une importante embuscade au col de Toutes Aures. Plusieurs gradés de la Gestapo quittent Digne le matin pour Nice par la route nationale 202 et arrivent au col vers 9 heures. Prévenus de ce déplacement, les FTP montent une embuscade, avec une vingtaine d’hommes. Deux FTP sont placés à l’ouest du col en guetteurs, et deux autres au nord<ref name="moulin1"/>. Pris sous les tirs des mitraillettes Sten et de FM, les voitures des gestapistes sont stoppées de part et d’autre du col. Quatre d’entre eux meurent sur place<ref name="moulin2"/>. Trois survivants parviennent à Rouaine, préviennent la gendarmerie d’Annot et les services allemands de Digne<ref name="moulin3"/>. En début d’après-midi, un détachement allemand venu est dépêché de Puget-Théniers : ils abattent un habitant de Vergons, et arrêtent six personnes, dont le maire, qui sont libérés quelques jours plus tard<ref name="moulin3"/>. Les gendarmes d’Annot font œuvre de lenteur : ils n’arrivent sur les lieux qu’à 15 heures (et le 17 juin, trois d’entre eux sont brièvement arrêtés par la Milice de Nice)<ref name="moulin3"/>. Un accrochage a lieu entre Allemands de Digne et un groupe de FTP posté à Saint-Julien-du-Verdon, ce qui déclenche en représailles sept arrestations (cinq sont déportés)<ref name="moulin4"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 10,48 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,91 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,64 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 20,79 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
Vergons a fait partie, de 2004 à 2016, de la communauté de communes Terres de Lumière ; celle-ci a fusionné avec d'autres communautés de communes du sud-est du département pour constituer, le Modèle:Date-, la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
Typologie
Vergons est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date- avec effet le Modèle:Date-, regroupe désormais Modèle:Unité. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En Modèle:Population de France/dernière année, Vergons comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Vergons). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Vergons, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
Vergons comptait deux écoles en 1863, une au chef-lieu et la seconde à L’Iscle<ref>Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.9.</ref>. La commune attendit cependant que les lois Ferry l’y obligent pour ouvrir une école de filles<ref>Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.16 et 18.</ref>. Modèle:…
Santé
Cultes
Culte catholique, paroisse Vergons - Digne - Riez - Sisteron. Doyenné : Var et Verdon<ref>Secteur du Verdon</ref>.
Lieux et monuments
- Deux bâtiments ont servi de relais à Vergons, et ont été en activité en même temps, chacun étant situé à une entrée du village<ref name="collier425"/>.
- Cimetière de Vergons.
- La chapelle Notre-Dame de Valvert (actuellement chapelle du cimetière) est construite dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier88"/>. Elle est donnée en 1245 par Sigismond, évêque de Senez, à l’abbaye de Lérins avec l’ensemble des biens et droits qu’il possédait à Vergons<ref name="bailly"/>. L’abbaye y établit un prieuré de très faible importance, puisque seuls un prieur et un moine y vivaient<ref name="collier87"/>. Elle servit d’église paroissiale à Vergons jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="collier87"/>,<ref name="bailly"/>, date de la première construction d’une église au village, plus pratique pour les paroissiens<ref name="collier87"/>. Elle est classée monument historique en 1927<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
La nef courte à trois travées donne dans une travée de chœur<ref name="collier87"/>. La voûte retombe directement sur les pilastres engagés dans les parois latérales, le départ de la voûte est marqué par une corniche en quart-de-rond<ref name="bailly"/>. Deux chapelles latérales forment un faux transept<ref name="collier78"/> et forment un triple sanctuaire (abside centrale avec deux absidioles<ref name="collier76"/> voûtées en cul-de-four<ref name="bailly"/>). Le chevet est plat. Les auteurs la signalent pour son austérité, sa massivité, et son site naturel qui la met en valeur<ref name="panarotto139"/>,<ref name="bailly"/>.
- L’église paroissiale de Vergons<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, Notre-Dame de l’Assomption, est reconstruite à partir de 1897 dans un style gothique : nef de trois travées voûtées sous croisées d’ogives, donnant dans une travée de chœur ; l’abside à trois pans est voûtée d’une croisée d’ogives à branches rayonnantes<ref name="collier390"/>. Les fonts baptismaux ont la particularité d’être en fonte de fer, et sont classés monument historique au titre objet<ref name="palissy602"/>. Une des cloches date de 1483<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche église paroissiale Saint-Sébastien</ref>, l’autre de 1779<ref>Modèle:Base Palissy cloche Modèle:N° église paroissiale Saint-Sébastien</ref>. Toutes deux en bronze, elles sont classées au titre objet<ref name="palissy493"/>. Les deux autres cloches sont de 1899<ref>Modèle:Base Palissy cloche (N° 1) dite Anna-Boniface</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche (N° 2) dite Philomène-Désirée-Marie-Louise</ref>.
- L’église paroissiale Sainte-Anne à l’Iscle<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> date de 1855<ref name="collier380"/>,<ref name="archeo-provence"/>.
- La chapelle Notre-Dame, d’architecture romane, domine le village ; elle est perchée sur le roc situé à l’entrée sud du village. Le premier état de la chapelle a disparu, et dans son état actuel, elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : nef courte à deux travées voûtées d'arêtes, et abside en cul-de-four<ref name="collier225"/>. Elle est identifiée comme chapelle Saint-Ferréol<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> par Serge Panarotto, d’après saint Ferréol de Vienne<ref name="panarotto139"/>.
- Oratoires et croix monumentales<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> : L’Oratoire Notre-Dame se trouve à l’écart du village.
- Monument aux morts<ref>monument aux morts de la guerre de 1914-1918</ref>,<ref>Monument aux morts</ref>.
-
Encadrement de porte orné, au village, sur le bâtiment dit « le Prieuré ».
-
Oratoire Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Sourribes à Volx (liste 8).
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Vergons sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Arrêté du 27 mai 1927Modèle:Base Mérimée, consultée le 5 mars 2009.