Demandolx
Modèle:Infobox Commune de France
Demandolx est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Demandoixiens<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. Le lac de Chaudanne, créé par une retenue artificielle, occupe une partie du territoire de la commune.
Demandolx est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.
Les communes limitrophes de Demandolx sont Vergons, Soleilhas, Peyroules, La Garde, Castellane et Saint-Julien-du-Verdon.
Communes voisines
Relief et géologie
- Sommet du Teillon (Modèle:Unité),
- Sommet de Crémon (Modèle:Unité).
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- rivière le verdon,
- ravins du gros vallon, des crotes, de la clue, du paoutas, de saint-barnabé.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit à peine 5 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Demandolx est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Demandolx est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : certains versants sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Demandolx est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage<ref name="ppr"/>. En cas de rupture du barrage de Castillon, la vallée du Verdon serait menacée (elle est sur les bords du lac de Chaudanne)<ref name="ddrm88"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, en 2011, pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/> :
- du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique de VII sur l’échelle MSK et Bussana Vecchia pour épicentre<ref name="brgm1130045"/>,
- du 30 novembre 1951, avec une intensité de IV et demi et Chasteuil pour épicentre<ref name="brgm40099"/> ;
- du 19 juillet 1963, avec une intensité de IV et un épicentre situé en mer Méditerranée<ref name="brgm1130086"/>.
Urbanisme
Typologie
Demandolx est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1200 selon Charles Rostaing et Ernest Nègre (castri de Mandols). Selon Nègre, le nom dérive de l’occitan demandòl, signifiant mendiant, et faisant référence à la pauvreté du terroir<ref name="Rostaing"/>,<ref name="TGF"/>. Rostaing considère comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois<ref name="AHP-c11"/>.
Une autre interprétation est proposée à travers les armes du village et celles de la famille de Demandolx. Elles sont "parlantes", ce qui en héraldique veut dire qu'elles illustrent le nom. "Man-dols" serait alors à comprendre comme une main droite et bienveillante, une main de paix. Cas que l'on retrouve pour la ville de Manosque qui avec Demandolx est la seule à illustrer sur ses armes "sa main"<ref name="Borricand"/>.
Histoire
Le dolmen de Villevieille atteste la présence humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique. Deux oppidums ont été occupés à l’époque préhistorique : le plateau de Villevieille et la barre de Conches<ref name="Mérimée222"/>.
Le château est construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier57"/>, et un petit bourg castral<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> se développe sur la crête, sous sa protection. Il y reste au moins jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant de descendre vers le lieu-dit Ville, et d’être suivi par le château et la chapelle castrale qui sont reconstruits un peu plus bas<ref name="Mérimée223"/>. La communauté relevait de la viguerie de Castellane<ref name="archeo-provence"/>.
Le deuxième village (actuellement appelé Ville) est progressivement abandonné à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les habitants privilégiant les hameaux, et notamment les Coulets (Saint-Michel selon Daniel Thiery<ref name="archeo-provence"/>) qui est devenu le chef-lieu au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Mérimée222"/>. Le fief est tenu par les Demandolx depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu’à la Révolution<ref name="AHP"/>,<ref name="Mérimée222"/>.
En mai 1564, les catholiques assiègent le château. Le châtelain, qui s’était échappé, est rejoint et massacré avec sa famille. Le château est détruit, mais le parlement d’Aix condamne les meurtriers, et le château est reconstruit en moins de huit ans<ref name="Cru"/>.
L’alpage de la seigneurie de Vauplane est un sous-fief de Demandolx, tenu par différentes familles de Draguignan, les Foulques, Durand de la Motte, d'Arnoux, Cirlot qui rend hommage pour la dernière fois, puis Berlier, à la suite d'une convention privée passée à la fin de l'Ancien Régime.
À la création des communes, Vauplane est inclus dans la commune de Soleilhas<ref name="mérimée184">Elisabeth Sauze, Modèle:Base Mérimée, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2007, consultée le 22 octobre 2013.</ref>.
À la Révolution française, la chapelle du cimetière primitif (Notre-Dame de Conches) a été vendue comme bien national<ref name="Mérimée175"/>.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Demandolx est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, celle de Demandolx se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, l’école installée au chef-lieu dispense une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Demandolx<ref name="labadie18"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Demandolx a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Teillon. Depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais Modèle:Unité. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Finances locales
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 0,99 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 0,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Demandolx, après la saignée des {{#switch: XV
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide, et de longue durée. Dès 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref>Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1980. Depuis, le mouvement s'est inversé.
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Cultes
Culte catholique<ref>Doyenné : Var et Verdon, Diocèse: Digne-Riez-Sisteron</ref>. L'église fut consacrée "église paroissiale" en 1842.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 57 personnes, dont un chômeur<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (50 sur 56)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (38 actifs sur 56)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’essentiel des emplois se trouve dans le secteur tertiaire<ref name="insee-dossier-local16"/>.
L’essentiel des revenus fiscaux de la commune provient de la présence des barrages et des centrales hydro-électriques des barrages de Chaudanne et de Castillon<ref name="Mérimée222"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait un seul établissement actif au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>. Ils étaient sept en 2000<ref name="otex"/>, 23 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. Les terres agricoles, essentiellement en coteaux, sont aujourd’hui abandonnées, avec les cultures qui y étaient pratiquées : fruits, fourrage, vin. Même l’élevage ovin, en croissance au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, n’est plus présent que sous la forme de stations des troupeaux de Basse-Provence en cours de transhumance<ref name="Mérimée222"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant dix salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 16 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Les rares structures d’hébergement de la commune sont quelques meublés<ref name="atlas-hébergement32"/> et les résidences secondaires sont rares<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 36, elles représentent le tiers des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L’église Notre-Dame de Conches ou Couenches est située au-dessus du lac de Castillon.
- Son site offre un superbe panorama<ref name="Collier137"/>. Elle a probablement été construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle comme chapelle funéraire<ref name="Mérimée175"/>,<ref name="AHP"/>.
- L’église paroissiale Saint-Michel<ref name="AHP"/> (Saint-Pierre-et-Paul et saint Fortunat comme patron selon Daniel Thiery<ref name="archeo-provence"/>) daterait du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Elle est ornée de peintures murales, qui ont été restaurées en 2001 avec l’ensemble du bâtiment<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.30.</ref>.
- La chapelle Saint-Fortunat ou Saint-Pierre à Ville date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle selon Raymond Collier, seulement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle selon la DRAC.
- Selon l’Atlas historique de la Provence, le chœur est du Modèle:S mini-, le reste du bâtiment postérieur. Le bas-côté nord est voûté d’arêtes et probablement construit plus tard. Tout le bâtiment est dépouillé et voûté en berceau. L’église est voûtée entre le Modèle:S mini- et 1610, puis allongée en 1610. La chapelle sud, qui servait à ensevelir les seigneurs de Demandolx, est reconstruite au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette chapelle s’est effondrée. Le clocher-mur est placé au-dessus du portail occidental<ref name="Collier57"/>. Elle est encore accostée de deux chapelles sur le mur Nord. Les arcs en lunule (plus large et épais à la base qu’au sommet) sont un indice de l’influence lombarde, ou de la participation de maçons venus du Nord de l’Italie<ref name="Collier80"/>,<ref name="Mérimée133"/>,<ref name="AHP"/>.
- Monument aux morts<ref>monument aux morts de la guerre de 1914-1918</ref>,<ref>Monument aux morts : Synthèse des relevés - Demandolx</ref>.
Autres patrimoines
- Un dolmen se trouve au lieu-dit Villevieille. Un autre mégalithe avec caisse de résonance et offrandes se trouve au Clouet<ref name="Mérimée222"/>.
- L’ancien pont sur le Verdon, ruiné en 1652 mais reconstruit.
- Il est actuellement sous le lac de Castillon<ref name="Barruol71"/>, ainsi que le moulin et la bastide dite « château du Verdon »<ref name="Mérimée222"/>.
- Le pont du Paoutas est un des premiers ponts en béton précontraint courbe.
- Construit en 1972 pour franchir le ravin du Paoutas, il repose sur une seule pile et la route qui l’emprunte dessine une courbe<ref name="Barruol72"/>.
- Le chef-lieu a conservé quelques maisons anciennes, des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}<ref name="Mérimée155"/> et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} siècles (dont une maison qui a servi de mairie et d’école<ref name="Mérimée154"/>,<ref name="Mérimée255"/>).
- Fontaines-lavoirs<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Lavoir-fontaine</ref>.
- Le château fort de l’ancien village (Ville), situé sur une crête à Modèle:Unité d’altitude<ref name="Mérimée222"/>, est en partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et en ruines<ref name="Collier250"/>.
- Il a été reconstruit après le siège de 1564, l’incendie du bâtiment et le massacre de la famille<ref name="Collier251"/>. Une tour est transformée en corps de logis et divers aménagements destinés à le rendre plus pratique. Cependant, l’exiguïté du site ne permit pas de rendre suffisamment aisé d’utilisation, et le seigneur emménagea dans une bastide à proximité du Verdon<ref name="Mérimée176"/>. Cette bastide est appelée le château de Verdon, et agrandi d’écuries et d’une grande terrasse au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avant d’être recouvert par le lac de Castillon<ref name="Mérimée270"/>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Chaque main du blason de la commune figure une branche de la famille de Demandolx, dont deux sont éteintes. Le blason des Demandolx est d'or à trois fasces de sable au chef de gueules chargé d'une main dextre appaumée d'argent<ref name="Borricand387"/>,<ref name="Artefeuille"/>,<ref name="Hozier"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Alain Agnel Giacomoni Histoire et généalogie de la Maison de Demandolx, mai 2010 Modèle:ISBN.
- Vincent Chavane, Description d'une voie romaine reliant Castellane à Briançonnet et Entrevaux (Glandèves), Archéam, no 7, 2000
- Église paroissiale puis chapelle Saint-Pierre, Historique et description détaillées
- Description d'une voie romaine reliant Castellane à Briançonnet et Entrevaux (Clandèves), par Vincent Chavane
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Cadrans solaires du Pays du Haut-Verdon : Demandolx
- Demandolx sur le site Dignois
- Cavités souterraines
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Livres
- Raymond Collier, Demandolx : Une commune type de Haute-Provence : retrace la vie de Demandolx et de ses habitants à travers l'histoire.
- Alain Agnel Giacomoni, Histoire et généalogie de la Maison de Demandolx cet ouvrage publié en mai 2010 retrace la généalogie de cette famille et de ses trois branches toutes issues de la même souche.
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Demandolx sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes