Soleilhas
Modèle:Infobox Commune de France Soleilhas est une commune française, membre du parc naturel régional du Verdon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Soleilhanais<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude, dans la vallée de l’Estéron. L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité.
Géologie et relief
L’ancien fief de Verraillon occupe un massif autonome au nord-est de la commune, formé de deux crêtes encadrant le cours du Verraillon<ref name="mérimée198"/>.
Vauplane est une vallée suspendue<ref name="mérimée195"/> ; une carrière de pierre se trouvait à proximité, à Saint-Barnabé<ref name="mérimée194"/>.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est traversée par la D 102.
Transports en commun
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- rivière l'Esteron. L’Estéron prend sa source dans la commune de Soleilhas<ref name="archeo-provence"/> à 1600 m d'altitude, sur la Montagne du Teillon ;
- ravins de Saint-Barnabé, de Farney, du Riou, de Combe Fère, de Verraillon, de la Font du Tuve. Le torrent de Verraillon passe par deux cluses successives ; son cours y est aménagé par des petits barrages<ref name="mérimée198"/> ;
- ruisseau la Bernade ;
- torrent de la Sagne. Le torrent de Saint-Barnabé traverse la vallée de Vauplane<ref name="mérimée195"/>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques majeurs
La commune de Soleilhas est exposée à quatre risques naturels<ref name="prim"/> :
- avalanche (mais seulement selon la base Prim du ministère, le dossier des risques majeurs de la préfecture ne le prenant pas en compte) ;
- feu de forêt ;
- inondation (là aussi, seulement selon la base Prim du ministère) ;
- mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Soleilhas n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune n’a été approuvé pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
Aucun arrêté de catastrophe naturelle n’a été pris concernant la commune<ref name="prim"/> et un seul tremblement de terre a été assez fortement ressenti dans la commune pour que sa mémoire soit conservé. Il s’agit du tremblement de terre de Chasteuil, le Modèle:Date-, qui atteignit une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40099"/>.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Soleilhas est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.
Climat
Modèle:Article connexe Le climat de Soleilhas reste quand même assez frais avec des maximales de Modèle:Unité l’été et de Modèle:Unité l’hiver.
Urbanisme
Typologie
Soleilhas est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,7 %), prairies (6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Planification de l'aménagement
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais Modèle:Unité. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Toponymie
Selon le couple Fénié, le nom du village vient du latin Soliculum (cité vers 1200), indiquant un site bien exposé au soleil<ref name="Fénié-103"/>.
Soleilhas se dit Modèle:Langue en occitan provençal selon la norme classique et Modèle:Langue selon la norme mistralienne.
Histoire
Une voie romaine reliant Castellane à Entrevaux par Briançonnet, attestée par un milliaire, passait sur le territoire de la commune<ref name="bérard"/>.
Moyen Âge
La localité de Soleilhas apparaît pour la première fois dans les chartes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/> ; le village était alors établi au lieu-dit Saint-Jean, site perché à Modèle:Unité d’altitude, fortifié et doté d’un château-fort. Le site dominait le col Saint-Barnabé, où passent les routes de Castellane à Ubraye et de Demandolx à Saint-Auban. Le déperchement du village, est complet en 1640<ref name="mérimée197"/>. Les deux communautés de Soleilhas et Verraillon relevaient de la viguerie de Castellane, alors que les églises et les ressources qui y étaient attachées revenaient aux évêques de Senez<ref name="archeo-provence"/>.
Soleilhas absorbe progressivement les fiefs voisins<ref name="mérimée184"/>.
Le premier est celui de La Moutte (ou la Motte) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Modèle:Unité d’altitude, dont il ne reste aucun vestige<ref name="mérimée232"/>.
Le village fortifié de Verraillon (actuel lieu-dit des Coulettes) existait au moins dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (in Verraione)<ref name="AHP"/>. Établi au-dessus d’une des cluses du torrent de Verraillon, le site du village est bordé de deux abrupts verticaux. Il est déclaré abandonné en 1471, il est rattaché à Soleilhas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="mérimée198"/>.
Le fief d’altitude, simple alpage qui n’a jamais été habité, de Vauplane, est lui aussi rattaché à Soleilhas alors qu’il dépendait auparavant de Demandolx<ref name="mérimée184"/>.
Une des églises de Soleilhas constituait la prébende d’un chanoine du chapitre de Senez<ref name="mérimée185"/>.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. Le seigneur de Soleilhas, Rostaing, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}<ref name="xhayet"/>.
Temps modernes
Après la grande crise des {{#switch: XV
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, la population de Soleilhas se remet à croître grâce à l’élevage du mouton. Le troupeau dépasse fréquemment les 6 000 têtes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La croissance démographique impose ensuite de réduire la taille du troupeau afin de libérer des terres cultivables, et à la veille de la Révolution, le troupeau du village ne représente plus qu’un quart de celui des années 1630 (avec environ 1 600 têtes pour la communauté)<ref name="pichard120"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la communauté se repeuple, mais l’habitat se disperse : si une partie des habitants restent au village de Soleilhas, des hameaux se créent. Certains s’implantent à l’emplacement ou à proximité des villages abandonnés à la fin du Moyen Âge, à Verraillon et aux Coulettes, d’autres sont des créations : les Bayles, les Berliés, les Teillettes. Vauplane, fief et alpage qui dépendait de Demandolx, est acheté par le seigneur de Soleilhas, les deux fiefs fusionnant. La vallée humide de l’Estéron était cultivée pour le fourrage. Les versants, aménagés en terrasses, étaient complantés de céréales, vigne et arbres fruitiers<ref name="mérimée184"/>.
Le fief de Soleilhas est acheté par Philippe Moricaud à Alphonse d’Oraison en 1656<ref name="mérimée190"/>.
Révolution française
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de Modèle:Date-, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation<ref name="cubells309"/>. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Deux émeutes anti-seigneuriales se produisent à Soleilhas. La première a lieu le Modèle:1er<ref name="cubells310"/>, le jour même des élections aux États généraux<ref name="cubells319"/>. Des paysans de toutes conditions (paysans pauvres, sans ou presque sans terre, mais aussi les ménagers, les paysans aisés)<ref name="cubells313"/> et des artisans<ref name="cubells314"/> se rassemblent. Un ménager, Pierre Chabaud, prend l’initiative de la contestation : comme dans la plupart des émeutes du début de 1789, des menaces de mort fusent, notamment contre le lieutenant du juge seigneurial<ref name="cubells316"/>. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place<ref name="cubells322"/>.
Une nouvelle émeute a lieu le Modèle:Date-<ref name="cubells313"/> : les menaces de mort sont répétées et mises en musique, avec roulement funèbre de tambour<ref name="cubells317"/>. Mais, comme le note l’historienne Monique Cubells, on en reste à des menaces, sans passage à l’acte ; par contre, Pierre Chabaud est réellement tué, lors de cette deuxième manifestation<ref name="cubells318"/>. Des poursuites judiciaires sont diligentées contre les participants survivants par le Parlement de Provence, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie au début d'août<ref name="cubells322"/>.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Le seigneur, François-Boniface Fortis, n’émigre pas. Le directoire du département ordonne d’abattre les échauguettes du château. Enfin, en 1793, le château est envahi par les habitants du village, et saccagé<ref name="mérimée190"/>.
Époque contemporaine
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec le recul démographique, certains espaces cultivés sont abandonnés à l’élevage ovin extensif jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="mérimée184"/>.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Soleilhas est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
Comme le reste de la France, la commune est durement touchée par la Première Guerre mondiale, et comme souvent, ce sont des particuliers, camarades de ceux morts au front, qui financent le monument aux morts. Ici, c’est le charretier Toussaint Clariond qui fait un don suffisant à la construction en 1922. La municipalité tarde à le construire, puisqu’il faut qu’il porte réclamation pour qu’elle achète un terrain et fasse édifier, en 1927, le monument. La tête de soldat en bronze, coiffé du casque Adrian, est réalisée par Siotti. L’inscription initiale comporte dix noms, un onzième a été ajouté sur une face latérale<ref name="mérimée191"/>. En 1938, la source du Riou est captée pour alimenter en eau courante le village<ref name="mérimée158"/>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 1,03 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 1,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
Soleilhas a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Teillon ; depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Date | 1278 | 1303 | 1315 | 1471 | 1698 | 1728 | 1765 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Population de Verraillon<ref name="mérimée198"/> | 16 | 19 | 15 | 0 | / | / | / |
Population de Soleilhas et écarts | 60 | 64 | 68 | 8 | 70 | 113 | 111 |
Modèle:Population de France/section
L’histoire démographique ancienne de Soleilhas est marquée par la grande saignée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui détruit la communauté de Verraillon. S’ensuivit une lente croissance allant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 1830. La population de Soleilhas marque ensuite une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période, assez tardive par rapport au reste du département, dure de 1811 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution très rapide. Soleilhas perd 50 % de sa population en Modèle:Unité<ref name="vidal"/>. La baisse continue jusqu’aux années 1970, et si la population a presque doublé depuis, elle reste inférieure au cinquième de son maximum démographique.
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, celle de Soleilhas s’était dotée d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, l’école installée au chef-lieu dispense une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles avant 1867 : la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Unité, ne concerne pas Soleilhas<ref name="labadie16"/>.
C’est la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à Modèle:Unité, qui permet aux filles de Soleilhas d'être régulièrement scolarisées<ref name="labadie18"/>. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>.
L’école était placée au-dessus du four communal, dans des pièces trop petites. Dès 1880, un projet de construction plus spacieuse est imaginé, mais met une dizaine d’années à aboutir. L’école est construite en 1892, avec deux salles de classe, une pièce réservée à la mairie, et deux appartements pour les instituteurs. Il est prévu deux préaux dans la cour, avec un mur en claire-voie pour séparer filles et garçons. La construction utilise la pierre des carrières de Saint-Barnabé et du cimetière, la chaux de Saint-Auban, la tomette de Salernes<ref name="mérimée194"/>.
Santé
L'hôpital local le plus proche est à Castellane. Modèle:…
Cultes
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
L’élevage ovin a pratiquement disparu, même s’il reste quelques petits troupeaux de mouton et de chèvres. L’alpage de Vauplane est encore utilisé pour la transhumance<ref name="mérimée184"/>.
Tourisme
Une station de ski existe à Soleilhas dans la vallée de Vauplane. Il est constitué de 3 téléskis et 1 télécorde.
Commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Architecture civile
- Une borne milliaire de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été déplacée de son emplacement d'origine, sur la voie Castellane-Briançonnet (soit au col Saint-Barnabé, soit à l’oratoire Saint-Jean à Briançonnet) pour servir de piédestal à une croix. En 1995, elle a été identifiée comme milliaire et a été déplacée aux Bailes, et entourée d’une clôture<ref name="mérimée234"/>.
- Il reste des vestiges du bourg castral Saint-Jean, légèrement au sud du col Saint-Barnabé<ref name="mérimée197"/>, du château de l’ancien castrum de Verrailon<ref name="mérimée198"/>. Le site de la Moutte est marqué par une simple croix de bois<ref name="mérimée232"/>.
- Le château, au milieu du village, dont le toit ne dépasse presque pas de celui des maisons qui l’entourent, date de 1630 selon Raymond Collier. Élisabeth Sauze, de la DRAC, a daté sa construction des années 1659 à 1662. Ses éventuelles tours ont disparu ; la façade sud, avec moulures, bossages autour des fenêtres à meneaux et des croisées, est la plus remarquable<ref name="collier256"/>,<ref name="mérimée190"/>. La cheminée de la salle principale est encore ornée de très belles gypseries<ref name="collier497"/>. Vendu par son propriétaire à la Révolution, il a été divisé en plusieurs lots, utilisé comme bâtiment agricole, sa façade nord bouchée<ref name="mérimée190"/>.
- Sur la route allant vers Demandolx, se trouve un moulin de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui fonctionna alimenté par la source du Riou jusqu’aux années 1920. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la source du Riou est canalisée pour alimenter un réservoir cylindrique qui permettait ainsi de fonctionner en période d’étiage<ref name="collier431"/>,<ref name="mérimée158"/>. Il s’agit d’un moulin à roue horizontale (et axe vertical), dont toutes les pales sont monoxyles. Toutes ses machines, presque entièrement réalisées en bois chevillé, sont conservées en bon état<ref name="mérimée158"/>. La porte d’une maison du village est ornée d’un soleil, identique à celui figurant sur les armoiries de la commune<ref name="mérimée283"/>.
- La commune s’est équipée de quatre fontaines-lavoirs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="mérimée107"/>. L’une d’elles est ornée d’une statue. Le four communal est surmonté d’un étage, où l’école communale a été accueillie dans les années 1880<ref name="mérimée194"/>.
Art religieux
- L'église paroissiale. Le saint patron de la paroisse est saint Barnabé<ref name="mérimée186"/>. Le mobilier de l’église paroissiale comprend un tableau représentant saint Pierre, venant de la chapelle Saint-Pierre de Verraillon<ref name="mérimée189"/>.
- Chapelles :
- La chapelle Saint-Pierre au-dessus des Coulettes, romane, de la fin du Modèle:S mini- et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon Raymond Collier et la DRAC, construite au bord d’un ravin, a été restaurée récemment. Grossièrement carrée, d’environ Modèle:Unité, elle est divisée en deux travées voûtées en berceau ; l’abside est voûtée en cul-de-four. Elle est actuellement habitée, et la DRAC affirme que le vocable de la chapelle est inconnu<ref name="mérimée288"/>,<ref name="collier115"/>.
- La chapelle Notre-Dame-du-Plan (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), est l’ancienne église paroissiale et située au cimetière. Il est possible qu’elle ait été construite comme simple chapelle de cimetière, puis élevée comme église paroissiale. Des éléments peuvent dater du Moyen Âge, d’autres sont attribués aux {{#switch: XVII
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}}. La nef, de trois travées, est voûtée en plein cintre, construite en moellons (l’abside est parementée de moellons réguliers), elle est dotée d’un clocher-mur<ref name="mérimée185"/>.
- La chapelle Saint-Pierre, ancienne église paroissiale du village de Verraillon, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La nef, de deux travées, est trapézoïdale, et mesure dix mètres de long ; elle débouche dans une abside semi-circulaire. Le sol est dallé, mais le rocher sur lequel est bâti la chapelle affleure jusqu’au sol. La chapelle est surmontée d’un clocher-mur. Elle a dû être renforcée de tirants métalliques<ref name="mérimée189"/>.
- La chapelle Saint-Barnabé (proche du col de Saint-Barnabé), avec inscription du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : romane (construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), elle faisait l’objet d’un pèlerinage<ref name="collier147"/>,<ref name="mérimée186"/>. Elle a été restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le toit a été refait et un drain a été creusé au nord), et des tirants ajoutés, dont un en bois. L’abside voûtée en cul-de-four est recouverte d’un badigeon bleu orné d’un semis d’étoiles<ref name="mérimée186"/>. Sa pierre d’autel est décrite comme monolithique, pèse près d’une demi-tonne et a appartenu à un tombeau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ou deux hommes sont enterrés<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="mérimée186"/> ;
- Douze oratoires du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont situés sur la commune<ref name="mérimée099"/>, l’oratoire du col de Saint-Barnabé, édifié en pierre calcaire, date de 1783<ref name="mérimée193"/>.
Autres lieux de mémoire
- Village de Verraillon (ruines).
- Monument aux morts<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Soleihas sur le site Archéoprovence
- Soleihas par Daniel Thiéry
- Soleihas sur le site Dignois
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Soleilhas sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes