Entrevaux

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Modèle:Infobox Commune de France Entrevaux est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Entrevalais et Entrevalaises.

Entrevaux a reçu le label « village et cité de caractère ».

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France<ref>Entrvaux - Alpes-de-Haute-Provence, Les Plus Beaux Villages de France, consulté le Modèle:Date.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La cité fortifiée s'est développée autour d'un éperon rocheux, dans une boucle du Var, dominée par la citadelle.

Confinée initialement à l’intérieur de ses remparts, Entrevaux s'est progressivement développée sur la rive droite du Var.

Fichier:2000 - 'PLace Charles Panier à Entrevaux' - Marie-Claire Lefébure.JPG
La Place Charles Panier.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux

  • le Brec
  • le Plan d’Entrevaux
  • le Haut-Agnerc
  • Bas-Agnerc
  • Bay

Géologie et relief

  • Sommet du Gourdon
  • Crête de l’Alette

Modèle:...

Hydrographie et les eaux souterraines

La ville est située au confluent du Var (une station de surveillance de son cours est implantée à Entrevaux<ref name="ddrm28"/>) et de la Chalvagne, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune.</ref> :

  • Var,
  • torrents le Coulomp, la Chalvagne,
  • ravins de saint-jean, du courtévéras, de farnet, de champ-long, de saint-jean, du ray, de valbonnette, de saint-macaire, du farnet.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 67 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Transports

La route impériale a relié Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif.

La commune est traversée par la route départementale 4202, ancienne route nationale 202 reliant Nice à Digne-les-Bains, et le sentier de grande randonnée GR4.

La gare d'Entrevaux est desservie par la ligne de Nice à Digne<ref name="train"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des Modèle:Unité du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Entrevaux est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, fondée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Entrevaux est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée du Var) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
Fichier:La vallée du Var en amont d'Entrevaux.JPG
Le Var en amont d'Entrevaux.

La commune d’Entrevaux est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr">Modèle:Ouvrage.</ref>. La départementale RD4202 (ancienne route nationale 202) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> mais le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations, glissements de terrain et coulées de boue en 1989, 1994 et 2011<ref name="prim"/>.

Sismicité

Un seul tremblement de terre a été ressenti fortement à Entrevaux, le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Entrevaux de VII sur l’échelle MSK et dont l’épicentre était situé en Italie, à Bussana Vecchia<ref name="brgm1130045"/>. D’autres séismes se font régulièrement sentir, mais de façon plus faible<ref name="brgm"/>.

Toponymie

En provençal Entrevaus; historiquement : Glandèves.

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1040 (Interrivos<ref name="AHP"/>), qui devient Entrevaus vers 1200; ce nom est formé sur le provençal entre et le mot vau (vallée) au pluriel, dont la lecture est transparente<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-88"/>. La commune est nommée Entrevaus en occitan vivaro-alpin et provençal. La prononciation locale est /eŋtreˈvaw/. Le nom "Inter Vales", notamment gravé sur une pierre dans la montée de la Porte Royale, serait donc une invention récente.

L’ancien centre de la commune, Glandèves, est nommé d'après la racine gauloise *Glann-, la vallée<ref name="Fénié-88"/>.

Histoire

Antiquité

Un village gaulois se nommant Glanate était installé sur la rive droite du Var. Les romains l'appelèrent Intervallis<ref>Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 884.</ref>.

Il était situé sur la voie prétorienne reliant Cemenelum pres de Nice à Colonia Apta Iula Vulgentis dans le Vaucluse. De la période de présence romaine datent quelques vestiges, dont une nécropole autour de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sed (actuel hôpital)<ref>Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte d’Azur », Gallia, Tome 43, Modèle:N°2, 1985. Modèle:P.517.</ref>.

Glanate/Intervallis fut chef-lieu d’une civitas s’étendant dans la vallée du Haut-Var. Elle s’agrandit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la civitas voisine de Briançonnet pour contrôler le Haut-Var et la vallée de l’Estéron. Ce ressort devient celui de l’évêché de Glandèves, puis d’Entrevaux qui est depuis 2009 un siège titulaire<ref name="beaujard-22"/>.

Moyen Âge

La cité épiscopale, évêché dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, porte le nom de la Sedz (civitas sedis, « la ville du siège [de l'évêque] », en latin) tandis qu’à Modèle:Unité en amont se préfigure la ville d’Entrevaux. Le site, plus facilement défendable que celui de Glandèves et moins exposé aux crues du Var, est occupé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (la plus ancienne mention, Interrivos, date de 1040<ref name="La Torre"/>). Certains auteurs placent la destruction de Glandèves par les Sarrasins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Paul Canestrier, « Comment Vauban défendit le Gouverneur d’Entrevaux contre l’Evêque », Provence historique, tome 4, Modèle:N°15, 1954, Modèle:P.33, note 1.</ref>; le transfert de la ville a lieu à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville se transfère sur la rive gauche du fleuve et s’installe sur la terrasse rocheuse dominant le Var. Fief des barons de Glandevès, elle voit son sort définitivement lié au royaume de France avec le rattachement de la Provence à la France à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La seigneurie des lieux passe en 1250 des barons de Beuil aux Féraud, originaires de Thorame, qui prennent le titre de barons de Glandevès. Ils partagent la seigneurie avec le chapitre et l’évêque<ref name="AHP"/> et la conservent jusqu’en 1536<ref>Canestrier, Modèle:Opcit, Modèle:P.38, note 1.</ref>. Jusqu’en 1245, la communauté d’Entrevaux relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Entrevaux faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers<ref name="Jansen3"/>. Le prieuré Saint-Michel (peut-être situé à l’actuel lieu-dit Glandèves) relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui percevait les revenus attachés à cet établissement<ref name="archeo-provence"/>.

Isnard de Glandevès (1340-1409), viguier de Marseille (1380), lieutenant du sénéchal (1405), fut seigneur de Cuers, de Pourrières et de Glandevès. Il fut le premier enfant de Guillaume Féraud de Glandevès, seigneur de Cuers et de Thorame et de Louise de Villeneuve. Il fut selon le baron du Roure "un des seigneurs les plus puissants et les plus considérés de Provence<ref>Baron du Roure, Glandevès, Modèle:P.14.</ref>". Il fut l'objet de la reine Marie de Blois qui le couvrit de dons.

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, 20 familles quittent le village pour repeupler Riez<ref name="baratier-demo85">Édouard Baratier, La démographie provençale du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}s, avec chiffres de comparaison pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. Modèle:P.85.</ref>.

En 1494, la place est prise par le duc de Savoie, grâce à une trahison. Le sire de Mirabeau reprend ensuite la ville pour le roi de France.

Époque moderne

À la Renaissance, les guerres d’Italie opposent [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et Charles Quint. Celui-ci convoite la Provence et s’empare d’Entrevaux en 1536, à cause de la trahison du seigneur de la ville, Jacques de Glandevez. La moitié de la population est massacrée et la ville incendiée. Elle se révolte en 1542. Le gouverneur espagnol est égorgé. La population reprend le contrôle de la ville et se donne au roi de France. Reconnaissants, François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et le Dauphin déclarèrent par la "charte d’Avignon", Entrevaux ville royale du royaume de France, dépendant directement du roi et exemptée de toutes tailles, emprunts, services et devoirs (Modèle:Date-)<ref>Canestrier, Modèle:Opcit, Modèle:P.37, note 1.</ref>. C’est aussi à cette époque que la cathédrale de Glandèves est abandonnée et le siège épiscopal définitivement transféré à Entrevaux.

Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560<ref name="Miquel"/>. Entrevaux est le chef-lieu du territoire dit des Terres adjacentes (vallée du Var).

L’isolement d’Entrevaux aux confins du royaume créait une situation périlleuse, aussi tous les souverains veillèrent au renforcement des fortifications. En 1624, Richelieu décide de les compléter et de les renforcer. En 1658, la Porte royale et le pont sur le Var, gardé par une tour à chaque extrémité, sont construits. Néanmoins, l’isolement persiste, et en 1674, l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel avec Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes. Par la suite, un bureau de la poste royale est installé à Entrevaux<ref name="poste">Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, Modèle:ISBN, Modèle:P.58.</ref>.

Conflits internes

Le roi Louis XIV décide de renforcer et moderniser les forteresses de la frontière alpine (Briançon, Embrun, Seyne, Colmars, Entrevaux). Bien que Vauban ne visite pas la ville, il signe les plans de Niquet à Saint-Paul-de-Vence en 1692<ref name="Ribière94"/>,<ref name="Gugole99"/>. Les travaux, commencés en février de la même année<ref>Canestrier, Modèle:Opcit, Modèle:P.33.</ref>, ne sont pas réalisés en entier, mais la ville comme la citadelle sont renforcées : le chemin fortifié date de cette époque. Les portes d’Italie et de France sont également renforcées. La citadelle, perchée sur son piton rocheux, témoigne encore des efforts pour prévenir les tentatives d’invasion<ref>Les fortifications alpines françaises. Bref historique des origines à la guerre franco-italienne de juin 1940, par Daniel David : La fortification bastionnée.</ref>. Le ministère de la Guerre laisse le soin de l’indemnisation des expropriations à la communauté, qui n’en peut mais : en 1705, cette indemnisation n’a pas commencé<ref name="pillorget243">Suzanne Pillorget, « Une manifestation populaire à Entrevaux (Modèle:Date-) », Provence historique, tome 17, Modèle:N°69, 1967, Modèle:P.243.</ref>.

Au début des années 1700, l’évêque César de Sabran et le commandant du château et gouverneur d’Entrevaux, M. de la Contardière, entretiennent une rivalité sur de nombreux sujets, multipliant les chicanes, affiches, pamphlets et mazarinades<ref>Canestrier, Modèle:Opcit.</ref>. Le secrétaire d'État à la Guerre, Chamillart, nomme le baron de Glandèves comme arbitre, qui est récusé par l’évêque<ref>Canestrier, Modèle:Opcit, Modèle:P.39.</ref>. Finalement, l’affaire n’est apaisée que par intervention du ministre d’État, Colbert de Torcy, en 1705<ref>Canestrier, Modèle:Opcit, Modèle:P.40.</ref>, même si l’évêque entame une guerre de procédures ensuite avec les consuls de la communauté et si la querelle avec le gouverneur reprend de temps à autre<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.240 et 242.</ref>.

Pour éteindre la dette de la communauté due à l’indemnisation des expropriations nécessaires aux travaux de Vauban, les consuls décident d’instaurer un piquet (genre d’octroi, taxe sur les produits entrant en ville). Mais le Modèle:Date-, les femmes de la ville se révoltent et lors de l’émeute<ref name="pillorget243"/>, elles s’en prennent aux membres du conseil municipal, qui fixent la taxe, les bousculent, les insultent<ref name="rébellion"/>,<ref name="pillorget243"/>. Le piquet n’est pas mis en place et de plus les émeutiers ne sont pas poursuivis<ref name="pillorget243"/>. Pendant plus d’une dizaine d’années, deux partis s’opposent à Entrevaux : les plus riches, qui occupent tous les postes de décision, sont très favorables à l’instauration du piquet, qui leur coûterait personnellement moins cher ; face à eux, le parti populaire, dont les deux figures étaient le tisserand Joseph Coulet et le médecin Jean-Baptiste Bernardy, soutenait une taille proportionnelle aux moyens de chacun, plus légère pour les pauvres et plus lourde pour les riches<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.243-244.</ref>. Ce parti était soutenu par l’évêque, qui pouvait ainsi éviter une hausse des prix du pain en ville et donc une hausse du salaire de ses domestiques et ouvriers<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.244.</ref>. Une partie de la garnison, logée chez l’habitant, était aussi favorable au parti populaire<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.252.</ref>. Dans un premier temps, c’est la solution d’une légère augmentation de la taille qui est retenue, puis un piquet est tout de même instauré en août 1717<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.245.</ref> ce qui déclenche une manifestation pacifique<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.247.</ref> qui semble un instant victorieuse<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.249-250.</ref>. Le gouverneur militaire, La Contardière, resté jusque-là à l’écart des affaires internes à la communauté, ordonne la dispersion de la manifestation et interdit tout nouveau rassemblement quand la carence des autorités civiles est trop évidente<ref>Pillorget, Modèle:Opcit, Modèle:P.250-251.</ref>.

Sièges des Piémontais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La place forte résiste au siège des Piémontais commandés par le chevalier de Blaisigny en juin 1704. Arrivés sous les murs de la ville le 7 juin, les Piémontais installent leur camp au plateau de la Pigière, situé sur la rive opposé du Var et dominant la ville. Renforçant ses cent hommes de garnison de quatre compagnies d’habitants, le gouverneur de la Contardière fait une sortie de nuit et détruit ce camp, ce qui aboutit à la levée du siège dès le 14 juin<ref name="can35">Canestrier, Modèle:Opcit, Modèle:P.35.</ref>. En 1707, une nouvelle colonne commandée par le chevalier de Blaignac pille les propriétés de la rive droite du Var<ref name="can35" />.

En 1721Modèle:Précision nécessaire, les habitants font une sortie et battent les Piémontais qui allaient mettre le siège.

Révolution et Empire

À la Révolution, l’évêché est supprimé. Dans la nuit du 17 au Modèle:Date-, le maire Carros, contre-révolutionnaire (la municipalité inquiète ainsi la société populaire<ref name="Alphand"/>), tente un coup de force contre la Révolution, qui échoue devant l’opposition populaire<ref name="Lombard">Modèle:Article.</ref>. La société patriotique de la commune fait partie des Modèle:Unité créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792 : elle est fondée au moment de la tournée des administrateurs départementaux<ref name="club"/>. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société<ref name="Alphand333"/>.

Au début des guerres de la Révolution, la place est défendue par le Modèle:3e des volontaires des Basses-Alpes, ensuite intégré à la [[69e régiment d'infanterie|Modèle:69e d’infanterie de ligne]]<ref name="Cauvin"/>.

La commune du Plan-de-Puget, Modèle:Unité au recensement de 1800, est réunie à Entrevaux entre 1801 et 1806<ref name="Cassini-Plan">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>.

Depuis la Révolution française

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités. Dès 1816, le cadastre dit napoléonien d’Entrevaux est achevé, et celui de Plan-Puget l’est l’année suivante<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs écoles sont construites : au Plan de Puget, au Plan d’Entrevaux, à Bay, au chef-lieu<ref name="labadie57">Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.57.</ref>.

Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Entrevaux n'est relié au reste du monde que par un chemin muletier, allant de Nice à Barcelonnette par Puget-Théniers. Une route est construite depuis Digne par Annot et le col de Toutes Aures, changeant l'itinéraire traditionnel. Et la route impériale relie Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif<ref>« Histoire du pays de la Roudoule », Roudoule, écomusée en terre gavotte, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Le rattachement de Nice (1860) éloigne la frontière. Cependant, la forteresse est utilisée jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et sert de prison pour les officiers allemands durant la Première Guerre mondiale. Ils étaient sous la garde du dernier commandant de la citadelle, le capitaine Jean-Baptiste Perini.

Le chemin de fer est inauguré en 1907 : Entrevaux est alors relié à Nice, et est presque un terminus, puisqu’il n’y a ensuite que l’arrêt de Pont de Gueydan<ref name="FACS"/>. La ligne de Nice à Digne est ensuite prolongée jusqu’à Annot en 1908<ref name="FACS"/> puis achevée et inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux publics<ref name="pref-train"/>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

La commune possède une bibliothèque municipale informatisée<ref>Catalogue en ligne.</ref>.

Budget et fiscalité 2019

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 14,81 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 24,35 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 66,19 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : Médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.

Intercommunalité

Entrevaux a fait partie de 2008 à 2016 de la communauté de communes du Pays d'Entrevaux dont elle était le siège<ref name="CCEntrevaux"/>. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Urbanisme

Typologie

Entrevaux est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon« Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Administrations

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Entrevaux, elle dépend de celle d'Annot<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, Entrevaux comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Entrevaux). Les autres « recensements » sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique d’Entrevaux, après la saignée des {{#switch: XV

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu de 1836 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1962, après un siècle de baisse, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse s’est inversé dès le recensement suivant et la population continue de croître depuis.


Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Les établissements d'enseignement dépendent de l'académie d'Aix-Marseille :

Santé

  • Établissements hospitaliers à Manosque, Seyne, Castellane, Dignes<ref>Établissements hospitaliers.</ref>,
  • Médecin à Entrevaux<ref>Guide santé</ref>,
  • Chirurgiens-dentistes à Entrevaux, Puget-Théniers.

Cultes

Culte catholique<ref>Site des paroisses d'Annot, Entrevaux et communes environnantes</ref>, à la cathédrale , Paroisse Doyenné : Var et Verdon<ref>Paroisse Entrevaux-Digne-Riez-Sisteron.</ref>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 401 personnes, dont 43 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (40 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (73 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent pour moitié dans la commune<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Unité actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010, en effondrement continu depuis un quart de siècle. Il était de 41 en 2000<ref name="otex"/> et de 84 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Les pertes se sont faites chez les arboriculteurs et exploitants de cultures permanentes (pertes de trente exploitations durant la dernière décennie). Actuellement, les exploitations sont encore tournées vers l’arboriculture, l’élevage ovin et la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a suivi une courbe inverse à celle du nombre d’exploitations, de Modèle:Nombre, la taille moyenne de l’exploitation triplant<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a diminué lors de la dernière décennie, pour revenir à son niveau de 1988, à Modèle:Nombre (avec une taille moyenne d’exploitation qui double encore, à Modèle:Unité en 2010)<ref name="otex"/>.

La vigne est cultivée anciennement à Entrevaux. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle occupe plus de Modèle:Unité, et produit un vin d’assez bonne qualité vendu assez largement. Actuellement, ne restent que des parcelles relictuelles<ref name="reparaz-medit109"/> d’une superficie de Modèle:Unité (2006)<ref name="minvielle">Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, Modèle:P.78.</ref>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune se situe pourtant à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité, mais compte de nombreux versants aux expositions favorables. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs dizaines d’hectares étaient exploités, parfois en complantation. Actuellement, l’oliveraie d’Entrevaux compte plusieurs milliers d’arbres répartis entre de nombreux petits propriétaires<ref name="reparaz-medit109-58"/>, et la production d’huile se fait dans un des trois moulins coopératifs du département<ref name="reparaz-medit109-61"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Unité, employant Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local16"/>.

EFEM, atelier de CMS sous-traitant, emploie Modèle:Unité<ref name="efem-cci"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Unité (avec Modèle:Unité salariés), auxquels s’ajoutent les Modèle:Unité du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • un hôtel<ref name="atlas-hébergement11"/> classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/>, d’une capacité de Modèle:Unité<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • un camping deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> avec une capacité de Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés <ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 245, elles représentent un tiers des logements. Parmi les résidences secondaires, 76 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Architecture civile

Petite pièce à poutres au plafond : des moteurs et des motos sur trois rangs sont accrochés au mur.
Musée de la moto.

L’ancien site de la ville, Glandèves, est siège d’un évêché à la fin de l’Empire romain, mais aucune découverte archéologique de la période gallo-romaine n’est intervenue<ref name="Collier">Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>.

Le village, bien que d’allure médiévale, date essentiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier327">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Le moulin à huile, daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le seul du département à fonctionner encore<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. La maison Fulconis porte un cadran solaire qui daterait de 1572, le plus ancien du département<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Dans le centre ancien se trouve également un musée de la moto, qui possède une collection de modèles anciens européens.

Sur la route nationale 202, en amont d’Entrevaux, se trouvent les ouvrages des Éléphants (pont-bâches au-dessus de la voie ferrée et de la route).

Architecture militaire

La citadelle Vauban est située en haut d'une barre rocheuse, avec un chemin d'accès très escarpé et fortifié (classée monument historique).

Les fortifications de la ville sont également classées par les Monuments historiques<ref name="Mérimée387"/>. Elles comprennent trois portes :

  • la principale, dite du Midi, Royale ou Nationale, précédée par une avant-porte<ref group="Note">Construite entre 1705 et 1709, bien que d'aspect moyenâgeux avec ses mâchicoulis.</ref> avec corps de garde :
  • la porte occidentale, dite de France ou de Guillaumes, empruntée actuellement par un chemin ;
  • et la porte orientale, dite de Savoie, d’Italie ou de Puget.

Les remparts, bâtis sur l’à-pic au-dessus du Var, sont soutenus par des arcs<ref name="Collier327"/>. La cathédrale est intégrée à l’enceinte : son mur sud surélève la courtine, son clocher est crénelé et sert de tour d’observation. Les remparts dateraient, pour l’essentiel, de 1628<ref name="Collier-328"/>. Du côté du Var (qui est le côté menacé), le rempart est renforcé sur ordre de Vauban par deux tours bastionnées<ref name="Collier-329"/>. La porte de Savoie, défendue par le clocher de la cathédrale et un ouvrage à cornes ou cornichon, qui est équipé de deux pont-levis successifs et de trois portes, et aménagé en chicane<ref name="Collier-329"/>. Le pont de la Porte royale (qui est l’entrée actuellement utilisée pour accéder au vieux bourg) est un pont à tour-porte (rive droite du Var) et à tablier levant (rive gauche, côté ville), construit en 1668. Son arche en plein cintre et à double rouleau a Modèle:Unité de portée. Sa principale particularité est le pont-levis, qui est abaissé au-dessus d’un évidement pratiqué dans la voûte (alors qu’habituellement, ils sont construits entre une extrémité du pont et la porte). Il était encore relevé tous les soirs en 1870<ref name="Montens"/>.

Le chemin fortifié d’accès à la citadelle est bordé d’un mur côté vallée, parfois percé de meurtrières, et coupé de loin en loin par dix-sept portes, ouvertes par des arches en plein cintre<ref name="Collier-328"/>. Construit de 1724 à 1746<ref name="Gugole103"/>, il donne également accès à deux fortins ou redoutes<ref name="Collier-328"/>, le fort Langrune (au-dessus de la porte de Guillaumes) et le fort Pandol (au-dessus de la porte d’Italie) qui sont les deux extrémités d’une fortification prévue pour appuyer la défense de la ville, mission que la citadelle ne pouvait remplir<ref name="Gugole102"/>. La citadelle, qui est l’agrandissement (1682) d’un noyau médiéval<ref name="Collier-328"/>, a été déclassée le Modèle:Date-<ref name="Collier-328"/>.

Art religieux

La cathédrale d’Entrevaux, dernière en date des cathédrales successives des évêques de Glandèves et aujourd’hui église paroissiale<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, est un édifice inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref name="Mérimée386"/>.

Elle abrite un grand tableau de l’Assomption de la Vierge, peint par François Mimault vers 1647,
un orgue fabriqué par le marseillais Jean Eustache en 1717<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune ancienne cathédrale Notre-Dame de l'Assomption : orgue de tribune. Buffet d'orgue ; partie instrumentale de l'orgue.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : buffet d'orgue.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue.</ref>,
des cloches des {{#switch: XX
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}<ref>Modèle:Base Palissy cloche cathédrale puis église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche (N° 1).</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche (n° 2).</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy cloche (N° 4).</ref>,

et possède par ailleurs cinquante trois stalles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy église : 53 stalles</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy ensemble de 53 stalles et d'un lambris de demi-revêtement</ref>, une stalle de célébrant<ref>Modèle:Base Palissy stalle de célébrant (stalle de l'évêque).</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy stalle de célébrant.</ref>, un ensemble de 3 stalles, d'un lambris d'appui et de bancs de chœur<ref>Modèle:Base Palissy ensemble de 3 stalles, d'un lambris d'appui et de bancs de chœur.</ref>.

Notre-Dame-de-la-Seds ou de l’hôpital, située en rive droite du Var et en aval de la localité, est l'avant-dernier siège des évêques de Glandèves. Elle est désormais monument historique inscrit<ref name="Mérimée005" />. Il n’en subsiste qu’une vaste abside du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À proximité, se situe le palais épiscopal construit par Dominique Ithier (évêque de 1654 à 1672) (installé dans l’ancien palais épiscopal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="archeo-provence" />.

La commune compte de nombreuses chapelles :

L’été, un train touristique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle relie la ville à Annot et Puget-Théniers.

Manifestations

Un pèlerinage en l’honneur de saint Jean-Baptiste a lieu tous les ans, le week-end le plus proche du 24 juin, à la chapelle de Saint-Jean-du-Désert.

Le saut de la mariée le Modèle:1er juillet 2017<ref>Le saut de la mariée.</ref>.

Des fêtes médiévales avaient lieu au mois d’août depuis 1989, une année sur deux, puis une tous les trois ans. Aujourd'hui, les fêtes médiévales sont organisées tous les deux ans. Les dernières ayant eu lieu les 29 et 30 juillet 2017, le prochain week-end des Médiévales se déroulera en 2019<ref>Les médiévales d'Entrevaux.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Articles connexes

Liens externes


Modèle:Palette Modèle:Portail