Guillaumes

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Modèle:Infobox Commune de France

Guillaumes est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Guillaumois.

La commune est membre de la Communauté de Communes Alpes-d'Azur

Son nom en provençal est Guihèume<ref>Sang et or, p. 56, Rémi Venture, Observatoire de la langue et de la culture provençales, 2014</ref>.

Toponymie

Le toponyme de Barels est dérivé du nom provençal : barra = barre, à-pic rocheux qui ferme une vallée<ref>Circuit de Bartels</ref>.

La toponymie des bourgs castraux : approches quantitatives<ref>La toponymie des bourgs castraux : approches quantitatives, par Elisabeth Sauze, Monde alpin et rhodanien (Le). Revue régionale d’ethnologie Année 1997 25-2-4 pp. 165-178</ref>.

Peuplement et toponymie en Provence orientale et dans le pays niçois<ref>Peuplement et toponymie en Provence orientale et dans le pays niçois, par Marie-Louise Gourdon, Monde alpin et rhodanien (Le). Revue régionale d’ethnologie Année 1997 25-2-4 pp. 151-163</ref>.

Histoire

Préhistoire

Le territoire de Guillaumes est fréquenté dès le néolithique, comme en témoignent les vestiges de la grotte de Tremens dans le vallon de Cante ou encore les mines de cuivre des gorges de Daluis, exploitées par les hommes préhistoriques<ref>Pays de Guillaumes : Histoire</ref>.

Antiquité

Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Guillaumes dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas<ref name="beaujard-22"/>.

Moyen Âge

Fichier:Château de Guillaumes -1.JPG
Le château de Guillaumes

C'est [[Guillaume Ier de Provence|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Provence]] dit le Libérateur, comte de Provence, qui, en guerroyant dans la région contre les Sarrasins, repéra l'intérêt stratégique du site. Le castrum de Guillelme<ref>Guillaumes sur le site Montagnes Niçoises</ref> est mentionné pour la première fois dans un texte de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il figure dans une liste des habitats relevant du comte de Provence, établie par l'administration comtale entre 1232 et 1234<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.

Le château de Guillaumes a été fondé par le comte de Provence Raymond Béranger V durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, probablement entre 1233 et 1235. L'agglomération a été fondée à sa suite vers 1235-1240, en tant que ville neuve et à son emplacement actuel.

Falconis Roche, Baile-clavaire de Villeneuve (1340) et de Vence (1341), damoiseau, originaire de Guillaumes, fut le fils du seigneur de Guillaumes Faraud Roche<ref>AD du 13, série B1992f115</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en reconnaissance de leur fidélité, la maison d'Anjou accorde aux habitants des faveurs et privilèges, dont le pouvoir de s'administrer librement par des consuls élus, organiser des marchés et des foires, exemption du fouage, de la taille, de la dîme. La reine Jeanne l'autorise même à porter ses couleurs dans ses armoiries et lui accorde l’assurance de ne jamais être aliéné du domaine comtal. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]]. La mort de celui-ci facilite les ralliements, dont celui de la communauté de Guillaumes, à son jeune fils, Louis II d'Anjou, en 1385<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.411.</ref>. En 1390, Guillaumes est désigné par Marie de Blois, comtesse de Guise, comme chef-lieu de viguerie.

À la fin du Moyen Âge, Guillaumes est un petit centre commercial et accueille une foire qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime<ref>Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:   au  |-| – |   au   }}Modèle:S mini- siècles

}} », in Modèle:Atlas historique de la Provence</ref>,<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>.

Les terres du prieuré de Buyeï-Les Roberts figurent sur la liste des biens du temple saisis le 13 octobre 1307.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le comte de Provence [[René d'Anjou|René {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]], Roi de Naples, ajoute au château le donjon circulaire, symbole de son pouvoir. En 1481, du fait du rattachement de la Provence à la France "comme un principal à un autre principal"<ref>Histoire de la Provence, PUF 1987, p. 50-52</ref>,<ref>Histoire de la Provence, Privat, 1990, p. 219-222.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, conformément au testament de Charles du Maine, Guillaumes devient une enclave contrôlée par la France dans les États sardes et dès lors son importance militaire ne fait que se confirmer au fil des siècles.

D'après Charles de Rémusat<ref>Charles de Rémusat, Mémoires de ma vie, Plon, 1958, Tome 1, p15-16.</ref>, Guillaumes est le berceau de la famille de Rémusat. On trouve dans les archives de la mairie un Pierre Rémusat, notaire de 1437 à 1481. Jean, notaire de 1620 à 1674, aurait le premier quitté Guillaumes pour s'établir à Marseille.

Époque moderne

Modèle:François Ier lui accorde le titre de ville royale.

Bourg très isolé aux confins du royaume, Guillaumes est mieux relié au reste de la France à partir de 1674, lorsque l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel avec Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes<ref name="poste">Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, Modèle:ISBN, p. 58</ref>.

Le 22 août 1682 le village est détruit partiellement par un incendie.

Fichier:Plan de Guillaumes d'après Vauban.jpg
Plan des fortifications de Guillaumes d'après Vauban

De 1700 à 1706, de nouvelles fortifications sont réalisées par Vauban qui séjourna deux fois à Guillaumes pour en établir les plans.

En 1734, des ingénieurs militaires visitent les fortifications du sud-est de la France et passent par Guillaumes. Ils jugent la place inattaquable. Ils la décrivent dans leur rapport :
« Les casernes du château peuvent contenir Modèle:Nombre et leurs officiers. Tout le bas-étage est un souterrain voûté à l’épreuve des bombes. » …
« Dans l’enceinte de la ville, il y a Modèle:Nombre habitées par Modèle:Nombre. On compte un curé et deux vicaires, deux médecins et chirurgiens, trois marchands, cinq cabaretiers, un fournier boulanger, six maîtres-cordonniers et huit garçons, quinze tisserands, un charpentier, trois maréchaux-ferrants forgerons… Le Magistrat est formé de quatre consuls renouvelés tous les ans par les habitants. La justice est administrée par un juge royal et son lieutenant que la communauté nomme tous les ans, un greffier et autres officiers subalternes. Il y a une corporation des Arts et Métiers, une chapelle ou confrérie des Pénitents, un puits dans la ville et deux citernes au château, un four dans la ville où l’on peut cuire Modèle:Unité de pain en Modèle:Unité, un moulin dans la ville et huit dans les environs. »

Du 4 au 8 juillet 1744, les troupes franco-espagnoles qui doivent attaquer Entraunes et Saint-Martin-d’Entraunes stationnent dans la ville.

En 1748, après le traité d’Aix-la-Chapelle, Louis XV réduit la garnison de Guillaumes à deux compagnies d’invalides, puis à une seule. Les invalides sont des soldats ayant été blessés, devenus moins valides, et affectés à la défense des places.

En 1760, la place est démantelée à la suite du traité du 24 mars 1760 rectifiant les frontières entre les royaumes de Louis XV et de Charles-Emmanuel III, Guillaumes est cédée à la maison de Savoie et le château est démantelé malgré la révolte de ses habitants. Les troupes françaises quittent la ville le 10 octobre et le commissaire sarde prend possession de la ville le 20 octobre.

Révolution et Empire

En 1792, les troupes révolutionnaires prennent possession du village qui reste français jusqu’au traité de Vienne.

Par le traité de Paris, signé le 15 mai 1796, le roi de Sardaigne cède ses droits sur le comté de Nice à la France. Des volontaires locaux, les Barbets, qui avaient été armés par les Sardes pour lutter contre les troupes françaises, continuent leurs opérations militaires et de résistance. Un rapport du ministère de la Justice évalue alors leur nombre à 4 000. Ils étaient concentrés dans la vallée de la Vésubie et dans le Haut-Var. Les derniers ne furent arrêtés qu’en 1818.
C'est contre les réquisitions pratiquées dans les villages par les armées françaises pour assurer leur approvisionnement que ces volontaires s'étaient tout d'abord révoltés.

Les soldats guillaumois revenus vivants de la campagne de Russie sous Napoléon I firent le vœu de rendre, chaque année, hommage à la Vierge le jour de son assomption.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les traités de Paris de 1814 et 1815 replacent le comté de Nice sous la souveraineté de la Maison de Savoie. Guillaumes reste chef-lieu de mandement.

Après un bref retour sous la souveraineté sarde, Guillaumes comme le comté de Nice est, grâce à l'action de Napoléon III, définitivement rattaché à la France, le 24 mars 1860.

En 1845, Charles-Albert (roi de Sardaigne), fait endiguer la rive gauche du Var devant la ville pour la protéger des crues.

En 1860, Le comté de Nice est rattaché à la France à la suite d’un référendum contesté par certains.

Dès le rattachement, l'État français décide la création de la route impériale Modèle:N° de Paris à Nice, de la route Impériale Modèle:N° de Nice à Barcelonnette par la vallée de la Tinée et de la route Impériale Modèle:N° du confluent de la Tinée à Guillaumes<ref>La Tribune de Guillaumes, journal d'information du Conseil municipal, Modèle:N° août 2010, page spéciale 1860-2010 : Modèle:150e Anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France, p. 2.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio</ref>.

La [[Route nationale 202|route nationale Modèle:N°]] arrive à Guillaumes le 4 mai 1884. En la prolongeant, elle est devenue la route des Grandes Alpes.

En 1902, Louis Payany construit une petite usine hydroélectrique pour alimenter le village en électricité. Cette usine a été nationalisée en 1952 pour être exploitée par Électricité de France.

Début de l’enquête d’utilité publique en février 1904 pour la construction d’un réseau de tramways départementaux comprenant la ligne du « Haut-Var », reliant le pont de Gueydan — en jonction avec la ligne de chemin de fer Nice-Digne — à Guillaumes.

La construction de la ligne de tramway du Haut-Var<ref>Pays de Guillaumes : le tramway</ref>, d’une longueur de Modèle:Unité, débute en 1910. Les travaux de terrassement de la plate-forme sont terminés en 1914. La pose de la voie métrique est achevée en 1915. La plateforme suit la route. Le franchissement des gorges de Daluis nécessite le percement de tunnels qui sont aujourd’hui utilisés par la route. À l’entrée amont des gorges se trouve le pont de la Mariée de Modèle:Unité d’ouverture permettant au tramway de franchir la vallée du Var et d'atteindre Guillaumes par sa rive gauche où il rejoint la RN202 au pont des Roberts.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

1914 - 1918 : Première Guerre mondiale. 46 Guillaumois sont tués au cours de la guerre.

La ligne de tramway du Haut-Var est inaugurée le 29 juillet 1923 après les épreuves des ouvrages qui ont été faites le 16 juillet.

Le cahier des charges prévoyait trois aller-retour journaliers en hiver et quatre en été. Mais ce rythme n’a jamais été atteint, il n’y en a jamais eu plus de deux. La durée d’un voyage Pont de Gueydan – Guillaumes était de 1 h 25 min.
L’exploitation de la ligne va se montrer déficitaire. Par exemple, en 1925, les recettes sont de Modèle:Unité pour des dépenses de Modèle:Unité.

La ligne de tramway est coupée par des éboulements en octobre 1928. Elle entre alors en déclin. Le 16 mai 1929, devant les dépenses importantes nécessaires pour le maintien de la ligne, son exploitation est arrêtée, à peine six ans après son inauguration. La ligne de tramway est déclassée et son matériel est utilisé sur la ligne de la Tinée le 2 avril 1932.

3 septembre 1939 - 2 septembre 1945 : Seconde Guerre mondiale.

En 1939, dans le cadre du secteur fortifié des Alpes-Maritimes (SFAM) de la « Ligne Maginot alpine », est achevée la construction de la casemate (blockhaus) située à deux kilomètres en aval du bourg à l'entrée amont des gorges de Daluis. En juin 1940, les défenseurs de cette casemate n'auront pas à utiliser son armement (un canon antichar AC 25 et une mitrailleuse), les envahisseurs italiens n'ayant pas réussi à franchir la vallée de la Tinée où ils ont été arrêtés, notamment dans le secteur d'Isola. Modèle:Article détaillé

Guillaumes est la première commune du département libérée par les F.F.I., le 14 juillet 1944<ref>Pays de Guillaumes : La Résistance</ref>.

Jean Vercelli, né en 1925 à Saint-Léger, abattu à Guillaumes (Alpes-Maritimes) le 23 juillet 1944 ouvrier agricole, célibataire, maquisard ORA.

Le jeune Jean Vercelli avait rejoint la zone libérée de Beuil-Guillaumes-Valberg au début de juillet 1944. Lors des combats contre les colonnes allemandes voulant forcer les barrages établis par les FFI, il aurait été capturé au col de Roua et exhibé à l'entrée de l'ennemi dans le village de Guillaumes le 21 juillet. Il fut torturé en tant que "terroriste" puis abattu sur la route de Bouchanières deux jours plus tard. Une plaque rappelant son sacrifice est apposée en bordure de la route<ref>Jean Vercelli</ref>. Les allemands ayant peur de tomber dans une embuscade ont fait demi-tour à cet endroit.

Les 4 et 5 novembre 1994, les crues du Var menacent à nouveau le village. Guillaumes est classé en zone sinistrée.

Géographie

Localisation

Le village est construit à la confluence du Var et du Tuébi. Il est dominé par un éperon sur lequel se trouvent les ruines d'un ancien château. Une partie du domaine skiable de la station de Valberg (les pistes du Vasson et de Barzès), se trouve sur la commune de Guillaumes.

Géologie et relief

Le village constitue la porte d'entrée du val d'Entraunes et du parc national du Mercantour.

Espaces protégés des Alpes occidentales méridionales, le Parco naturale Alpi Marittime (Italie) et le parc national du Mercantour sont jumelés depuis 1987<ref>e Parco naturale Alpi Marittime (Italie) et le Parc national du Mercantour</ref>.

La réserve régionale des gorges de Daluis est en grande partie située sur son territoire.

Sismicité

Commune située dans une zone de sismicité moyenne<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique</ref>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • fleuve le Var ;
  • rious de bante, de la palud ;
  • torrents la barlatte, le Tuébi ;
  • ruisseaux la barlattette, de raton ;
  • vallons de coni, de costa plana, du riou, de cante, d'amen, de berthéon, de la palud, des pénettes, du mercier, de l'ubac, de pabane, des anseingues, de la clastre, des fountettes, du pous, d'estouffagne, des chaumas, de la lave des guis, de tireboeuf, de champ de messieria, de rio frei, de la fraccietta, de diane.

Guillaumes dispose de deux stations d'épuration :

Climat

Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.

Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Routes départementales 902 de St-Benoît à Daluis, puis départementale 2202.

Transports en commun

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et Lieux-dits

Modèle:Colonnes

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Urbanisme

Typologie

Guillaumes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19,8 %), prairies (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %), zones urbanisées (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Budget et fiscalité 2018

En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,28 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,80 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,13 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
* Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
* Fiscalité de la communauté de communes - CCAA

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

Tourisme

Commerces

Fichier:Guillaumes -1.JPG
Centre du village.

Commerces et services de proximité<ref>Commerces Artisanat et Services</ref> :

Intercommunalité

Depuis le Modèle:1er janvier 2014, Guillaumes fait partie de la communauté de communes Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fichier:Guillaumes -5.JPG
École.

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • médecin ;
  • pharmacie ;
  • hôpitaux à Puget-Théniers, Saint-Étienne-de-Tinée, Villars-sur-Var.

Cultes

Culture et patrimoine

Distinctions culturelles

Guillaumes fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Dans cet édifice se trouve :

  • le plus grand ex-voto des Alpes Maritimes, classé au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, par le ministère de la culture et de la communication, qui représente Guillaumes lorsqu'il fut la proie du feu dans la nuit du 22 août 1682<ref>Modèle:Base Palissy tableau ex-voto : l'Incendie de la ville haute</ref> ;
  • un tableau représentant l'Assomption de la Vierge de 1661<ref>Modèle:Base Palissy tableau : l'Assomption de la Vierge</ref>.

Églises

Chapelles

Patrimoine civil et militaire

Patrimoine de pays

  • Lavoir Guillaume II, du nom du fondateur de la ville. Il a été construit à l'emplacement de l'ancien hôpital Saint-Jacques.
  • Pressoir à raisin<ref>Pressoir, sur patrimages.culture.gouv.fr/</ref>, Moulin à huile de noix, Moulin à farine, Fontaine, Oratoires.
  • Four à pain des Geynes Bouchanières<ref>Écart dit hameau et four à pain des Geynes Bouchanières</ref>.
  • La coopérative agricole et laiterie industrielle, coopérative d'approvisionnement) dite Coopérative laitière du Haut-Var, créée en 1902.

Patrimoine naturel

Modèle:Message galerie-Commons

Équipements culturels et sociaux

Équipements sportifs

  • Terrain multisports.
  • Terrain de football Paul Ollié.
  • Court de tennis.
  • Piscine.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Personnalités liées à la commune

Fichier:Guillaumes - Maison de la famille Durandy et le buste de Joseph Durandy par Michel de Tarnowsky.JPG
Buste de Joseph Durandy par Michel de Tarnowsky, devant la maison Durandy.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Bibliographie générale
Château-fortifications

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail