Montagnac-Montpezat
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Montagnac-Montpezat est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle a été formée le Modèle:Date par fusion-association des communes préexistantes de Montpezat et de Montagnac, selon la loi du 16 juillet 1971 (la première des deux communes était alors quasiment vidée de ses habitants).
En conséquence, la commune regroupe actuellement deux villages (Montagnac et Montpezat), distants d'environ 4 kilomètres, qui sont chacun le centre d'une section de commune pourvue de son propre POS, de sa propre police et de son propre état-civil. Un certain nombre d'infrastructures sont également théoriquement ou effectivement doublé (cimetière, traitement des eaux usées, pompage et de traitement de l'eau potable pour Montpezat, terrains de sport, CCAS, etc.). Le nom de ses habitants est Montagnacais (pour le village de Montagnac)<ref name="tresor"/> et Montpezatiens (pour le village de Montpezat).
En 2009, les habitants de Montpezat ont demandé à la Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence par pétition à la majorité de plus de deux tiers des habitants et électeurs, que leur section de commune soit rétablie comme commune à part entière, les prérogatives de la fusion-association de 1974 n'étant pas respectées par la municipalité en placeModèle:Refnec.
Le nom actuel de la commune (en Provençal) est Montanhac e Montpesat selon la norme classique et Mountagna-Mountpesat selon la norme mistralienne.
Géographie
Le territoire de Montagnac-Montpezat, dont la superficie est de 3418 hectares et dont l'altitude est comprise entre 394 et Modèle:Unité, est délimité au sud par le cours moyen du Verdon au niveau des gorges de Baudinard, en limite avec le département du Var (83). Il s'étend au nord jusqu'à la commune d'Allemagne-en-Provence et jusqu'à la vallée du Colostre. Il comprend deux centres de peuplement distants d'environ quatre kilomètres : les villages historiques de Montagnac et de Montpezat, deux communes associées auxquelles correspondent des milieux naturels distincts : les basses gorges du Verdon, pour Montpezat et le plateau de Valensole pour Montagnac.
Selon le recensement de 1999, la commune de Montagnac-Montpezat comptait alors 321 habitants (source : Insee). À l'instar de la plupart des villages alentour, Montagnac-Montpezat connaît un accroissement saisonnier considérable de sa population, en été, du fait d'un important tourisme lié à l'attrait des gorges du Verdon et surtout, à la présence de deux centres d'hébergement touristique privés à Montpezat.
Montagnac-Montpezat fait partie du Parc naturel régional du Verdon, du canton de communes de Riez et, sur décision de l'actuelle municipalité, de la Communauté de communes Durance-Luberon-Verdon.
Sites
Le village de Montpezat est situé en position dominante sur un mamelon argilo-calcaire, sur le piémont du plateau de Valensole. Il surplombe ainsi la dépression créée par la vallée du Verdon au niveau des gorges de Baudinard et occupée, depuis les années 1970, par les eaux de la retenue artificielle de Quinson.
Le village de Montagnac est situé au nord de celui-ci, à équidistance de la ligne que fait le bord du plateau de Valensole. Il y occupe le sommet d'une colline, un ancien site castral qui domine le creux d'une dépression.
De ce fait, le territoire de la récente commune de Montagnac-Montpezat réunit différents écosystèmes : il est formé en partie du plateau de Valensole (plaines de Giraud et de Puberclaire) et des gorges du Verdon (Saut du Bouc).
Transports
Voies routières
Une route départementale relie le village d'Allemagne-en-Provence à Montagnac, la Modèle:Nobr. La commune est également desservie par la Modèle:Nobr.
Services autocars
Lignes intercommunales
Le village est reliée par une ligne intercommunale du réseau Trans'Agglo<ref>DLVA Transports intercommunaux.</ref> :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Esparron-de-Verdon ↔ Quinson ↔ Saint-Laurent-du-Verdon ↔ Montagnac-Montpezat ↔ Riez (Transport à la demande) |
Lignes scolaires
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez ainsi que les lycées et collèges de Manosque. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Montagnac-Montpezat ↔ Riez |
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance | Montagnac-Montpezat ↔ Allemagne-en-Provence |
Géologie et paysage
Sur la rive gauche du Verdon, les lithosols n’ont jamais permis le développement d’une forêt<ref>Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Alpes-de-Haute-Provence et Var : des origines à la conquête romaine, Édisud, Aix-en-Provence, 2002. Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Communes limitrophes
Remarque : les communes données ci-dessus sont celles qui sont réellement limitrophes (sur le plan de leurs limites administratives) avec Montagnac-Montpezat, même sur quelques centaines de mètres ; Quinson malgré la proximité de son territoire ne touche pas physiquement la commune<ref>Voir tableau d'assemblage du cadastre accessible en ligne </ref>.
Référence<ref>Geoportail de l'IGN avec limites administratives</ref>:
Hydrographie
Le Verdon arrose la commune de Montagnac-Montpezat.
Le lac de Montpezat<ref>Lac de Montpezat et Basses gorges du Verdon</ref>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Montagnac-Montpezac est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Montagnac-Montpezac est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de la Bléone),
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Montagnac-Montpezac est de plus exposée à deux risques d’origine technologique :
- celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale RD11 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
- celui de rupture de barrage, la commune étant située sous deux barrages importants :
- en cas de rupture du barrage de Sainte-Croix, la vallée du Verdon serait menacée par l’onde de submersion, Montagnac-Montpezat étant dans la zone de proximité immédiate<ref name="ddrm88"/> ;
- la commune fait également partie de la zone d’inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon<ref name="ddrm88"/>,<ref name="ppi-castillon14"/>. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne<ref name="dreal"/>, et ne serait retenue que quelques minutes par le barrage de Sainte-Croix. Une heure et demie après la rupture du barrage de Castillon, l’onde de submersion arriverait dans la commune de Montagnac-Montpezat, la traversant en six minutes, gorges de Baudinard comprises<ref name="ppi-castillon27"/>.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme<ref name="ppr"/> ; le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.
Toponymie
Le nom de Montagnac, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (in castro Montaniacus vers 1020), montre que l'étymologie est semblable à celle des autres Modèle:Page h' du sud de la France (Modèle:Page h' et Modèle:Page h' du nord et du domaine francoprovençal). Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.</ref>, il s'agit du nom propre romain Montanius, suivi du suffixe gallo-roman -acum. Les autres toponymistes donnent la même explication<ref>Charles Rostaing, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:TGF1 § 7266, Modèle:P.</ref>,<ref name="Fénié-47"/>. Il s'agit d'un des rares exemples de toponymes en -acum en Provence où il est généralement remplacé par le suffixe latin -anum.
Le nom de Montpezat apparaît pour la première fois en 1138 (Mont Pesad) : il a été interprété de différentes manières plus ou moins fantaisistes depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il a ainsi pu être rapproché du Latin mons petra, c'est-à-dire « mont de pierre »<ref name="La Torre"/> (la partie supérieure de la colline sur laquelle se trouve le village est constituée d'un conglomérat de galets et d'argile (poudingue). À l'instar d'autres Montpezat, Modèle:Refnec ; pour Ernest Nègre, c’est un composé de l’occitan mont et du verbe pezar, être difficile, pénible, ce qui sert à décrire la montagne fortifiée<ref>Modèle:TGF3 § 26877, Modèle:P.</ref>. Sur la supposition que le nom vient de Mons + pedare (échalasser en latin), ce qui indiquerait une fortification en bois ou de terre charpentées de bois<ref name="Fénié-67"/>.
Urbanisme
Typologie
Montagnac-Montpezat est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), forêts (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,8 %), zones urbanisées (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Montagnac
Le village de Montagnac, Modèle:Refnec, est mentionné la première fois en 1020 (Monteniacus), et en 1419 (Castrum de Montauliaco)<ref name="ref-1">« {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, Modèle:2e 1989, Modèle:P.</ref>,<ref name="archeo-provence"/>.
Durant cette période, Montagnac fut probablement à l'origine un castrum, qu'évoque son nom, construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il appartint successivement aux abbés de Lérins (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), aux comtes de Provence, aux évêques de Riez (de 1309 à la Révolution). Les Simiane sont coseigneurs en 1321, François Pontevès Simiane en 1672<ref name="ref-1" />. La communauté relève de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/> tandis que le prieuré Sainte-Marie (situé au nord du village) relevait de l’évêque de Riez, sauf au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, quand elle appartint à l’abbaye de Lérins<ref name="archeo-provence"/>.
En 1590 (guerres de religion), le château-fort épiscopal (qui se trouvait à l'ouest du village actuel) est assiégé par Lavalette et 1000 hommes environ. Il est pris grâce à une trahison, l'évêque de Riez est rançonné et le village et le château sont rasés<ref name="ref-2">« {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, Modèle:2e 1989, Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>.
Durant la Révolution, deux sociétés populaires sont créées après la fin de 1792, une à Montagnac et une à Montpezat<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Montagnac et Montpezat se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacune une, installées au chef-lieu de chaque commune. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montagnac et Montpezat<ref name="labadie18"/>. La commune de Montagnac profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>, mais ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des deux communes sont régulièrement scolarisées.
Renommé un temps au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour ses truffes, le village était également connu pour ses tourneurs sur bois, dont un est aujourd'hui en activité.
Montpezat
Montpezat, dont la butte (mamelon) dominait jadis une boucle formée par le cours du Verdon en amont de Quinson, est signalé pour la première fois dans les chartes en 1138<ref name="archeo-provence"/>.
Les abords du site étaient fréquentés dès la Préhistoire : à l'âge du bronze, ainsi que le montrent les abris sous roche dits « Grotte Murée » et « Abri du Capitaine » (dans le premier, une sépulture campaniforme de nouveau-né a été découverte<ref>Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Alpes-de-Haute-Provence et Var : des origines à la conquête romaine, Édisud, Aix-en-Provence, 2002. Modèle:ISBN. Préface de Jean Courtin, Modèle:P.</ref>, qui est considérée comme une preuve d’une hiérarchie héréditaire existant dès cette époque<ref>Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Modèle:P.</ref>). La grotte des « Deux Porches » a quant à elle livré des restes de bouquetin et de cheval chassés par l’homme de Néandertal<ref>Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Modèle:P.</ref>.
À l'époque romaine, plusieurs témoignages indiquent que la vigne et l'olivier y sont cultivés (parmi lesquels il faut citer au moins trois éléments de pressoirs conservés sur des propriétés privées).
Le village fut la possession des évêques de Riez (de 1234 à 1631) et des Vintimille (de 1271 à 1700). La communauté relève de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille d’Abran détient la seigneurie du lieu<ref name="Montpezat-AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>. En 1793, le château est désigné comme pouvant être détruit, mais échappe à la démolition<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 13 habitants de Montagnac, et deux de Montpezat sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71-72.</ref>.
Éprouvé par la diminution constante de sa population liée à l'exode rural dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il était presque vidé de ses habitants durant les années 1950. En 1965, Montpezat ne comptait ainsi plus que sept habitants [1]. En 1974, comme nombre de communes du département, Montpezat fut associé au village de Montagnac (en tant que commune associée selon la loi dite « Marcellin »). La volonté des élus locaux ainsi que la proximité du lac de retenue de Quinson (le barrage fut mis en eau en 1975, lors de l'aménagement hydro-électrique de la rivière par l'EDF) ont depuis contribué à transformer le village en lieu de villégiature et de résidences secondaires.
Pour profiter de la proximité du nouveau plan d'eau et devant le succès du lac de Sainte-Croix, un important complexe touristique a notamment été construit au sud-est en bas du vieux village durant les années 1980. Ce complexe a d'abord été un site du « Club Méditerranée » avant de devenir un « village de vacances » VVF, offrant 174 logements, des courts de tennis et une piscine.
Héraldique
Fichier:Blason Montagnac04.svg |
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Fichier:Blason Montpezat.svg |
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Démographie
Montagnac
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- échelle de temps: le graphe commence à 1790 = 42 px, ensuite chaque année fait 3 px jusqu'à 1970 = 42+(3x180) = 582 px
- échelle de population: le graphe va de 20px à 243px, donc 0 hab. = 20px et 1 habitant fait 223/800 = 0.27875 pixel
- et donc l'ordonnée (population) des points est y = 20 + nb(habitants) x 0.27875
- Courbe réalisée avec l'aide du modèle Modèle:Générateur de code de courbe démographique
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La baisse brutale entre les recensements de 1911 et 1921 est due à une surmortalité liée à la Grande Guerre et à la grippe espagnole, ainsi qu’à la poursuite de l’exode rural.
Montpezat
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color:grisclair width:0.5 # repères et légende axe vertical (population) bar:12 color:white from:start till:end bar:11 color:grisfonce from:start till:end bar:10 from:start till:end bar:9 color:grisfonce from:start till:end bar:8 from:start till:end bar:7 color:grisfonce from:start till:end bar:6 from:start till:end bar:5 color:grisfonce from:start till:end bar:4 from:start till:end bar:3 color:grisfonce from:start till:end bar:2 from:start till:end bar:1 color:grisfonce from:start till:end
LineData =
layer:front color:couleurcourbe width:1 # courbe de population points:(51,181)(72,155) # 1793: 213 h. à 1800: 179 h. points:(72,155)(90,149) # 1800: 179 h. à 1806: 170 h. points:(90,149)(135,129) # 1806: 170 h. à 1821: 144 h. points:(135,129)(165,134) # 1821: 144 h. à 1831: 151 h. points:(165,134)(180,118) # 1831: 151 h. à 1836: 130 h. points:(180,118)(195,127) # 1836: 130 h. à 1841: 142 h. points:(195,127)(210,125) # 1841: 142 h. à 1846: 139 h. points:(210,125)(225,130) # 1846: 139 h. à 1851: 145 h. points:(225,130)(240,115) # 1851: 145 h. à 1856: 125 h. points:(240,115)(255,117) # 1856: 125 h. à 1861: 128 h. points:(255,117)(270,109) # 1861: 128 h. à 1866: 118 h. points:(270,109)(288,95) # 1866: 118 h. à 1872: 99 h. points:(288,95)(300,100) # 1872: 99 h. à 1876: 106 h. points:(300,100)(315,102) # 1876: 106 h. à 1881: 109 h. points:(315,102)(330,82) # 1881: 109 h. à 1886: 82 h. points:(330,82)(345,91) # 1886: 82 h. à 1891: 94 h. points:(345,91)(360,96) # 1891: 94 h. à 1896: 100 h. points:(360,96)(375,85) # 1896: 100 h. à 1901: 86 h. points:(375,85)(390,73) # 1901: 86 h. à 1906: 70 h. points:(390,73)(405,70) # 1906: 70 h. à 1911: 66 h. points:(405,70)(435,56) # 1911: 66 h. à 1921: 47 h. points:(435,56)(450,59) # 1921: 47 h. à 1926: 52 h. points:(450,59)(465,49) # 1926: 52 h. à 1931: 38 h. points:(465,49)(480,42) # 1931: 38 h. à 1936: 29 h. points:(480,42)(510,29) # 1936: 29 h. à 1946: 12 h. points:(510,29)(534,28) # 1946: 12 h. à 1954: 11 h. points:(534,28)(558,31) # 1954: 11 h. à 1962: 14 h. points:(558,31)(576,26) # 1962: 14 h. à 1968: 8 h. color:black width:3 # points de population points:(51,180)(51,182) # 1793: 213 h. points:(72,154)(72,156) # 1800: 179 h. points:(90,148)(90,150) # 1806: 170 h. points:(135,128)(135,130) # 1821: 144 h. points:(165,133)(165,135) # 1831: 151 h. points:(180,117)(180,119) # 1836: 130 h. points:(195,126)(195,128) # 1841: 142 h. points:(210,124)(210,126) # 1846: 139 h. points:(225,129)(225,131) # 1851: 145 h. points:(240,114)(240,116) # 1856: 125 h. points:(255,116)(255,118) # 1861: 128 h. points:(270,108)(270,110) # 1866: 118 h. points:(288,94)(288,96) # 1872: 99 h. points:(300,99)(300,101) # 1876: 106 h. points:(315,101)(315,103) # 1881: 109 h. points:(330,81)(330,83) # 1886: 82 h. points:(345,90)(345,92) # 1891: 94 h. points:(360,95)(360,97) # 1896: 100 h. points:(375,84)(375,86) # 1901: 86 h. points:(390,72)(390,74) # 1906: 70 h. points:(405,69)(405,71) # 1911: 66 h. points:(435,55)(435,57) # 1921: 47 h. points:(450,58)(450,60) # 1926: 52 h. points:(465,48)(465,50) # 1931: 38 h. points:(480,41)(480,43) # 1936: 29 h. points:(510,28)(510,30) # 1946: 12 h. points:(534,27)(534,29) # 1954: 11 h. points:(558,30)(558,32) # 1962: 14 h. points:(576,25)(576,27) # 1968: 8 h.
- échelle de temps: le graphe commence à 1790 = 42 px, ensuite chaque année fait 3 px jusqu'à 1970 = 42+(3x180) = 582 px
- échelle de population: le graphe va de 20px à 228px, donc 0 hab. = 20px et 1 habitant fait 208/275 = 0.756364 pixel
- et donc l'ordonnée (population) des points est y = 20 + nb(habitants) x 0.756364
- Courbe réalisée avec l'aide du modèle Modèle:Générateur de code de courbe démographique
</timeline>
L’échelle de ce graphique est trois fois moins haut que celle du graphique précédent : l’évolution est la même, mais avec une population trois fois moins importante.
Montagnac-Montpezat
Modèle:Population de France/section
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Montagnac-Montpezat est membre de la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération<ref name="COG" />, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- (avec effet au Modèle:Date-) dont le siège est à Manosque. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 2010 à 2012, elle faisait partie de la communauté de communes Luberon Durance Verdon.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Forcalquier, à la circonscription administrative de l'État des Alpes-de-Haute-Provence et à la région Provence-Alpes-Côte d'Azur<ref name="COG" />.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Valensole pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="COG" />, et de la première circonscription des Alpes-de-Haute-Provence pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Après annulation de l'élection de 2014 pour cause de doute sur le dépouillement de 80 bulletins, la liste de François Greco est réélue en Modèle:Date-<ref>« François Greco réélu », Haute-Provence information, 27 mars 2015, p. 20.</ref>.
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 4,15 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,03 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,305 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 160 personnes, dont 21 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (24 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (61 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent presque de manière égale dans et hors de la commune (45 % travaillent dans la commune de Montagnac-Montpezat)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 21 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et quatre emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010. Il était de 15 en 2000<ref name="otex"/>, de 17 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans les grandes cultures (pour neuf d’entre eux)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 900 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Modèle:Quand, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des appellations d’origine contrôlée (AOC) huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.
La vigne, autre composante de la triade méditerranéenne, est aussi présente anciennement. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le vin produit et destiné à l’autoconsommation avait une qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Modèle:Quand, les surfaces plantées sont symboliques<ref name="reparaz-medit109"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 17 établissements, employant six salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 38 établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 18 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, la capacité d'hébergement se répartissant de manière équilibrée entre secteur marchand et secteur non marchand<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- deux hôtels<ref name="atlas-hébergement11"/> non classés<ref name="atlas-hébergement13"/> ;
- un camping quatre étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-27"/> avec une capacité de 290 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
- un village de vacances avec une capacité dépassant les 600 places<ref name="atlas-hébergement29-30"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 260, elles représentent plus de la moitié des logements (53 %)<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Sites et monuments
La mairie de Montagnac-Montpezat se trouve au cœur du village de Montagnac, face à l'église paroissiale (l'ancienne mairie de Montpezat a été reconvertie en gîte et en mairie annexe). Le bâtiment aux dimensions imposantes est très abîmé ; il a en outre subi de malheureuses transformations après 2008.
L’église paroissiale de Montagnac<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est placée sous le vocable de Saint-Pierre-aux-Liens<ref name="ref-2" />, et son saint patron est saint Christophe. Elle est de style roman, et a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle possède une statue de saint Antoine le Grand, patron des trufficulteurs représenté avec sa truie. La crèche de Noël, qui possède quinze santons de cire et de carton-pâte, est classée monument historique au titre objet et date de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref>Arrêté du 13 juin 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 24 novembre 2008.</ref>. Une chapelle située à l’est du village, sur la route qui conduit au silo à grains, est également sous le vocable de Saint-Christophe<ref name="archeo-provence"/>.
Les ruines de son château médiéval dominent le village de Montagnac<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Le château de Montpezat, pour partie ruiné, pour partie transformé en habitation, surplombe le village et offre à la vue des vestiges plus intéressants que le précédent, presque disparu : celui-ci est daté en partie des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- (porte voûtée à hauts claveaux), Modèle:S mini-, Modèle:S mini- (meneaux) et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles<ref name="ref-3">« {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, Modèle:2e 1989, Modèle:P..</ref>,<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. La cheminée en gypserie, menacée par les intempéries à la suite de l'effondrement d’un pan du château, a été déposée et transportée au château de Clumanc : son manteau est orné d’une palme croisée avec une branche de feuillu, et d’autres motifs végétaux<ref>Modèle:Gypserie-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>.
L'ancienne église paroissiale de Montpezat (propriété de la commune) est de style roman : elle a fait l'objet d'une inscription aux Monuments historiques<ref>inscription par arrêté du 4 juillet 2003 ; notice de la Base Mérimée, consultée le 24 novembre 2008.</ref>. Elle est placée sous la protection de saint Julien de Tolède. Construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec deux chapelles latérales, elle a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : elle présente un chevet plat, et des voûtes d’ogives retombant sur culots<ref name="ref-3" />. Sa cloche est datée de 1530. Ses murs ont conservé des fresques notables.
Une ancienne chapelle (ou église ?) d'un domaine privé « Saint-Saturnin » est située à proximité du cours du Verdon sur la route de Saint-Laurent du Verdon. Elle a été aménagée en habitation à une date inconnue (elle apparaît déjà à l'état de ruine sur la carte de Cassini). Il en subsiste l’abside désormais occupée par un escalier à vis médiéval et une partie des murs construits en bel appareil de petite taille<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Monument aux morts<ref>Monument aux morts.</ref>.
Fontaines et lavoirs, Oratoire St-Sébastien<ref>Le petit patrimoine de la commune.</ref>.
Le pont Sylvestre (ou pont de Silvestre<ref>Féraud, Géographie et statistique des Basses-Alpes.</ref>), dit « romain », permettait le franchissement de la gorge du Verdon à un endroit resserré, sur la route de Baudinard<ref>Feraud : sur le chemin de La Bégude à Draguignan.</ref>. Il a été détruit lors de la Libération. Construit à l'origine avec une seule arche à double rouleau, de Modèle:Unité de portée, le pont étant large de Modèle:Unité. Détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, il est remplacé dans les années 1950 par une passerelle de bois. Un pont au tablier en béton est construit en 1975. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’ancien pont est classé monument historique en 1930<ref>Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, Modèle:P..</ref> (également sur la commune de Baudinard).
Coopérative agricole (coopérative céréalière) dite Coopérative agricole de céréales de Haute-Provence<ref>Modèle:Base Mérimée enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur).</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Poitevin (Aimé, Marie, Alphonse), personne morte en déportation.
Vie locale
- Fêtes de Montagnac : Saint-Antoine, Saint-Christophe
- Fête de Montpezat : Saint-Julien, début août
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Histoire de Montpezat-en-Provence
- Montagnac-Montpezat, par Daniel Thiery
- Cavités souterraines naturelles
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Verdon (rivière) et gorges du Verdon – lac de Sainte-Croix
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Plateau de Valensole
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Parc naturel régional du Verdon
- Montagnac-Montpezat sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes