Clumanc

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Modèle:Infobox Commune de France

Clumanc Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Clumancais<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Clumanc et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Clumanc sont Tartonne, Lambruisse, Moriez, Saint-Lions, Saint-Jacques, Chaudon-Norante et Digne-les-Bains.

Comme sa voisine Tartonne, Clumanc présente un habitat dispersé avec un assemblage de hameaux dans la vallée de l’Asse de Clumanc.

Il n’y a pas de village-centre ni aucune localité précise portant le nom de la commune.

La mairie et l'école sont établis au pied de la colline où se trouve le château appartenant a deux propriétaires différents en bordure de la D 19.

Hameaux

La commune compte 24 hameaux : Modèle:Colonnes

Géologie et relief

Le point culminant est le sommet de la Sapée à Modèle:Unité d'altitude.

La commune est située dans le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence.

Hydrographie et eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • La commune est traversée par la rivière l'Asse de Clumanc, une rivière torrentielle, qui se réunit à l'Asse de Moriez et à l'Asse de Blieux sur la commune de Barrême.
  • Ravins des Sauzeries, du Riou, de Gion, Saint-Martin.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 20 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

La commune est couverte par des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I et II<ref>Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique de la commune de Clumanc, sur le site basecommunale.paca.developpement-durable.gouv.fr.</ref> et une ZNIEFF géologique.

Climat

Fichier:Neige à Clumanc.jpg
Neige à Clumanc.

L'altitude de la commune varie entre 773 et Modèle:Unité, ce qui influence énormément le climat ; les différences de températures dans la même journée sont très importantes. Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Fichier:Pont de Clumanc (la Rivière).jpg
Vieux pont métallique à platelage en bois sur l’Asse de Clumanc.

Voies routières

Modèle:...

Transports en commun

Modèle:…

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Clumanc est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Clumanc est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
  • mouvement de terrain : les versants inférieurs de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Clumanc n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/>, mais le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1994 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux<ref name="brgm"/> :

  • du 31 octobre 1997, avec une intensité macro-sismique de III et demi sur l’échelle MSK et Prads-Haute-Bléone pour épicentre<ref name="brgm40203"/> ;
  • et celui du 8 février 1974, avec une intensité de V et Thorame pour épicentre<ref name="brgm40137"/>.

Toponymie

Le nom de la localité apparaît sous la forme in valle Clumanci vers 1046-1066. Il est probablement formé sur une racine oronymique (désignant une montagne) *Kl-<ref name="Rostaing"/> (?) et se termine par le suffixe ligure -anc. Ce toponyme est probablement antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>.

Histoire

Fichier:Monument aux morts de Clumanc.JPG
Monument aux morts, au centre de la commune.

Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Clumanc dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Thorame) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, sont avérés, avec la disparition de l’évêché de Thorame<ref name="beaujard-22"/>.

Fichier:Presbytère Saint-Honorat de Clumanc.JPG
Presbytère du prieuré Saint-Honorat, incendié par la Wehrmacht en juillet 1944.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1046<ref name="La Torre"/>, les comtes de Provence y possédaient une maison forte<ref name="AHP"/>. Le prieuré de Saint-Honorat relevait de l’abbaye de Lérins, du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution<ref name="archeo-provence"/>. L’église Notre-Dame relevait elle de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, ou de l’évêque de Digne<ref name="archeo-provence"/>. Ces églises étaient situées dans des petits castrum<ref name="archeo-provence"/>.

En 1342, les communautés de Clumanc, Labaud et Saint-Honorat sont rattachées à la viguerie de Castellane par le comte de Provence <ref name="histo_sous-pref"/> avant de relever de celle de Barrême<ref name="archeo-provence"/>. Les communautés de Labaud (Labaudum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP-Labaud"/>) et de Saint-Honorat, qui comptaient respectivement 24 et 49 feux en 1315, sont fortement dépeuplées par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et annexées par celle de Clumanc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>.

Durant une longue période, les seigneurs de Clumanc étaient les membres de la famille de Perier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée précocement, pendant l’été 1792<ref name="club"/>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Clumanc est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Clumanc se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, dont une aux Sauzeries Basses, qui dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851), qui impose pourtant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Nobr, n’est pas appliquée<ref name="labadie16"/>. Quand la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à Modèle:Nobr, la commune ouvre enfin une école de filles<ref name="labadie18"/>. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.

Héraldique

Fichier:Panneau indicateur Clastres.JPG
La commune utilise ses armoiries sur la signalisation de voirie.

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,14 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,52 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 26,91 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Clumanc a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Moyen Verdon. Depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Urbanisme

Typologie

Clumanc est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.

Occupation des sol

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8 %), terres arables (6,1 %), prairies (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, la commune de Clumanc comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Clumanc). Les autres « recensements » sont des estimations.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Clumanc, après la saignée des {{#switch: XV

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide, et de longue durée. Dès 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Modèle:Article.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’à la fin des années 1970. Depuis, le mouvement s'est inversé, avec une croissance faible sur quarante ans.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>. Modèle:…

Santé

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 81 personnes, dont 7 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (12 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (64 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (60 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 29 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010. Il était de 18 en 2000<ref name="otex"/>, de 31 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et bovin, et le maraîchage<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a continué sa chute lors de la dernière décennie, pour s’établir à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune, mais uniquement sous la forme de meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 113, elles représentent presque la moitié des logements. Trois résidences secondaires possèdent plus d’un logement, et quatre sont des logements mobiles installés à l’année<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Lieux et monuments

Architecture civile

Le château des Périers, proche de la mairie, relève du style du Modèle:S mini mais peut avoir été construit dans le deuxième quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Carré, encadré de quatre tours d’angle également carrées, il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques<ref name="Collier255"/>,<ref name="Mérimée369"/>. Aujourd'hui à moitié en ruines, ce château appartenait aux membres de la famille de Perier, seigneurs de Clumanc<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au-dessous du château des Périer, le bâtiment dit « couvent ou tour de l’Annonciade », ou encore « tour de Boriane » est peut-être une maison campagnarde appartenant à un bourgeois aisé ou à un seigneur local : elle est construite en appareil régulier, est ornée d’une baie géminée et date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier354"/> ; c’est un monument inscrit<ref name="Mérimée371"/>. Sur sa façade, un cadran solaire de 1879 gravé sur pierre a été restauré en 1988<ref name="Cadrans"/>.

Au Riou, se trouve une ferme du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec une cheminée en gypserie<ref name="Mérimée718"/>.

Le château de Seisset est situé au sud de la commune<ref name="La Torre"/>.

Art religieux

Église Notre-Dame

Fichier:Église de Clumanc 02.jpg
Église de Clumanc.

Modèle:Article détaillé L’église paroissiale Notre-Dame (inscrite à l’inventaire des monuments historiques), est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais dont l’état actuel remonte au plus tôt au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }}, voire au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle selon la DRAC<ref name="Mérimée486"/>. La première chapelle date du Modèle:S mini- ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier169"/>, ce qui la rendrait contemporaine de la façade. La DRAC penche pour une construction des quatre chapelles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher-mur est construit au-dessus du chevet. Des travaux de réparation ou de construction de chapelles latérales sont datés : 1677, 1675. D’autres travaux ont lieu au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La toiture d’everite, qui remplace en 1975 les lauzes posées sur la voûte, a permis de conserver le bâtiment<ref name="Collier113"/>. Elle est inscrite aux monuments historiques<ref name="Mérimée370"/>.

Entre la nef et une chapelle nord, l’arcade est soutenue par des colonnes médiévales, données pour carolingiennes par Raymond Collier. Elles sont ornées, sur plusieurs registres, d’entrelacs, de colonnettes torsadées, d’étoiles et de rosaces, classées<ref name="Collier456"/>,<ref name="Palissy077"/>.

Dans son mobilier, se trouvent :

  • un tableau de la Vierge, encadrée de saint Augustin et saint Martin, peint en 1609 par François Mimault (1580-1652)<ref name="Collier475"/>, classé<ref name="Collier478"/>,<ref name="Palissy080"/> ;
  • une Nativité, avec saint Luc et saint Marc, datée de 1636, classée au titre objet<ref name="Palissy081"/> ;
  • une statue-reliquaire de saint Marc, en bois doré, classée<ref name="Palissy083"/> ;
  • la clôture de la chapelle, en bois, est ornée de pampres, mais en mauvais état<ref name="Collier479"/>,<ref name="Palissy849"/> ; l’autel du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé, a disparu<ref name="Collier471"/>.

À côté de l’église Notre-Dame, la croix en fonte est signalée pour son décor végétal<ref name="Collier520"/>.

Autres églises et chapelles

Modèle:Message galerie-Commons L’église Saint-Honorat est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et son état actuel date de 1645 (selon Raymond Collier), ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au plus tôt (selon la DRAC) : c’est alors un prieuré de l’abbaye de Lérins, construit selon les principes de l’architecture romane. Sa nef comprend cinq travées. Deux chapelles latérales, dans la dernière travée, forme transept. Le chevet est plat, l’abside voûtée en berceau. Elle est restaurée entre 1750 et 1779, sa nef allongée en 1862, restaurée en 1969 et sa couverture a été refaite en 1987<ref name="Collier211"/>,<ref name="Mérimée487"/>. Les cloches sont logées dans un clocher mur, situé au-dessus du portail.

Son mobilier comprend :

Du fait des nombreux hameaux, la commune compte de nombreuses chapelles :

  • deux chapelles à Douroulles, dont la chapelle Saint-Paul datant du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }}, orientée au nord et dépendant autrefois de la paroisse de Lambruisse<ref name="Mérimée653"/>,<ref name="La Torre"/> ;
  • deux à Valaury<ref name="La Torre"/>,
  • deux aux Sauzeries, dont la chapelle Sainte-Agathe<ref>Pascal Azan est le fondeur de la cloche de la chapelle Sainte-Agathe à Clumanc en 1845 et de 16 autres cloches dans le Var, dont celle de la Chapelle Notre-Dame de Spéluque</ref>, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, étroite et rustique<ref name="Mérimée335"/>,<ref name="La Torre"/> ;
  • deux au Riou, dont la chapelle Saint-Jean-Baptiste, qui est une chapelle déplacée entre 1837 et 1840, le précédent édifice voisinant de trop près avec le torrent<ref name="Mérimée250"/>,<ref name="La Torre"/> ;
  • une à Bourgogne<ref name="La Torre"/>,
  • et une à Gion<ref name="La Torre"/>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail