Saint-Lions

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

Modèle:Infobox Commune de France Saint-Lions est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Saint-Lionnais<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Lions et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Fichier:Mouchon de St Lions.JPG
La montagne de Mouchon, vue du village. Ses flancs sont très érodés, et elle est en partie recolonisée par la forêt.

Le village est situé à 800 m d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Les communes limitrophes de Saint-Lions sont Clumanc, Moriez, Barrême et Saint-Jacques.

Environnement, géologie et relief

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 41 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

La commune est couverte par deux ZNIEFF (Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique)<ref>ZNIEFF terrestres de type II</ref>.

Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-Lions.

Voies de communications et transports

Voies routières

L'accès au village s'effectue par la route départementale 319.

Transports en commun

La gare la plus proche est celle de Barrême, desservie par le chemin de fer de la ligne de Nice à Digne. Cette ligne est aussi connue sous le nom de « train des Pignes » qui a deux arrêts sur la commune, à l’arrêt facultatif de Gévaudan et à la gare de Barrême. Elle est au carrefour des RN 202, RN 85 et RD 4085, qui est l’ancienne RN 85 départementalisée. RN 85 et RD 4085 font partie de la route Napoléon. Modèle:...

Risques majeurs

La commune de Saint-Lions est exposée à trois risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-Lions n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> mais le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

Sismicité

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Saint-Lions est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

Climat

Modèle:… Modèle:Article détaillé

Toponymie

Le nom actuel du village apparaît pour la première fois en 1141 (sancti Leontio)<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-61"/> ; il est nommé d’après le nom de saint Léonce ou Léon, évêque de Fréjus au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Fénié-61"/> sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref name="TGF"/>.

Histoire

Le village s’appelait autrefois Dauphin, et faisait partie de la communauté voisine de Barrême. Son église est donnée à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ou selon les interprétations, à l’église Notre-Dame de Thorame<ref name="archeo-provence"/>. Il devient un fief des Villeneuve au siècle suivant jusqu’à la Révolution<ref name="La Torre"/>.

En Modèle:Date-, le hameau de Saint-Lyons demande son détachement de Barrême, et devient une commune à part entière en Modèle:Date-<ref>J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, Modèle:P.95.</ref>. La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-297.</ref>. Toujours durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Lions-d’Asse<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.113.</ref>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Lions est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Économie

Modèle:...

Entreprises et commerces

Agriculture

Tourisme

Commerces

Le principal employeur de la commune est Terre et traditions, dont l’activité est la transformation de produits organiques en amendements. Elle emploie 7 salariés<ref name="terretraditions-cci"/>,<ref name="terretraditions"/>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 20,60 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,45 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 32,95 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 20,25 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Saint-Lions était membre, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon ; depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Urbanisme

Typologie

Saint-Lions est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date- avec effet le Modèle:Date-, regroupe désormais Modèle:Unité. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,6 %), terres arables (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, Saint-Lions comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Lions). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau

L’histoire démographique de Saint-Lions est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821<ref name="vidal">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mouvement de baisse arrive à un plancher dans les années 1970. Depuis, la population oscille entre trente et cinquante habitants.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Lions se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, il possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions<ref name="labadie18"/> ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées. Modèle:…

Santé

Les professionnels de santé (médecin, Kinésitherapeute, infirmiers...) sont à Barrême, Senez. Modèle:…

Cultes

Culte catholique, Paroisse du Verdon : église Saint-Laurent<ref>Saint Lions (Église paroissIale) - 04 Saint Lions Barrême</ref>.

Lieux et monuments

  • L’église paroissiale est sous le vocable de Saint-Laurent<ref name="Merimee_IA04000483">Modèle:Lien web.</ref>, qu’elle a repris après la période d’occupation par les chanoines qui l’avait placée sous la titulature de Saint-Léonce<ref name="archeo-provence"/> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des travaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La nef, qui ne compte que deux travées, est voûtée d’arêtes<ref name="Merimee_IA04000483"/>.
    • Son mobilier comporte une cloche de 1580<ref name="Palissy_IM04000797">Modèle:Lien web.</ref>, ornée d’une scène de la Présentation de Jésus au peuple, qui est l’ancienne cloche communale de Barrême<ref name="Palissy_IM04000797"/>.
  • Fontaine-lavoir, avec trois bassins rond, rectangulaire et ovale.
  • Monument aux morts.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail