Barrême
Modèle:Infobox Commune de France
Barrême est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Barrémois<ref name="tresor"/>.
Géographie
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/> et se trouve à Modèle:Unité de Nice, Modèle:Unité de Digne-les-Bains, Modèle:Unité de Grasse et à Modèle:Unité de Draguignan.
Les communes limitrophes de Barrême sont Saint-Jacques, Saint-Lions, Moriez, Senez, Blieux, Senez à nouveau (enclave du Poil) et Chaudon-Norante.
Géologie
Le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Barrême.
La commune attire des géologues du monde entier du fait de sa richesse en fossiles caractéristiques (les ammonites). Elle a donné son nom à un étage du Mésozoïque (ou ère secondaire) : le Barrémien (Modèle:4e du Crétacé inférieur).
Relief
La commune s’étend aux confluents des Asse de Moriez, Asse de Clumanc et Asse de Blieux.
La partie de la commune située sur la rive gauche de l’Asse de Blieux fait partie du massif du Montdenier.
Hydrographie et les eaux souterraines
Sur le territoire de la commune, l’Asse forme le Saut du Loup.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- rivières l'Asse de Clumanc, l'Asse de Moriez, l'Asse,
- ravins Saint-Martin, du Riou d'Ourgeas.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit la moitié de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 198 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Barrême est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Barrême est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de l’Asse),
- mouvement de terrain<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Barrême est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses<ref name="ppr"/>. Les routes nationales 85 et 202 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations, glissement de terrain et coulées de boue en 1994, 1996, 2008 et 2011<ref name="prim"/>. Outre celui de 1984, et celui du Modèle:Nobr dont l’épicentre se trouve dans la commune et ne fut pas ressenti, le séisme ressenti de la façon la plus sensible est celui du Modèle:Nobr (épicentre à Saint-Clément, dans les Hautes-Alpes)<ref name="brgm"/>.
Transports
Modèle:Palette Succession/Route nationale 85 La commune est desservie par le chemin de fer de la ligne de Nice à Digne, qui a deux arrêts sur la commune, à l’arrêt facultatif de Gévaudan et à la gare de Barrême<ref name="train"/>. Elle est au carrefour des Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, qui est l’ancienne Modèle:Nobr départementalisée. Modèle:Nobr et Modèle:Nobr font partie de la route Napoléon.
Hameaux
- Gévaudan, sur un sommet proche de la route nationale 202
- la Basse-Palud
Urbanisme
Typologie
Barrême est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), zones urbanisées (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité est citée sous la forme sancti Jacobi de Barrema en 1215 dans la liste du Pedis, fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, liste qui spécifie l'existence de l'église Saint-Jacob et du château de Barrême.
Le nom est formé sur la racine oronymique (désignant une montagne) *BAR<ref name="Rostaing"/>. Selon Rostaing, ce toponyme serait antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>.
Le nom du village de Gévaudan est probablement issu de Gabalatanus, dont l’origine serait un domaine fondé par un Gaulois de la tribu Gabali<ref name="Rostaing380"/>,<ref name="Fénié-75"/>.
Le nom s’écrit Barrema en vivaro-alpin et dans la norme classique du provençal mais Barrèmo dans la norme mistralienne.
Histoire
Moyen Âge
Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. À la fin de l’Empire romain, le rattachement de la vallée des Asses à la civitas de Sanitensium (Senez), et à son diocèse, est certain<ref name="beaujard-22"/>.
Barrême apparaît pour la première fois dans les chartes en 1040, alors qu’il vient d’être détruit par un incendie<ref name="Cruvellier"/>,<ref name="archeo-provence"/>. Le village, qui était établi sur le col Saint-Jean et fortifié, se reconstruit dans la plaine.
En 1235, le baron de Castellane cède ses droits sur Barrême au comte de Provence<ref name="Cruvellier21"/>. Le village reste propriété des comtes de Provence jusqu’en 1348, date à laquelle la reine Jeanne l’échange contre une terre du royaume de Naples<ref name="Cruvellier28"/>. Il devient alors le fief des Villeneuve jusqu’en 1748<ref name="Cruvellier28"/>. À cette date, sept autres familles nobles possèdent des droits de co-seigneurie sur la commune, et cinq y résident<ref name="Cruvellier29"/>.
En 1342, la communauté de Barrême est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence<ref name="histo_sous-pref"/>. La mort de la reine Jeanne Ire{{#if:| }} ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. Puis, Aix se soumet en octobre 1387, ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le seigneur de Barrême, Géraud de Villeneuve. Alors qu’il soutenait Charles de Duras depuis plusieurs années, il rejoint avec ses deux frères seigneurs de Gourdon et Roquebrune le camp angevin et obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le 2 janvier 1388 et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.408 (note 33).</ref>. La communauté villageoise soutenait elle aussi Charles de Duras, et elle aussi se soumit après 1386<ref>Geneviève Xhayet, Modèle:Opcit, cartes Modèle:P.417-418 et Modèle:P.419.</ref>.
En 1390, le village est rançonné par Raymond de Turenne<ref name="Cruvellier31"/>.
Barrême est le chef-lieu d’une baillie dont le territoire est détaché de celui de la baillie de Digne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Elle est chef-lieu de viguerie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu’à la Révolution<ref name="viguerie"/>, viguerie dont dépendaient Clumanc, Lambruisse, Tartonne (les terres dites Baussenques, du nom de Raymond des Baux, qui les possédait de la dot d’Étiennette de Provence au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cruvellier19"/>), Saint-Jacques et Chaudon, dont dépendait Norante.
Le village de Gévaudan constitue un fief distinct de celui de Barrême<ref name="AHP177"/>.
=== Temps modernes : Modèle:S mini-, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
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}}
}} ===
À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au moins, la communauté désigne trois consuls pour son administration : deux sont élus par les Barrêmois, le troisième par Saint-Lions ou Gévaudan alternativement un an sur deux<ref name="Cruvellier16"/>. Elle passe de la viguerie de Castellane à celle de Digne<ref name="archeo-provence"/>.
En 1536, lors de l’invasion de la Provence par Charles Quint, toutes les récoltes de l’arrière-pays furent détruites, y compris celles de Barrême<ref name="Cruvellier37"/>.
En 1559, Antoine de Mauvans pille les chapelles et brûle les archives communales<ref name="Cruvellier40"/>. Pour se protéger des bandes catholiques et protestantes qui passaient sur les chemins, une muraille est érigée en 1589-1590<ref name="Cruvellier47"/>, mais ces murailles construites à la hâte étaient très peu solides et, en 1688, elles avaient disparu et étaient complètement oubliées des Barrêmois<ref name="Cruvellier71"/>.
En 1629, l’épidémie de peste atteint Barrême malgré le cordon sanitaire établi en amont, et la touche durement<ref name="Cruvellier54"/>. Très appauvrie, la commune est classée comme « commune impuissante » en 1639, et autorisée à vendre ses terres pour payer ses dettes (49 000 livres)<ref name="Cruvellier58"/>. Une foire de rayonnement local se tenait à Barrême jusqu’à la Révolution<ref name="AHP-c122"/>.
En 1703, l’évêque de Senez Jean Soanen détruit le menhir. La peste de 1720 n’atteint pas Barrême, peut-être en raison du cordon sanitaire établi sur le Verdon<ref name="Cruvellier77"/>.
Révolution française et Empire
Le cahier de doléances de la communauté de Barrême est rédigé le 29 mars, à la chapelle Notre-Dame-du-Pont, l’hôtel de ville étant trop petit pour accueillir toute la population ; le même jour, les députés de la communauté sont élus pour le porter à Digne<ref name="Cruvellier87"/>.
La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillons de la Garde nationales. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Barrême et sa région le 31 juillet 1789 avant de s’éteindre, en bout de course<ref name="AHP-c154"/>.
Les suites de la Révolution sont encore bien accueillies : elle permet par exemple à la commune d’acheter ses biens au seigneur, le marquis Pierre Louis d’Aiminy, en 1792 et 1794<ref name="a89"/>. Le curé de Barrême et son vicaire prêtent serment à la constitution civile du clergé<ref name="Cruvellier94"/>. En janvier 1791, le hameau de Saint-Lyons demande son détachement comme commune, qu’il obtient en mars 1791<ref name="Cruvellier95"/>.
La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792<ref name="club"/>.
Avec la déclaration de guerre à l’Autriche (avril 1792), la garde nationale est organisée en juillet, et deux des cloches et la croix du clocher sont descendus pour être envoyées à la fonte. De même, la chapelle Saint-Blaise est utilisée pour stocker du fourrage pour l’armée des Alpes, et en septembre, seize Barrêmois se portent volontaires et rejoignent l’armée<ref name="Cruvellier99"/>. Avec la proclamation de la République (21 septembre), deux chênes sont plantés comme arbre de la liberté pour l’un et arbre de la fraternité pour le second<ref name="Cruvellier100"/>.
Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société populaire (le club)<ref name="Alphand333"/>.
Durant les Cent-Jours, l’Empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] passe la nuit du 3 au 4 mars à Barrême, suivi le 5 par les troupes royales à sa poursuite<ref name="Cruvellier110"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L’épidémie de choléra fait quelques morts en 1834, puis 25 à l’été 1835<ref name="Cruvellier120"/>. Le village est ravagé par une crue de l’Asse en 1860.
La commune connaît un certain essor industriel grâce au tissage de la laine. La fabrique est ouverte vers 1843 par Ravel, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles<ref name="Mistral135"/>. Cette activité disparaît à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Mistral191"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 11 habitants de Barrême sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Barrême se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en compte déjà deux, installées au chef-lieu et au hameau de Gévaudan, qui dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose pourtant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, mais n’est pas appliquée<ref name="labadie16"/>. C’est avec la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, que Barrême se décide à enseigner aussi à ses filles<ref name="labadie18"/>. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover l’école du village<ref name="labadie11"/>.
Le train circule sur le premier tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Saint-André-les-Alpes à partir du 15 mai 1892<ref name="pref-train"/>. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux familles lorraines se réfugient à Barrême. De confession juive<ref>Personnes mortes en déportation</ref>, elles sont déportées le 30 mars 1944, soit treize personnes au total<ref>Jacqueline Ribot-Sarfati, « Camps d'internement et de déportation des juifs dans les Basses-Alpes, de la guerre aux occupations italienne et allemande (1939-1944) », in Robert Mencherini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. Modèle:ISBN, Modèle:P.268.</ref>.
Le 4 mars 1944, deux policiers de la Gestapo sont arrêtés par les membres de l’Armée secrète (AS)<ref name="garcin-ba-4"/>.
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 </ref>.
Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Héraldique
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s'élevait à 203 personnes, dont 29 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (28 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (74 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (58 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L'essentiel des emplois de la commune se trouvent dans les services et les commerces<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait établissements actifs au sens de l’Insee et ne fournissait aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en baisse continue depuis un quart de siècle : il est passé de 14 en 1988<ref name="exploitations-insee"/> à 11 en 2000 et 7 en 2010. Ces exploitations sont des élevages ovins et des fermes pratiquant la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) est passé de 1035 ha à 1245 ha, avant de retomber à moins de 600 ha en 2010<ref name="otex"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 16 établissements, employant 7 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
La commune compte une scierie et une distillerie de lavande<ref>Distillerie de lavande</ref>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 29 établissements (avec 15 emplois salariés), auxquels s'ajoutent les 9 établissements administratifs, sanitaire et sociaux et de l’enseignement (salariant 26 personnes)<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- au moins 2 hôtels en 2007<ref name="atlas-hébergement11"/> (un non classé<ref name="atlas-hébergement13"/> et un classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/>). Seul l'hôtel classé subsiste en 2012, avec 11 chambres<ref name="insee-tourisme"/> ;
- un camping trois étoiles créé en 1974 mais pas présent dans toutes les études, et ayant une capacité de 130 emplacements<ref name="insee-tourisme"/> ;
- quelques meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>.
Les résidences secondaires apportent un appoint non négligeable à la capacité d'accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> (114 résidences secondaires sont recensées dans la commune<ref name="insee-dossier-local17"/>).
Politique et administration
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Barrême a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Urbanisme
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 10,43 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,26 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 52,05 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 26,59 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Enseignement
La commune possède une école primaire<ref name="ecole"/>.
La commune possède une bibliothèque municipale informatisée, qui fait aussi office de BCD (catalogue en ligne).
Administrations
Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Barrême. Elle dépend de celle de Mézel<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année, Barrême comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, 2019, etc. pour Barrême). Les autres dates de « recensements » sont des estimations légales.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Barrême, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure la plus grande partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Après la Seconde Guerre mondiale, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846, ce qui est assez tardif pour le département<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse s'est poursuivi assez tard aussi, jusqu’à la fin des années 1990.
Modèle:Population de France/graphique
Lieux et monuments
- Églises : Saint-Jean-Baptiste (1875)<ref>Église Saint-Jean-Baptiste</ref> ; Sainte-Anne<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, façade ocrée, à Gévaudan (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), reconstruite en 1837<ref name="Collier380"/>,<ref name="archeo-provence"/>
- La chapelle Saint-Jean<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, église de l’ancien village, restaurée, abrite des ex-voto anciens (1765 et 1836<ref name="Collier532"/>).
- La chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde, à l’entrée du village, également appelée Notre-Dame-du-Pont<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, Notre-Dame-de-Consolation et Notre-Dame-de-Compassion, a pu être construite à la suite des calamités de la guerre de Cent Ans<ref name="archeo-provence"/>.
- L’église Saint-Jean-Baptiste succède à l’ancienne église<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, fermée en 1846 et 1862 car en trop mauvais état et dangereuse. Le prêtre nommé en 1864, Jean-Esprit Pellissier, entame la construction de l’église actuelle. L’ancien château est détruit pour lui laisser la place, et l’église construite de 1870 à 1871. Le chœur est voûté d’ogives<ref name="Collier387"/>. Les cloches sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, cloche (n° 1)</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, cloche (n° 2)</ref>.
- Mont calvaire<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Fontaine place François-Beraud<ref>Fontaine place François Beraud</ref>.
-
Église Saint-Jean-Baptiste.
-
Chapelle Saint-Jean.
-
Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde.
Personnalités liées à la commune
- Bernard Laurens (1741-1802), né à Barrême, député des Bouches-du-Rhône à la Convention.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, Modèle:1re 1889, 180 p
- Le Pays de Barrême
- Cavité souterraine naturelle
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Livres sur Barrême
- Oxent Miesseroff, Au maquis de Barrême, souvenirs en vrac, Égrégores
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- François Barrême, mathématicien inventeur du barème
- le barrémien, ère du secondaire
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Barrême sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes