Lambruisse

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Modèle:Infobox Commune de France

Lambruisse est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Lambruissiens<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Lambruisse et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes sont Thorame-Basse, Saint-André-les-Alpes, Moriez, Clumanc, Tartonne.

Le village est situé à 1100 m d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Relief

Montagne de Charvet, allongée, et sommet de Meunier qui se détache peu, à 1742 m d’altitude. Au-dessus de 1500 m d’altitude, le versant, exposé à l’ouest, est encore enneigé au début du mois d’avril
Montagne de Charvet et sommet de Meunier (1742 m)

Le col du Défens, à 1267 m, donne accès à Tartonne et la vallée de l’Asse de Clumanc.

Sommets :

  • Grande Séoune, à 1694 m ;
  • Sommet de la Sapée, à 1702 m ;
  • Le Cugulet, 1410 m.

Géologie

La commune est située dans le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Hydrographie

La commune est traversée par l’Encure, qui se jette dans l’Issole.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • torrents l'issole, l'encure, de chauchaous,
  • ravin de fouranne.

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes auquel appartient Lambruisse est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Lambruisse est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : quelques rares versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Lambruisse n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> mais le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune n’a été l’objet d’aucun arrêté de catastrophe naturelle<ref name="prim"/>. Le seul tremblement de terre ressenti de manière sensible à Lambruisse est celui de Chasteuil, le 30 novembre 1951, avec une intensité macro-sismique ressentie de IV sur l’échelle MSK (l’intensité était plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40099"/>.

Toponymie

La forme ancienne du nom du village est Lambrusca vers 1200 d'après l'occitan Lambruisso, désignant la variante alpine de la « vigne sauvage »<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-101"/> . Il s'agit de cette vigne sauvage méditerranéenne appelée lambrusque ou lambruche<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le nom du sommet du Cugulet, 1410 m, vient de *Kug-, oronyme (mot servant à nommer une montagne) préceltique, qui a peut-être évolué par rapprochement et métonymie avec cucullus, capuchon en latin<ref name="Fénié-22"/>.

Urbanisme

Typologie

Lambruisse est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Lambruisse dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Modèle:Page h') ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, sont avérés avec la disparition de l’évêché d’Eturamina<ref name="beaujard-22"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1239<ref name="archeo-provence"/>. La communauté faisait partie de la viguerie du Val-de-Barrême<ref name="archeo-provence"/>. L’église dépendait au Moyen Âge de la paroisse du Castellet des Robines, communauté qui disparaît avec la Grande Peste et qui est rattachée à Moriez<ref name="archeo-provence-moriez"/>.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Lambruisse est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, {{#switch: -

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}}, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Lambruisse se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Lambruisse<ref name="labadie18"/> ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Lambruisse sont régulièrement scolarisées.

Dans le deuxième tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on a compté jusqu’à cinq distilleries de lavande à Lambruisse<ref name="blanc-bleu"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Liste des maires

Mairie de Lambruisse, sur un terrain en pente. Le monument aux morts est construit sur une terrasse qui rattrappe le dénivelé devant le bâtiment
Mairie de Lambruisse, monument aux morts et clocher de l’église

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 14,60 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,78 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 11,20 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 28,23 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Urbanisme

La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.

Intercommunalité

Lambruisse fait partie:

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, Lambruisse comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Lambruisse). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Lambruisse est marquée par la crise des {{#switch: e

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}}, qui cause la perte des deux tiers au moins de la population. Elle est suivie d'un long mouvement de croissance jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La période d’« étale », constatée dans la plupart des communes du département, où la population reste relativement stable à un niveau élevé, est très courte à Lambruisse : elle ne dure que de 1831 à 1836. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul de longue durée. Dès 1906, la commune enregistre la perte de la moitié de ses effectifs du maximum historique de 1836<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de recul se prolonge ensuite jusqu'aux années 1980 ; depuis, la population a presque doublé.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 26 personnes, dont deux chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (huit fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont partagés de manière égale entre salariés et indépendant<ref name="insee-dossier-local7"/> ; la moitié d’entre travaillent dans la commune<ref name="insee-dossier-local7"/> et majoritairement dans le secteur primaire.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 12 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de sept en 2010. Il était de huit en 2000<ref name="otex"/>, de neuf en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants pratiquent l’élevage ovin et la polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a très fortement diminué lors de la dernière décennie, perte liée à la fermeture d’élevages ovins et donc à la non-prise en compte de vastes surfaces d’alpages, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements (avec un seul emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant deux personnes<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Les seules capacités d’hébergement de la commune sont les résidences secondaires<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 91, elles représentent trois logements sur cinq. Parmi les résidences secondaires, 11 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Lieux et monuments

Au-dessus du village, et à proximité de la chapelle Notre-Dame, l’ancienne tour de protection est réduite à sa base<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 310</ref>.

Un cadran solaire date de 1809 : il est très abîmé<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence, p 99</ref>.

Fichier:Croix de mission à Lambruisse.JPG
Croix de mission en fer forgé. On aperçoit un cadran solaire sur la façade de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption (ancienne église Notre-Dame-de-Consolation<ref name="archeo-provence"/>) date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En mauvais état, elle est fermée depuis 2012. Elle abrite plusieurs objets classés ou inscrits monument historique au titre objet :

Deux chapelles se trouvent dans la commune<ref name="archeo-provence"/> :

  • la chapelle Notre-Dame-de-Consolation, à l’ouest du village,
  • et la chapelle Saint-Damase.

Monuments commémoratifs<ref>Monuments commémoratifs</ref>,<ref>Plaque commémorative Louis Missud à Villefranche-sur-Mer</ref>:

  • Monument aux morts,
  • Stèle commémorative Ferme de Laval,
  • Stèle commémorative à l'entrée du village.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail