Thorame-Basse

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Modèle:Infobox Commune de France

Thorame-Basse (en provençal dialecte vivaro-alpin Torama Bassa) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Thoramians<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Thorame-Basse et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Thorame-Basse sont Prads-Haute-Bléone, Villars-Colmars, Beauvezer, Thorame-Haute, La Mure-Argens, Saint-André-les-Alpes, Lambruisse, Tartonne et Draix.

Le village de Thorame-Basse est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre">Modèle:Ouvrage</ref>.

Son point culminant se situe à Modèle:Unité, le point le plus bas est à Modèle:Unité dans la vallée de l'Issole.

Voies de communications et transports

Voies routières

Modèle:...

Transports en commun

Hameaux

La commune se compose de 5 villages principaux ; outre le chef-lieu, on trouve :

  • le Moustier, situé à mi-distance entre les deux Thorame ;
  • la Valette, au fond de la vallée de l'Issole ; le long de la Départementale 752 qui mène à ce village se trouve aussi la ferme isolée de la Moutière ;
  • Château-Garnier à proximité de la petite vallée de l'Estelle ;
  • la Bâtie, située le long de la vallée de l'Issole (lorsque la D2 rejoint la vallée en direction de Saint-André-les-Alpes).

Chacun de ces villages a sa propre chapelle ou église (lorsqu'elles étaient succursales de la paroisse de Thorame-Basse), et avait parfois son école comme la Valette.

Géologie et relief

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, d’importants glaciers occupent les vallées supérieures de la commune. C’est notamment le cas de la vallée de l’Issole, avec trois glaciers naissant sous le col de Lachen, sous la montagne de Boules et entre le Peymian et le Raichas. Un autre naissait sous la montagne du Cheval Blanc. Les glaciers de Würm sont moins épais que ceux de Riss<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Sommets et cols

Fichier:Montagne-du-Cheval-Blanc.jpg
Montagne du Cheval Blanc et hameau de Château Garnier.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Hydrographie et les eaux souterraines

L'Issole, affluent du Verdon, prend sa source sur la commune. L'Estelle est un gros ruisseau qui se jette dans l'Issole.

La commune est traversée par plusieurs cours d'eau : l'Issole et ses affluents la Mastre et l'Estelle qui prennent leur source sur la commune.

Bien que située dans le pays du Haut Verdon, la commune n’est pas traversée par cette rivière qui passe à Modèle:Unité du chef-lieu.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • l'Issole, l'Estelle,
  • le riou Sec, le riou Tort, le riou Blanc, riou Maurel,
  • ravins de Favier, du riou de Séourne, de Merdèlique, de Rigaudrau, de la Moulière, de Fouranne.

Plan d'eau :

  • Une partie du lac artificiel des Sagnes à la limite de la commune avec Thorame-Haute est située sur la commune de Thorame-Basse ; celui-ci sert en partie à l'arrosage des champs agricoles situés à proximité.

Climat

Modèle:Article détaillé Modèle:…

Urbanisme

Typologie

Thorame-Basse est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), prairies (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement

La compétence urbanisme est assurée par la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière depuis sa création le Modèle:Date-, avec effet le Modèle:Date-. Thorame-Basse n'ayant pas de plan local d'urbanisme, le règlement national d'urbanisme s'applique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques majeurs

La commune de Thorame-Basse est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • avalanche (mais ce risque ne figure pas dans le dossier départemental des risques naturels)<ref name="ppr"/> ;
  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : certains versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Thorame-Basse n’est exposée à aucun des risques d’origine technologiques recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/>, le Dicrim existe depuis 2016<ref name="dicrim"/>.

Les inondations peuvent être provoquées par plusieurs rivières, même petites. Ainsi, la place du hameau de la Valette était, jusqu’aux travaux de 2013, régulièrement ravagée par les eaux d’un petit torrent<ref>F. R., « Cérémonie des vœux et galette des rois », La Provence, 15 janvier 2014, Modèle:P.11.</ref>.

Sismicité

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars auquel appartient Thorame-Basse est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.

Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune, ayant atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé à Thorame<ref name="brgm40137"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé à Prads-Haute-Bléone<ref name="brgm40203"/>.

Toponymie

Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), cité en 442, est formé sur la racine préceltique *etur, et d’un suffixe préceltique, tous deux d’origine et de sens inconnus<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 1188, p 57</ref>, qu’il est possible de rapprocher d’Etruria. Charles Rostaing, dans son Essai sur la toponymie de la Provence (1950), donne une autre explication, et considère comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois<ref name="AHP-c11">Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, carte 11 et commentaire</ref>.

Une autre hypothèse lui assigne comme origine Turris (racine Celto-Ligure) Amaéna (racine latine) littéralement « tour agréable », provenant sans doute à la fois de la position administrative romaine de Thorame, et de son site agréable : vallée perpendiculaire au Verdon, orientée est-ouest, son ensoleillement et la qualité du sol. Le terme de « turris » ne désigne pas seulement la tour au sens ou nous l'entendons aujourd'hui, mais plus généralement un lieu urbanisé pouvant remplir différentes fonctions<ref>Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), sur le site Wiktionnaire</ref>.

Ce nom de civitas Eturamina cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne concerne toutefois que Thorame-Haute<ref>Thorame-Haute / Eturamina (Alpes-de-Haute-Provence), par Guy Barruol</ref>. Thorame-Basse n’est citée en tant que telle qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la forme de Toramina<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, p. 202</ref>, qui devient « Toramena » (1109) ou « Thoramena ». Sur plusieurs cartes datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est mentionné Thoramenes. Thorame est du genre féminin.

Il s'avère que le déterminant -Basse n'a pas été choisi en fonction de l'altitude, mais en fonction du rang social des deux villages voisins: Thorame-Haute était plus important administrativement parlant: ce fut le siège d'un évêché dès la fin de l'Antiquité et durant toute une partie du Haut Moyen Âge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Archéologie

La commune fait l'objet d'une « Zone archéologique de saisine des dossiers d'urbanisme », en vertu de l'arrêté préfectoral no 04218-2011, en date du Modèle:Date-<ref>Voir : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-et-actions-culturelles/Archeologie/Zones-de-presomption-de-prescription-archeologique/Arrete-prefectoral-par-commune-concernee</ref>.

Thorame : Antiquité et Haut Moyen Âge

L'histoire des "deux Thorame" se confond jusqu'à la scission du territoire d'Eturamina au Moyen Âge en deux communautés distinctes. La tribu des Eguiturii était peut-être installée dans la vallée de l’Issole, et donc à Thorame-Basse<ref name="AHP-c12">Baratier, Duny & Hildesheimer, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Atlas historique de la Provence</ref>. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un évêché est installé à Thorame, peut être sur la colline du Piégut (donc à Thorame-Basse)<ref name="archeo-provence-Thorame"/>, dont l'évêché de Senez aurait pris la suite.

Moyen Âge

La localité de Thorame-Haute apparait distincte pour la première fois dans les chartes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Toramina superioris), suivie de celle de Thorame-Basse (Thoramina inferior) : les deux communautés sont donc séparées à cette date<ref name="archeo-provence-Thorame"/>,<ref name="archeo-provence"/>. Ses premiers seigneurs connus sont les Piégut (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles) ; leur succèdent les Féraud-Glandevès (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles), les d’Oraison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis les Jassaud jusqu’à la Révolution<ref name="AHP"/>. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence<ref name="histo_sous-pref"/>.

Au début du deuxième millénaire, jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins, une communauté indépendante était installée sur la colline de Piégut. Son église dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La communauté fournissait un service militaire aux comtes de Provence sous la forme d’un cavalier monté et équipé (redevance dite de la cavalcade)<ref name="archeo-provence"/>. Une bastide (sous la forme d’une maison forte) appartenait aux Balbi à la Bâtie<ref name="archeo-provence"/>.

Temps modernes

Les guerres de religion provoquent des dévastations (destruction de la tour de Piégut). En Modèle:Date-, une troupe protestante s’approchant du village, les habitants se réfugient dans le clocher qui était fortifié. Les protestants y mettent le siège, puis incendient l’église où meurent plusieurs habitants<ref name="archeo-provence"/>.

Si l'on en croit E. Bresc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le village de La Bâtie situé à l'entrée du goulet d'étranglement de la vallée de l'Issole (anciennement La Bastide) aurait été rattaché au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Thorame-Basse. Il disposait de ses propres armes : D'azur, à une maison d'argent, essorée de gueules et ajourée de sable sur une terrasse de sinople.

En 1673, un habitant du village, Jean Monge, est assassiné<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La communauté dépendait de la viguerie de Colmars à la fin de l’Ancien Régime<ref name="archeo-provence"/>.

Révolution française

Durant la Révolution, les paysans prennent d’assaut le château et arrachent les carcans de la prison à l’été 1791<ref>André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P..</ref>. La commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P..</ref>.

Époque contemporaine

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la commune connaît un certain essor industriel grâce au tissage de la laine. Deux fabriques fonctionnent en 1841, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; elles sont dirigées par Jean-Baptiste Arnaud et les associés Bonnet et Chauvin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À elles deux, elles n’emploient jamais plus de dix ouvriers<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L’une était située au Moustier, l’autre à La Bâtie et utilisait la force motrice de l’Issole<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elles cessent leur activité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1827, le cadastre dit napoléonien de Thorame-Basse est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Thorame-Haute se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu, mais aussi à La Valette et aux hameaux de Château-Garnier et de La Bâtie<ref name="labadie9"/>. En 1851, la loi Falloux impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, seuil que Thorame-Basse dépasse brièvement : la commune obéit à la loi, d’autant que la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants<ref name="labadie16"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire trois de ses quatre écoles des villages : seule celle de La Valette est laissée en l’état<ref name="labadie11"/>.

En 1948 deux avions s'écrasent à peu d'intervalle sur la montagne du Cheval Blanc (voir l’article pour plus de détails) : un Douglas C-47 Dakota qui s'écrase fin janvier et fait 12 victimes civiles et militaires. Une croix est construite avec les restes de l'avion. Quelques jours plus tard, un autre avion, une Forteresse Boeing B-17 partie à la recherche du premier s'écrase au sommet de Tournon (sur Cheval Blanc) faisant 10 victimes et un survivant.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Économie

L’activité économique de la commune se partage entre l’agriculture pastorale et le tourisme.

Entreprises et commerces

Fichier:Bière bio du Haut-Verdon Maison des Produits de Pays du Haut-Verdon à Beauvezer.jpg
Bière bio du Haut-Verdon.

Agriculture

  • Chailan est un producteur et négociant en miel, qui emploie 5 personnes<ref name="chailan-cci">Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Chailan miels (SARL), consulté le 24 septembre 2012</ref>.

Commerces

Tourisme

Modèle:...

Politique et administration

Administration municipale

Le conseil municipal, réuni le Modèle:Date- pour réélire le maire<ref group="TB" name="CM3juil2020">Modèle:Lien web.</ref>, est composé de onze membres, dont trois adjoints<ref group="TB" name="CM">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2020

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 5,65 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 2,12 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 13,48 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Thorame-Basse a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos ; depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe En Modèle:Population de France/dernière année, Thorame-Basse comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Thorame-Basse). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Thorame-Basse, après la saignée des {{#switch: XV

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}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, étendue pour la commune, dure de 1800 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1861<ref name="vidal">Modèle:Article.</ref>. Le mouvement de recul ne s’arrête que tardivement, dans les années 1980. Depuis, la population s’est remis à croître.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Lieux et monuments

Architecture civile et défensive

La vallée de l’Issole, où est située Thorame-Basse, marque la limite sud des toits montagnards, qui étaient traditionnellement couverts de bardeaux<ref group="Col">Modèle:P..</ref>. Ce type de couverture a largement été remplacé, dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par les tôles (tôle ondulée, tôle plate, etc.). Une maison du village date de 1504, dont le linteau est soutenu par deux figures d’atlantes ou de caryatides, dont les traits sont usés et méconnaissables<ref group="Col">Modèle:P..</ref>.

La mairie est logée dans un bâtiment appelé « le château » : grande bâtisse carrée, il a deux étages aux fenêtres cintrées du côté de la campagne. Il remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col">Modèle:P..</ref>.

La tour de Piégut se trouve sur une colline qui domine le village, et voisine avec Notre-Dame de Piégut : un chemin d’oratoires y conduit. La tour, aux salles voûtées d’ogives, doit dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col">Modèle:P..</ref>.

Art religieux

  • L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens (1588<ref name="archeo-provence"/>) : la nef de trois travées en berceau, aboutit dans une travée de chœur, au chevet plat. De chaque côté du chœur, se trouve une chapelle<ref group="Col">Modèle:P..</ref>. La flèche du clocher est couverte de tuiles vernissées vertes, brunes, jaunes, comme le toit de la nef, où les tuiles dessinent un quadrillage<ref group="Col">Modèle:P..</ref>. Dans le mobilier de l’église, se trouvent :
ornant le chœur, un vaste retable à trois pans. Au centre, se trouve une peinture de saint Pierre et l’ange ; sur les côtés, saint Pierre et saint Paul sont statufiés. Le tout, encadré de colonnes, de frises en bois sculpté, date de la fin Modèle:S mini--début Modèle:S mini-, et est classé au titre objet<ref group="Col">Modèle:P..</ref>,<ref>Arrêté du 21 avril 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref> ;
un tableau classé de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représente la Crucifixion<ref group="Col">Modèle:P..</ref>,<ref>Arrêté du 7 septembre 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref> ;
un autre retable représente la donation du rosaire<ref group="Col">Modèle:P..</ref> ;
une armoire ornée de chutes de fruits de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col">Modèle:P..</ref>,<ref>Arrêté du 21 avril 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref>.
  • La chapelle Notre-Dame de Piégut, en haut du Piégut, est ornée sur sa façade d’une statue de la Vierge en marbre peint, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée au titre objet à l’inventaire des monuments historiques<ref group="Col">Modèle:P..</ref>,<ref>Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Mérimée, consultée le 27 août 2008</ref>.
  • L’église de la Nativité de Notre-Dame<ref name="archeo-provence"/> à Château-Garnier est construite en 1859<ref group="Col" name="collier382"/>, en remplacement de l’ancienne église Saint-Mathieu<ref name="archeo-provence"/> ; on lui ajoute un clocher en 1870-1872. Bien qu’éloignée de Modèle:Unité à peine de la chapelle Saint-Thomas, on la construit pour faciliter l’accès des paroissiens en hiver. La nef compte deux travées voûtées d’arêtes, le chœur étant logé dans l’une d’elles, et une travée centrale sous coupole<ref group="Col" name="collier382">Modèle:P..</ref>. Dans son mobilier, le tableau représentant saint Matthieu, daté de 1657, est classé au titre objet<ref>Arrêté du 7 septembre 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref>. L'horloge est de 1891<ref>Modèle:Base Palissy horloge église de Château-Garnier</ref>.
  • La chapelle Saint-Pierre au hameau du Moustier dépendait de la paroisse de Thorame-Basse<ref name="archeo-provence"/>.
  • La chapelle Saint-Thomas, au cimetière du hameau de Château-Garnier, date en partie du Modèle:S mini- ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l’abside, classée monument historique<ref>Arrêté du 14 mars 1991, notice de la Base Mérimée, consultée le 3 mars 2009</ref> est de cette époque. Lors de la reconstruction de l’église en 1890, un mur la sépare du reste du bâtiment<ref group="Col" name="collier-485" />. En dehors de l’abside, l’église est composée d’un chœur à trois pans, couvert d’une demi-coupole, et d’une nef à deux travées. La chapelle se signale surtout par les fresques de ses voûtes, classées aux monuments historiques<ref>Arrêté du 10 décembre 1952, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref>, <ref>Chapelle Saint Marcel : Fresques de la Chapelle St Thomas à Château Garnier</ref>, allant du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col">Modèle:P..</ref> : le Christ en majesté est assis sur un arc-en-ciel, accompagné du Soleil et de la Lune. Les quatre évangélistes datent des environs de 1550<ref group="Col" name="collier-485" />. Sur la façade, se trouve une statue de la Vierge à l’Enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col">Modèle:P..</ref>.
  • La chapelle Sainte-Agathe, au hameau de la Bâtie, est construite en 1861<ref group="Col" name="collier386"/> sur l’emplacement d’une chapelle plus ancienne<ref name="archeo-provence"/>. Elle compte trois travées voûtées d’arêtes, dont une pour le chœur, à chevet plat<ref group="Col" name="collier386">Modèle:P..</ref>. Le calice en argent, orné par l’orfèvre d’une guirlande et des lettres IS, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il est classé<ref>Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref>.
  • La commune compte encore l’église de la Transfiguration de la Vierge (ou du Saint-Sauveur) à La Valette, qui a été une succursale de Thorame-Basse<ref name="archeo-provence"/>.
  • Fontaines et lavoirs

Activités et associations

Festivités

Chaque année au début du mois d'août depuis 1903 a lieu la "Messe des bergers" à la cabane de Chalufy. Ce pèlerinage amène chaque année une foule nombreuse.

La Bâtie, Château Garnier et Thorame-Basse ont leur fête annuelle en été.

Équipements culturels et scientifiques

La commune possède un point-lecture informatisé (l'une des médiathèque du Pays A3V).

Un observatoire est en cours de construction sur la montagne du Cheval Blanc (Modèle:Unité d'altitude) par l'association "A4", il s'agit d'un télescope automatique dirigeable à distance via Internet<ref>La montagne du Cheval Blanc, culminant à 2323 mètres dans les Alpes de Haute Provence, a été choisie pour les qualités de son ciel</ref>.

Associations
  • Culture et patrimoine créée en 1989 par Marcel Boyer et Michel Mané et l'Association restauration des intérieurs des églises de Thorame-Basse qui travaillent avec la municipalité sur des projets de rénovation du patrimoine.
  • le Foyer rural des deux thorame C.O.O.L. des Thorame<ref>Foyer rural des deux Thorame c.o.o.l Mairie 04170 Thorame-Basse</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

  • Site de la mairie :

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  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique

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  • Autres sources :

Modèle:Références nombreuses

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