La Mure-Argens
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
La Mure-Argens est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Murencs et Murencques<ref name="tresor"/> et Argentins à Argens.
Géographie
Les communes limitrophes de La Mure-Argens sont Thorame-Haute, Allons, Saint-André-les-Alpes et Thorame-Basse.
Situé à Modèle:Unité d'altitude le village de La Mure s'étage sur le flanc sud de la montagne de Maurel dont il épouse la courbure. Des vergers et des jardins entourent le village tandis que des prés s'étendent à ses pieds jusqu'au Verdon.
Le village de La Mure est construit un peu au-dessus du confluent du Verdon et de l’Issole.
L'autre village, Argens, perché à Modèle:Unité d'altitude se situe entre le Haut et Moyen Verdon. Il occupe la petite vallée de la Sasse qui se jette dans le Verdon. Modèle:Article détaillé
Relief
Les principaux sommets de la commune sont la montagne de Maurel (avec un radar météorologique de l’IRSTEA), à Modèle:Unité d’altitude<ref name="cemagref"/>, et la montagne de Cordœil (sommet à Modèle:Unité) qui marque la limite nord et ouest de la commune.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Hydrographie et eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- Verdon (rivière),
- torrents la sasse, l'ivoire, l'issole,
- ravin de la moulière.
Urbanisme
Typologie
La Mure-Argens est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
Le chef-lieu se situe à proximité immédiate de la départementale Modèle:Nobr, trois embranchements successifs permettent de rejoindre le village. La Mure est traversé par la RD 502 (la Grand rue est donc une voirie départementale).
La RD 908 en direction du Haut-Verdon prend son départ à Saint-André-les-Alpes, à Modèle:Unité seulement de la Mure, comme embranchement de la route nationale 202.
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Réseau régional de transport. La Région est responsable de trois réseaux de transports collectifs<ref>Réseau régional de transport. La Région est responsable de trois réseaux de transports collectifs</ref>
La commune est desservie par la ligne de chemin de fer de Nice à Digne à la gare de La Mure et à l’arrêt d’Allons-Argens, en limite de la commune d’Allons<ref name="train"/>.
Risques naturels et technologiques
La commune de La Mure-Argens est exposée à quatre risques naturels<ref name="prim"/> :
- avalanche,
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de La Mure-Argens n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes, auquel appartient La Mure-Argens, est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.
Le tremblement de terre le plus fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le 30 novembre 1951. Ils atteint une intensité macro-sismique ressentie à La Mure-Argens de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40099"/>.
Toponymie
Le nom de La Mure (Mura en 1030) vient de l’occitan mura, qui désigne les murs d’une maison, probablement en ruines, selon Ernest Nègre<ref name="TGF-Mure"/>, ou les murs qui protégeaient le village<ref name="Fénié-67"/>.
Celui d’Argens (Argens, cité vers 1200), vient d’un nom propre romain, « Argenteus »<ref name="TGF-Argens"/> ou rappelle l’existence de mines d’argent<ref name="Fénié-53"/>.
Histoire
Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont La Mure et Argens dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Modèle:Page h'), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés<ref name="beaujard-22"/>.
Vers 1030, la seigneurie de Mura appartient à deux puissants hommes, sans doute apparentés, Jonas et Mainard. Le neveu de Mainard, en devenant moine de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, donne à ce monastère tous les droits qu'il possède sur ce lieu, l'église Sainte-Marie et les terres qui en dépendent. La donation est complétée quelques années plus tard par une deuxième donation : en 1042, Mainard et sa famille d'une part, Belihidis, veuve de Jonas, et ses fils Pons, Heldebert et Athanulf d'autre part, donnent ensemble au monastère "l'église dédiée à Marie Mère de Dieu, avec ses terres cultes et incultes, en pleine propriété, qui est située sous la montagne anciennement appelée Morarius, dans le diocèse de Senez, sur le Verdon". Les limites de la donation sont, à l'est, du sommet du mont Maurel jusqu'à la fontaine des Mèles sur le Verdon en passant par la vallée du Christ; au sud, le long du Verdon jusqu'à l'Issole; au nord, du sommet Maurel jusqu'à sa base où coule l'Issole; à l'ouest, de l'Issole jusqu'au Verdon. Il est remarquable que les limites de la donation correspondent à l'actuelle commune de La Mure<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, publié par M. Guérard, Paris, 1857, chartes 766 et 767.</ref>.
Ancien Régime
L'abbaye de Saint-Victor possède la seigneurie de La Mure jusqu'à la fin du XIIIe siècle. A cette époque, le monastère cède ses droits au comte de Provence qui en fait en 1299 donation à la famille Roquevaire. Les Roquevaire sont seigneurs de Moriez, Castellet de la Robine, La Mure et Saint-André. En 1480, le comte de Provence est à nouveau en possession de la seigneurie de La Mure et la donne au prieur de La Mure, Bertrand Savalin, et ses successeurs. Au XVIe siècle, François Bussière rachète aux prieurs les droits seigneuriaux avec le titre de prieur. Son fils Claude, prieur et seigneur de La Mure, n'a qu'une fille, mariée à Claude Bourguignon. La seigneurie et le prieuré passent donc dans la famille Bourguignon jusqu'à la Révolution.
Argens était le fief de la famille Villeneuve aux XV et XVIe siècles. Il est acquis en 1630 par François Surle et passe par succession, vers 1700, à la famille Boyer, laquelle parvient à le faire ériger en marquisat en 1722<ref name="AHP-c111">Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit.</ref>.
Les communautés de La Mure et d'Argens relevaient de la viguerie de Castellane<ref name="archeo-provence" />.
Période révolutionnaire
Durant la Révolution, La Mure compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, p 296-298</ref>.
Époque contemporaine
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens d’Argens et de La Mure sont achevés<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
Comme le reste de la vallée du Verdon, La Mure connut un certain essor industriel au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, grâce au tissage de la laine. La première fabrique est créée en 1835 par Adrien Pascal, à l’exemple de la fabrique Honnorat de Saint-André<ref>Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p., p 119</ref>. Implantée sur les bords de l’Issole dont elle tire son énergie, elle emploie 80 ouvriers en 1856<ref>Mireille Mistral, Modèle:Opcit, Modèle:P.139</ref>, mais ce nombre retombe à moins de 30 dans les années 1870<ref>Mireille Mistral, Modèle:Opcit, Modèle:P.145</ref>. Victime d’un incendie en 1861<ref>Mireille Mistral, Modèle:Opcit, Modèle:P.163</ref>, elle n’en poursuit pas moins son activité, est reprise par M. Dol, puis ferme dans les années 1890<ref>Mireille Mistral, Modèle:Opcit, Modèle:P.191</ref>.
En 1851, après le coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte (pas encore devenu Napoléon III), l’ancien maire royaliste Jean-Baptiste Itard, notaire de son état, s’exile dans le Piémont-Sardaigne proche, et rentre en France le 5 décembre 1852<ref>André Compan, « Les réfugiés politiques Provençaux dans le Comté de Nice après le coup d'état du 2 décembre 1851 », Provence historique, volume 7, Modèle:N°27, 1957, Modèle:P..67.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, celles de La Mure et d’Argens se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, les deux communes comptent chacune une école installée au chef-lieu qui dispense une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Argens et La Mure<ref name="labadie18"/>. La commune de La Mure profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/> ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.
La ligne de chemin de fer de Nice à Digne est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.
La culture de la lavande pour la parfumerie connaît un rapide essor après la Seconde Guerre mondiale : le nombre de champs en lavande passe de 1 avant 1940 à 200 (pour Modèle:Unité) à la fin des années 1940<ref name="blanc137">Véronique Blanc, « L’or bleu d’Argens », Verdons, no 26-27, décembre 2008, Modèle:P.137</ref>. Les rendements étaient de Modèle:Unité/ha, le courtage de la lavande se faisant à Moriez, les prix atteignant les 15 000 FF/kg<ref name="blanc137"/>. La lavande était ensuite distillé à Thorame-Haute, La Mure ou Moriez<ref>Véronique Blanc, Modèle:Opcit, Modèle:P.139</ref>. La baisse drastique du prix de la lavande entraîne la disparition de cette production<ref>Véronique Blanc, Modèle:Opcit, Modèle:P.140</ref>.
En 1974 la commune d'Argens s'associe à celle de La Mure sous le nom de La Mure-Argens.
Héraldique
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 134 personnes, dont neuf chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (onze fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (82 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait cinq établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010. Il était de six en 2000<ref name="otex"/>, de onze en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé de moitié, de 321 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU actuelle et l’orientation des exploitations sont couvertes par le secret statistique<ref name="otex"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait neuf établissements, employant trois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Une distillerie de lavande est installée sur la commune (à Argens). La lavande d’Argens bénéficie d’une AOC, l’essence de lavande d’Argens ayant un taux de camphre peu élevé<ref>Véronique Blanc, Modèle:Opcit, p. 144</ref>. La commune compte également une antenne de la DDE et une annexe de l’entreprise de BTP Cozzi.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 établissements (avec dix emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un hôtel en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/> classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/> et d'une capacité de 20 chambres<ref name="insee-tourisme"/> ;
- un camping classé une étoile<ref name="atlas-hébergement21-23-24"/> avec une capacité de 25 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- quelques meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et des meublés non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 169, elles représentent 53 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 9,15 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,12 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
La Mure-Argens fait partie:
- jusqu'en 2016 de la Communauté de communes du Moyen Verdon ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.
Population et société
Démographie
La Mure
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Au XIIIe siècle, il y avait à La Mure 50 feux (foyers) et 40 à Argens. À la même date, il y avait à La Mure 40 hommes aptes à porter les armes et 20 à Argens, mais aucun ne pouvait servir l'armée du comte de Provence, même pour un mois, en raison de leur extrême pauvreté<ref>Edouard Baratier, Enquêtes sur les droits et revenus de Charles Ier d'Anjou en Provence (1252 et 1278). Avec une étude sur le domaine comtal et les seigneuries de Provence au XIIIe siècle, 1969.</ref>. La Mure comptait 45 feux en 1315 et 14 feux en 1471<ref name="Atlas_historique_Provence_page186" />.
L'histoire démographique de La Mure est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1836 à 1861. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a repris un mouvement de croissance.
Modèle:Population de France/graphique
Argens
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Enseignement
Les établissements d'enseignement proches de la commune<ref>[1]</ref> :
- Écoles maternelles et primaires : à Clumanc, Senez,
- Collège à Saint-André-les-Alpes, Annot.
Ancienne école primaire<ref>mairie, école primaire</ref>.
Santé
Cultes
Lieux et monuments
- Une pierre mégalithique couchée, aujourd'hui le long de la route derrière la mairie de La Mure<ref>Identifié par Guillaume Aral</ref>, semble indiquer une présence humaine à l'Âge du bronze.
- Le village actuel de La Mure semble dater essentiellement des {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}. Une rue principale traverse le village, marqué à ses deux extrémités, comme tous les villages de la vallée, par une chapelle, dédiée à saint Joseph, et une série d'oratoires ou de croix<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> qui symbolisent l'entrée dans le bourg et le placent sous protection divine. Le long de cette Grand Rue s'étendent les maisons bourgeoises du village, remarquables par leur hauteur, leurs baies parfois cintrées, leurs linteaux historiés. Une au centre de la rue est dite "le château" (probable ancienne propriété du seigneur). Les autres rues, parallèles à l'axe principal portent le nom de rue du Mois-d'Août et rue du Milieu. La communication entre ces axes est assurée par des typiques calades en escaliers.
- L'actuelle place qui s'ouvre au devant et en contrebas de l'église a été créée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l'emplacement primitif du cimetière.
- Le four communal a été restauré et inauguré en 2013<ref>« Une nouvelle jeunesse pour le four à pain », La Provence, 9 décembre 2013, Modèle:P.13.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Le village d’Argens, à Modèle:Unité d’altitude, a une annexe de la mairie. Un linteau de porte, orné d’une accolade et de caractères alphabétiques, peut dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.358.</ref>.
- La fontaine ancienne, construite en 1668, est ornée d’une figure anthropomorphe naïve et de rosaces<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.427.</ref>.
Patrimoine industriel :
- ensemble de quatre machines à broyer (broyeurs à cylindres)<ref>Ensemble de quatre machines à broyer</ref>,
- trois ensembles de machines à séparer physiquement (blutoirs centrifuges)<ref>trois ensembles de machines à séparer physiquement (blutoirs centrifuges)</ref>,
- usine textile dite draperie Pascal puis Minoterie des Alpes<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>usine textile dite draperie Pascal puis Minoterie des Alpes</ref>,
- turbine hydraulique<ref>turbine hydraulique</ref>,
- conserverie dite la limacière<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>conserverie dite la limacière</ref>,
- usine de pâtes alimentaires<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,
- maison de forgeron<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Patrimoine religieux :
- A La Mure, l'église paroissiale sous le vocable de Notre-Dame<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> est située à l'entrée du village, surplombant l'actuelle place du village. C'est à la suite d'une erreur de l'historien Claude-Françoise Achard, au XVIIIe siècle, qui a mal lu dans les chartes anciennes le vocable Nostrae Dominae Vallis Viridionis (Notre Dame de la Vallée du Verdon) et qu'il a transcrit par Nostrae Dominae Vallis Viridis (Notre Dame de la Vallée Verte) que l'église est parfois appelée Notre-Dame-de-Vauvert<ref>Claude-François Achard, Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de Provence ancienne et moderne, du Comtat Venaissin et de la principauté d’Orange, du comté de Nice pour servir de suite au dictionnaire de la Provence, Imprimerie Pierre Joseph Calmen, Aix, 1787-1788.</ref>. Si linteau l'église est daté de 1700, date de sa rénovation, l'église est bien plus ancienne. Au XVIIe siècle, au sein même de l'église, est fondée la chapellenie du Saint-Rosaire par Jean Martel, prieur et recteur de La Mure, avec son propre patrimoine<ref>Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B 798 (1675)</ref>. L'église a un plan à une nef de deux travées terminée par un chevet plat, sur laquelle s'ouvrent deux chapelles latérales plus basses (faux transept) qui font s'apparenter la forme générale à un plan centré en croix grecque<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.222.</ref>. Le clocher était couvert de tuiles en écailles colorées jusque dans les années 1980 quand il a été rehaussé<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.513.</ref>.
- Au-dessus de l'autel, le tableau représente Notre-Dame avec saint Étienne et saint Victor (sous les traits de Louis XIV), copatrons de La Mure (daté d’entre 1650 et 1680)<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.478.</ref>.
- Au-dessus de la porte, le tableau représente Notre-Dame du Rosaire entourée de saint Dominique et de sainte Catherine de Sienne, saints traditionnellement liés à cette dévotion. Il devait être initialement dans une chapelle latérale dédiée au Rosaire. Autres tableaux : la Prédication de saint Jean-Baptiste (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et La Vierge à l'Enfant délivrant les Âmes du Purgatoire avec sainte Barbe et saint Antoine (daté ovencçade 1672).
- L'ancien nom de la place de l'église, Clastre (cloître en provençal), rappelle la présence d'une ancienne communauté monastique. Au XIIIe siècle, le cloître est mentionné comme nécessitant une réfection<ref>Edouard Baratier, Enquêtes sur les droits et revenus de Charles Ier d'Anjou en Provence (1252 et 1278) Avec une étude sur Le domaine comtal et les seigneuries de Provence au XIIIe siècle, 1969.</ref>.
- La chapelle Saint-Joseph à l'extrémité du village est le but d'une procession pour la fête patronale du 15 août<ref name="archeo-provence"/>. L'intérieur montre au moins deux campagnes de construction<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- A Argens, l’église Notre-Dame-de-Beaulieu<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, construite en 1664-1667 est voûtée en ogives<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.187.</ref>. La cloche est de 1765<ref>Modèle:Base Palissy cloche de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu</ref> et son horloge de 1926<ref>Modèle:Base Palissy horloge de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy horloge inscrite sur l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers</ref>.
- Deux oratoires sont taillés dans la montagne, ceux de Notre-Dame et de Saint-Jean (celui-ci est antérieur à 1695)<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.449.</ref>.
- Dans la campagne, s’élève une croix de fer forgé (1830) ornée d’un ange<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.520.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- La famille Simon au cours d'une période qui s'étend du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a marqué la vie des communautés du Moyen Verdon. C'était une famille bourgeoise<ref>Armoiries portant "D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, surmontée d'une étoile à huit branches de même" (Armorial général de France, Charles d'Hozier (1697-1709, XXX Provence, II)</ref> présente depuis au moins le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Saint-André-les-Alpes et dans ses environs<ref>Alain Collomp, Alliance et filiation en haute Provence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Annales 1977, pp. 445-477))</ref> qui a donné de nombreux notaires, avocats, mais aussi ecclésiastiques, ces derniers ayant participé à la fondation de plusieurs chapelles ou églises dans la région du Parc naturel régional du Verdon, dont notamment celle de La Mure-Argens.
- Le marquis d’Argens correspondait avec le roi Frédéric II de Prusse
Voir aussi
Bibliographie
- Présentation de la commune de La Mure-Argens, par le service régional de l'inventaire
- Écart d'Argens, par le service régional de l'inventaire
- La Mure-Argens, sur la base Mistral
- Présentation du village de La Mure, par le service régional de l'inventaire
- Oratoires, croix de chemin, par le service régional de l'inventaire
- La Minoterie des Alpes, 2016, Collection Parcours du Patrimoine
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- La Mure-sur-Argens, sir le site Dignois
- Cavités souterraines naturelles
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) Modèle:ISBN.
Articles connexes
- Argens
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes