Saint-Jacques (Alpes-de-Haute-Provence)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Jacques (Sant Jaume en occitan provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Saint-Jacquois<ref name="tresor" /> ou les San Jaumiers.
Géographie
Localisation
Saint-Jacques est village bâti sur un éperon à 800 m d’altitude<ref name="La Torre" />, perché au-dessus de la vallée de l’Asse avec un panorama.
La commune la plus proche est Barrême (2 km), sur la route Napoléon.
Les communes limitrophes de Saint-Jacques sont Clumanc, Saint-Lions, Barrême et Chaudon-Norante.
Voies de communications et transports
Voies routières
Transports en commun
Géologie
Relief
Le point culminant de la commune est le sommet Saint-Martin (1451 m).
Risques naturels et technologiques
La commune de Saint-Jacques est exposée à trois risques naturels<ref name="prim" /> :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37" />.
La commune de Saint-Jacques n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr" /> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr" /> ; le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim" />.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Saint-Jacques est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39" />, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim" />.
Climat
Modèle:… Modèle:Article détaillé
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum Sant Jacobi) ; il est nommé d’après saint Jacques le Majeur, sous sa forme occitane Jacme, qui a été francisée par la suite<ref name="TGF" />.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jacques est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (67,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), forêts (7,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Commerces
Un seul commerce est présent dans cette commune : un restaurant appelé Domaine d'Aiguines.
Histoire
Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Saint-Jacques dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Modèle:Page h'), ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, sont avérés avec la disparition de celle de Thorame<ref name="beaujard-22" />. La via salinaria ou via Vintinia, de Cagnes à Digne-les-Bains, et dont le tracé est presque intégralement connu de Vence à Digne, passait sur la commune<ref name="carte-archeo" />.
Le village de Saint-Jacques est la possession d’une prévôté de moines augustins<ref name="AHP" />, attestée en 1108, installée à quelques centaines de mètres du village mais sur la même colline<ref name="carte-archeo" />,<ref name="archeo-provence" />. Ce monastère prend la suite d’une église qui y aurait existé depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="carte-archeo" />. Le fief appartient aux Villeneuve du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP" />.
En 1570, pendant les guerres de religion, la prévôté des augustins est détruite sur ordre du gouverneur de Provence, le comte de Carcès, pour empêcher les protestants de s’y fortifier<ref name="archeo-provence" />.
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Jacques-lès-Barrême<ref name="nom-révolution" />.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Jacques est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XXI|-| – | XXI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 6,90 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,19 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 23,91 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 17,17 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
Saint-Jacques fait partie:
- jusqu'en 2016 de la Communauté de communes du Moyen Verdon ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.
Urbanisme
La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En Modèle:Population de France/dernière année, Saint-Jacques comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Jacques). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Saint-Jacques est marquée par la saignée des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV
}}.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Jacques arrive au bout d’un mouvement de croissance, et connait une période d’ « étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Ensuite, la commune est touché par l’exode rural : sa population décroît régulièrement, et 65 ans après le maximum démographique de 1831, elle a perdu plus de la moitié de sa population<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. La baisse se poursuit jusqu’aux années 1980 ; depuis, Saint-Jacques a connu une inversion de tendance et a pratiquement doublé sa population.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Jacques se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9" />. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16" />, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions<ref name="labadie18" /> ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées. Modèle:…
Santé
Cultes
Personnalités liées à la commune
- Daumas (André, Victor, Emile), personne morte en déportation.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- Saint-Jacques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> possède deux oratoires.
- L’église Saint-Martin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, patronnée par Saint-Jacques, au cimetière, est issue d’une collégiale de chanoines réguliers du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }}, détruite vers 1570<ref name="archeo-provence" />.
- La chapelle du village<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, sous la titulature de Saint-Martin, date de 1874<ref name="archeo-provence" />.
Patrimoine civil
- Four communal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Fontaine avec lavoir ombragés de châtaigniers.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Saint-Jacques sur le site Dignois
- Cadrans solaires
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Saint-Jacques sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes