La Palud-sur-Verdon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Palud-sur-Verdon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Paluards<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
La Palud-sur-Verdon et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La Palud-sur-Verdon est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.

Les communes limitrophes de La Palud-sur-Verdon sont Majastres, Blieux, Rougon, Trigance et Aiguines (dans le département du Var) et Moustiers-Sainte-Marie.

Le village touristique, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, est connu pour sa route des Crêtes et ses belvédères sur les gorges du Verdon. La Dent d'Aire est Modèle:Unité au-dessus de la rivière.

Le Baou traverse la commune et rejoint le Verdon. Le massif du Montdenier s’étend sur la partie nord de la commune.

Géologie

La commune est située dans le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence.

Relief

Modèle:...

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune de La Palud-sur-Verdon est desservie par la route départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 552), qui relie Castellane à Gréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole<ref name="IGN"/>.

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !
  • La Palud-sur-Verdon est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance Castellane ↔ La Palud-sur-Verdon ↔ Moustiers-Sainte-MarieRiez

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit un tiers de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

La commune de La Palud-sur-Verdon est également exposée à trois risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de La Palud-sur-Verdon est de plus exposée à deux risques d’origine technologique<ref name="ppr"/> :

  • celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
  • celui de rupture de barrage : La Palud-sur-Verdon fait partie de la zone d’inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon<ref name="ddrm88"/>,<ref name="ppi14"/>. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne<ref name="dreal"/>, et parcourait les Modèle:Nobr qui séparent le barrage de Castillon du Point sublime en moins de 29 minutes, juste avant d’entrer dans la commune de La Palud<ref name="ppi20"/>. L’onde resterait cantonnée dans les gorges du Verdon, continuant de descendre à environ Modèle:Nobr, et atteignant l’Imbut Modèle:Nobr après avoir passé le Point sublime<ref name="ppi21"/>. Elle finirait par submerger le pont du Galetas une demi-heure après être entrée dans la commune, ne dépassant pas toutefois la cote des Modèle:Nobr (soit une hausse du cours du Verdon de plus de 10 m)<ref name="ppi23"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Sismicité

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Moustiers-Sainte-Marie auquel appartenait La Palud-sur-Verdon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.

Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le Modèle:Nobr, qui a été ressenti avec une intensité macro-sismique ressentie de Modèle:V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)<ref name="brgm"/>.

Hameaux, lieux-dits

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1200 (de Palude), est tiré de l’occitan palú, "marais"<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-92"/>, du latin palus-paludis, même sens. La commune de La Palud prend le nom de La Palud-sur-Verdon en 1961<ref name="Cassini"/>.

Le belvédère de Maireste, à proximité d’un château du même nom, pourrait tirer son nom du nom de personne Matrius, avec le suffixe ligure -esc<ref name="Fénié-38"/>.

Urbanisme

Typologie

La Palud-sur-Verdon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (50,4 %), forêts (37,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 3,5 % 288
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,1 % 91
Forêts de feuillus 12,4 % 1010
Forêts de conifères 21,4 % 1745
Forêts mélangées 4,2 % 345
Pelouses et pâturages naturels 17,2 % 1404
Landes et broussailles 24,2 % 1975
Forêt et végétation arbustive en mutation 9,0 % 738
Roches nues 1,1 % 86
Végétation clairsemée 6,0 % 492
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'occupation des sols montre la nette prédominance de la forêt et des milieux semi-naturels qui occupent 95,4 % de la surface communale sur les territoires agricoles qui n'en occupent que 4,6 %. La forêt, qui occupe 38,0 % de la surface communale, est constituée majoritairement de conifères. Les landes et broussailles occupent une surface considérable, près d'un quart du territoire.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Quelques trouvailles archéologique attestent de l’occupation à l’âge du bronze<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.11.</ref>. Une tombe antique a été retrouvée à l’aven de la Faye, et d’autres d’époque gallo-romaine à l’Hôpital. La commune compte également un site paléochrétien aux grottes de Saint-Maurin. Le site de la colline de Maireste a été occupé par un oppidum pendant la protohistoire<ref name="archeo-provence"/>.

L’itinéraire qui reliait Castellane à Moustiers passait par le col de la Croix de Châteauneuf<ref name="archeo-provence"/>.

Moyen Âge

Pendant le Haut Moyen Âge, le village n’existe pas. Le polyptyque de Wadalde, rédigé en 814, cite trois colonges (exploitation agricole de taille variable) et une bergerie sur le territoire actuel de La Palud : colonica Carnillas, au coullet de Counilliès, la colonica Bagella, à Bagelle, et la colonica in Dogone, à l’actuel lieu-dit Rocas du Dugo ; la bergerie Corcio est, selon Daniel Thiery, à placer à Courchon<ref name="archeo-provence"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1062, sous le nom de Castrum novum<ref>L'histoire de La Palud-sur-Verdon</ref> (Châteauneuf), puis Châteauneuf des Barris<ref>Jacques Cru, « Petra Castellana », Verdon no 1, estieu 1999, Modèle:P.34.</ref>. Le château est construit à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, et avait huit coseigneurs en 1062<ref>Jacques Cru, Petra Castellane, Modèle:P.34.</ref>. Le village de La Palud est signalé en 1114<ref name="archeo-provence"/>. Lors de la guerre entre Boniface III de Castellane et le comte Alphonse Ier de Provence (1188-1189), le château tombe aux mains du comte de Provence. Le baron de Castellane construit alors un nouveau château au nord de l’ancien, qu’il nomme Châteauneuf. L’ancien village est alors renommé La Palud, du nom de l’église paroissiale, Notre-Dame-de-Palude.

Un autre château est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Maireste<ref name="archeo-provence"/>, qui formait un fief distinct de celui de La Palud au Moyen Âge<ref name="AHP"/>. Il y avait encore un autre village sur la commune, au lieu-dit Saint-Maurin, autour de l’église et le prieuré Saint-Maurice, qui ont été fouillés récemment : ils datent de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le prieuré dépend de l’abbaye Saint-Victor de Marseille aux {{#switch: e

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}} ; il passe ensuite à Riez<ref name="archeo-provence"/>.

L’église de La Palud relevait du chapitre de Riez, comme Notre-Dame de Maireste<ref name="archeo-provence"/>.

En 1292, La Palud est échangée par Charles II de Provence contre une partie de la seigneurie de Moissac. Les Castellane sont seigneurs durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.188.</ref>, puis la seigneurie passe ensuite aux Demandolx de 1492 qui la conservent jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Châteauneuf-lès-Moustiers forme une communauté autonome au Moyen Âge, comptant cinquante feux en 1315. Elle est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et ne compte plus que trois feux en 1471<ref name="Chat.-AHP">Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.170.</ref>. Les seigneurs de Châteauneuf sont les Castellane au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, suivis par les Glandevès au XVe puis les Carbonnel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Chat.-AHP"/>. L’église paroissiale et la chapelle Saint-Pierre des Chauvets relevaient de l’abbaye de Montmajour<ref name="archeo-provence"/>.

Le village des Chauvets est construit sur une route fréquentée au Moyen Âge, et un hôpital destiné à accueillir les voyageurs est implanté à cet endroit, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Mais en 1471, il ne compte que trois feux<ref name="archeo-provence"/>. En 1765, la communauté comptait 394 habitants<ref name="Chat.-AHP"/>. Une légende raconte qu’un Templier serait venu se réfugier dans une grotte de Châteauneuf après 1314<ref name="La Torre"/>. Le village est abandonné dans les années 1920. Châteauneuf-lès-Moustiers est rattaché à La Palud en 1974.

Période moderne

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, quatre potiers travaillaient à La Palud<ref name="Collier503">Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.503.</ref>.

La terre et les paysans étaient pauvres, ce qui n’empêchaient pas le seigneur de les pressurer. La disette du début de 1789 ne changea pas son attitude, ce qui provoqua un siège du château par les paysans en armes. Il fut obligé de prendre la fuite de nuit<ref>Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.147-148.</ref>. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club">Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-298.</ref>. En 1793, le château est désigné comme pouvant être détruit, mais échappe à la démolition<ref name="Collier243">Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.243.</ref>.

Période contemporaine

Comme de nombreuses communes du département, La Palud se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons et aux filles, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Les filles sont instruites alors que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de Modèle:Nobr<ref name="labadie16"/>. Châteauneuf-lès-Moustiers possédait deux écoles de garçons en 1863, au chef-lieu et au hameau des Chauvets<ref name="labadie9"/>, mais n’a ouvert d’école de filles qu’avec les lois Ferry<ref name="labadie16"/>,<ref name="labadie18"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à La Palud. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à la consommation familiale. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Le Modèle:Date-, un hélicoptère Eurocopter AS 532 Cougar s'écrase au lieu-dit La Maline<ref>Crash d'un hélicoptère dans le Verdon : six morts, tous salariés d'Eurocopter</ref>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local5"/> (36 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont salariés et indépendants presque à égalité (54 % de salariés)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (69 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nobr actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 17 en 2010. Il était de 16 en 2000<ref name="otex"/>, de 24 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin (six exploitants), et la polyculture (six également). Les grandes cultures et d’autres élevages sont aussi pratiqués<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 1 309 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. Elle a ensuite fortement diminué lors de la dernière décennie, tombant à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Artisanat et industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant six salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 51 établissements (avec 16 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les vingt établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • trois hôtels en 2012, contre quatre en 2008<ref name="insee-tourisme"/>,<ref name="atlas-hébergement11"/> (deux classés deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/> et un classé quatre étoiles<ref name="atlas-hébergement17"/>). La capacité hôtelière correspondante est de Modèle:Nobr<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • un camping classé une étoile et un autre classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> avec une capacité de Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
  • plusieurs hébergements collectifs : refuges, gîtes et auberge de jeunesse<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 120, elles représentent 35 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 13 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Politique et administration

Intercommunalité

La Palud-sur-Verdon était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant Modèle:Citation<ref name="SDCI_2011">Modèle:Lien web.</ref>, la commune fait partie, depuis 2013 et jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon ; et à partir du Modèle:Date-, de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,83 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 80,53 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 26,22 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Le village compte un foyer rural et une bibliothèque.

Distinctions culturelles

La Palud-sur-Verdon fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Démographie

Modèle:Article connexe

La Palud-sur-Verdon

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

En 1906, la population comprend Modèle:Nobr présents temporairement pour la construction d'une conduite maçonnée devant amener l'eau du Verdon de Castellane à l'usine hydro-électrique du Galetas, qui ne fut jamais achevée<ref>Allain Collomp, La découverte des gorges du Verdon : histoire du tourisme et des travaux hydrauliques, Édisud, 2002, Modèle:ISBN, Modèle:P.49.</ref>.

L'histoire démographique de La Palud, après la saignée des {{#switch: e

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}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux années 1960. Depuis, la population a doublé, en restant plus faible que celle de 1911.

Modèle:Population de France/graphique

Châteauneuf-lès-Moustiers

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique de Châteauneuf-lès-Moustiers est marquée par la saignée des {{#switch: e

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}}

}}.

Après une longue croissance, la population de la commune connaît une période d'« étale » où elle reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1851. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique, rapide et de longue durée. Dès 1901, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831<ref>Vidal, Modèle:Opcit, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. La baisse se poursuit ensuite, toujours à un rythme rapide, jusqu'à la fusion avec la commune de La Palud.

Lieux et monuments

Fichier:LaPalud2.jpg
Le château de La Palud (à gauche) et l’église Notre-Dame-de-Vauvert (à droite).

Le château de La Palud au-dessus du village est un monument historique inscrit sur l'inventaire supplémentaire, situé dans le site naturel inscrit avec les maisons anciennes qui l’entourent<ref>Site inscrit par arrêté du 11 novembre 1943</ref>. La façade nord date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (fenêtre à meneaux) ; elle a été intégrée dans un agrandissement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le château actuel a trois étages<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.265.</ref> et est inscrit aux monuments historiques<ref>Arrêté du 13 septembre 1988, reprenant une décision de 1943, Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 novembre 2008.</ref>.

Le bâtiment dit château fort de Meyreste (sur une colline occupée à l’époque romaine), est assimilé à un manoir par Raymond Collier : à un étage, ses fenêtres à meneaux et ses deux tours encadrant la façade, évoque la demeure d’un hobereau, à moitié paysan<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.259.</ref>.

L’église paroissiale Notre-Dame-de-Vauvert est reconstruite en 1868-1870. Sa nef comprend six travées ; elle est voûtée en plein cintre<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 386</ref>. Son clocher<ref>Notre Dame de La Palud</ref>, en petit appareil régulier, orné de bandes lombardes, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 61</ref> ; il est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref>Arrêté du 29 novembre 1948, Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 novembre 2008</ref>. La sacristie est installée dans l’ancienne chapelle seigneuriale (fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou début du suivant), voûtée sous croisée d’ogives<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.174.</ref>

À Châteauneuf-lès-Moustiers, la chapelle troglodyte Notre-Dame de la Baume a dû être fortifiée. Des ermites s’installent dans la grotte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au suivant, elle est réparée en 1746. Sa nef d’une travée est voûtée en berceau<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.400.</ref>.

À proximité de la nationale 552, l’ensemble des grottes de Saint-Maurin ont été utilisées comme habitats, granges, selon les époques ; dans une grotte, une chapelle consacrée à saint Maurice y avait été aménagée<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.400-401.</ref>.

La maison des gorges du Verdon fonctionne en réseau avec les autres musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, le musée de la préhistoire des gorges du Verdon de Quinson et les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon de Castellane<ref>Christel Venzal-Barde, « Culture scientifique et tourisme : l’exemple des musées du Verdon », Méditerranée, no 3.4 2006, Modèle:P.91.</ref>.

Le monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref>.

Sites naturels

Personnalités liées à la commune

  • Guy Gilbert, le prêtre des loubards, s’est installé avec une équipe d’éducateurs à La Palud, où il travaille à la réinsertion de jeunes par le travail et le contact avec les animaux.
  • Patrick Edlinger, grimpeur français qui enregistra son film Opéra vertical dans les gorges, et qui est mort à La Palud.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail