Méolans-Revel
Modèle:Voir homonymesModèle:Infobox Commune de France
Méolans-Revel (prononcer Modèle:API-fr ; Méoulans et Revel en valéian) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune est quelquefois appelée Revel-Méolans.
Le nom de ses habitants est Méovellans<ref name="tresor"/>, en valéian lous Méoulansencs et lous Revelencs.
Géographie
La commune est située dans la vallée de l'Ubaye à Modèle:Nobr du Lauzet-Ubaye et Modèle:Nobr de Barcelonnette. Le lac de Serre-Ponçon est distant d'une quinzaine de kilomètres.
Issue de la fusion des communes de Méolans et de Revel, la commune compte plusieurs hameaux :
- l’Abbaye ou Laverq, au sud, accessible depuis Méolans par le GR 6-56,
- Méolans, implanté sur la rive sud de l'Ubaye,
- Revel,
- Rioclar, au nord-est de Méolans,
- le Martinet est le hameau à la confluence du Laverq et de l'Ubaye,
- Saint-Barthélemy, au sud-ouest de Méolans, dans le vallon du Laverq.
Le village de Méolans est implanté à l’abri d’un verrou barrant la vallée de l’Ubaye, site abrité du vent<ref name="reynier226"/>.
Géologie
Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, les vallées de la commune sont envahies par les glaciers de l’Ubaye et des glaciers des vallons affluents, comme le vallon du torrent de Rioclar, ou celui du vallon du Riou Bournin. Un glacier s’écoulait également dans la vallée du Lavercq. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts<ref name="jorda33"/>.
Relief
La commune est surplombée par un massif assez remarquable de Modèle:Unité d'altitude, la « Tête de Louis XVI ». Vu à contre-jour, le sommet de la montagne ressemble au profil du roi Louis XVI.
Autres sommets :
- Tête de l'Estrop (Modèle:Unité), sommet non loin de la commune ;
- Trois-Évêchés (Modèle:Unité) ;
- Grande Séolane (Modèle:Unité) ;
- Petite Séolane (Modèle:Unité).
Un oratoire se trouve au col de Famouras.
- Sommets de la commune de Méolans-Revel
-
Vue de la Tête de l'Estrop de la commune de Méolans-Revel, avec le reliquat du glacier de la Blanche.
-
Sommet des Trois-Évêchés.
-
Tête de Louis XVI (à gauche) et le Peissièou (à droite), respectivement 2 408 et Modèle:Unité d'altitude.
-
Séolane des Besses (Modèle:Unité).
Modèle:Message galerie-Commons
Hydrographie
Le principal cours d'eau de la commune est l'Ubaye, qui reçoit deux affluents dans sa traversée de la commune :
- l'Abéous en rive droite ;
- la Blanche de Laverq en rive gauche.
Flore et faune
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Transports
Une partie du réseau routier communal utilise des infrastructures rudimentaires.
Risques naturels et technologiques
Aucune des Modèle:Nobr du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton du Lauzet-Ubaye auquel appartenait Méolans-Revel est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation (dans les vallées du riou de la Blanche et de l’Ubaye),
- mouvement de terrain.
La commune de Méolans-Revel est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1991 et 2009<ref name="prim"/>. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :
- le séisme du Modèle:Nobr, d’une intensité ressentie à Méolans-Revel de V et dont l’épicentre était situé à Digne<ref name="brgm40210"/>,
- le séisme du Modèle:Nobr, avec une intensité ressentie de V et Barcelonnette pour épicentre<ref name="brgm40091"/>,
- le séisme du Modèle:Nobr, avec une intensité ressentie de V et Le Lauzet-Ubaye pour épicentre<ref name="brgm40092"/>,
- le séisme du Modèle:Nobr, avec une intensité ressentie de V et Le Lauzet-Ubaye pour épicentre<ref name="brgm40138"/>,
- le séisme du Modèle:Nobr, d’une intensité ressentie à Méolans-Revel de V et dont l’épicentre était situé à Prads-Haute-Bléone<ref name="brgm40203"/>.
Toponymie
Le nom du village de Méolans, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en 1126 (territorium de Meolano), est interprété de différentes manières :
- selon Charles Rostaing et les Fénié, il s’agit d’un des nombreux Mediolanum gaulois, une terre située au milieu<ref name="Rostaing"/>,<ref name="Fénié-41"/> ;
- selon Ernest Nègre, l’origine est gauloise, mais le nom de Méolans signifie sanctuaire central<ref name="TGF"/>.
Revel apparaît sous la forme Revelum au Moyen Âge<ref name="Revel-AHP"/>.
Le Martinet à la confluence du Laverq et de l'Ubaye évoque certainement la présence d'une petite industrie ancienne, avec un martinet de forge hydraulique actionné par un moulin (il y en avait un déjà plus en amont de l'Ubaye en allant vers les Thuiles et sur cette rive gauche.
Urbanisme
Typologie
Méolans-Revel est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (35,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Équipements sportifs et de loisirs | 0,4 % | 54 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,5 % | 198 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,4 % | 178 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 6,2 % | 416 |
Forêts de conifères | 35,3 % | 4513 |
Forêts mélangées | 0,4 % | 51 |
Pelouse et pâturages naturels | 16,6 % | 2116 |
Landes et broussailles | 1,3 % | 170 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 4,7 % | 601 |
Roches nues | 23,1 % | 2952 |
Végétation clairsemée | 12,0 % | 1534 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Histoire
Origines
Le territoire de la commune est occupé à l’époque gallo-romaine.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les moines de l’abbaye chalaisienne de Boscodon fondent une succursale dans le vallon du Laverq.
Les deux communautés dépendent des comtes de Provence jusqu’en 1388, puis passent aux comtes de Savoie jusqu’au traité d'Utrecht (1713), et enfin au roi de France<ref name="AHP-Méolans"/>,<ref name="Revel-AHP"/>.
Le village de Méolans est incendié en 1628, 1690 (guerres), 1780 et 1854. Revel compte Modèle:Nobr au dénombrement de 1315, et Modèle:Nobr en 1765<ref name="Revel-AHP"/>.
=== {{#switch: XIX
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}} === Les deux communautés étaient très peuplées (total de 2025 habitants en 1765). Elle comptait cinq paroisses et dix-sept chapelles desservies par des prêtres<ref name="archeo-provence"/>.
Durant la Révolution, la commune de Méolans compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club">Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-298.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Méolans et Revel se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles comptent ensemble six écoles dispensant une instruction primaire aux garçons. Celles de Revel se trouvent à Saint-Jacques et au Rioclar. Méolans en compte quatre<ref name="labadie9"/>, plus une école de filles (la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture de cette école dans les communes de plus de Modèle:Nobr)<ref name="labadie16"/>. En 1908, la municipalité envisage de construire une école neuve à Saint-Barthélemy, mais, dans un premier temps, le projet est rejeté par l’Inspection d'Académie car la nouvelle école serait à moins de cent mètres du cimetière. Il est ensuite accepté devant l’impossibilité de construire l’école ailleurs<ref name="labadie28"/>.
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}} ===
La commune de Revel est durement touchée par la Première Guerre mondiale, qui accélère encore le déclin démographique : outre les morts tués par les Allemands, un jeune homme de Revel est fusillé pour l'exemple ; son nom figure cependant sur le monument aux morts de Barcelonnette<ref>Les fusillés pour l’exemple des Basses-Alpes, Fédération départementale des groupes de Libre Penseurs des Alpes-de-Haute-Provence, collection « Les cahiers de la Libre Pensée bas-alpine », no 2, Modèle:P.7-9.</ref>. La commune de Revel est la première de la vallée de l'Ubaye à élever son monument aux morts, le Modèle:Date-. Une souscription publique permet son financement. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute l'Ubaye et permet de financer un monument aux Modèle:Nobr de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski<ref>Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.
Dans les années 1930, la commune de Méolans seule comptait sept scieries<ref name="reynier229"/>. Et jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Revel, pour l’autoconsommation, jusqu’au hameau de Champcontier (Modèle:Unité)<ref name="reparaz-medit109"/>.
La commune actuelle est issue de la fusion-association, le Modèle:Date-, de l'ancienne commune de Méolans (code Insee 04119) rattachée à la commune de Revel (code Insee 04161), sous le nom de Méolans-Revel (qui reprend le code Insee de la seconde)<ref name="Cassini"/>. Cette fusion-association a été transformée, le Modèle:Date-, en fusion simple, sans qu'il y ait de changement de dénomination.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local5"/> (16 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (71 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (72 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Le secteur tertiaire est le principal employeur de la commune.
Le potentiel forestier de la commune est exploité, entre autres, par une scierie mobile<ref>Modèle:Lien brisé, Scieries mobiles et artisanales de France, consulté le 8 août 2012.</ref>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nobr actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 16 en 2010. Il était de 19 en 2000<ref name="otex"/>, de 32 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement des éleveurs ovins (Modèle:Nobr). Quatre exploitations sont spécialisées dans les grandes cultures<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a chuté de près de 40 %, de 2 424 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a continué de diminuer fortement lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait neuf établissements, employant huit salariés<ref name="insee-dossier-local16"/> Une carrière exploitée par Alpes du Sud matériaux transforme le calcaire en granulats<ref name="carrières" />.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Nobr (avec Modèle:Nobr salariés), auxquels s’ajoutent les dix établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant douze personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, le secteur marchand étant majoritaire dans la capacité d'hébergement<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping classé une étoile<ref name="atlas-hébergement21-23-24"/> et deux classés trois étoiles<ref name="atlas-hébergement26"/> avec une capacité totale de 515 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
- plusieurs hébergements collectifs : un village de vacances, des gîtes et un refuge<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 276, elles représentent 60 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 47 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Politique et administration
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Émile Tron, avant d'être maire de Méolans-Revel, a été maire de Méolans de 1965 à 1977<ref>Sylvie Arnaud, « Émile Tron prendra prochainement sa décision », La Provence, 23 janvier 2014, Modèle:P.12.</ref>.
Intercommunalité
Méolans-Revel fait partie:
- de 1993 à 2016 de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique de Méolans
En 1968, avant la fusion des deux communes, Méolans comptait Modèle:Nobr<ref name="Cassini-Méolans">Modèle:Cassini-Ehess</ref>. L'habitat a toujours été dispersé : en 1872, le village de Méolans comptait Modèle:Nobr sur les 888 de la commune. Le village de Revel n'a jamais été qu'un hameau, avec seulement une dizaine d'habitants en 1886 (sur Modèle:Nobr)<ref name="reynier231"/>.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Comme Revel, Méolans connaît une saignée aux {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}} et un long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une longue période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé, qui dure jusqu'en 1866. Si l'exode rural commence plus tard qu'à Revel, le mouvement de recul démographique est de plus grande ampleur et plus rapide à Méolans. Dès 1896, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831<ref name="vidal-287"/>. Le mouvement de baisse continue jusque dans les années 1960 où intervient la fusion avec Revel.
Évolution démographique de Revel puis de Méolans-Revel
Modèle:Population de France/introduction Revel comptait 147 feux en 1315<ref name="Revel-AHP"/>. Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique La baisse de population des deux communes s'interrompt après la fusion, dans les années 1980, puis la commune connaît une croissance démographique depuis.
Lieux et monuments
La maison Chauvet porte un cadran solaire daté de 1773 et qui porte la légende « Donnez moi les soleil, je vous donnerai l’heure » (sic)<ref name="cadrans74"/> ; il a pour point commun avec un autre cadran, situé à Rioclar et datant de 1854, restauré en 1995, d’avoir la couronne qui contient les chiffres s’évaser en un entonnoir sous le chiffre douze, ce qui peut symboliser l’écoulement du temps (comme un sablier)<ref name="cadrans75"/>.
Tours à Rioclar, un cadran de 1846 est en très mauvais état, et le cadran de Gavoty a une légende en slavon : « Que l’heure vous soit favorable, que dieu vous bénisse »<ref name="cadrans77"/>.
L’église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur à Revel est ornée sur sa façade d’une petite statue de saint Jacques, de style gothique et datant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui tombe en morceaux<ref name="collier-464"/>. Elle possède encore des éléments de son architecture en style gothique. La chapelle nord est voûtée d’ogives. Elle date du tournant des {{#switch: XVII
| e | er | = {{#switch: XVII
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}}<ref name="collier-174"/>.
Le clocher du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est isolé sur un rocher dominant le village de Méolans. Il est construit avec l’église Saint-Julien, disparue depuis. Visible de loin et célèbre dans toute la région, c’est un site classé depuis 1944<ref>DIREN, « Le clocher et ses abords », Catalogue départemental des sites classés, Alpes-de-Haute-Provence, octobre 2003, consulté le 5 novembre 2013.</ref>.
La chapelle Notre-Dame de la Salette, située dans le hameau de Chaudon, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa nef à deux travées est voûtée d’arêtes. La porte ouvre au sud, avec deux les deux fenêtres éclairant la nef. Le clocher est un mur percé au-dessus de la façade occidentale<ref name="collier-227"/>.
L’église Saint-Antoine à Lavercq faisait partie d'un ancien prieuré dépendant de Volonne fondé en 1135. Un fragment de mur date de la première construction ; l’église a été reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier-141"/>, la voûte est refaite et d’autres éléments ont été rénovés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les deux travées de sa nef sont en berceau aplati. Une coupole surmonte le chœur. Le clocher est une tour construite sur le côté de la façade occidentale. Les quatre faces de la flèche de pierre sont percées de baies<ref name="collier-215"/>. Il devint ensuite un prieuré de l’abbaye de Chalais, puis de celle de Boscodon<ref name="morel-"/>.
L’église Notre-Dame-de-la-Visitation ou Notre-Dame-de-Lumières, à Rioclar, est une ancienne paroisse indépendante située sur la commune de Revel, et date de 1763. Sa nef composée de deux travées, le clocher est une tour<ref name="collier-214"/> comme Saint-Julien de Méolans, qui possède une statue du Christ en bois et qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="collier-467"/>.
Les paroisses avaient de nombreuses succursales, qui donnent de nombreuses chapelles : à La Romeyère, aux Trons, à Girardeisse, Saint-Pierre-Martyr à la Chanenche-Haute, à Méolans, à Saint-Jacques (hameau où se trouve la mairie), aux Fustiers, la chapelle de la Visitation à Gaudeissart, la chapelle Saint-Pancrace à Gouitroux, l’ancienne église paroissiale de Saint-Barthélemy, Saint-Jean à Peynier, Saint-Joseph aux Clarionds, Sainte-Apollonie aux Taroux, Sainte-Marie-Madeleine à la Blache<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle Saint-Jacques, éponyme du hameau Saint-Jacques, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. elle possède plusieurs tableaux anciens mais est en très mauvais état<ref name="marseillaise20732"/>. Le pèlerinage à Sainte-Appollonie était réputé guérir un grand nombre de maladies<ref>Robert Bailly, Chapelles de Provence : Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse : Origines, Architecture, Croyances, Le-Coteau, Horvath, 1988, Modèle:ISBN, Modèle:P.15.</ref>.
Le vallon du Laverq est un site inscrit, ainsi que les abords du Rocher de Méolans.
- Chapelles de Méolans-Revel
-
Chapelle du cimetière de Saint-Jacques.
-
Chapelle Sainte-Anne des Girardeisses.
-
Chapelle des Trons.
-
Chapelle Saint-Antoine et Saint-Roch de Rioclar-Bas.
Modèle:Message galerie-Commons
Personnalités liées à la commune
Modèle:… Christianne Peytral Chevrière
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, Modèle:P.288.
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Vallée de l'Ubaye