La Motte-du-Caire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Motte-du-Caire est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont les Mottois<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
La Motte-du-Caire et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune est située aux confins des Alpes-de-Haute-Provence, à Modèle:Unité au nord-est de Sisteron, sur un terrain ondulé. Le lac de Seignon et deux sources s’y trouvent : une source sulfureuse et la source de la Béligue.

Géologie et relief

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :

  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée.

Lors de la glaciation de Riss, la commune est presque entièrement recouverte par le glacier de la Durance, seuls les sommets, dont ceux de La Montagne et de Jalinier, dépassant. Lors de la glaciation de Würm, le glacier avance beaucoup moins loin, aux limites de la commune avec Melve, à l’ouest<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Deux stations météos se trouvent à La Motte-du-Caire, une manuelle et une automatisée<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 43 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Voies de communication et transports

La commune de La Motte-du-Caire est accessible par la RD 951, depuis Nibles au sud, ou Faucon-du-Caire au nord. La sortie de l'autoroute A51 la plus proche est la sortie 23, de Sisteron-Nord.

Deux lignes de bus desservent La Motte-du-Caire<ref>Lignes de bus à La Motte du Caire</ref> : Turriers - Sisteron et Bayons - Sisteron.

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Motte-du-Caire est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de La Motte-du-Caire est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune de La Motte-du-Caire n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Le tremblement de terre le plus fortement ressenti dans la commune est celui de Laragne-Montéglin le Modèle:Date-, qui atteignit une intensité macro-sismique ressentie de VII sur l’échelle MSK et fit quelques dégâts<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40045"/>.

Toponymie

La Motte-du-Caire se nomme en vivaro-alpin : La Mota dau Caire [la 'mutœ du 'kajre] dans la norme classique et La Mouto dòu Caïre dans la norme mistralienne.

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en 1168 (la Mota), fait référence à une colline, ou une construction au sommet d’une colline<ref>Modèle:TGF1 § 1585, Modèle:P..</ref>. La référence au village voisin, Le Caire, est officialisée en 1988<ref name="nucho"/>.

Urbanisme

Typologie

La Motte-du-Caire est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), terres arables (19,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Des sépultures sous tegulae (gallo-romaines) ont été découvertes sur la commune.

Moyen Âge

Le village était construit sur la rive gauche du Grand Vallon, avant de s’établir sur celle de droite<ref name="archeo-provence"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1168<ref name="La Torre"/>, mais une motte castrale est élevée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P..</ref>. La communauté relevait de la baillie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale a appartenu brièvement à l’abbaye Saint-Victor de Marseille avant de revenir au chapitre de Gap<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la baillie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>. En 1300, une petite communauté juive était établie à La Motte-du-Caire<ref name="baratier-demo70"/>.

En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350<ref>Jean-Marie Schio, Guillaume II Roger de Beaufort</ref>. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances<ref>Édouard de Laplane, Histoire de Sisteron, tirée de ses archives, Digne, 1845, T. I, Modèle:P..</ref>.

En 1498, l’ordre des Trinitaires y est appelé pour prendre en charge l’hôpital des pauvres du Christ appartenant à la communauté<ref name="archeo-provence"/>.

Temps modernes

Pendant les guerres de religion, les Ligueurs occupent le village en 1585.

Une foire s’y tenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>.

Vers la fin du XVIIe siècle, le 15 mai 1680, le Marquis de Janson vendit a Gaspard de Mongé, seigneur en partie de Puymichel, résidant a Aix, la seigneurie du Caire avec les titres et droits honorifiques qui en dépendaient. Gaspard de Mongé vivait encore en 1722 et était devenu conseiller secrétaire du Roi en la chancellerie de Provence en 1704. Il eut pour successeur son fils Elzéar de Mongé, seigneur du Caire, et en partie de Puymichel et Hauteval. Elzéar de Mongé avait épousé le 20 avril 1718 à la Madeleine a Aix Françoise de Rabillaud, fille de Pierre de Rabillaud, avocat au parlement de Provence, reçu le 2 février 1684 en l’office de conseiller du roi auditeur archivaire à la cour des Comptes, Aides et Finances de Provence. Ils eurent quatre filles. Anne qui épousa André de Rostolan, Suzanne mariée avec Paul de Garidel, Marie Madeleine Louise avec Joseph Elzéar Bernardy et Françoise Delphine avec Antoine Aubert. En mariant sa seconde fille a Paul de Garidel, le 11 Octobre 1746, Elzéar de Mongé promit a son futur gendre la seigneurie du Caire mais seulement après sa mort et celle de Françoise de Rabillaud, et a la condition que la dot stipulée dans le contrat de mariage soit rendue.

La seigneurie du Caire fut transmise a partir de 1766, année du partage, à Paul de Garidel, qui devint alors seigneur du Caire, et posséda tous les droits que Gaspard de Mongé avait acquis en 1680 du Marquis de Janson. Paul de Garidel demanda le droit de prélation de la terre du Caire le 16 janvier 1767, ce qui lui fut accordé le 10 avril 1767 (une pratique courante à l'époque)<ref>Archives Départementales des Bouches du Rhone reference C 2626 (registre) – In folio 378 pages, papier [1766-1770] - pages 3, 4, 5</ref>. En mourrant à Manosque le 25 aout 1773, Paul de Garidel laissait pour successeur au fief son fils Jean-Baptiste de Garidel.

Révolution française

Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint la région de La Motte le soir du Modèle:Date-. Les consuls de la communauté villageoise sont prévenus qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. Les communautés de La Motte, Clamensane, Saint-Geniez, Authon, Curbans, Bayons et Claret constituent ensemble une troupe de 700 hommes armés. Elles mettent le marquis d’Hugues de Beaujeu à sa tête, qui décide de se porter au-devant du danger en allant surveiller les bacs sur la Durance<ref name="gauvin"/>.

Dès le Modèle:Date-, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales<ref name="gauvin"/>.

Les habitants de la commune créent leur société patriotique après la fin de 1792<ref name="club"/> et nommée Société de Frères amis de la Liberté, Égalité, Fraternité et République puis Société de Frères amis de la Liberté, Égalité et République indivisible<ref name="alphand-310"/>. Plus de la moitié de la population masculine la fréquente<ref name="alphand-320"/>. Le couvent des trinitaires est déclaré bien national et vendu à un particulier, qui le transforme en auberge et utilise la chapelle Saint-Joseph comme écurie<ref name="archeo-provence"/>.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de La Motte-du-Caire sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, La Motte-du-Caire se soucie d’instruction primaire bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà une école de garçons<ref name="labadie9"/>, et une autre de filles (bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants)<ref name="labadie16"/>.

En juin 1940, quand l’Italie déclare la guerre à la France, les habitants de Saint-Paul-sur-Ubaye qui vivent entre la ligne Maginot et la frontière sont évacués et relogés dans un premier temps à La Motte-du-Caire, avant d’être transportés en Lozère<ref name="memorial37"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'était maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales malgré la crise phylloxérique<ref>Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, mis en ligne le Modèle:1er décembre 2008, consulté le 12 juillet 2013.</ref>, a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Marcel Clément a été réélu conseiller municipal avec le troisième total de 220 voix, soit 59,14 % des suffrages exprimés. La participation a été de 92,54 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La Motte-du-Caire fait partie :

Administrations

La Motte-du-Caire est une des 34 communes du canton de Seyne depuis 2015, qui totalise 8 377 habitants en 2012. La commune fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. La Motte-du-Caire fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1793 à 2015 (Lamotte de 1793 à 1801)<ref name="Cassini"/>.

La Motte-du-Caire fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à La Motte-du-Caire<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à La Motte-du-Caire en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 6,88 % 0,64 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 17,71 % 2,25 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 56,31 % 6,44 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 15,55 % 1,28 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique de La Motte-du-Caire, après la saignée des {{#switch: e

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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1891. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. À La Motte, ce mouvement commence plus tard que dans le reste du département, et la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1851 n'est enregistrée que dans les années 1950<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul dure donc moins longtemps à La Motte qu’ailleurs, et la population de la commune se remet à croître dans les années 1970 jusqu'à nos jours.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Fichier:La motte du caire groupe scolaire.jpg
Le groupe scolaire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La commune dispose d'une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ecole"/>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot<ref name="college"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Une maison médicale est installée à La Motte-du-Caire<ref>Santé à La Motte du caire</ref>, avec la présence d'un médecin, un infirmier, un kinésithérapeute et un dentiste. Une pharmacie fait partie des commerces de la commune.

L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier de Gap-Sisteron<ref>centre hospitalier de Gap Sisteron</ref> à Gap (environ Modèle:Unité).

Sports

Créé en 1988, le club de planeur<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> de La Motte du Caire permet la pratique du vol à voile. Il est installé sur la vélisurface<ref name=":0"/> située dans la vallée du Grand Vallon, à Modèle:Unité au sud de la commune en bordure de route.

Fichier:Schempp-Hirth Ventus 2b glider being launched at Lasham Airfield in UK.jpg
Décollage au treuil

La plateforme est uniquement destinée aux planeurs purs sans utilisation d'avions ou d'ULM. La mise en l'air se fait uniquement à l'aide d'un treuil situé au bout la piste de 1100m. Il permet à tout planeur de se larguer une altitude de 400m au dessus décollage avec moins d'un litre de fioul. Les reliefs environnants, propices à la création d'ascendances, permettent ensuite la poursuite aisée du vol thermique ou dynamique sans aucune autre forme d’énergie que celle du soleil. Ce qui en fait un modèle écologique pour les plateformes environnantes.

Toutes les pratiques sont possibles sur la plateforme :

  • baptêmes de l'air ;
  • école de pilotage y compris pour les personnes à mobilité réduite ;
  • stages de formation montagne ;
  • pratique de la voltige.

Cultes

Culte catholique en l'église paroissiale de la commune.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 201 personnes, dont 28 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (17 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (70 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune, ce qui est assez exceptionnel (à 61 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 19 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 9 emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 12 en 2010. Il était de 17 en 2000<ref name="otex"/>, de 23 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont très majoritairement des arboriculteurs (9 sur les 12). L’élevage ovin est aussi représenté<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 423 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement augmenté lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Les agriculteurs de la commune de La Motte-du-Caire ont droit à deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP), dont pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence et agneau de Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les six labels concernant la vigne (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant plus cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

Productions agricoles de La Motte-du-CaireModèle:Référence nécessaire.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 11 établissements, employant 13 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 34 établissements (avec 30 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 20 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 50 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Quelques structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • une aire naturelle de camping et un camping classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-22-25"/> avec une capacité de 32 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et d’autres non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
  • un gîte d’étape représente le seul hébergement collectif<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 94, elles représentent 24 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 20 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Lieux et monuments

Fichier:Église de La Motte-du-Caire.jpg
Église de La Motte-du-Caire

Le monument aux morts est orné de statues de pleureurs en bronze<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Le château de la Bastie-Neuve est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>, propriété privée). Dans la grand-rue, se trouve une maison dont l’encadrement de porte (arc en accolade à double gorge, surmontée d’une fenêtre à accolade également) date de la fin du Moyen Âge<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.</ref>.

La gendarmerie était autrefois installée dans une maison seigneuriale de ville, de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec portail immense à fronton ouvrant sur une petite cour. La porte d’entrée, d’aspect monumental, est cintrée, est ornée de moulurations de style Louis XV<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Fichier:Le rocher qui parle à La Motte-du-Caire.jpg
Le rocher qui parle à La Motte-du-Caire

L’église paroissiale, placée sous le patronage de sainte-Marie-Madeleine et de la Trinité, date de 1851. Elle remplace une église reconstruite en 1599, et conserve le clocher de l’ancienne église (construit en 1785), qui s’achève en pyramide flanqué de quatre pyramidions. La nef, longue de trois travées, est bordée de six chapelles latérales peu profondes<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Dans son mobilier, l’église conserve une Déposition de croix du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique au titre objet<ref>Arrêté du 21 avril 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008</ref>.

Le bâtiment de l’ancien couvent des trinitaires subsiste au village, signalé par la date 1682 sur les pierres de la porte<ref name="archeo-provence"/>.

  • Rues étroites et pentues (rue Casse-Cul)
  • le Sentier des contes, ou la route des rochers qui parlent.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail