Saint-Geniez
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Geniez, ou parfois Saint-Geniez-de-Dromon, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Commune de contrastes, elle est à la fois grande en superficie (ayant fusionné avec une autre commune) et très petite en population. À la suite d'un fort exode rural, elle a vu sa population divisée par 10 du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 1970, et peine à retrouver une dynamique (école fermée) ; les activités sont agricoles et touristiques. Elle présente un relief accidenté avec une altitude variant de plus de Modèle:Unité au sein du territoire (Robert Bailly parle de « reliefs wagnériens »). Elle fait partie de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence : on peut y observer de nombreux fossiles. Sa chapelle Notre-Dame de Dromon est signalée pour sa crypte et comme site possible de l’antique Théopolis de Dardanus.
Le nom des habitants de Saint-Geniez est Saint-Genais<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Les communes limitrophes de Saint-Geniez sont Valavoire, Châteaufort, Authon, Le Castellard-Mélan, Entrepierres et Valernes.
La commune est située dans la partie nord des Préalpes de Digne, au nord-est de Sisteron et au nord-ouest de Digne-les-Bains.
Géologie
Modèle:Article connexe Le territoire fait partie de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence<ref>Territoire de la Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence sur le site de celle-ci.</ref>. Il se situe en limite de la nappe de Digne<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, immédiatement à l'ouest du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref>. Il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe. À l'ouest, on retrouve des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin). On trouve différents fossiles dans ces roches : échinodermes, mollusques bivalves, mollusques céphalopodes, brachiopodes, mollusques ammonoïdes<ref>Dominique Bidon, Les fossiles sur le territoire de Saint-Geniez de Dromon, publié le 24 juillet 2009</ref>.
Une mine de plomb qui était exploitée est aujourd'hui abandonnée. On note également la présence d'une ancienne carrière.
Topographie
Le village est à une altitude de Modèle:Unité<ref name="La Torre"/>. Le territoire varie de Modèle:Unité (vallée du Vançon au sud-est) à Modèle:Unité d'altitude (montagne de Mélan à l'est). Il présente une topographie accidentée et de fortes pentes, avec plusieurs ravins (ravin de Saint-Symphorien, ravin du Prayas, ravin de Terre-Basse...), vallées étroites (défilé de Pierre-Écrite) et rochers (rocher de Dromont).
L'ensemble est boisé par la forêt domaniale du Vanson à l'ouest et à l'est ; le nord présente également quelques boisements : bois d'Eygrières, Bois de Clamoussier. Au total, la commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Hydrographie
La commune est traversée par le Riou de Jabron<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Vançon (ou Vanson)<ref>Modèle:Lien web</ref>, affluents de la Durance<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
L’autoroute A 51 passe à l'ouest à moins de 10 kilomètres de la commune, dans la vallée de la Durance ; elle va vers Gap au nord et Aix-en-Provence au sud. La départementale Modèle:Nobr traverse la commune d'est en ouest (d'Authon à Entrepierres, puis vers Sisteron). Le GR 6 (GR de Pays de la grande traversée des Préalpes, qui traverse la France jusqu'en Aquitaine) passe au sud de la commune, ainsi qu'un chemin de petite randonnée.
Une gare ferroviaire desservie par les TER (Marseille-Briançon) se situe à Sisteron, ainsi qu'une gare routière.
L’aérodrome de Sisteron-Vaumeilh se situe à quelques kilomètres au nord-ouest, sur la commune de Vaumeilh.
Climat
Les stations météos proches de Saint-Geniez sont, par ordre de proximité, celles de Sisteron (mais située dans le contexte différent de la vallée de la Durance et Modèle:Unité plus bas en altitude), La Motte-du-Caire (elles aussi plus basses en altitude), Thoard et Bayons<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Sisteron auquel appartient Saint-Geniez est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Geniez est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- inondation (dans la vallée de la Bléone),
- mouvement de terrain : le sud de la commune est concerné par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Saint-Geniez n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
Le tremblement de terre du Modèle:Date-, dont l’épicentre était situé à Laragne, a été fortement ressenti dans la commune. Il a dépassé une intensité macro-sismique ressentie de VII sur l’échelle MSK (dégâts sur les maisons)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40045"/>.
Hameaux
Le territoire communal compte de nombreux hameaux :
- Abros (ancienne paroisse, au sud) ;
- Chabert, à l'est ;
- Chardavon (ancienne commune), à l'ouest. Il est situé dans un bassin isolé, entre les massifs d’Aigue-Champs au sud et de Gache au nord ;
- Dromon ;
- les Bellets ;
- la Pène ;
- le Roucas Blanc (ancienne paroisse) ;
- Saurines ou Sorine depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- Terre Basse.
Urbanisme
Typologie
Saint-Geniez est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Saint-Geniez comptait 119 logements en 2007 (contre 95 en 1999). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 40,5 % des résidences principales dataient d'avant 1949. En revanche, la commune connaît un important déficit de constructions des années 1950 aux années 1980 qui s'explique par l'exode rural.
Les résidences principales ne représentent que 47 logements soit 38,2 % du parc (33,7 % en 1999), réparties à parts égales de 48,6 % en maisons individuelles (93,7 % en 1999) et appartements (2,1 % en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine). 77,8 % des habitations principales comportent quatre pièces et plus<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les propriétaires de leurs logements constituent 61,9 % des habitants contre 21,6 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine).
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1030 (ecclesia Beati Genesii), il est nommé d’après saint Genès d'Arles ou Genès de la Colonne (Genesius en latin), Sant Genesio sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref name="TGF">Modèle:TGF3, § 28401, p 1617-1618</ref>,<ref name="Fénié-60"/>. Il est également appelé Saint-Geniez-de-Dromon (Sanctus Genesius Dromone, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Saint-Geniez se nomme Sant Giniés en occitan vivaro-alpin.
Le nom du hameau d’Abros, dans la vallée du Vançon, vient du mot gaulois broga, champ, ou limite<ref name="Fénié-41"/>.
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, les territoires des communes de Chardavon et de Saint-Geniez font partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance, et recouvre une partie du massif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.
Chardavon, isolé dans un vallon accessible uniquement par le défilé de Pierre-Écrite, recèle plusieurs traces d’occupation ancienne, depuis le Néolithique<ref name="bérard">Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.405.</ref> et l’âge du bronze. Le territoire était habité sous le Haut-Empire romain, comme l’attestent les découvertes de surface<ref name="bérard"/> (aucune fouille entreprise). Chardavon est un des emplacements avancés pour la cité de Théopolis fondée par Dardanus, un préfet du prétoire du Bas-Empire romain, le site étant isolé et protégé par les montagnes.
Certains croient, sans la moindre preuve, qu'une agglomération gallo-romaine se situe à Dromon.
Moyen Âge
Le rocher de Dromon (Modèle:Unité) est occupé par un château fort à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : auparavant, il avait été occupé au Néolithique<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique, Modèle:Opcit, Modèle:P.409.</ref>. Quand le château est détruit, le village se déplace sur son site actuel<ref name="La Torre"/>. L’évêque de Gap donne l’église de Saint-Geniez, avec les revenus afférents, à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. L’abbaye est de plus seigneur du lieu jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; les Gombert lui succèdent jusqu’à la Révolution<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.195.</ref>.
Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Jame Gombert, seigneur de Beaudument et Dromon, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en 1386, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, le Modèle:Date-<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.422.</ref>.
Le village est déserté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, après la peste noire et les destructions liées à la guerre de Cent Ans. Les communautés de Dromon, qui comptait 78 feux au dénombrement de 1315, et de Saint-Geniez (12 feux)<ref name="AHP"/> fusionnent à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guide des ressources documentaires en PACA, Archives municipales [Saint-Geniez], consultée le 11 décembre 2008.</ref>.
L’abbaye Saint-Victor cède l’église paroissiale au chapitre de Notre-Dame-des-Doms d’Avignon au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.
Le village de Chardavon est signalé dans les chartes au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une trentaine d’années avant qu’une prévôté de chanoines réguliers s’y installe<ref name="Chardavon-AHP">Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.170.</ref> pour y fonder l’abbaye Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste. Celle-ci prospère, et compte à son apogée 18 églises sous sa dépendance dans le diocèse de Gap<ref>Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, carte 72.</ref> (21 selon Daniel Thiery)<ref name="archeo-provence"/>. Le couvent est détruit par une bande de routiers en 1385, et les chanoines s’installent à Saint-Marcel de la Baume-lès-Sisteron<ref name="Chardavon-AHP"/>,<ref name="archeo-provence"/>. Les habitants du village restent sur place après le départ des chanoines (54 habitants en 1765)<ref name="AHP"/>.
Une autre communauté, celle de la Penne, signalée en 1030, comptait 20 feux en 1315. Elle aussi est ravagée aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
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}} et complètement désertée<ref name="archeo-provence"/>.
Époque moderne
L’église Saint-Geniez est saccagée pendant les guerres de religion<ref name="archeo-provence"/>.
Une société par actions tente d’exploiter des mines de plomb en 1602, mais elles sont peu rentables ; une autre tentative a lieu en 1614, sans plus de succès<ref>Joseph Billioud, « Les mines de plomb des Basses-Alpes du XVIe au XIXe siècle », Provence historique, tome 8, Modèle:N°31, 1958, Modèle:P.44-45.</ref>.
Révolution française et Empire
Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne dans la nuit du Modèle:Date-. Les consuls de Seyne préviennent ensuite les communautés de la viguerie, dont Saint-Geniez et Chardavon, qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. Le [[1er août|Modèle:Abréviation discrète août]], les habitants de Chardavon se réfugient derrière les murs de la place forte de Seyne avec leurs meubles et leur bétail, et les hommes y reçoivent des armes tirées de l’arsenal de la citadelle<ref name="gauvin"/>. Les communautés de La Motte, Clamensane, Saint-Geniez, Authon, Curbans, Bayons et Claret constituent ensemble une troupe de 700 hommes armés. Elles mettent le marquis d’Hugues de Beaujeu à sa tête, qui décide de se porter au-devant du danger en allant surveiller les bacs sur la Durance<ref name="gauvin"/>.
Dès le Modèle:Date-, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales<ref name="gauvin"/>.
À l’été 1790, une émeute envahit le château et le met à sac : les deux tours du château sont abattues et l’incendie est évité de peu<ref name="lombard"/>.
La société patriotique de Saint-Geniez est créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Dromont<ref name="lacroix"/>, d’après le nom d’une montagne (d’où le t en référence au rocher<ref name="magnaudeix25"/>). En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.243.</ref>.
En 1810, le vallon de l’Aigue est creusé au pied de la montagne de Trenon et de la Barre Rousse, pour détourner les eaux qui coulaient de ces montagnes, emportaient les terres cultivables et inondaient le village<ref>Irène Magnaudeix, Modèle:Opcit, Modèle:P.47.</ref>.
Des mines de plomb ont existé à Chardavon. Jugées anciennes, ces galeries sont appelées mines sarrasines. Même si on ne peut les dater aussi loin, on peut attester leur exploitation au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="magnaudeix126"/>. La mine de plomb de Saurine (actuel lieu-dit de Sorine) du seigneur est comblée dès qu’il émigre à la Révolution<ref name="magnaudeix36"/>. Son exploitation est relancée par son épouse, Madame de Commandaire, à partir de 1811. Les gisements exploités débutent aux hameaux de Naux et Seaurin, et occupent une superficie de Modèle:Unité. Les treize veines de baryte sulfaté ont une épaisseur de Modèle:Unité à un mètre, certains rognons pesant plus de Modèle:Unité. La production de minerai, l’alquifoux, atteint Modèle:Unité par mois. Il est transporté brut à dos de mulets vers Sisteron, Avignon et Toulon. En 1814, les filles de Modèle:Mme de Commandaires héritent des mines. Mais les guerres napoléoniennes se terminent avec Waterloo (1815), avec elles prend fin le Blocus continental et la rentabilité de l’alquifoux de Saint-Geniez chute. Le sire de Commandaire revient d’émigration et les mines lui sont dévolues en 1821, la production ayant chuté à Modèle:Unité annuels. Ayant combattu dans les armées anglaises contre la France, il perçoit une pension versé par le Royaume-Uni, et abandonne les mines<ref>Billioud, Modèle:Opcit, Modèle:P.50-51.</ref>. Elles ne furent pas remise en service, malgré de très nombreux projets formulés entre les années 1820 et les années 1940<ref name="magnaudeix130"/>,<ref>Billioud, Modèle:Opcit, Modèle:P.51-52.</ref>.
Époque contemporaine
Entre 1820 et 1874, trois moulins sont construits subitement à Saint-Geniez, en partie par rivalité avec Authon, pour faire de la farine et de l’huile de noix<ref>Irène Magnaudeix, Modèle:Opcit, p 89</ref>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 5 habitants de Saint-Geniez sont traduits devant la commission mixte<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
La commune absorbe celle de Chardavon en 1859<ref name="Cassini"/>.
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Geniez se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (au village chef-lieu et à Abros)<ref name="labadie9"/>. Bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, les filles de Saint-Geniez sont déjà scolarisées dans les années 1860<ref name="labadie16"/>.
La commune subit un important exode rural des années 1870 à 1975. Elle est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : en 1884, la population communale subit une épidémie de choléra. Elle cause 3 morts<ref>Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, Modèle:N°320, Modèle:3e 1992, p 210</ref>. Une partie des hommes appelés au front meurent durant la Première Guerre mondiale. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de Modèle:Date- à Modèle:Date-, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en Modèle:Date-. À cette date, la ville voisine de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du débarquement de Provence. La libération se fait très rapidement après le débarquement.
Légende
Une ancienne légende raconte que le partage des fiefs de la vallée du Haut-Vançon s’est fait sur le pointu de Serette. Quatre seigneurs ont écarté les bras en se tournant le dos, ce qui était contenu entre leurs bras devenait leur fief. Les fiefs d’Entrepierres, Vilhosc, Saint-Geniez et Authon naquirent ainsi<ref>Irène Magnaudeix, Modèle:Opcit, p 26</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008 il y eut deux tours (huit élus au premier tour et un au second) Michel Manceau a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le quatrième total de 51 voix soit 52,04 % des suffrages exprimés. La participation a été de 91,59 %. il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal <ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluJournal Officiel n° 0159 du Modèle:Date-, texte n° 9
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Saint-Geniez fait partie :
- de 2006 à 2017, de la communauté de communes du Sisteronais ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Instances administratives et juridiques
Saint-Geniez est une des quinze communes du canton de Sisteron, qui totalisait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Geniez fait partie du canton de Sisteron depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Saint-Geniez de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. Saint-Geniez fait partie de la juridiction d’instance et prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 5,15 % | 0,66 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 11,25 % | 1,94 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 47,23 % | 4,07 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 11,69 % | 1,21 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction
Le tableau et le graphique ci-dessous présentent l'évolution démographique de la commune de Saint-Geniez jusqu'en 1856, puis celle de Saint-Geniez et Chardavon fusionnées après 1859. Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}} L'histoire démographique de Saint-Geniez, après l'abandon complet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période est assez longue à Saint-Geniez, et occupe les deux premiers tiers du siècle. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide, et de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'inverse que très récemment, dans les années 1990. Depuis, la population tourne autour d'une centaine d'habitants.
Modèle:Population de France/graphique
Chardavon
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 23,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,38 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Superficie et population
La commune de Saint-Geniez a une superficie de Modèle:Unité et avait une population de 101 habitants en 2007, ce qui la classait :
Rang | Population | Superficie | Densité |
---|---|---|---|
Fichier:Flag of France.svg France | 32 827e | 2 050e | 36 494e |
Fichier:Flag of Provence-Alpes-Cote dAzur.svg Provence-Alpes-Côte d'Azur | Modèle:855e | Modèle:240e | Modèle:902e |
Alpes-de-Haute-Provence | Modèle:155e | Modèle:52e | Modèle:172e |
Arrondissement de Forcalquier | Modèle:69e | Modèle:13e | Modèle:81e |
Canton de Sisteron | Modèle:4e | Modèle:4e | Modèle:4e |
Enseignement
La commune ne dispose ni d'école maternelle ni d'école primaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une classe unique a fonctionné jusqu'en 1972, puis de 1995 à 2009, mais a fermé par manque d'effectif<ref>L'école de Saint Geniez, Dominique Bidon</ref>. Après le primaire, les élèves sont affectés au collège de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis au lycée de la même cité scolaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
L'hôpital le plus proche est celui de Sisteron, établissement dépendant du Centre Hospitalier intercommunal des Alpes du Sud dont le siège est à Gap<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cultes
Saint-Geniez faisait partie du diocèse de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>. Jusqu’en 1729, la paroisse dépendait de l’archiprêtré de Provence, autrefois appelé Oultre-Durance, dans le diocèse de Gap. À la suite de l'établissement des conférences ecclésiastiques en 1686, l'archiprêtré de Provence a été divisé en trois nouveaux archiprêtrés en 1729, puis six en 1749. L’archiprêtré est de Saint-Geniez-de-Dromon est créé à ce moment-là et dure jusqu’à la Révolution<ref name="paul-guillaume"/>.
Fêtes
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s'élevait à 30 personnes, la commune ne proposant que 15 emplois (l’indicateur de concentration d'emploi est de 53 %). Parmi les emplois localisés dans la commune, l'emploi salarié est minoritaire (40 %)<ref name="insee-dossier-local5"/>. L’économie de la commune est surtout agricole.
54 % des actifs de la commune travaillent hors de la commune<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Il existait des carrières de marbre au sud de la commune.
Emploi
La répartition de la population est conforme à la moyenne nationale avec 44,4 % d'actifs, 26,8 % de retraités, mais inférieur avec seulement 20 % de jeunes scolarisés<ref> Modèle:Lien web</ref>.
Agriculture
Une partie de la population vit de l’agriculture, essentiellement de l’élevage ovin, mais aussi de chevaux et chèvres<ref name="bidon"/>.
Sept exploitations étaient installées dans la commune en 2010, un chiffre en baisse depuis 2000<ref name="otex"/> qui avait connu un pic avec 12 exploitations dont 3 professionnelles. L’agriculture arrive en tête des établissements de la commune (6 en 2009 et 2 salariés<ref name="insee-dossier-local15"/>) ; elle emploie au total 18 personnes à temps plein ou partiel<ref name="insee-dossier-local16"/>. En 2000, sept exploitations pratiquaient l’élevage ovin ou équin, ce qui représentait un doublement par rapport à 1988<ref name="insee-dossier-local16"/> (le nombre est depuis redescendu à 5<ref name="otex"/>). La surface agricole utilisée, 570 ha, est elle en forte baisse depuis 2000 où elle était de 983 ha (soit une chute de 42 %) : elle est surtout affectée à l’élevage (à 89 %)<ref name="otex"/>.
L’activité agricole de la commune est soutenue par différents labels :
- appellation d'origine contrôlée (AOC) pour l’huile essentielle de lavande de Haute-Provence ;
- indication géographique protégée (IGP) pour les pommes des Alpes de Haute-Durance, le miel de Provence, l’agneau de Sisteron, et le vin Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cependant, excepté pour l’agneau de Sisteron, ces labels ne contribuent à valoriser qu’une production marginale des exploitations.
Industrie-Construction
En 2011, il n’y avait qu’un seul établissement du secteur secondaire, dans le secteur de la construction<ref name="insee-dossier-local15"/>.
Activités de service
Sur les 15 établissements de la commune, 5 se trouvent dans le secteur des services commerciaux, et 2 dans celui de l'administration (avec deux salariés)<ref name="insee-dossier-local15"/>.
Le tourisme est peu développé : la commune ne compte aucune installation d'accueil ; les résidences secondaires représentent un peu plus de la moitié des logements de la commune<ref name="insee-dossier-local17"/>. Il bénéficie néanmoins d‘un environnement calme et d’un climat ensoleillé, et s’appuie sur quelques infrastructures minimales : gîtes, chambres d’hôtes<ref name="bidon"/>, relais équestre<ref>[Carte IGN au 1:25000], géoportail</ref>.
Lieux et monuments
Le monument aux morts est une plaque émaillée<ref>http://www.saint-geniez.net/village/morts.html</ref>.
La Pierre-Écrite
La Pierre Écrite (peira escricha) est une inscription romaine (Inscription de la Pierre Écrite) classée monument historique depuis 1909<ref name="Mérimée464"/>, sur un rocher, dans un défilé, un peu au-dessous de Chardavon. Elle date du deuxième quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (entre 425 et 450), et le dénommé Dardanus y signale la construction d’une route et d’une ville nouvelle pour qu’une communauté de chrétiens puisse s’y installer, formant une Théopolis, en référence à saint Augustin<ref name="luberon11"/>. En amont et en aval du défilé, se trouvent une volée de marches qui permettaient d’éviter le passage par ce lieu resserré, en passant par les hauteurs<ref name="magnaudeix29"/>.
Plusieurs maisons ont un linteau avec une date inscrite, souvent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Parfois, il s’agit simplement de la date du remplacement du linteau en bois par un autre en pierre, la maison est plus ancienne<ref name="magnaudeix150"/>. Le linteau de la maison Bernard, les derniers maçons de la commune, est orné depuis 1896 des outils du maçon, sculptés en bas-relief : massette, truelle, têtu (marteau à deux têtes pointues), équerre<ref name="magnaudeix151"/>.
Près du passage caladé du Malpas, entre Authon et Saint-Geniez, se trouve une pierre gravée, portant la date de 1849, représentant un diable ou un démon, souriant et aux traits félins, comme le Matagot des Hautes-Alpes<ref name="magnaudeix172"/>.
Monuments religieux
La chapelle Notre-Dame de Dromon, sur le site de l’Modèle:Refnec, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais a été reconstruite en 1656<ref name="magnaudeix51"/>. En ruines dans les années 1970, elle a été restaurée depuis. Les chapiteaux sont du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À proximité se trouvait un château du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est bâtie sur un plan triconque : une abside en cul-de-four et deux absidioles. Elle possède une crypte datant des {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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}} et aux décorations de style byzantin. La chapelle latérale de la crypte a presque disparu, il ne reste que l’abside<ref name="collier44"/>. L’ensemble et le sol environnant sont classés monument historique depuis 1910<ref name="Mérimée463"/>. Elle abrite une statue de la Vierge à l’Enfant, en albâtre, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (classée monument historique au titre objet<ref name="Palissy360"/>,<ref name="collier469"/>).
L’église paroissiale Saint-Geniez ou Saint-Genes (Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), possède une nef de quatre travées et un seul bas-côté, au nord ; elle est inscrite comme monument historique<ref name="Mérimée26"/>. Elle possède un médaillon de grande dimensions représentant le Baptême du Christ, en marbre, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé au titre objet<ref name="Palissy796"/>.
La chapelle, ancienne église, Saint-Jacques-et-Saint-Philippe au hameau de Abroz, reconstruite en 1617, comporte une nef de deux travées, sous fausses croisées d’ogives<ref name="collier189"/>,<ref name="AHP"/>. Elle est placée sous le patronage de la Vierge et a été restaurée dans les années 1990<ref name="archeo-provence"/>. Deux chapelles en dépendaient : Notre-Dame-de-Pitié à La Forest, reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est en ruines depuis plusieurs décennies, ainsi que la chapelle de la Roubine<ref name="archeo-provence"/>.
L'église Notre-Dame-de-Consolation à Chardavon (1671), placée sous le patronage de saint Roch<ref name="archeo-provence"/>, comporte deux chapelles du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et un clocher du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Chardavon-AHP"/>.
Source thermale
Dans le vallon des Teyssières, la source des Eaux-Chaudes surgit, laissant couler une eau soufrée à Modèle:Unité, que le maire, M. Jourdan, a tenté de mettre en valeur dans les années 1950<ref name="magnaudeix43" />.
A 500 m au sud de Sorine, une source d'eau sulfureuse sort d'un petit conduit ; sa température varie de 20,1 à 22,2 °C et son débit est de 9 l/min<ref>Toro Guglielmina (1988) - Les eaux thermales et minérales dans les Alpes de Haute-Provence (Sud-Est de la France). Relations avec le cadre structural. Thèse, Sciences de la Terre, Univ. de Provence (Aix-Marseille I), 223 p. + annexes.</ref>.
Vestiges et ruines
Près de Chardavon, à la crête du Lauzas, se trouvent les vestiges d’un four à chaux<ref name="magnaudeix94"/>.
Il reste des ruines du château de Brianson et des chapelles aux hameaux de Forêt et de Robinette.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Illustrations
- Différentes vues de Saint-Geniez
-
La chapelle Notre-Dame de Dromon.
-
Site du rocher de Dromon.
-
Le massif des Monges vers Saint-Geniez.
-
Inscription de la Pierre Écrite.
-
Source sulfureuse et thermale de Sorine.
-
Le clos de Vière et la vallée du Vanson.
Voir aussi
Bibliographie
- Irène Magnaudeix, Pierres assises, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004 Modèle:ISBN
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Saint-Geniez.net, site personnel assez riche sur la commune
- Saint-Geniez sur le site de l'Institut géographique national (archive)