Authon (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Authon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Authon et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune est située dans la partie nord des Préalpes de Digne, au nord-est de Sisteron et au nord-ouest de Digne-les-Bains.

Les communes limitrophes d’Authon sont Bayons, Barles, La Robine-sur-Galabre, Hautes-Duyes, Le Castellard-Mélan, Saint-Geniez, Valavoire.

Géologie

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> :

  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
  • le plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Topographie

Fichier:Les Monges7389.JPG
Sommet des Monges (Modèle:Unité), point culminant de la commune.

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, dans le massif des Monges. L'altitude varie de Modèle:Nobr (en aval des gorges du Vançon, étroite vallée à l'ouest du territoire) à Modèle:Unité au sommet de Coste Belle, en haut de la crête de Conaples à l'est. La montagne de Jouere se situe au nord, la crête du Clot des Martres constituant la limite nord du territoire. Le ravin des Planchettes se situe entre cette montagne et le Lieuron, mont dominant le village.

Au sud, le col routier de Font-Belle, vers Le Castellard-Mélan, se situe entre la montagne de Melan et la crête de Géruen. Au-delà vers l'est, se trouvent le ravin des Barres puis le col Saint-Antoine.

Relief

Fichier:Cluchette 19-21mod.jpg
Le sommet de Cluchette (Modèle:Unité), vu depuis les baumes de Gargas.

Le territoire, comme l'histoire et le climat, sont marqués par la topographie montagneuse des lieux, appartenant au massif des Monges. Les monts et leurs crêtes succèdent aux ravins et cols.

Hydrographie

Plusieurs torrents y coulent. Authon est traversée par la rivière le Vanson<ref>Modèle:Lien web</ref> (ou le Vançon) qui prend sa source à Feissal, sur le territoire communal, à Modèle:Unité d’altitude<ref>Irène Magnaudeix, Pierres assisses, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004. Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Plusieurs ruisseaux se jettent dans le Vanson : le Riou d'Authon, le Ravin de la Bastié, le Verdachon. Il existe également une source captée au nord-ouest du village.

Occupation du sol

Fichier:Cabanon à Authon.jpg
Cabanon.
Fichier:Maison à Authon.jpg
Pavillon.

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

L'occupation humaine, dispersée, est faite de très petits hameaux, répartis surtout dans la partie ouest : les Fabres, le Vivier, Briançon, Bonnet, Lèbre, Théous, Champdolent ; Feissal (reste du village de l'ancienne commune) et la Bastide Blanche se trouvent à l'est. On trouve également un jas dans cette partie, à un peu plus de Modèle:Unité : le jas des Monges.

La forêt domaniale du Vanson se retrouve au nord, au sud et à l'est.

Transports

L'autoroute A 51 passe à l'ouest à plus de Modèle:Nobr de la commune, dans la vallée de la Durance ; elle va vers Gap au nord et Aix-en-Provence au sud. L'accès se fait par la départementale 3. La pratique de la randonnée est possible pour les sportifs sur le GR de la traversée des Préalpes. Le GR 6 (GR de Pays de la grande traversée des Préalpes, qui traverse la France jusqu'en Aquitaine) traverse la commune.

Une gare ferroviaire desservie par les TER (Marseille - Briançon) se situe à Sisteron, ainsi qu'une gare routière.

L'Aérodrome de Sisteron-Vaumeilh se situe à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest, à Vaumeilh.

Risques naturels et technologiques

Aucune des Modèle:Nobr du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Sisteron auquel appartient Authon est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Authon est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (Vanson et affluents),
  • mouvement de terrain : la commune est concernée par un aléa moyen à fort sur certains versants<ref name="ddrm37"/>.

La commune d’Authon n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe ni n’est prévu pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Les stations météos proches d’Authon sont situées à Thoard, Beaujeu, Sisteron et Turriers<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Urbanisme

Typologie

Authon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (64,3 %), forêts (19,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,3 %), prairies (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1237 (de Autono). Autone (1237) de alt-, « hauteur » et suffixe -onem.

Selon Charles Rostaing, il désigne une hauteur (il se forme du latin altus, haut, et du gaulois dunum)<ref name="Rostaing"/>, le gaulois -dunon signifie « forteresse ». Le couple Fénié confirme l'origine oronymique de Authon<ref name="Fénié"/> avec une explication légèrement différente, faisant remonter le radical à la base * Al-t- (à l'origine du latin altus) élargie par un suffixe -one. Selon Ernest Nègre, il est formé sur le nom propre germanique Alto<ref name="TGF"/>.

Auton en provençal. Briançon est par contre signalé dès 1190, et Feissal dès 1113<ref name="archeo-provence"/>.

Le toponyme Saint-Michel, à proximité de Briançon, vient peut-être du nom de l’église de la communauté<ref name="archeo-provence"/>.

Histoire

À Feissal se trouvait un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, mentionné dès 1113<ref name="archeo-provence"/>.

Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint la région de La Motte le soir du Modèle:Date-. Les consuls de la communauté villageoise sont prévenus qu’une troupe de Modèle:Nb se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. Les communautés de La Motte, Clamensane, Saint-Geniez, Authon, Curbans, Bayons et Claret constituent ensemble une troupe de Modèle:Nobr armés. Elles mettent le marquis d’Hugues de Beaujeu à sa tête, qui décide de se porter au-devant du danger en allant surveiller les bacs sur la Durance<ref name="gauvin"/>.

Dès le Modèle:Date-, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales<ref name="gauvin"/>.

Entre 1820 et 1874, quatre moulins sont construits « subitement » à Authon (à farine, à huile de noix), dans une rivalité avec Saint-Geniez. Ils firent faillite<ref name="Magnaudeix81"/>. Chaque Modèle:Date- jusqu’en 1843, puis le dimanche de la Trinité, un pèlerinage conduit les fidèles pratiquants de la commune à la Baume de Saint-Vincent, sur la montagne de Melan (commune de Mélan)<ref name="Magnaudeix41"/>. Comme de nombreuses communes du département, Authon et Feissal se dotent d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, une école dispensant une instruction primaire aux garçons fonctionne déjà dans chacun des deux villages<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Nobr, et la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à Modèle:Nobr, ne concernent ni Authon, ni Feissal<ref name="labadie16"/>,<ref name="labadie18"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des deux communes sont scolarisées.

La commune subit un très important exode rural. Authon perd de la population dès 1793, plus tôt qu'ailleurs dans le département (où le départ s'amorce dans les années 1850).

Une partie des hommes appelés au front meurent durant la Première Guerre mondiale. La commune de Feissal (Modèle:Nobr en 1765<ref name="AHP"/>) fusionne avec Authon en 1936<ref name="Cassini"/>.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942-1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en Modèle:Date-. À cette date, la ville voisine de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du débarquement de Provence. La libération se fait très rapidement après le débarquement de Provence, puisque la commune est dans la zone libérée le Modèle:Date-.

Contrairement à la tendance départementale, la perte de population se poursuit longtemps après guerre, jusqu'en 1982, où la commune, vidée, ne compte plus que Modèle:Nobr. Une croissance démographique s'amorce à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La population, divisée par 10 depuis 1793, n'est que de Modèle:Nobr dans les années 2000.

Les Templiers et les Hospitaliers

Les églises des communautés d’Authon et de Briançon dépendaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l’ordre du Temple, qui percevait les revenus afférents. Elles passèrent après la dissolution de l’Ordre dans la dépendance de la commanderie de Claret de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref name="archeo-provence"/>. Parmi les fiefs recouvrant ces communautés, se trouvait aussi celui de Dromon<ref name="archeo-provence"/>. Rigaut de Montomat s’empare du château le Modèle:Date- et établit un péage sauvage au passage du Maupas. Il rançonne également les environs, jusqu’à ce que la viguerie de Sisteron lève une armée dotée d’artillerie, mette le siège devant le château. En février, Rigaut de Montomat abandonne le château contreModèle:Nobr et la promesse de l’incendier, promesse qu’il tient<ref name="archeo-provence"/>. La communauté de Briançon, qui comptait quarante-deux feux en 1315<ref name="AHP"/>, est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle d’Authon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. À la fin du Moyen Âge, une foire se tenait à Authon, située sur un des itinéraires entre le pont de Sisteron sur la Durance, et la vallée de la Bléone<ref name="AHP-Stouff"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un procès oppose le commandeur hospitalier aux villageois au sujet d’une cérémonie honorable (elle apportait de l’honneur aux paysans qui y étaient invités) : les villageois apportaient du bois à Noël, et le commandeur partageait avec les chefs de famille nectar (boisson préparée de qualité supérieure), des pâtisseries fines et du raisin. Il voulut déplacer cette cérémonie à une date variable, et remplacer le nectar par du bon vin<ref name="Gaillard"/>.

Légende

Une ancienne légende raconte que le partage des fiefs de la vallée du Haut-Vançon s’est fait sur le pointu de Serette. Quatre seigneurs ont écarté les bras en se tournant le dos, ce qui était contenu entre leurs bras devenait leur fief. Les fiefs d’Entrepierres, Vilhosc, Saint-Geniez et Authon naquirent ainsi<ref name="Magnaudeix26"/>.

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de Modèle:Nobr (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Alain Rahon a été élu conseiller municipal avec le quatrième total de Modèle:Nobr, soit Modèle:Nb des suffrages exprimés. La participation a été de Modèle:Nb. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour Modèle:Nobr. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date- l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Authon a fait partie, de 2006 à 2016, de la communauté de communes du Sisteronais. Depuis le Modèle:Date-, elle fait partie de la communauté de communes du Sisteronais Buëch.

Instances administratives et juridiques

Authon est une des quinze communes du canton de Sisteron, qui totalisait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date- au Modèle:Date-, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Authon fait partie du canton de Sisteron depuis 1801, après avoir fait partie du canton de Saint-Geniez de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. Authon fait partie de la juridiction d’instance et prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Authon en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 4,04 % 0,66 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 5,70 % 1,94 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 30,50 % 4,07 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 6,40 % 1,21 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Population et société

Démographie

Les habitants sont nommés les Authoniers<ref name="tresor"/>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie d’Authon

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction

Comme de nombreuses communes du département, la commune a connu un exode rural. La commune a régulièrement perdu de la population depuis 1765, puis sa population a doublé entre 1982 et 2007.

Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique d'Authon, après la saignée des {{#switch: e

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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de perte de population de longue durée. En 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de perte se poursuit jusqu'aux années 1980. Depuis, la population a doublé, dépassant les quarante habitants, soit 10 % de son maximum historique.

Modèle:Population de France/graphique

La commune d’Authon a une superficie de Modèle:Unité et une population de Modèle:Nobr, ce qui le classe :

Rang Population Superficie Densité
Fichier:Flag of France.svg France 36 015e 1 901e 36 657e
Fichier:Blason région fr Provence-Alpes-Côte d'Azur.svg Provence-Alpes-Côte d'Azur 1836e Modèle:224e Modèle:957e
Fichier:Blason département fr Alpes-de-Haute-Provence.svg Alpes-de-Haute-Provence Modèle:193e Modèle:48e Modèle:197e
Arrondissement de Forcalquier Modèle:85e Modèle:11e Modèle:87e
Canton de Sisteron Modèle:5e Modèle:3e Modèle:5e

Démographie de Feissal

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Enseignement

La commune ne dispose ni d'école maternelle ni d'école primaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les élèves de la commune sont affectés au collège de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

L'hôpital le plus proche est celui de Sisteron, dépendant du centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud dont le siège est à Gap<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s'élevait à Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement non-salariés (10 sur 17)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (11)<ref name="insee-dossier-local7"/>, ce qui est assez exceptionnel pour une commune rurale du département.

Au Modèle:Date-, les établissements actifs dans la commune sont principalement des exploitations agricoles (15 des Modèle:Nobr), et des entreprises du secteur tertiaire (4 sur 21)<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nobr au sens de l’Insee<ref name="insee-dossier-local15"/> et 10 selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, ce qui représente un doublement au cours des années 2000<ref name="otex"/>. Les exploitations sont des élevages ovins et des exploitations en polyculture<ref name="otex"/>. La surface agricole utile (SAU) a presque doublé en dix ans, passant de Modèle:Nb, la quasi-totalité des surfaces étant consacré à l’élevage<ref name="otex"/>.

La commune d'Authon est incluse dans le périmètre d’un label Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et de neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lavande

Fichier:Landscape Provence France 1.jpg
Champ de lavande.

Liée au soleil et aux vacances, la lavande, dont Jean Giono a dit qu'elle est « l'âme de la Haute-Provence », n'est plus actuellement l'« or bleu » du Ventoux, des Baronnies et de la montagne de Lure<ref group=a name=p124>Jean-Paul Bonnefoy, Modèle:P. 124.</ref>. Cueillie pendant des siècles à l'état sauvage, sa récolte n'a été organisée qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en même temps que la distillation de sa fleur<ref group=a name=p125>Jean-Paul Bonnefoy, Modèle:P. 125.</ref>. Son âge d'or se situe au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Et c'est au cours des années 1920 qu'il y a une véritable fièvre de plantation. Après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, le marché est à nouveau demandeur à partir de 1955 pour entrer en crise cinq ans plus tard<ref group=a name="p126">Jean-Paul Bonnefoy, Modèle:P.126</ref>. La mécanisation de la récolte, une meilleure organisation du marché et l'obtention d'une AOC pour l'« huile essentielle de lavande de Haute-Provence », en 1981, aurait dû relancer la production<ref group=a name=p127>Jean-Paul Bonnefoy, Modèle:P.127.</ref>. Mais celle-ci de l'ordre de Modèle:Nobr au début des années 1980 a chuté à Modèle:Nobr dans les années 1990 pour enfin remonter à Modèle:Nobr en 2003<ref group=a name=p128>Jean-Paul Bonnefoy, Modèle:P.128.</ref>.

Agneau de Sisteron

Fichier:Agneau et brebis.JPG
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.

L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant Modèle:Nobr minimum, ayant un âge compris entre 70 et Modèle:Nobr et pesant de 13 à Modèle:Unité. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum Modèle:Nobr de parcours<ref>Modèle:Lien web</ref>, ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de Modèle:Nb qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée<ref>Dictionnaire de la Provence Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>.

Pommes des Alpes de Haute-Durance

Fichier:Golden delicious apple.jpg
Golden et gala.

Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée, qui a été publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ces pommes de variétés Golden Delicious et gala proviennent de six cantons des Alpes-de-Haute-Provence et de treize cantons des Hautes-Alpes situés entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr d’altitude. La qualité de ces pommes est liée à leur terroir, et en particulier au climat de la Haute-Durance, avec plus de Modèle:Nobr d'ensoleillement par an. Le froid nocturne qui règne lors de la maturation des pommes empêche la dégradation des acides, tandis que la forte amplitude thermique diurne permet leur jaunissement, et même leur rosissement<ref name="IGP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Miel de Provence

Fichier:Pot de Miel de Lavande.JPG
Miel de lavande.

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin<ref>Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009</ref>. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre Modèle:Nb. La production régionale est de Modèle:Nb, soit 8 % de la production nationale<ref>Les apiculteurs en Provence</ref>. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon<ref>La transhumance des ruches provençales</ref>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire est représenté par une entreprise artisanale du secteur de la construction, qui n’employait pas de salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait Modèle:Nobr (sans emploi salarié), auxquels s'ajoute un établissement administratif (salariant une personne)<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de Modèle:Nb accueillis pour un habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Les structures d'hébergement restent néanmoins rares dans la commune, puisque le gîte de taille réduite est le seul hébergement collectif accessible aux touristes<ref name="atlas-hébergement30"/> : il n’y a ni hôtel, ni camping, ni meublé, ni chambres d’hôtes.

Ce sont donc les résidences secondaires qui pèsent le plus dans la capacité d'accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>, avec Modèle:Nobr secondaires pour Modèle:Nobr, soit 60 % des logements<ref name="insee-tourisme"/>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Fontaine à Authon.jpg
Fontaine.
Fichier:Gargas P1010016mod.jpg
Baumes de Gargas (Authon).

Lieux et monuments

Près du passage caladé du Malpas, entre Authon et Saint-Geniez, se trouve une pierre gravée, portant la date de 1849, représentant un diable ou un démon, souriant et aux traits félins, comme le Matagot des Hautes-Alpes<ref name="Magnaudeix172"/>.

Il existe des vestiges du château fort détruit en 1393 au hameau de Briançon<ref name="archeo-provence"/>.

L'église Sainte-Marie-Madeleine, au village, est simplement rectangulaire, et plafonnée de bois, sauf le chœur, qui est surmontée d’un berceau de lattes. Elle est jugée « sans aucun style » par Raymond Collier<ref name="Collier229"/>. Ses murs se déforment ; Il y a également une église, Notre-Dame (anciennement Sainte-Marie-Madeleine), à Feissal<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle Sainte-Marthe a été entièrement reconstruite sur ses ruines en 2007<ref name="archeo-provence"/>.

Au-dessus de la Bastide du Riou d’Authon, on trouve un abri-sous-roche appelé "Baumes de Gargas". Ces baumes ont été le repaire de Gargas, alias Espérit Borrelly, un brigand plutôt sympathique né vers 1730 à Authon<ref>Georgel Fabien - Authon. Histoire ancienne et contemporaine. Imp. des Duyes, Barras, 1989, 250 p.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Autres références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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