Turriers

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Modèle:Infobox Commune de France

Turriers est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom des habitants de Turriers est Turriérois<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Turriers est une commune de l'Unesco Geoparc de Haute-Provence.

Modèle:Sommaire

Géographie

Vue du relief aux environs de Turriers
Turriers et le relief environnant.

Le village est situé à Modèle:Unité d'altitude<ref name="tresor"/>, sur une butte (les Baumelles) surplombant le vide sur deux côtés<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p. 339</ref>, au centre d'un vaste bassin de prairies bordées par des sommets boisés d'altitude modeste (Modèle:Unité au plus haut).

Fichier:Turriers-Col des Sagnes-6920.JPG
Vue du village du col des Sagnes, en limite de la commune de Bayons.

Les communes limitrophes de Turriers sont Bellaffaire, Saint-Martin-lès-Seyne, Bayons, Faucon-du-Caire et Gigors.

Géologie

Modèle:Article détaillé

Le territoire se situe dans la partie nord des Préalpes de Digne et de la nappe de Digne<ref>Carte géologique de la France au 1/1 000 000</ref>, entre les lobes nord-ouest, majeur et de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.

Lors de la glaciation de Riss, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance. Lors de la glaciation de Würm, le glacier est moins épais, et s’arrête aux Tourniquets, alors qu’une langue glaciaire les rissienne les franchissait. Les deux glaciers successifs ont façonné le col des Sagnes, au sud du village. À l’ouest, ils ont franchi le col de Sarraut et pénétré dans la vallée du Grand Vallon<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>. L’altitude du glacier würmien, au Forest Loin, descendait à Modèle:Unité environ, ce qui correspond à une épaisseur de glace de Modèle:Unité, et supérieure à Modèle:Unité à Turriers<ref>Jorda, Miramont, Modèle:Opcit, Modèle:P.34</ref>.

Climat

Turriers n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Tallard.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 29 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Turriers est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Turriers est également exposée à deux autres risques naturels<ref name="prim"/> : feux de forêt, mouvements de terrain.

La commune de Turriers n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dossier d'information communal sur les risques majeurs (Dicrim) n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Urbanisme

Typologie

Turriers est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,9 %), forêts (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), prairies (13,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1050 (in castro Turrias), est construit sur la racine préceltique *TuR, rocher, qui a donné turra, désignant l’escarpement sur lequel le château a été bâti<ref name="Rostaing"/>,<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-25-26"/>. Selon Rostaing, ce toponyme est probablement antérieur aux gaulois<ref name="AHP-c11"/>.

Turriers se nomme Turriés en occitan vivaro-alpin et en provençal.

Histoire

Fichier:Turriers.jpg
Turriers au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Moyen Âge

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1050 (Turrias)<ref name="AHP"/>. Le fief appartient d’abord aux Vintimille (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis aux d’Hugues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution<ref name="AHP"/>. Les deux églises Sainte-Marie et Saint-Geniès relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille qui nommaient les prieurs desservants et percevaient les revenus attachés à ces églises<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la baillie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>.

Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Raymond de Montauban, seigneur de Turriers, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en novembre, entraîne son changement d’engagement, et il prête hommage le Modèle:Date-<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.422.</ref>.

En 1477, l’archevêque d’Embrun accepte que les habitants construisent une chapelle dans le village, l’église paroissiale étant sur le promontoire du Mouriers assez éloigné du village<ref name="archeo-provence"/>.

Révolution française

Modèle:Article détaillé Au début de la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Turriers le soir du Modèle:Date-. Les consuls de la communauté villageoise sont prévenus par ceux de Gap qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. Aussitôt, les consuls de Turriers transmettent la nouvelle aux consuls de Seyne, faisant ainsi se propager la Grande Peur<ref name="gauvin"/>.

Dès le Modèle:Date-, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales<ref name="gauvin"/>.

La commune de Turriers crée une société patriotique après la fin de 1792<ref name="club"/>. En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition<ref name="collier243"/>.

Époque contemporaine

Comme de nombreuses communes du département, Turriers se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà une école dispensant une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants. Ce n’est qu’avec la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants<ref name="labadie16"/>, que la commune ouvre une école de filles<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire l’école du village<ref name="labadie11"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation<ref name="reparaz-medit109"/>. La viticulture était un « défi à la nature », le raisin étant souvent vendangé avant complète maturité<ref name="reparaz-medit109-57"/>. Cette culture a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>, probablement en raison de la très mauvaise qualité du vin obtenu<ref>Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, mis en ligne le Modèle:1er décembre 2008, consulté le 12 juillet 2013.</ref>. A la fin du XIX° siécle une tuilerie et briqueterie est créée au lieu-dit de Gière par Joseph FRANGI et son fils Fernand FRANGI, entrepreneurs à Selonnet. En 1909 et 1910, ils ont construit au hameau de Mouriés le bâtiment de la gendarmerie, dont ils étaient propriétaires et qu'ils louaient à l'Etat, sur le modèle de celle de la Place d'armes à Seyne, qui leur appartenait aussi (L. et M. Most: "La vie au pays de Turriers dans la première moitié du siècle, 1993, p 68). Ils ont également construit la route des tourniquets d'Astoin entre 1897 et 1908.

Politique et administration

Administration municipale

Fichier:Turriers-mairie-60.JPG
La mairie.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de onze membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Élie Aguillon a été réélu conseiller municipal avec le septième total de 159 voix, soit 72,60 % des suffrages exprimés. La participation a été de 84,88 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2014, c'est le conseiller sortant Jean-Yves Sigaud qui est élu maire dès le premier tour.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Carte de la commune de Turriers
La commune de Turriers.

Turriers fait partie :

Administrations

Turriers est une des sept communes de l'ancien canton de Turriers qui totalisait Modèle:Unité en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Turriers fait partie du canton de Turriers de 1793<ref name="Cassini"/> à Modèle:Date- ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Seyne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Turriers<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Turriers en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 6,52 % 0,64 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 16,20 % 2,25 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 73,82 % 6,44 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 6,16 % 1,28 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique de Turriers, après la saignée des {{#switch: e

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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusqu'en 1861<ref name="Vidal"/>. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851<ref name="Vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de baisse se prolonge jusqu'aux années 1970. Depuis, la commune a connu une croissance démographique importante.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot à La Motte-du-Caire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Aucun professionnel de santé n'est installé à Turriers. Les médecins les plus proches se trouvent à La Motte-du-Caire, et dans les Hautes-Alpes à Rousset à Modèle:Unité et à Tallard à Modèle:Unité <ref>Modèle:Lien web</ref>. La pharmacie du secteur se situe à Espinasses à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'établissement hospitalier le plus proche est l'hôpital Saint-Jacques à Seyne-les-Alpes éloigné de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par contre est installé sur la commune le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Haute-Provence "L'’Eau vive"<ref name="Eauvive">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et d'une maison de retraite.

Économie

Agriculture

Modèle:Refnec.

De plus l'INAO a classé le terroir de la commune qui possède une Appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et plusieurs labels Indication géographique protégée (IGP) : pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron, Alpes-de-haute-provence blanc, rouge et rosé, et vin de pays de Méditerranée blanc, rouge et rosé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Édition

La petite maison d’édition Naturalia publications<ref>Site internet de Transfaire/Naturalia publications : http://transfaire.com/</ref> a son siège à Turriers.

Secteur tertiaire

Fichier:Turriers, Poste et fontaine.jpg
La Poste (ancien emplacement jusqu'en c. 2010) et la fontaine.

Au centre du village se trouve un café bar- restaurant, une charcuterie-boucherie et une épicerie-journaux ainsi que le bureau de La Poste. Au Mouriès, est ouverte une boulangerie-pâtisserie.

Le Centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle l’Eau vive, créé par l’ancien maire de Turriers Paul Honorat, accueille 80 patients dont certains nécessitent des soins très sophistiqués ; il emploie une centaine de personnes de toutes qualifications. Cet établissement et l'activité économique qu'il suscite a permis à la commune de résister avec succès à la désertification des campagnes.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Au village se trouve un bâtiment composé de deux corps de logis, dont un s’arrondit en façade en une espèce de tour. Ce bâtiment, appelé château, possède aussi une vraie tour<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 271</ref>. La plus ancienne maison datée porte le millésime de 1646 en façade<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 369</ref>.

L’église paroissiale, dédiée à saint Antoine l'Ermite, a été reconstruite entièrement en 1870, avec une nef de quatre travées voûtées en berceau aplati, un faux transept formé de deux chapelles latérales, et son chœur à pans, voûté d’une coupole à arêtes<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 387</ref>. Elle possède un ciboire en argent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique au titre objet<ref>Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 3 mars 2009</ref>.

L’ancienne église, située au Mouriers, a été détruite en 1929 sur décision du conseil municipal, le bâtiment menaçant ruines<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle du Forest-Loin, reconstruite en 1863 et placée sous la titulature des martyrs du Japon, est pratiquement entièrement disparue<ref name="archeo-provence"/>.

Sur la butte des Baumelles : vestiges du donjon, croix monumentale, table d'orientation, très belle vue sur le massif des Écrins au nord.

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Franco (1505-1578), né à Turriers, chirurgien français spécialiste des hernies, lithotomiste, opérateur de la cataracte<ref>Georges Androutsos, « Pierre Franco, chirurgien et lithotomiste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Urofrance, 2004.</ref>.
  • Honoré Antoine Bucelle (1762-1844), né à Turriers, député des Hautes-Alpes de 1820 à 1827.
  • Alfred Frangi (1895-1925), né à Turriers. Invalide militaire à 65%, cinq fois blessé, décédé des suites de graves blessures de guerre reçues lors de la bataille de Reims, médaillé militaire et titulaire de la Croix de guerre avec palme et étoiles (voir son dossier matriculaire sur le site "Grand mémorial").
  • Mireille Aigroz (dite Mireille Darc, 1938-2017), actrice, dont la famille maternelle (Reynaudo, Savornin) était originaire de Turriers.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail