Saint-Martin-lès-Seyne

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Modèle:Infobox Commune de France Saint-Martin-lès-Seyne est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Saint-Marteynes<ref>Habitants.fr - Le nom des habitants des A.H.P</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Martin-lès-Seyne et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre">Modèle:Ouvrage</ref>.

Géologie

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est presque entièrement recouverte par le glacier de la Durance. La montagne de Chabaud, à l’ouest, et la Tête de Charbonnier et la barre de Bayons, au sud, dépassent des glaces. Le glacier de Würm est moins épais, et la diffluence qui se dirigeait vers le ravin de Trente Pas, au sud-ouest, ne se reproduit pas<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Hydrographie

Les rivières qui traversent la commune sont la Blanche, le riou Rabiou.

Transports

La commune de Saint-Martin-lès-Seyne est desservie par les routes départementales Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100c, Nord-Sud dans sa traversée de la commune), et la Modèle:Nobr, qui s’embranche à l’Est sur la 900c et se dirige vers le nord-ouest vers Turriers et Bayons via le Col des Garcinets. Le chef-lieu est desservi par une route secondaire en impasse<ref name="IGN">Modèle:Géoportail</ref>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne auquel appartient Saint-Martin-lès-Seyne est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Martin-lès-Seyne est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-Martin-lès-Seyne n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet d’un arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 2009<ref name="prim"/>. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui du Modèle:Date-, dont l’épicentre était situé à La Bréole : l’intensité macro-sismique ressentie a atteint V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40136"/>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Martin-lès-Seyne est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), prairies (2,6 %), terres arables (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum Sancti Martini), château nommé en hommage à saint Martin de Tours, dont le nom était utilisé sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 28474, Modèle:P..</ref>.

Économie

L'agriculture est la principale activité de la commune. Un gîte situé à côté de l'église de Saint-Martin-lès-Seyne accueille régulièrement des visiteurs, notamment en période estivale.Modèle:…

Histoire

La localité est signalée pour la première fois dans les chartes à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Comme de nombreux fiefs et communautés proches, le fief de Saint-Martin dépendait des moines de l’abbaye de l'Ile-Barbe<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>,<ref name="archeo-provence"/>. En 1237, tous les prieurés de l’Ile-Barbe sont placés sous la protection du comte de Provence. L’abbaye vend néanmoins le château et le fief en 1578<ref name="archeo-provence"/>.

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Martin-lès-Seyne se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle possède déjà une, installée au chef-lieu et qui dispense une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Martin-lès-Seyne<ref name="labadie18"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Martin-lès-Seyne sont régulièrement scolarisées.

La commune était essentiellement rurale et n'avait pas d'activité industrielle, en dehors de métiers à tisser utilisés dans les familles paysannes comme complément de revenu durant l'hiver. Toutefois, à la fin des années 1870, une tuilerie fut installée sur le territoire de Saint-Martin par Ange Alini.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Saint-Martin-lès-Seyne fait partie :

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Saint-Martin-lès-Seyne, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit très tardivement, dans les années 1990. Depuis, la population se stabilise à un très bas niveau, entre quinze et vingt habitants.

Lieux et monuments

Au village, la demeure des anciens seigneurs du lieu est appelée le château : c’est une grosse maison carrée à deux étages, qui date de la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} ou du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>.

L’église Saint-Martin date de 1866 ; la nef est surmontée d’une simili-voûte, le chœur l’est d'une coupole. Les cloches sont logées dans une tour<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.</ref>. L’église est ornée d'un tableau représentant saint Martin de Tours date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail