La Bréole
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
La Bréole est une ancienne commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est une commune déléguée de Ubaye-Serre-Ponçon à la suite de sa fusion le Modèle:Date- avec la commune de Saint-Vincent-les-Forts pour former la commune nouvelle de Ubaye-Serre-Ponçon.
Le nom de ses habitants est Bréolais<ref name="tresor"/>.
Géographie
Le village est situé à 998 m d’altitude<ref name="La Torre"/>, et domine le lac de Serre-Ponçon. La commune est limitée à l’ouest par les gorges de la Blanche, qui font la frontière avec les Hautes-Alpes.
Les communes limitrophes de La Bréole sont Rousset, Le Sauze-du-Lac, Le Lauzet-Ubaye, Saint-Vincent-les-Forts, Montclar, Selonnet, Bréziers, Rochebrune et Espinasses.
La commune est principalement desservie par la route départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100b). La RD 7 permet de rejoindre le bassin de Seyne par le col des Fillys.
Géologie
Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.
Relief
- le Collet, à Modèle:Unité, sur la RD 900B, vers Saint-Vincent-les-Forts et la vallée de l'Ubaye ;
- col des Fillys à Modèle:Unité, vers Selonnet ;
- col de Charamel ;
- col de Font-Sainte.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 34 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Hameaux
- Champcelas
- Charamel
- Costebelle
- l’Egaye
- les Eyrauds
- Fermeyer
- la Garde
- les Goirands
- la Rouvière
- les Laphonds
Risques naturels et technologiques
Aucune des Modèle:Nobr du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton du Lauzet-Ubaye auquel appartenait La Bréole était en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de La Bréole est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain.
La commune de La Bréole est également exposée à deux risques d’origine technologique :
- celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/> : la départementale RD900b (ancienne route nationale 100b) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm81"/> ;
- et celui de rupture de barrage : une partie de la commune se trouve immédiatement sous le barrage de Serre-Ponçon. En cas de rupture, le hameau de Chaussetive serait immédiatement submergé<ref name="ppr"/>,<ref name="ddrm88"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1079 (La Bredola). Son nom peut venir de l’occitan Bredo<ref name="TGF"/>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local5"/> (13 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (66 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent de manière équilibrée dans et hors de la commune (51 % des actifs ont leur emploi localisé dans la commune)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’essentiel des établissements de la commune sont des exploitations agricoles (29 sur 72 en 2010)<ref name="insee-dossier-local16"/>, à égalité avec le secteur tertiaire<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 29 établissements actifs au sens de l’Insee et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est stable dans les années 2000 à Modèle:Nobr, essentiellement des élevages ovins et bovins<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre, alors que le nombre d’exploitations baissait (de 29 à 17)<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à Modèle:Nombre, essentiellement utilisée par les élevages<ref name="otex"/>.
La culture et la transformation des framboises par un agriculteur de la commune a été distinguée par le Conseil général en 2013<ref name="framboises"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Nobr, employant Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Deux usines hydroélectriques se trouvent sur la commune de la Bréole :
- la centrale de Martinet, qui utilise les eaux du Riou de la Blanche via une conduite forcée. La turbine ainsi mise en mouvement a une puissance de Modèle:Nobr<ref name="hydro"/> ;
- la centrale électrique souterraine du barrage de Serre-Ponçon.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Nobr (avec Modèle:Nobr), auxquels s’ajoutent les Modèle:Nobr du secteur administratif (salariant Modèle:Nobr)<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- deux campings, l’un classé une étoile et l’autre deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-24-25"/> avec des capacités respectives de Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local18"/>,<ref name="insee-tourisme"/> ;
- plusieurs meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>,<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- des chambres d’hôtes (une douzaine de chambres)<ref name="atlas-hébergement41"/> ;
- un village de vacances<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Enfin, les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>, près de 45 % des logements, soit 138, étant des résidences secondaires<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Parmi les infrastructures permettant aux touristes de rester dans la commune, on compte :
- des itinéraires de randonnée pédestre et équestre ;
- des installations pour le canotage, jet ski, et voile sur le lac de Serre-Ponçon ;
- une station de sports d’hiver dans la commune voisine, à Saint-Jean-Montclar ;
- une piscine chauffée.
Histoire
Avant la conquête romaine, la Bréole est une ville des Édénates<ref name="La Torre"/> ; une tombe de l’Âge du Fer, contenant une épée, a été découverte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier"/>.
Moyen Âge
Le village faisait partie du domaine aux comtes de Provence, qui lui accordent le consulat au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Les prieurés de Saint-Pierre et Sainte-Marie, et les revenus qui y étaient attachés, relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille<ref name="archeo-provence"/>.
Dès 1289 le Bailli de Seyne autorise la communauté de La Bréole à construire un bac sur la Durance contre paiement d’une redevance mais Pierre et Albert Rostand de Rousset, les seigneurs de La Bréole invoquent leur propriété, arguant que leur père avait déjà le pouvoir d'en tenir,un sans payer d’impôt<ref>Modèle:Article</ref>.
Alix de THEUS qui installe un radeau pour passer la Durance entre le Rousset et LA Bréole se voit poursuivre en justice en 1291.
M.-Z. Isnard signale que Bertrand et Guillaume Rodulphi étaient coseigneurs de Barcelonnette et de la Bréole en 1309<ref name="Isnard">Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P.68.</ref>.
La Bréole était un lieu de passage de la Durance, grâce au bac attesté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Lonchambon" />. Une foire a ainsi pu se maintenir au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP-c122" />.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. Le seigneur de La Bréole, Louis le Roux, soutient le duc d’Anjou dès Modèle:Date-, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.409 et 410 (note 41).</ref>. De son côté, la communauté des habitants se rallie au parti angevin en Modèle:Date-, après la mort du duc et des négociations avec la régente Marie de Blois. Celle-ci accorde à la communauté le rattachement au domaine royal, ce qui signifiait relever d’un autre régime légal et fiscal<ref>G. Xhayet, Modèle:Opcit, Modèle:P.412.</ref>. Le traité de paix contient des articles assurant la protection comtale à la communauté contre les exactions de la rivale voisine, Seyne<ref>G. Xhayet, Modèle:Opcit, Modèle:P.427.</ref>.
Temps modernes
La Réforme connait un certain succès à La Bréole, et une partie des habitants se convertissent<ref name="AHP-c118"/>.
En octobre 1586, en pleine guerres de religion, le duc d’Epernon fait le siège du château de La Bréole, défendu par le protestant Jacques de Bosse, surnommé capitaine La Bréole, aux ordres du duc de Lesdiguières. La résistance est farouche et plusieurs officiers Français (dont l’homme sans peur, le chevalier de Crillon) sont blessés lors des sorties héroïques des assiégés<ref name="La Torre" />.
Après sept jours de combats et 260 coups de canon, les murs de La Bréole sont toujours debout. D’Epernon doit parlementer. Le capitaine La Bréole négocie. La garnison aura la vie sauve et sera escortée hors de France (la frontière avec la Savoie se situait alors aux Tourniquets du Lauzet). Le 13 novembre 1586, libres et armes à l’épaule, 293 protestants sortent du petit château médiéval de La Bréole et s’exilent vers le Comté de Nice et la Savoie.
En signe de victoire, deux drapeaux trouvé dans le château sont envoyés au roi de France, pendant que d’Epernon part terminer le siège de Chorges …<ref>Modèle:Article</ref>.
Après ce siège, le château est détruit et le village abandonne son piton rocheux pour le site actuel<ref name="archeo-provence" />.
Malgré ces guerres de religion, une communauté protestante se maintient au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, bien que l’édit de Nantes (1598) ne lui ait pas accordé de temple. Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force<ref name="AHP-c118" />.
Un gisement de plomb a été très brièvement exploité au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Joseph Billioud, « Les mines de plomb des Basses-Alpes du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle », Provence historique, tome 8, Modèle:N°31, 1958, Modèle:P.42.</ref>.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. La commune est chef-lieu de canton de 1790 à 1801<ref name="Cassini"/>.
Période contemporaine
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune est divisée en quatre paroisses : une au chef-lieu, les autres à Charamel, CosteBelle et La Garde<ref name="archeo-provence"/>.
Comme de nombreuses communes du département, La Bréole se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, situées au chef-lieu, à La Garde, à l’Egaye et aux Lafons<ref name="labadie9"/>. En 1861, aucune école n’est ouverte aux filles, alors que la loi Falloux (1851) en impose une par commune de plus de Modèle:Nobr. Ce seuil est abaissé à Modèle:Nobr par la première loi Duruy en 1867<ref name="labadie16"/> et l’école de filles est ouverte avant 1872<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire des écoles neuves aux Lafons et à l’Egaye<ref name="labadie11"/>. En 1886, c’est le chef-lieu qui reçoit une nouvelle école, filles et garçons séparés. Le nouveau bâtiment accueille également la mairie<ref name="labadie34"/>.
La commune de La Bréole est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec Modèle:Nobr. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux Modèle:Nobr de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski<ref>Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, Modèle:P.11.</ref>.
Dans les années 1930, une scierie était active à La Bréole<ref name="reynier229">Élie Reynier, « Un canton qui décline : Le Lauzet (Basses-Alpes) », Revue de géographie alpine, 1937, Modèle:T.25 no 1, Modèle:P.229.</ref>. Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à La Bréole, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été pratiquement abandonnée, et en 2005, les surfaces plantées en vigne étaient relictuelles<ref name="reparaz-medit109"/>.
En 2010, l’école quitte le bâtiment qui l’abritait depuis 1886<ref name="labadie34"/>.
Politique et administration
Municipalité
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Politique environnementale
La Bréole est classé une fleur au concours des villes et villages fleuris.
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour La Bréole). Les autres « recensements » sont des estimations.
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de La Bréole, après la saignée des {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Parallèlement, alors que la commune se dépeuple, le village chef-lieu se renforce : de 1872 à 1896, sa population passe de Modèle:Nobr (soit un passage de 20 à 54 % de la population de la commune) et Modèle:Nobr en 1926 (49 %)<ref name="reynier226">Reynier, Modèle:Opcit, Modèle:P.226.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Lieux et monuments
Au hameau des Masses, il y a plusieurs vieilles maisons, dont une possède un pigeonnier, assez atypique : formé d’une tour cylindrique, il n’a que deux ouvertures rectangulaires, dont une soutenue par deux corbeaux. Le toit forme une flèche à base polygonale ; la couverture est en ardoises<ref name="Collier372"/>.
Il y avait quatre paroisses sous le Concordat, qui ont laissé quatre églises<ref name="archeo-provence"/> :
- église Saint-Pierre ;
- église Saint-Marcellin à Costebelle ; elle possède un calice en argent, daté de 1711, classé au titre objet<ref name="Palissy852"/> ;
- église Saint-Barthélemy à la Garde (1695), elle abrite une chape de soie blanche, qui faisait partie des vêtements sacerdotaux, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Un chaperon en drap d’or lui a été ajouté au Modèle:S mini-. Elle est classée au titre objet<ref name="Palissy849"/> ;
- église Saint-Marc au Charamel, construite en 1860 pour remplacer une église de 1617. La travée centrale est surmontée d’une coupole surbaissée, avec pendentifs. L’autre travée est voûtée, ainsi que le chœur. Les piliers ont une forme irrégulière<ref name="Collier383"/>.
L'église Saint-Pierre est l'actuelle église paroissiale. Construite en 1581<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="provence-6.08.13"/>, elle voit son clocher rehaussé de Modèle:Nobr de haut en 1890 grâce à un legs. Elle est ornée de vitraux contemporains, dont deux installés en 2013<ref name="provence-6.08.13"/>.
- Nombreuses bâtisses médiévales
Personnalités liées à la commune
- Liotard (Martial, Louis, Marien), personne morte en déportation.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Michel Turco, Le Lautaret, Saint-Vincent et autour..., Nice, Imprimerie Fac-copie, 2017, 498 p. Modèle:ISBN
Articles connexes
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence