Montclar (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France

Montclar est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Clarimontois<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Montclar et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune est située dans la partie septentrionale de la vallée de la Blanche. Au nord, le col Saint-Jean permet de déboucher sur la vallée de l'Ubaye au niveau du Lac de Serre-Ponçon. Il n'y a pas de village à proprement parler mais plusieurs hameaux : les Chapeliers, la Chapelle, Sous-la-Roche, les Allards, Serre-Nauzet, Risolet, Saint-Léger, Saint-Jean, les Piolles et Villette, ainsi que de nombreuses fermes.

La mairie, l'agence postale, l'école ainsi que les commerces se trouvent essentiellement à la station de ski de St-Jean-Montclar.

Géologie

Modèle:... Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est presque entièrement recouverte par le glacier de la Durance et une diffluence du glacier de l’Ubaye qui franchit le col Saint-Jean. À l’est, le sommet de Dormillouse et la crête qui le précède au sud. Le glacier de Riss est moins épais<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Relief

Massif de Dormillouse, 2505 m.

  • col de Font-Sainte
  • col de Saint-Jean, 1330 m

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne auquel appartient Montclar est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Montclar est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • avalanche ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Montclar est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Montclar de V et dont l’épicentre était situé au Lauzet<ref name="brgm40082"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et à nouveau Le Lauzet pour épicentre<ref name="brgm40092"/>,
  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et Seyne pour épicentre<ref name="brgm40163"/>.

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1233 (castrum Montisclari). Ce nom est formé des mots occitans mont et clar, signifiant soit le mont clair, soit le mont distingué<ref name="TGF"/>.

Le nom du sommet du Cucuyon (1886 m), est formé sur la racine préceltique *Kug-, un oronyme (toponyme caractérisant le relief), avec redoublement et ajout d’un suffixe diminutif<ref name="Fénié-20"/>.

Morphologie des villages

Le chef-lieu actuel est créé dans les années 1960, à partir de la station de ski et du village de vacances. Des bâtiments collectifs (école, crèche, salle des fêtes) y sont ajoutés en 1995, puis la mairie en 1997<ref name="bouyala-mairie"/>.

Les bâtiments, du style moderniste des Trente Glorieuses, ne bouleversent pas le paysage : André de Reparaz note leur bonne intégration dans le paysage, grâce à la faible hauteur des constructions et l’installation sur un replat<ref name="réparaz-ski12"/>. La taille limitée de la station (2 à 3 000 lits dans les années 1980) y contribue également<ref name="réparaz-ski13"/>.

Urbanisme

Typologie

Montclar est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,1 %), forêts (36,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 207 personnes, dont 12 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (13 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (70 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (60 %), ce qui est assez rare<ref name="insee-dossier-local7"/>. Ce fort indicateur de concentration d'emploi est dû à la présence d’une petite industrie (eau minérale) mais surtout à la station de sports d’hiver : le tourisme est le principal moteur de l’activité économique locale.

Ces moteurs de l'économie locale fournissent de l'emploi aux communes voisines : 64 à Seyne, 20 à Selonnet et 19 à Saint-Vincent-les-Forts, mais ne vont pas sans conflits sociaux, comme fin 2013<ref name="provence-21-01-14"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 25 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et XX emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 20 en 2010, chiffre stable depuis 2000<ref name="otex"/>. Elles étaient 29 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage bovin (onze exploitations, soit plus de la moitié) et l’élevage ovin (4)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 893 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/> ; cette progression s’est accélérée lors de la dernière décennie, pour arriver à Modèle:Nombre, cette progression étant due aux élevages<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 15 établissements, employant 25 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le principal établissement industriel est une usine d'embouteillage d'eau de source (marque Montclar, qui est la propriété de société des Eaux de Saint-Amand). La source se trouve à 1600 m d’altitude<ref name="source-mairie"/>.

Activités tertiaires

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 53 établissements (avec 148 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 17 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 14 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • au moins quatre hôtels en 2008<ref name="atlas-hébergement11"/> (deux non classés<ref name="atlas-hébergement13"/>, un classé deux étoiles, un autre classé trois étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/>). Il existe également une résidence hôtelière<ref name="atlas-hébergement19"/>. Les hôtels classés offrent une capacité de 74 chambres en 2012<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • un camping trois étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-26"/> avec une capacité de 166 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>,<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
  • les hébergements collectifs sont représentés notamment par le village vacances et des colonies de vacances. Ils offrent une capacité d’hébergement importante<ref name="atlas-hébergement30"/>,<ref name="tourisme-mairie"/>.

Enfin, les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>, contribuant au caractère familial de la station : au nombre de 853, elles représentent 78 % des logements. Plus de 500 d’entre elles possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Le tableau de l’économie locale est complété par quelques artisans et professionnels exerçant en libéral<ref name="services-artisans"/>.

Histoire

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1150<ref name="La Torre"/>. Le castro Monteclaro du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était le siège d’une baronnie<ref name="AHP"/>. Le village, installé sur la colline de la Salette, était fortifié<ref name="bouyala-mairie"/>. La communauté relevait de la baillie de Seyne<ref name="archeo-provence"/>.

Bertrand de Montclar fut seigneur de Montclar et des Sauvasses en 1322<ref name="Isnard">Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P.241</ref>. Guigonet Jarente (av.1360-ap.1402), notaire originaire de Selonnet (baillie de Barcelonnette), fut seigneur de Gémenos et de MontclarModèle:Référence incomplète, et familier de la reine. Sa longue carrière administrative fut récompensée par les souverains par de nombreux cadeaux. Il reçut de la reine Jeanne, donation des fours de Seyne en 1379, ainsi que l'albergue de cette ville en 1380Modèle:Refnec<ref>B5f, 221v-223v</ref>. En 1374, il fut élu conseiller du sénéchal et ambassadeur auprès du papeModèle:Refnec<ref>B5f, 107</ref>.

Le village perché est délaissé peu à peu pour le nouveau, dit « le Vallon » (puis appelé la Chapelle à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="bouyala-mairie"/>. Le village est assailli et pillé par les huguenots (guerres de religion), puis abandonné. Le marquis de Parelly pille également le village un siècle plus tard.

En 1645, la nouvelle église paroissiale est construite au Serre-Nauzet, qui devient un nouveau centre de la vie communautaire, sans éclipser l’ancien. Le Serre-Nauzet ne devient chef-lieu de la commune qu’avec la construction de la maison commune (équivalent de la mairie), à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, après de longs débats<ref name="bouyala-mairie"/>.

En 1769, Montclar est érigé en marquisat pour M. de Ripert, procureur général au parlement d'Aix<ref>Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques 4-699 (1928). </ref>.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Le seigneur, Jules Claude Louis de Ripert, est impliqué dans le complot de Sainte-Amaranthe et guillotiné en 1794, et le château vendu comme bien national<ref name="collier258"/>.

En 1860, la route nationale 100 est construite et traverse la commune. L’ancienne route royale qui traversait le village est peu à peu délaissée.

Comme de nombreuses communes du département, Montclar se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, qui dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas la commune<ref name="labadie16"/>. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, mais la municipalité ne l’applique pas<ref name="labadie18"/>. Ce n’est finalement qu’avec les lois Ferry que les filles de Montclar sont régulièrement scolarisées.

La commune a créé une station de ski en 1968, gérée par un groupement d'intérêt économique (GIE), à l’initiative du maire qui était aussi patron d’une entreprise de BTP<ref name="réparaz-ski10"/>. La création s’est faite collectivement : les paysans ont apporté les terrains au GIE, les conseillers municipaux ont chacun dans leur spécialité apporté leur pierre<ref name="réparaz-ski11"/>. Les aides à la rénovation rurale en montagne financent 30 % des travaux de création et d’extension de la station<ref name="réparaz-ski13"/>. Un plan d'occupation des sols est mis en place dès 1973<ref name="réparaz-ski12"/>. De petite taille, isolée et ne pouvant se coordonner avec les voisines qui sont ses plus sévères concurrentes (Selonnet-Chabanon et Seyne-le-Grand-Puy), la station du col-Saint-Jean a souffert dans les années 1980 du manque d’enneigement<ref name="réparaz-ski11"/>.

À partir des années 1980, la station a misé sur la relative préservation de l’environnement, que les travaux n’ont pas bouleversé comme dans les grandes stations de Savoie, en essayant d’attirer les adeptes du tourisme doux. Une piscine chauffée est construite, ainsi que des courts de tennis<ref name="réparaz-ski14"/>.

Grâce à la station, l’exode rural est stoppé précocement à Montclar, qui conserve ainsi ses classes d’âges de jeunes adultes. Une grande part des actifs sont pluriactifs<ref name="réparaz-ski14"/>.

Un nouveau centre villageois s’est créé autour du hameau Saint-Jean. C’est d’abord le village de vacances autour de la station de ski à la fin des années 1960, puis les bâtiments collectifs (école, crèche, salle des fêtes) en 1995, et enfin la mairie en 1997 (suivie en 2007 par le bureau de vote)<ref name="bouyala-mairie"/>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Montclar a fait partie, de 2008 à 2016, de la communauté de communes du Pays de Seyne ; celle-ci a fusionné avec d'autres intercommunalités autour de Digne-les-Bains pour constituer, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Une bibliothèque du réseau Culture et bibliothèque pour tous est implantée à Montclar<ref name="services-mairie"/>.

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Montclar, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, qui commence tôt à Montclar (à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), y dure particulièrement longtemps, jusqu'en 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide, et de longue durée. En à peine un demi-siècle de recul, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse s'interrompt dès les années 1970. Depuis, la croissance a annulé le plus gros des pertes dues à l'exode rural.

Lieux et monuments

Fichier:Façade de la chapelle Saint-Léger (Montclar).JPG
Façade de la chapelle Saint-Léger.

Le château de Montclar construit entre 1640 et 1660 (approximativement) a conservé des boiseries de style Louis XIV. Il est construit sur un plan rectangulaire, avec deux tours aux angles et couvertes de toits en poivrière polygonaux<ref name="collier257"/>. Il se situe sur une colline, à la limite des communes de Montclar, Seyne et Selonnet.

La commune, à l’habitat éclaté, compte de nombreuses chapelles et églises :

  • église Saint-Michel, au Serre-Nauzet, construite en 1645 et siège de la paroisse<ref name="archeo-provence"/>,<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.30.</ref> ;
  • Saint-Léger<ref>Saint-Léger</ref> érigée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle possède une nef d’une seule travée, avec un chevet plat. Reconstruite en 1830, elle est restaurée en 1968-1969<ref name="collier141"/>,
  • au lieu-dit la Chapelle,
  • à Villette<ref>Villette</ref>, qui abrite le seul objet classé monument historique de la commune, une chasuble de lin et laine du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de facture assez simple<ref name="palissy"/>,
  • aux Savoyes<ref>Savoyes</ref>,
  • chapelle Saint-Jean-Baptiste, au col de Saint-Jean. La nef et le chœur sont voûtés en plein cintre<ref name="collier219"/>,
  • église Saint-Pierre (1555), une des deux églises de la commune, qui fut paroissiale en même temps que Saint-Michel, et dont dépendait les chapelles de la colline de la Salette (avec horloge), et Sainte-Anne<ref name="archeo-provence"/>.

Les ruines de l’ancien village sont encore visibles.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Pierre-François Ripert de Monclar, magistrat, écrivain, marquis du lieu en 1769.
  • Ernest Margaillan, leader syndicaliste enseignant, est né à Montclar en 1904.
  • Henri Savornin, natif de la vallée, a été maire de Montclar de 1959 à 2014 soit plus d'un demi-siècle et conseiller général du canton de Seyne.

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

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