Faucon-du-Caire
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Faucon-du-Caire est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Fauconniers<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son ancien maire, Arthur Richier, a été l'un des deux maires à la plus grande longévité de France (réélu sans discontinuer de 1947 à 2008), mais il ne s'est pas représenté en mars 2014.
Géographie
Localisation
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude, sur une butte au fond du Grand Vallon, vallée resserrée affluente de la Sasse<ref name="tresor"/>.
Un dépôt de nummulites y a été découvert dans les années 1970.
Les communes limitrophes de Faucon-du-Caire sont Venterol, Gigors, Turriers, Bayons, Clamensane, Le Caire, Curbans.
Géologie et relief
Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :
- la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
- la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
- le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Lors de la glaciation de Riss, une diffluence du glacier de la Durance pénètre dans la vallée de Faucon-du-Caire : les moraines latérales sont visibles à la ferme de Saint-Barthélemy, et le Grand Vallon naissait au pied du glacier. Lors de la glaciation de Würm, la diffluence du glacier ne descend pas au-delà de Saint-Barthélemy<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33-34.</ref>.
La commune est entourée de deux sommets : Roche Cline et le sommet de Serre Bouchon.
Climat
Les stations météos proches de Faucon-du-Caire sont situées à La Motte-du-Caire et Turriers<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 36 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Turriers auquel appartient Faucon-du-Caire est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Faucon-du-Caire est également exposée à deux autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt,
- mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Faucon-du-Caire n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune n’a fait l’objet d’aucun arrêté de catastrophe naturelle<ref name="prim"/>. Un seul tremblement de terre a été ressenti de manière sensible à Faucon-du-Caire : il s’agit du séisme du 31 octobre 1997 (épicentre à Prads-Haute-Bléone), d’une intensité macro-sismique ressentie à Faucon-du-Caire de III et demi sur l’échelle MSK (objets suspendus se balancent)<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40203"/>.
Urbanisme
Typologie
Faucon-du-Caire est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Une statuette de bronze gallo-romaine a été découverte en 1833<ref name="Collier455"/>.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1058 (Falconem)<ref name="La Torre"/>, nom dérivé d’un nom de personne germanique<ref name="TGF"/>. Elle appartenait à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La seigneurie est donnée aux Glandevès en 1423, qui la conservent jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les Bouchet sont ensuite les seigneurs du lieu jusqu’à la Révolution française<ref name="AHP"/>. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Faucon, Louis de Glandevès, se rallie aux Angevins au printemps ou à l’été 1385, après la mort de Louis Ier<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.412 (note 55).</ref>.
Sous l’Ancien Régime, la communauté relevait administrativement de la baillie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Faucon-du-Caire<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Faucon-du-Caire se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà une école dispensant une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, et la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants<ref name="labadie16"/> ne concernent pas la commune<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire une école neuve au village<ref name="labadie11"/> et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles sont scolarisées.
Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Légifrance</ref>).
- Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Arthur Richier a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 36 voix, soit 85,71 % des suffrages exprimés. La participation a été de 95,45 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal. Il était maire depuis 1947. À noter qu'un candidat a même obtenu 42 voix, soit 100 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Lors du scrutin de 2014, il n’y eut qu’un seul tour et la participation a été de 94,64 %. Robert Zunino a ensuite élu maire par le conseil municipal.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Arthur Richier a longtemps occupé la chronique du maire au mandat le plus long (67 ans en 2014), à égalité avec le maire de La Bastide-de-Bousignac dans l'Ariège. Les deux maires ne se sont pas représentés en 2014<ref>« La Bastide-de-Bousignac. Roger Sénié, 93 ans, renonce à se représenter à la mairie », La Dépêche du Midi, 11 février 2014. Consulté le 14 février 2014.</ref>. Élu conseiller municipal comme résistant en 1945, il a été élu maire sans interruption depuis 1947. Âgé de 94 ans, il ne se représente pas en 2014<ref>A. N., « Les derniers vœux du plus ancien maire de France », La Provence, 4 février 2014, Modèle:P.9.</ref>.
Intercommunalité
Faucon-du-Caire fait partie :
- de 2008 à 2017, de la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Instances administratives et judiciaires
Faucon-du-Caire est une des sept communes de l'ancien canton de Turriers, qui totalisait Modèle:Unité en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Faucon-du-Caire fait partie du canton de Turriers de 1801 à mars 2015, après avoir fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/> ; à la suite du redécoupage des cantons de 2014, la commune est rattachée au canton de Seyne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 6,66 % | 0,64 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 10,21 % | 2,25 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 46,83 % | 6,44 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 6,06 % | 1,28 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L'histoire démographique de Faucon-du-Caire est marquée par la saignée des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV
}}.
Après une longue croissance, la commune connaît une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1851. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée, et très rapide. Dès 1896, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 2000. Depuis, la population a crû légèrement.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
La commune ne dispose pas d'école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier de Gap-Sisteron<ref>centre hospitalier de Gap Sisteron</ref> à Gap (environ Modèle:Unité).
Une maison médicale est disponible dans la commune voisine, à La Motte-du-Caire<ref>Santé à La Motte du caire</ref>, avec la présence d'un médecin, un infirmier, un kinésithérapeute et un dentiste.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 22 personnes, dont trois chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont salariés à une légère majorité (dix sur dix-neuf)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (14 actifs sur 19)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible en 2010 et couvert par le secret statistique. Il était de six en 2000<ref name="otex"/>, de quatre en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, les exploitations de la commune pratiquent bovin et l’arboriculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre (augmentation liée à l’installation d’un éleveur ovin)<ref name="exploitations-insee"/>.
Les agriculteurs de la commune de Faucon-du-Caire ont droit à un label appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>. De la même façon, il n’y a plus d’éleveur spécialisé dans le mouton qui puisse utiliser l’IGP agneau de Sisteron<ref name="otex"/>.
-
Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
-
Alambics pour distiller la lavande.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
-
Golden et gala.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un seul établissement, sans emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait deux établissements, avec le seul emploi salarié de la commune<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Ces touristes ne sont pas hébergés dans des structures d’hébergement à finalité touristique (type hôtel, meublés, chambres d’hôtes ou campings), inexistantes dans la commune.
Les résidences secondaires sont la seule capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de dix, elles représentent le quart des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église paroissiale Notre-Dame est construite en 1874, avec deux travées, deux chapelles latérales, une coupole surmontant le chœur. Le clocher-mur est construit au-dessus de la façade occidentale<ref name="Collier389"/>. Elle a accueilli il y a quelques années les Oralies de Haute-Provence, festival du conte. La chapelle Saint-Barthelémy, ancienne église Sainte-Marie, est en ruines<ref name="archeo-provence"/>.
La fête votive est au mois d'août sous la protection de saint Barthelemy, en principe le dimanche avant le 24 août.
Course traditionnelle à la fougasse.
Château Rousset.
Fontaine au centre du village construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Fontaine de Faucon-du-Caire
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Personnalités liées à la commune
- Arthur Richier a été maire de la commune d'octobre 1947 à mars 2014, soit plus de 66 ans de mandat. Il a été réélu aux municipales de 2008, à 86 ans, obtenant 36 voix sur les 42 exprimées<ref>Journal télévisé de 13 h de TF1, lundi 10 mars 2008.</ref>.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- La Fontelaye, commune du doyen des maires, en 2008.
- La Bastide-de-Bousignac, où le maire est élu depuis 1947 également.