Préfet du prétoire

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Modèle:Sources à lier Modèle:Palette Politique/Rome antique

Le préfet du prétoire (præfectus prætorio) est l'officier commandant la garde prétorienne à Rome, sous le Haut-Empire, et un haut fonctionnaire à la tête d'un groupe de provinces, la préfecture du prétoire, dans l'Antiquité tardive.

Le préfet du prétoire sous le Principat

Fonction

Cette charge a été créée par Auguste en Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp</ref> et réservée aux membres de l'ordre équestre. À ce poste il nomma deux chevaliers, P. Salvius Aper et Q. Ostorius Scapula<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Dion Cassius, Histoire romaine, LV, 10.[1]</ref>. Leur successeur, peut-être préfet unique, fut Valerius Ligur, suivi plus tard, de Lucius Seius Strabo, le père de Séjan, préfet du prétoire unique de manière certaine<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Modèle:Référence nécessaire.

Le ou les deux préfets du prétoire avaient ainsi en charge la protection de l'empereur. Tibère donna cette charge à un seul homme ; toutefois il plaça la cohorte de service au palais sous son commandement direct. Il réunit également à Rome, en une seule caserne, des cohortes qui auparavant étaient dispersées<ref>Dion Cassius, Histoire romaine, LVII, 19. [2]</ref> : 3 à Rome, 3 à Aquilée, et 3 en une autre ville non définie<ref>Modèle:Harvsp ; et Tacite, qui atteste cette réunion des différentes cohortes prétoriennes en un seul camp, mais les situe toutes initialement dans Rome : Tacite, Annales, IV, 2. [3].</ref>. L'empereur Vespasien marqua sa volonté d'associer au trône son fils Titus en lui confiant la charge de préfet du prétoire, bien qu'il ne fût pas chevalier.

Fichier:Weihestein Vagdavercustis Römisch-Germanisches Museum Cologne 2.jpg
Stèle érigée par Flavius Constans, un préfet du prétoire de Marc Aurèle, à Cologne (Germanie inférieure). Modèle:CIL

Antonin le Pieux, brièvement, puis Marc Aurèle presque systématiquement et Commode — sauf à la fin de son règne — nommèrent à nouveau deux préfets, ce qui fut la norme au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Plus tard [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en porta le nombre à quatre, lorsqu'il partagea l'empire en quatre préfectures. Depuis le principat de Septime Sévère, la surveillance de l'entretien des routes italiennes semble être assurée par le préfet du prétoire, dont dépendent les curateurs des routes italiennes.

Ils étaient au début uniquement chefs de la garde prétorienne, alors seule force armée présente à Rome. Ses cohortes avaient des effectifs doubles de ceux d'une légion normale. Peu à peu, les préfets du prétoire acquirent une juridiction, au point d'obtenir un pouvoir proche de celui de l'empereur, et aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, ils accaparèrent presque toute l'autorité. Ce fut alors l'époque de leur plus grande puissance : ils donnèrent parfois l'empire à un prétendant ou se l'attribuèrent.

Le préfet du prétoire était alors le deuxième personnage de l'Empire ; cette fonction était le sommet d'une carrière équestre et militaire.

Liste des préfets du prétoire des dynasties julio-claudienne et flavienne

Empereurs

(période de règne)

Nom date d'entrée en charges date de sortie de charges Nom date d'entrée en charges date de sortie de charges
Auguste
(Modèle:Date-Modèle:Date {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Publius Salvius Aper -2 ?? Quintus Ostorius Scapula -2 ??
Lucius Seius Strabo ?? 15 ?? ?? 14
Tibère
(14-37 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Lucius Aelius Seianus 15 31
Quintus Naevius Sutorius Macro 31 38
Caligula
(37-41 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Marcus Arrecinus Clemens 38 41 Lucius Arruntius Stella 38 41
Claude
(41-54 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Ruffrius Pollio 41 44 Catonius Justus 41 43
Lucius Lusius Geta 44 51 Rufrius Crispinus 43 51
Sextus Afranius Burrus 51 62
Néron
(54-68 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Lucius Faenius Rufus 62 65 Gaius Ofonius Tigellinus 62 68
Gaius Nymphidius Sabinus 65 68
Galba
(68-69 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Cornelius Laco 68 69
Othon
(69 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Plotius Firmus 69 69 Licinius Proculus 69 69
Vitellius
(69 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Publius Sabinus 69 69 Alfenius Varus 69 69
Junius Priscus 69 69
Vespasien
(69-79 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Arrius Varus 69 70 Tiberius Julius Alexander 69 ??
Marcus Arrecinus Clemens 70 71
Titus Flavius Vespasianus 71 79
Titus
(79-81 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Domitien
(81-96 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}})
Lucius Julius Ursus 81 83 Cornelius Fuscus 81 87
Lucius Laberius Maximus 83 84
Casperius Aelianus 84 94
Titus Flavius Norbanus 94 96 Titus Petronius Secundus 94 97
Nerva (96 -98 apr. J.C.) Casperius Aelianus II 96 98
Trajan

(98- 117 apr. J.C.)

Sextus Attius Suburanus 98 101
Tiberius Claudius Livianus 101 117?
Servius Sulpicius Similis vers 112 vers 113 Publius Acilius Attianus vers 112/113 vers 120 (ou 124)
Hadrien (117 - 138 apr. J.C.) Quintus Marcius Turbo vers 120 (ou 125) vers 136/137 Caius Septimius Clarus vers 120 (ou 125) 122 (ou 128)
Marcus Petronius Mamertinus 138 143 Marcus Gavius Maximus 138 158
Antonin le Pieux (138 - 161 apr. J.C.)
Caius Tattius Maximus 158 160
Sextus Cornelius Repentinus 160 166/167 Titus Furius Victorinus 160 168
Marc-Aurèle (161 - 180 apr. J.C.) Titus Flavius Constans vers 168 vers 168
Marcus Macrinus Vindex 168 172 Marcus Bassaeus Rufus 168 177
Publius Tarrutenius Paternus vers 178/179 182 Sextus Tigidius Perenis 180 185
Commode (180 - 192 apr. J.C.) Titus Longaeus Rufus 185 187 Publius Atilius Aebutianus 185 187
Marcus Aurelius Cleander 187 189 Lucius Iulius Vehilius Gratus Iulianus 188 189
Regillus 190
Motilenus 190 Quintus Aemilius Laetus 191/192 Mars 193
Didius Julianus(193 apr. J.C.) Titus Flavius Genialis Avril 193 Juin 193 Tullius Crispinus Avril 193 Juin 193
Septime Severe (192-211 apr. J.C.) Flavius Iuvenalis Juin 193 197? Decimus Veturius Macrinus Juin 193 197?

Le préfet du prétoire dans l'Antiquité tardive

Fonction

Modèle:Article détaillé

En 312, Constantin, après sa victoire sur Maxence supprima les cohortes prétoriennes. Dans les années qui suivirent, sous Constantin lui-même et sous le règne de ses fils, la fonction fut profondément remaniée, la réduisant à un pouvoir civil. Mais il leur donna toutefois autorité à chacun sur un quart de l'empire, déjà divisé en quatre préfectures, qu'ils gouvernèrent désormais : les Gaules, l'Italie, l'Illyrie et l'Orient. À præfectus prætorio, on ajouta alors per Gallias, per Italiam, per Illyricum, per Orientem.

Les préfets du prétoire devinrent des administrateurs civils, formant un collège de deux à six membres, les plus élevés en grade, juste en dessous des empereurs. Ils avaient les pouvoirs de ministres du souverain dans les quatre parties citées, mais leurs actes n'étaient valables que sous son approbation.

Liste des préfets du prétoire de l'Antiquité tardive

Préfecture du prétoire d'Italie

La préfecture du prétoire d'Italie est ensuite remplacée par l'exarchat de Ravenne.

Préfecture du prétoire d'Afrique

En principe préfecture Afrique ou Illyrie, mais il semble qu'en 375, les préfectures d'Afrique et d'Illyrie soient distinctes.

Préfecture du prétoire d'Orient

Le préfet du prétoire d'Orient s'est peu à peu fixé à Constantinople qui se trouvait dans son ressort (comme la Thrace) ce qui explique qu'il soit parfois nommé préfet du prétoire de Constantinople.

Préfecture du prétoire des Gaules

Modèle:Sources obsolètes

Les préfets, d'origine pour la plupart gallo-romaine, souvent tiraillés entre leurs attaches locales et leur fonction romaine (cf. ArvandusModèle:Etc), ont un rôle civil et non militaire bien que parfois dans le contexte de l'époque, la distinction soit difficile à faire (voir Exuperantius, Tonantius Ferreolus, Pæonius). Une autre caractéristique des préfets du prétoire des Gaules, réside dans la présence de véritables « dynasties » familiales récipiendaires de cette fonction, comme au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les familles d'Avitus et de Sidoine Apollinaire.

En 407, le siège de la préfecture du prétoire des Gaules est rapatrié de Trèves à Arles.

L’Histoire critique de l'établissement de la monarchie françoise dans les Gaules - Livre 1 Chapitre 7 de 1734 décrit l'organisation de la préfecture du prétoire des Gaules à ce début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc

Après 477, à la suite de l'annexion de la Provence par les Wisigoths, la préfecture du prétoire des Gaules disparaît jusqu'en 509, date de son rétablissement par Théodoric.

La préfecture du prétoire des Gaules s'étendait du Maroc jusqu'en Grande-Bretagne, comprenant la Gaule et l'Espagne<ref>Introduction historique au droit, Jean-François Brégi, Éditions Ellipses, p.137.</ref>.

Liste des préfets

« … Alors que quatre jours seulement s'étaient écoulés depuis que l'Empereur (NDLR. Il s'agit d'Honorius) s'était installé à Ticinum, les soldats furent convoqués au quartier impérial, l'empereur parut à leurs yeux et les encouragea à faire la guerre contre l'usurpateur Constantin ; aucune agitation ne se manifestant au sujet de Stilicon, Olympius parut faire signe aux soldats et comme leur remettre en mémoire ce dont il s'était précisément entretenu avec eux en secret. Ceux-ci, devenus en quelque sorte déments, égorgent Liménius, le préfet du prétoire dans les provinces transalpines, et en même temps que lui Chariobaude, le général des corps de troupes stationnés là-bas ; il se trouvait en effet qu'ils avaient échappé à l'usurpateur et étaient venus à la rencontre de l'empereur à Ticinum ; après ceux-ci ils massacrent Vincent et Salvius, l'un commandant des cavaliers, l'autre chef du corps des domestici. »</ref> — Sidoine Apollinaire, souvent partial, évoque sa lâcheté.

Modèle:Lien brisé.

« En outre le préfet du prétoire des Gaules Exsuperantius, nommé en 421 par Constance III, avait si peu réagi à l’attaque des fédérés wisigoths qu’en 424 la garnison romaine d’Arles s’était mutinée et l’avait tué. »</ref>. Sous Honorius, probablement en 416 ou 417, il traite avec les Armoriques, pour les ramener sous l'autorité de Rome.

  • vers 425 : Amatus ou Amatius. Destinataire le Modèle:Date, avec l'évêque d'Arles Patrocle, d'un des premiers décrets de l'empereur Valentinien III où il est stipulé l’interdiction faites aux Juifs d’occuper des fonctions judiciaires, de servir dans l’armée et de posséder des serviteurs chrétiens. Ce même décret, ou un autre toujours de Valentinien III et de la même année, rétablit le privilège des clercs aboli par Jean et prescrit au préfet des Gaules Amatius d'informer les gouverneurs de provinces que les juges séculiers doivent s'abstenir, sous peine de sacrilège, de citer les clercs devant leur tribunal, l'évêque étant seul compétent.
  • 426-427? : Ætius ; il obtient de Galla Placidia la préfecture des Gaules.
  • 430 : Castus ou Cassius ? Un certain Castus affublé du titre de gouverneur aurait intercepté, en 430, le moine Hilaire qui partait d'Arles après les funérailles de l'archevêque Honorat ; d'après Émilienne Demougeot, il existe un dénommé Cassius, magister militum per Gallias en 430. En conclusion ce Castus ou Cassius n'était probablement pas préfet du prétoire.
  • 435-437 : Auxiliaris ; il accorde des remises d'impôts à saint Germain évêque d'Auxerre. Auxiliaris est alors préfet des Gaules et réside à Arles<ref>Cf. L’Évolution politique de Galla Placidia, Émilienne Demougeot, page 19 Modèle:Lien brisé.

« 5 l’évêque d’Auxerre fit le voyage d’Arles pour aller demander au préfet Auxiliaris, praefectus praetorio Galliarum entre 435 et 437, de dégrever ses concitoyens d’un impôt extraordinaire et il obtint d’emblée cette exonération, sans doute sur l’ordre d’Aetius. »</ref>. Ami de l'archevêque d'Arles Hilaire, on connaît une lettre de lui à l'archevêque datant probablement de 445<ref>Joseph-Hyacinthe Albanès, Gallia christiana novissima, tome 3, 1901, page 29, Modèle:N°.</ref> ; il intervient également en 446 ou 447, pour réconcilier ce dernier avec le pape Modèle:Souverain2. Auxiliaris occupe à cette époque le poste de préfet de Rome ou d'Italie<ref>Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, 1907, page 118 ; sur Gallica ici.</ref>.

 | Modèle:Abréviation discrète
 | III

}}]], le 19 août 440, le futur pape Léon, l'homme de confiance de Sixte, est en Gaule à la demande de la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit entre le patrice Ætius et le préfet du prétoire Albinus.</ref>.

  • vers 441-445 : Marcellus ; vers 441-445, il aurait participé financièrement avec l’évêque de Marseille Venerius (431-452) et Agroecius et Salutius, riches laïcs narbonnais, sous la direction de Rusticus, évêque de Narbonne de 427 à 461, à la reconstruction de la cathédrale de Narbonne détruite par un incendie.
  • 448-449 : le père de Sidoine Apollinaire, dont le nom exact ne nous est pas conservé<ref>En 449, Sidoine Apollinaire assiste à dix-neuf ans, debout à côté de la chaise d'ivoire de son père, aux fêtes données en Arles pour l'inauguration du consulat d'Astère (Flauius Astyrius) et de Protogène (Flauius Florentius Romanus Protogenes).</ref>, peut-être Alcime Apollinaire.
  • entre 419 et 455 : Trigetius, ami de Sidoine Apollinaire, peut-être préfet des Gaules (ou préfet de Rome) sous Valentinien III (probablement plutôt vers les années 450).
  • 451-453 : Tonantius Ferreolus, préfet du prétoire des Gaules de 451 à 452-453 (d'autres sources indiquent 450-453).
  • avant 456 : Priscus Valerianus cousin de l'empereur Avitus et parent de saint Eucher, évêque de Lyon († 449).
  • après 456-458 : Paeonius – Après la déposition de l'empereur Avitus en 456, suivie peu de temps après de sa mort, Sidoine Apollinaire écrit sur une « conjuration Marcelliana » en Gaule, dirigée par un nommé Paeonius qui, assumant de facto le titre vacant de préfet du prétoire des Gaules. Participe avec l'empereur Majorien et l'ancien préfet Magnus à une réunion à Arles en 461.
  • 459-460 : Magnus — originaire de Narbonne, nommé par Majorien, il aurait succédé à Paeonius — consul en 460. Il aurait eu trois enfants : Magnus Felix, Probus, Araneola.
    D'autres sources indiquent fin 458 - fin 459<ref>Quand Majorien franchit les Alpes en novembre 458, il est accompagné de Magnus, déjà nommé préfet du prétoire des Gaules, ainsi que de hauts-fonctionnaires dont le « questeur du sacré palais », Domnulus et le chef de la chancellerie (magister epistolarum), Petrus.</ref>.
  • 464-469 : Arvandus d'origine gauloise (ou arménienne ?) ; condamné à mort à Rome pour trahison au profit d'Euric, sa peine est commuée en un bannissement sur intervention de Sidoine Apollinaire.
  • Vers 470 : Magnus Felix dit parfois Félix (préfet du prétoire, mais doute s'il s'agit de celui d'Italie ou des Gaules), fils du consul Magnus. Ami et condisciple de Sidoine Apollinaire, patrice vers 468, abandonne la vie politique et se retire à Arles entre 475 et 480 auprès de l'évêque Léonce<ref>Cf. Histoire littéraire de la France, Congrégation de Saint-Maur, 1865, pages 658 et suivantes, sur Gallica ici.</ref>. D'après une lettre de l'évêque Fauste, il est encore en vie en 483. Son fils devient sous Théodoric II, le consul unique de 511<ref>Cf. Arthur Malnory, Saint Césaire, évêque d'Arles, 1894, page 100 ici.</ref>.
  • vers 471 : Seronatus. Peut-être simple vicaire du préfet des Gaules, il est exécuté en 471 pour tentative de trahison au profit d'Euric. Évoqué par Sidoine Apollinaire qui loin de le défendre comme Arvandus, l'accable.
  • vers 471 : Entrope, ami de Sidoine Apollinaire, il est originaire de l'Auvergne ou du Lyonnais<ref>Cf. Histoire littéraire de la France, Congrégation de Saint-Maur, 1865, pages 438 et suivantes, sur Gallica ici.</ref> (note : possible aussi vers 474).
  • vers 473 : Aurelianis ou Trotadius.
  • ??? - Ecdicius – fils d'Avitus, il devint préfet des Gaules (? /douteux) ; nommé magister militum præsentalis en 474.
  • 475 - après 477 : Polème, issu d'une famille romaine mais né à Bordeaux ou dans ses environs, il est probablement parent de Sidoine Apollinaire. Il est nommé préfet du prétoire des Gaules par Julius Nepos et il assume cette charge pendant plus de deux ans, même après la destitution de l'empereur Népos<ref>Cf. Histoire littéraire de la France, Congrégation de Saint-Maur, 1865, pages 514 et suivantes, sur Gallica ici.</ref>.

Le préfet du prétoire au Haut Moyen Âge

Fonction

Comme de nombreuses institutions (comme le Sénat romain), la préfecture du prétoire survécut en Occident à la chute de l'Empire romain en 476. Elle fut attribuée par des souverains barbares qui gouvernaient des territoires anciennement romains, et qui perpétuaient les coutumes romaines. La nature exacte de leur rôle n'est pas connue, mais l'on sait que Libère, nommé par l'Ostrogoth Théodoric, roi d'Italie à Ravenne, eut par exemple à se battre contre les Burgondes dans les années 520, ce qui montre une nouvelle évolution : de strictement administrative, la fonction redevint probablement militaire.

D'après Édouard Baratier<ref>Cf. Histoire de la Provence, éd. Privat, coll. Univers de la France, Toulouse, 1969, Modèle:ISBN, page 92.</ref>, le préfet des Gaules aurait subsisté à Arles après 536, date du rattachement de la Provence aux Francs ; il aurait été le représentant, pour la Provence gouvernée indivis, des rois Thibert et Childebert.

Les préfets du prétoire disparaissent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le dernier connu étant Alexandre, attesté en 626.

Liste

  • Préfecture du prétoire d'Orient :
  • Préfecture du prétoire des Gaules :

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Modèle:Portail