Sains-en-Amiénois

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Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Sains-en-Amiénois est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Sains-en-Amiénois, village dont la proximité d'Amiens explique partiellement son appartenance à l'intercommunalité d’Amiens Métropole, se situe à une distance de Modèle:Unité au sud de cette capitale départementale et régionale, juste à mi-chemin vers Ailly-sur-Noye.

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sous-sol de la commune est de nature calcaire recouvert par le limon des plateaux<ref name="s5">Notice géographique et historique sur la commune de Sains-en-Amiénois, rédigée par G. Brailly, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme Lire en ligne</ref>.

Relief paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau culminant à 110 m d'altitude. Sur les coteaux se trouvent les bois<ref name="s5" />.

Hydrographie

Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. La nappe phréatique est située à une centaine de mètres au-dessous du niveau du sol<ref name="s5" />.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,2 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune présente un habitant groupé. La croissance démographique actuelle est liée à la proximité d'Amiens et à l'appartenance de Sains à la communauté d'agglomération d'Amiens Métropole.

Activité économique et de services

L'activité économique de Sains est encore marquée par l'agriculture même si la majorité de la population active travaille hors de la commune, dans l'agglomération amiénoise. La vie des habitants est donc rythmée par les migrations pendulaires.

Les services se composent de commerces de proximité et d'établissement scolaire maternelle et primaire.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Sains-en-Amiénois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Modèle:... A l'époque romaine, le lieu se nommait Sama. On rencontre à partir du Moyen Age : Sayns, Sayns-en-Amiénois, Sayns-lès-Amiens, Sains puis Sains-en-Amiénois<ref name="s5" />

Sains viendrait, semble-t-il, du latin Sanctus (saint), dans le sens de « reliques de saint » pour désigner un lieu où l'on conservait des reliques <ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France. Page 1653.</ref>. Sains-en-Amiénois rappelle le martyre des saints Gentien , Fuscien et Victorice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Google books</ref>,<ref>Dans les bois près de l'actuel village de Saint-Fuscien., Saint Victoric et Saint Fuscien, martyrs, Iconographie chrétienne.</ref>.

L'Amiénois est une partie de la Haute-Picardie, qui occupe aujourd'hui le milieu du département de la Somme.

Histoire

Antiquité

Nommé à l'origine Sama, le village existait peut-être avant l'occupation romaine. Jules César, en 57 av J. passa l'hiver à Samarobriva et une partie de ses troupes cantonna à Sama. Un lieu-dit Camp-César semble en témoigner<ref name="s5" />.

En 1863, fut retrouvé comme pierre de réemploi dans l'église, un autel romain à quatre personnages sculptés : Hercule, Fortuna, Mars, Cybèle, daté du IIe -IVe siècle. Cet autel est mis en dépôt par le Musée de Picardie dans l'église de Sains depuis 2006.

Moyen Âge

En 555, on découvrit les reliques des trois martyrs et le roi Childebert aurait ordonné la construction d'une église pour abriter leur tombeau<ref name="s5" />.

Au Moyen Âge, à une date non connue, s'effectua le changement de nom du lieu, et Sama devint Sains - villa de Sanctis - (première mention en 1105).

Dreux de Boves, seigneur de Coucy et comte d'Amiens, était seigneur de Sains. Au (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Engerrand de Boves fit construire le tombeau des trois martyrs, le pèlerinage à Sains se développa. Il octroya la moitié du village à l'abbaye de Saint-Fuscien.

Epoque moderne

Le roi François Ier vint à Sains, en Modèle:Date-. Le roi Henri IV y passa en 1597<ref name="s5" />.

La famille du Gard possédait un fief à Sains et y construisit son château en 1749.

Epoque contemporaine

Guerre de 1870-1871

Le Modèle:Date-, Sains-en-Amiénois était le sommet d'un triangle Dury-Boves-Sains<ref name="s9">Extrait du Le Progrès de la Somme</ref>. En face des Prussiens, la 1ère brigade du général Lecointe était retranchée au sud d'Amiens mais elle fut déployée en soutien à la 3e brigade à Gentelles, Cachy et Villers-Bretonneux. Les combats débutèrent le Modèle:Date- à 8 h 30 sur le territoire de la commune de Villers-Bretonneux et amenèrent les forces françaises à faire retraite dans la soirée.

Le général von Goeben était à la tête de la division prussienne au sud d'Amiens et le service santé des armées allemandes était installé à Sains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de l'occupation prussienne, l'abbé Messio, curé de Sains, fit face aux soldats prussiens mais fut mis en garde à vue et subit des vexations<ref name="s9" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

C'est surtout depuis l'an 2000 que la commune a vécu une véritable explosion démographique. En effet, le développement des nouveaux lotissements à l'est de la commune, l’aménagement du parc, des terrains de tennis et la rénovation du terrain football ont sûrement contribué à augmenter la population (à la fin de 2006, Sains-en-Amiénois comptait environ Modèle:Nombre).

Enseignement

L'école primaire publique La Sentelette compte Modèle:Unité pendant l'année scolaire 2016-2017. Elle est classée en zone B, dans l'académie d'Amiens<ref>Lire en ligne, sur le site de l'éducation nationale.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Fuscien, Saint-Victoric et Saint-Gentien

Modèle:Article détaillé

L'église de Sains-en-Amiénois, dédiée aux trois saints (Fuscien et Victoric, évangélisateurs, et Gentien, habitant les ayant aidé) arrêtés sur place puis martyrisés dans le village ou à proximité, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Contre la face nord de la nef fut ajouté un bas-côté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Vers 1900, le clocher était « surmonté d'une flèche aiguë »<ref>G. de Witasse et A. Graire, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome I, Canton de Boves, page 237 (1909 ; reprint Éditions Culture et civilisation, Bruxelles, 1979)</ref>.

L'église abrite le tombeau des trois saints (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il s'agit d'une pierre plate sculptée, soutenue par six petits piliers, à l'endroit où leurs trois corps reposèrent jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Longue de Modèle:Unité, cette dalle est divisée en deux parties sur son dessus. La zone supérieure représente, à taille réelle, un peu comme des gisants, les trois saints (portant cheveux longs et barbe) côte à côte. Celui à gauche et celui à droite ont le visage légèrement tourné vers celui du centre. La zone inférieure illustre leur exécution, réalisée à l'épée par un bourreau et en présence d'un homme à cheval, le gouverneur romain, Rictiovare. Large de Modèle:Unité, son épaisseur de 20 cm<ref>Petite documentation d'une feuille (au format A4 plié en deux, datée de décembre 2006) disponible lors de la visite chaque samedi matin de 10 à 12 heures.</ref> est ornée sur les quatre faces d'une guirlande végétale.
La cuve baptismale date aussi du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Quant à la Vierge en grès blanc (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et le maître-autel (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), ils étaient à l'origine dans l'abbaye de Selincourt.

La Roseraie

La Roseraie et son parc sont inscrits au titre des Monuments Historiques par arrêté préfectoral du Modèle:Date-.

La Roseraie a été construite en 1866 à Sains-en-Amiénois par Bénoni Vagniez-Fiquet (1800-1873), riche marchand de rouenneries et étoffes en gros à Amiens. À l'époque, M. Vagniez réalise un placement financier : la Roseraie est une gendarmerie concédée à l’État français.

On remarque la maison principale, dotée d’une tour d'observation (sans toit), les écuries face à la maison, et les trois prisons dans la cour. La Roseraie restera une gendarmerie pratiquement jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Début 1900, la Roseraie appartient à sa fille, Jeanne Vagniez-Renon, sœur de Marie-Louise Vagniez-Renon (1884-1944) qui épousera André Bouctot (1882-1972), rentier rouennais, le Modèle:Date-. André Bouctot construit une luxueuse résidence principale à Amiens, rue des Otages, avec l’architecte Duthoit : l’hôtel Bouctôt-Vagniez. Aujourd’hui, cet hôtel, qui abritait la chambre régionale de commerce et d’industrie d’Amiens, a été revendu à la Compagnie de Phalsbourg qui prévoit de les transformer en un hôtel de luxe.

Il est probable que les aménagements du parc de la Roseraie, invisibles sur les cartes postales de 1903, ont été réalisés vers 1906 pour Jeanne par les mêmes artisans : un bassin est creusé avec des canaux, au centre du parc. Une grotte, au fond du parc, abrite des jets d’eau. Il y a aussi un labyrinthe de verdure, avec un kiosque (toujours présent), au centre du parc. Le parc, à cette époque, couvre plus de quatre hectares. Après le décès de Jeanne, sans descendance, André Bouctot rachète la Roseraie aux héritiers Vagniez en 1930 et quitte définitivement son hôtel particulier pour s'y installer avec son épouse en 1936.

En 1940, la Roseraie héberge le P.C. du commandant Junin (cf. plaque sur la maison) pendant quelques jours. Grâce à la vision panoramique offerte par la tour, les artilleurs ajustent les tirs de cinq batteries sous les directives d'un observateur haut placé, et mettront hors de combat une vingtaine de chars allemands avant de se replier. À partir de 1942, la Roseraie est occupée par les Allemands, et ce jusqu’à la Libération. Ce sont les Allemands, certainement échaudés par les faits de guerre du commandant Junin, qui ont démonté la tourelle d'observation…

À la mort de Marie-Louise Vagniez en 1944, André Bouctot – ivre de chagrin – se retire à la Roseraie et laisse la propriété à l’abandon. Il se referme sur lui-même et devient un « original », avec de longs cheveux blancs et une grande barbe. On le voit errer dans les bois avec ses chiens. Il vit dans la cuisine et dans une pièce. Le charbon est entreposé près de l’escalier. Il pleut dans le grand salon sur les meubles anciens…

André Bouctot meurt en 1972 sans héritiers directs. La maison est entièrement vidée, et quasiment ouverte à tous vents. En 1975, Béatrice Lecomte-Vagniez (1936-1983) et son époux, Pierre Lecomte (1928-2008) achètent, puis entreprennent la restauration de la maison, en très mauvais état. Ils redonnent aussi vie au parc qui était devenu une jungle. La Roseraie appartient aujourd'hui à leur fils cadet, un descendant direct de Bénoni Vagniez-Fiquet, Modèle:6e.

Oratoire à la Vierge

L'oratoire de la Vierge est situé rue de la Vierge-Marie<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Modèle:Palette Modèle:Portail