Magnence

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Modèle:Infobox Empereur romain Magnence (Flavius Magnentius) (303-353) est un usurpateur romain du titre impérial du Modèle:Date au Modèle:Date.

Biographie

Magnence est né à Samarobriva (Amiens), de parents barbares, des Lètes selon les historiens antiques Aurelius Victor et Zosime, ce que l'historien allemand Modèle:Lien interprète comme d'origine germanique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, tandis que Joseph Bidez le considère comme fils d'un père venu de Bretagne et d'une mère franque, peut-être une captive déportée à Amiens<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Magnence prend du service chez les Romains, devenant capitaine des gardes de l'empereur Modèle:Noble.

Magnence se fait proclamer empereur à Augustodunum en janvier 350, et bat Constant, qui est obligé de fuir vers l'Hispanie. Ce dernier périt dans sa fuite en 350, rattrapé à Castrum Helenae par les tueurs que Magnence a lancés à ses trousses<ref>Modèle:66 PHPC.</ref>. Profitant de la mort de Modèle:Noble-, un de ses cousins, Népotien, survivant du massacre familial de 337, saisit lui aussi la pourpre, aux environs du mois de juin, en Italie. Il défait le préfet du prétoire de Magnence, Anicetus, mais est vaincu à son tour par Marcellinus et meurt sous les murs de Rome. L'Italie se rallie à Magnence, qui propose alors à Modèle:Noble de le reconnaître empereur d'Occident.

Pendant son règne, Magnence (païen convaincu selon Zosime et Philostorge) restaure les temples et fait célébrer en grande pompe des sacrifices nocturnes (que Constant avait prohibés en 341). Pragmatique, il ne persécute pas les chrétiens.

À Rome, il favorise nettement les tenants de la religion de la Rome antique en ne nommant que des païens aux postes haut-placés (préfecture urbaine, de l'annone, etc.). Les sacrifices en l'honneur de Cybèle reparaissent dès 350 sur la colline du Vatican, Modèle:Refnec.

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Monnaie en bronze de Magnence, revers avec un chrisme et l'alpha et oméga.

Modèle:Noble- marche rapidement contre lui et le bat à Mursa sur la Drave en Illyrie et le contraint à se replier en Gaule. Ses dernières émissions monétaires où apparaissent un chrisme entre l'alpha et l'oméga, symbole de l'éternité du Christ pour les nicéens, ont intrigué les historiens. Dans une première analyse en 1964, Pierre Bastien considère que Magnence tente de se concilier l'appui des catholiques orthodoxes gaulois face à l'arien Modèle:Noble. En 1983, Bastien révise son opinion, et y voit une tentative superstitieuse et opportuniste de Magnence d'obtenir un soutien divin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Claude Brenot propose une interprétation qui tient compte du contexte religieux : selon lui, Magnence est trop accaparé par la guerre pour décider de la propagande monétaire. Son principal atelier monétaire est à Trèves, cité qui accueillit le champion des nicéens Athanase d'Alexandrie lors de son exil temporaire de 336 à 337. En 353, l'évêque Paulin de Trèves, partisan d'Athanase et opposé aux ariens, aurait influencé la chancellerie de Trèves pour diffuser dans les ateliers monétaires de Trèves, Amiens et Lyon ce modèle au symbole nicéen, en réplique aux thèmes ariens des monnaies de Modèle:Noble-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Magnence est à nouveau défait à la bataille de Mons Seleucus en 353 et se donne la mort à Lugdunum en 353. Après la chute de l'usurpateur, Modèle:Noble, arien et persécuteur des chrétiens nicéens (voir premier concile de Nicée), des Juifs et des païens, revient sur les décisions de Magnence par un édit lapidaire, daté du Modèle:Date : Modèle:Citation.

Notes et références

<references />

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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