Constantin II (empereur romain)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Empereur romain Modèle:Souverain- (Flavius Claudius Constantinus Augustus en latin), né en 316 à Arles et mort en Modèle:Date près d'Aquilée, est un empereur romain chrétien du Bas-Empire.
Deuxième fils de l'empereur Modèle:Souverain2, qui le proclame César en 317 avec son demi-frère Crispus, il accède à la tête de l'Empire romain en 337, conjointement avec ses frères Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2. Sa volonté d'imposer son droit de primogéniture le conduit à la mort lors d'une tentative ratée d'invasion de l'Italie.
Biographie
César
Constantin II est le premier fils de la seconde union de Modèle:Souverain2 avec Fausta, fille de Maximien Hercule et belle-sœur de Maxence. Il est né à Arles en 316Modèle:Sfn, à une date qui n'est pas connue avec précision — soit en étéModèle:Sfn (peut-être le Modèle:Date-), soit à la fin de l'année<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a deux frères (Modèle:Souverain2, né en 318, et Modèle:Souverain2, né en 320 ou 323), ainsi que deux sœurs (Constance et Hélène)Modèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain2 décide de conférer à l'enfant, ainsi qu'à son demi-frère aîné Crispus Modèle:Incise et au fils de Licinius, Modèle:Souverain2, le titre de « nobilissimes césars »Modèle:Sfn ; en 321, Crispus, victorieux d'une campagne contre les Francs, partage son consulat avec son jeune frèreModèle:Sfn.
À l'âge de sept ans, en 322-323, Constantin II prend part à la campagne contre les Sarmates sous la direction de son pèreModèle:Sfn. En 324, son frère Modèle:Souverain- est proclamé césar à ses côtésModèle:Sfn, mais, après la mort de Fausta et de Crispus en 326, les fils de Modèle:Souverain- ne résident plus avec lui que sporadiquementModèle:Sfn avant que Constantin II soit envoyé à Trèves où il réside ensuite habituellementModèle:Sfn. En 328, Constantin II est crédité d'une victoire de ses généraux contre les Alamans et, en 331, est gratifié du titre d’Alamannicus à l'issue d'une autre victoire contre les Francs et les AlamansModèle:Sfn. Eusèbe de Césarée rapporte que Constantin II a été marié, mais on ignore le nom et l'identité de son épouse, même s'il est vraisemblable qu'elle appartienne au clan constantinien, peut-être une sœur de Flavius Optatus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ou encore, une fille de Flavius OptatusModèle:Sfn.
La carrière militaire de Constantin II se poursuit quand Modèle:Souverain2 le rappelle en 332Modèle:Sfn pour prendre la tête d'une campagne contre les Wisigoths Tervinges, à la demande des Sarmates établis le long du Danube, ce qui lui vaut les titres de Sarmaticus et de Germanicus maximusModèle:Sfn. La campagne est couronnée de succès à l'issue d'une importante victoire en date du Modèle:Date-, qui ouvre la voie à la coexistence avec les Goths et leur progressive intégration dans l'EmpireModèle:Sfn.
En 335, Modèle:Souverain2 prend de nouvelles dispositions pour sa succession, mais on ne sait précisément s'il avait l'intention de reconstituer une tétrarchie ou s'il envisageait plutôt de léguer l'intégralité de l'Empire à Modèle:Souverain-Modèle:Sfn, qui aurait ainsi occupé une place prédominante, au-dessus des autres césars, similaire à la sienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En tout état de cause, Constantin Ier décide de la partition dont l'Empire doit faire l'objet après sa mort, dans un partage entre ses fils Modèle:Incise et ses neveux Modèle:Incise, partage qui doit cependant maintenir une autorité impériale unique, dont l'unité serait assurée par Modèle:Souverain- diviniséModèle:Sfn.
Auguste
L'Empire est ainsi réparti entre Modèle:Souverain- (auquel échoient la Gaule, la Bretagne et l'Hispanie), Modèle:Souverain2 (auquel reviennent, sous la tutelle de son frère aîné, l'Italie, l'Afrique et la Pannonie), Modèle:Souverain2 (qui reçoit l'Asie Mineure, la Syrie et l'Égypte) et Flavius Dalmatius (qui obtient la Macédoine et la Thrace), tandis que le frère de ce dernier, Flavius Hannibalianus, maintenu à l'écart du collège impérial, est nommé roi des rois des nations pontiquesModèle:Sfn. Lorsque Modèle:Souverain2 meurt en 337, l'Empire est donc dirigé par quatre césars, sans auguste<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, cette situation inédite ne perdure guère, car ses fils entreprennent de faire massacrer par l'armée les frères de Constantin et leurs enfants mâles, au nombre desquels Flavius Dalmatius, Flavius Hannibalianus et cinq de leurs cousinsModèle:Sfn — à l'exception toutefois de Constantius Gallus et JulienModèle:Sfn. Il paraît douteux que ces meurtres aient été concertés par Modèle:Souverain- et ses frères qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps et se trouvaient alors assez éloignés les uns des autres ; il apparaît ainsi plus vraisemblable qu'ils soient le fait du seul Modèle:Souverain- et de son entourageModèle:Sfn.
L'Empire connaît alors un conflit théologique qui oppose les tenants d'un christianisme arien et les partisans d'un christianisme nicéenModèle:Sfn, dont l'un des farouches défenseurs est l'évêque d'Alexandrie Athanase qui, évincé de son siège épiscopal, se réfugie à Trèves où réside Modèle:Souverain-<ref name=":3" />. Ce dernier, au nom des césars et de leur père, rétablit Athanase d'Alexandrie sur son siège en Modèle:Date<ref name=":3" />, se présentant de la sorte comme l’auguste seniorModèle:Sfn. Les trois frères se rencontrent à Viminacium ou, plus vraisemblablement, à Sirmium, en Pannonie, le Modèle:Date, pour partager le monde Romain entre eux : ils prennent alors le titre d’augustes, qu'ils font reconnaître par l'arméeModèle:Sfn, le SénatModèle:Sfn et le peuple de RomeModèle:Sfn.
Des complications apparaissent entre le jeune Modèle:Souverain- et Modèle:Souverain-. Ce dernier ne relâche pas sa tutelle sur son jeune frère et se plaint en outre de ne pas avoir la part correspondant à son droit d'aînesse. Constantin II est déçu que Constant ait reçu la Thrace et la Macédoine après la mort de Flavius Dalmatius, et demande à Modèle:Souverain- les provinces d'Afrique, que ce dernier accepte de lui céder pour maintenir une paix fragile<ref name="Victor, 41:21">Victor, 41:21.</ref>. Cependant les deux frères se querellent au sujet des provinces africaines de Carthage, qui relèvent de l'Italie et de l'Afrique<ref>Zosimus, 2:41–42.</ref>.
En 339, Modèle:Souverain- s'affranchit de sa tutelleModèle:Sfn et, l'année suivante, Modèle:Souverain- marche sur l'Italie avec ses armées<ref name="Victor, 41:21"/>. Modèle:Souverain-, alors en Dacie, envoie ses meilleures troupes d'Illyrie<ref name="Gibbon, Ch. 18">Gibbon, Modèle:Chap..</ref>. Modèle:Souverain-, engagé dans des opérations militaires<ref name="Eutropius, 10:9">Eutropius, 10:9.</ref>, est tué dans une embuscade dans les environs d'Aquilée<ref name="Victor, 41:21" />, à la suite de quoi Modèle:Souverain- prend le contrôle du domaine de son aîné, tandis que le troisième frère, Modèle:Souverain-, garde le pouvoir dans la partie orientale de l'EmpireModèle:Sfn. L'Empire est alors réparti entre les deux frères restants, dans une partition qui est doublée du différend religieux arien dans lequel ils sont d'avis opposésModèle:Sfn.
Références
Bibliographie
Sources primaires
Ouvrages anciens
Recherche contemporaine
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} AH. M. Jones, J.R. Martindale, Modèle:Lang, Modèle:Lang, 1971.
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Essais
Voir aussi
Liens externes
- DiMaio, Michael et Robert Frakes, « Modèle:Souverain- (337-340 A.D.) », D.I.R..
