Châteaufort (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Châteaufort est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Castelfortois<ref>Habitants.fr - Le nom des habitants des A.H.P</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village est situé sur une colline escarpée à Modèle:Unité d’altitude, dominant la vallée de la Sasse et fermant la vallée<ref name="IGN"/>,<ref name="annoville82"/>.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Châteaufort et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Châteaufort sont La Motte-du-Caire, Clamensane, Valavoire, Saint-Geniez, Valernes, Nibles.

Géologie

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale)</ref> :

  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée.
  • Lors de la glaciation de Riss, une diffluence du glacier de la Durance envahit la vallée du Sasse, et recouvre la quasi-totalité de la commune. Seuls les sommets de Saint-Laurent et de la Brèche d’Entraix émergeaient. Lors de la glaciation de Würm, l’extension du glacier est bien moins importante, et aucune partie de la commune n’est recouverte<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Michel d’Annoville, de Leeuw, Modèle:Opcit, Modèle:P.33.</ref>.

Relief

Le terroir de Châteaufort s’étend en rive gauche du Sasse, occupant plusieurs vallées inférieures de torrents affluents du Sasse, mais en s’élevant rarement jusqu’aux crêtes. À l’ouest de la commune, partie du territoire située au sud du Sasse, le terrain vallonné forme un bassin dont le relief s’élève vers le sud jusqu’au Gourras (Modèle:Unité au point culminant, mais la limite de la commune passe en dessous) ; de l’autre côté, le paysage est fermé par la crête de la montagne de Gâche, orientée est-ouest et dépassant les Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.

Le territoire de Châteaufort fait ensuite un coude vers le nord : le paysage est fermé à l’est par le Grand Adroit, colline isolée qui se trouve dans la commune de Saint-Geniez. En allant vers le nord, on trouve ensuite la colline de Saint-Laurent et la crête rocheuse du Grand Font (Modèle:Unité) entre les vallées du ravin de Terre-Basse au sud et du riou d’Entraix au nord ; puis le Serre de la Vache qui culmine au sommet des Moulières (Modèle:Unité), et le Blacus, isolé à Modèle:Unité. Enfin, le terrain situé au nord du riou d’Entraix et du Blacus est vallonné, sans éminence notable<ref name="IGN"/>.

Parmi les collines qui se trouvent à proximité du lit du Sasse, celles de Giraudon (Modèle:Unité), du village de Châteaufort (Modèle:Unité), l’extrémité ouest du Serre de la Vache (Modèle:Unité)<ref name="IGN"/>.

Les principaux cols sont des cols pédestres : le col des Aubrettes (Modèle:Unité) et la Brèche d’Entraix (Modèle:Unité), qui relient le bassin de Châteaufort à la vallée du Riou d’Entraix<ref name="IGN"/>.

Hydrographie

Le terroir de Châteaufort forme un coude, suivant le cours du Sasse. Au sud de Châteaufort, on compte de très nombreux ravins où coulent des torrents intermittents (ravin de Foussouret (en limite de Valernes), ravin des Martins, ravin de Bâtie Vieil), seul ravin de Terre Basse qui coule au pied du village ayant un écoulement pérenne. Plus au nord, le Riou d’Entraix coule du sud-est vers le nord-ouest, puis on retrouve des torrents intermittents, le ravin de Saint-Véran, le ravin de Saint-Vincent, et le ravin de Maynard qui fait la frontière avec Clamensane<ref name="IGN"/>.

Hameaux et écarts

Les hameaux de Saint-Véran et des Mayols sont éloignés du village et desservis par des routes qui ne passent pas par le chef-lieu<ref name="IGN"/>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Les stations météos proches de Châteaufort sont situées à La Motte-du-Caire et à Sisteron<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Transports

Trois routes départementales desservent la commune de Châteaufort, sans se croiser ; deux se raccordent au réseau à l’extérieur de Châteaufort<ref name="IGN"/> :

Risques naturels

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Motte-du-Caire auquel appartient Châteaufort est en zone 1a (risque très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Châteaufort est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée du Sasse) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Châteaufort n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Urbanisme

Typologie

Châteaufort est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom actuel de la localité est une francisation du nom nord-occitan apparu pour la première fois vers 1030 (Castro forti)<ref name="TGF"/>.

Selon le couple Fénié, le toponyme Entraix (utilisé pour deux villages, un torrent [le riou d’Entraix] et la Brèche d’Entraix, un col) est formé sur la racine oronymique préceltique *Tr-<ref name="Fénié-26"/>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à neuf personnes, dont deux chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (cinq sur sept)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune (quatre actifs sur sept)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’essentiel des emplois de la commune se trouvent dans l’agriculture, le secteur secondaire étant totalement absent<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles est trop faible, et couvert par le secret statistique dans l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture. Il était de trois en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Il s’agit uniquement d’éleveurs ovin<ref name="otex"/>.

Labels

La commune du Châteaufort possède deux labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence et Banon) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, agneau de Sisteron. La commune est également dans le périmètre des vins des Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais n'avait, en 2005, aucune production viticole<ref name="reparaz-medit109"/>..

L’agneau de Sisteron est une appellation label rouge protégée depuis Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin<ref>Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009</ref>Modèle:Par exemple.

Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée en 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Par exemple.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait un seul établissement, du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, malgré l’absence de structures d’hébergement. Les résidences secondaires constituent donc la seule capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 16, elles représentent 60 % des logements<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Histoire

Dans l’Antiquité, le territoire de Châteaufort fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance, et recouvre une partie du massif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. Des monnaies romaines des {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: IV|-| – | IV }}Modèle:S mini siècle
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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}, des céramiques, des tegulae attestent de la présence gallo-romaine dans le terroir<ref name="annoville82"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1030<ref name="annoville83"/>, à l’époque où une motte castrale est élevée<ref name="Luberon"/>. Elle était alors déjà désignée comme de Castro Forti<ref name="AHP"/>. Très rapidement, les seigneurs, qui rendaient hommage aux comtes de Provence<ref name="AHP"/>, prennent le nom de leur fief (et s’intitulent « de Châteaufort »)<ref name="annoville83"/>. Leur château était construit au sud du village, sur une petite éminence. Une basse-cour était aménagée en dessous, l’ensemble n’excédant pas les Modèle:Unité<ref name="annoville84"/>.

Le prieuré ainsi que de vastes territoires relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui en percevaient les revenus<ref name="archeo-provence"/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Châteaufort sont coseigneurs avec les Justas, les Valavoire, les Venterol et les Laveno. Quand un Laveno épouse Garsende de Justas, fille de Justas de Peipin, la part de seigneurie sur Châteaufort est incluse dans la dot<ref name="annoville83"/>.

La communauté de Châteaufort absorbe au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle les deux communautés du Castellet d’Entraix (11 feux en 1315) et de La Pène (20 feux en 1297), qui ne se sont pas relevées de la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans). Elles relevaient de la viguerie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>. L’église d’Entraix, consacrée à Notre-Dame-de-Bethléem-et-Saint-Pierre, était un prieuré relevant de Cluny, qui a probablement été abandonné à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="annoville84"/>.

À l’époque moderne, le village d’Entraix comptait une tuilerie et trois moulins (à farine, à huile et un foulon pour la laine) qui utilisaient tous les quatre l’énergie hydraulique<ref name="annoville84"/>. Son église est constamment en mauvais état et menace ruine en permanence<ref name="annoville85"/>.

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Rochefort<ref name="Lacroix113"/>, ou Rochefort-sur-Sasse<ref name="Magnaudeix24"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la construction de la Modèle:Nobr, qui se fait en rive droite du Sasse, détourne le trafic qui se faisait auparavant par la route royale, rive gauche et passant par Châteaufort<ref name="annoville82"/> et Entraix entre Sisteron et Valavoire<ref name="annoville82"/>.

Comme de nombreuses communes du département, Châteaufort se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Saint-Véran<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants<ref name="labadie16"/>, ne concernent la commune de Châteaufort<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire deux écoles neuves<ref name="labadie11"/> et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles furent scolarisées à Châteaufort.

Les derniers habitants d’Entraix abandonnent le village dans les années 1930<ref name="annoville84"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'est maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales<ref>Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, mis en ligne le Modèle:1er décembre 2008, consulté le 12 juillet 2013.</ref>, a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour : Edmond Jaubert a été réélu conseiller municipal avec le second total de 25 voix soit 96,15 % des suffrages exprimés. La participation a été de 86,87 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Châteaufort fait partie :

Instances judiciaires et administratives

Le Caire est une des 34 communes du canton de Seyne depuis 2015, qui totalise 8 377 habitants en 2012. La commune fait partie de l’Arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'Arrondissement de Forcalquier et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Châteaufort fait partie du canton de La Motte-du-Caire de 1801 à 2015, après avoir fait partie du canton de Saint-Geniez de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. Châteaufort fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Châteaufort en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 1,60 % 0,64 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 5,29 % 2,25 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 35,81 % 6,44 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 4,69 % 1,28 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

La commune ne dispose pas d'école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

  • Ruines du château fort

À l’embranchement de la Modèle:Nobr et de la route qui monte au village, se trouve un ancien relais de poste<ref name="Collier424"/>.

Une maison noble, dite ancien château, se trouve à l’entrée du village<ref name="Collier270"/>, ainsi qu’un pigeonnier<ref name="La Torre"/>. Le château date probablement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : il est doté d’une chapelle de la Sainte-Famille par les seigneurs, les Aguilhenqui<ref name="annoville85"/>.

L’église Saint-Laurent, de style roman, est construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et restaurée en 1826 : son chevet est plat, elle possède un petit clocher-mur<ref name="Collier379"/>. Elle bénéficie de travaux d’embellissement et de restauration à partir de 1707<ref name="annoville85"/>. Elle est orientée au nord-est<ref name="annoville85"/>.

Une chapelle se trouve aux Jaumes.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail