Pierrevert

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Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France

Pierrevert (Peiravèrd en provençal selon la norme classique et Pèiro-Verd / Peiraverd selon la norme mistralienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Pierrevert et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Située en Provence, Pierrevert est au carrefour des départements du Var, de Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et des Alpes-de-Haute-Provence. Pierrevert se situe à Modèle:Unité à l'ouest de Manosque, à Modèle:Unité de Sainte-Tulle, à Modèle:Unité de Montfuron, à Modèle:Unité de Corbières-en-Provence, à Modèle:Unité de La Bastide-des-Jourdans et à Modèle:Unité de Beaumont-de-Pertuis.

La ville se trouve dans le parc naturel régional du Luberon et est traversée par le sentier de grande randonnée GR4.

Les communes limitrophes de Pierrevert sont Montfuron, Manosque, Sainte-Tulle, Corbières-en-Provence et, dans le département de Vaucluse, Beaumont-de-Pertuis et La Bastide-des-Jourdans.

Relief

Fichier:Pierrevert - vue sur vallée.JPG
Vue de Pierrevert.

Climat

Modèle:Article détaillé

Les stations météos proches de Pierrevert sont situées à Manosque et, dans les départements voisins, à Beaumont-de-Pertuis (station manuelle) et Vinon<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 38 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Manosque-Sud-Ouest auquel appartient Pierrevert est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Pierrevert est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation : le torrent du Chaffère déborde régulièrement<ref>« Le village sous surveillance après la pluie », La Provence, 21 janvier 2014, Modèle:P..</ref> ;
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Pierrevert est, selon la base de données du ministère de l’Environnement, exposée au risque de rupture de barrage, risque non-recensé par la préfecture<ref name="ppr"/>,<ref name="prim"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, et en 2006 pour le risque de feu de forêt<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

Le PPR a été modifié en 2012, sur les risques inondations, mouvements de terrains, séismes, incendies de forêt. Cette modification a été approuvée par arrêté préfectoral Modèle:N° du Modèle:Date-<ref name="ddt risques">DDT des Alpes de Haute-Provence - Pôle Risques.</ref>.

Une modification simplifiée, sur quelques éléments du risque incendies de forêt, a été approuvée par arrêté préfectoral Modèle:N° du Modèle:Date-<ref name="ddt risques" />.

La commune a été l’objet de huit arrêtés de catastrophe naturelle pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse depuis 1989, et un neuvième pour des inondations et des coulées de boue en 2011<ref name="prim"/>. L’incendie du Modèle:Date- détruit Modèle:Unité de forêt, en touchant également les communes de Corbières et Sainte-Tulle<ref name="ddrm52">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Les deux derniers tremblements de terre fortement ressentis dans la commune, ayant dépassé une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) figurent ci-après. Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Pierrerue de VIII et dont l’épicentre était situé à Manosque<ref name="brgm40005"/> ;
  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de VII et Beaumont-de-Pertuis pour épicentre<ref name="brgm840015"/>.

Voies de communication et transports

Fichier:Borne D12 Vaucluse.jpg
Borne limitrophe entre Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence, à Pierrevert.

Voies routières

Pierrevert est située sur la RD 105 à l'ouest, qui relie Sainte-Tulle à Lincel, et permet donc l'accès à la RD 4096 (ancienne route nationale 96) à partir du village. La commune est également desservie par la RD 6 au nord, qui rejoint Manosque à l'est et La Bastide-des-Jourdans à l'ouest. Les accès secondaires sont assurés par un réseau de voies communales.

Pierrevert est à Modèle:Unité de la bretelle autoroutière de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51 qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Pierrevert par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Lille
Distance

Orientation

Modèle:Unité

(S)

Modèle:Unité

(S-E)

Modèle:Unité

(S-O)

Modèle:Unité

(N)

Modèle:Unité

(O)

Modèle:Unité

(O)

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(N-E)

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(N)

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(N-O)

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(N)

Services autocars

Lignes intercommunales

Le village est desservi par une ligne intercommunale<ref>DLVA Mobilité Modèle:Lien archive</ref>.

Ligne Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Pierrevert ↔ Manosque
Lignes scolaires

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les trois collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret ainsi que le collège de Sainte-Tulle. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

Ligne Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Pierrevert ↔ Sainte-Tulle

Transports ferroviaires

La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque - Gréoux-les-Bains, située à Modèle:Unité de Pierrevert et desservie par les TER de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

La gare TGV la plus proche de Pierrevert est celle d'Aix-en-Provence TGV.

Urbanisme

Typologie

Pierrevert est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Manosque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (31,5 %), cultures permanentes (14,2 %), zones urbanisées (11 %), terres arables (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois sous la forme Petra viridi en 1113, qui signifie pierre verte ; le nom actuel est donc une francisation de l’occitan pèira + viridi, pour pierre verte<ref>Modèle:TGF2, § 21975, Modèle:P..</ref>, peut-être le lignite, bien présent sur le territoire communal. Roche sédimentaire de formation plus récente que la houille, le lignite est une roche sédimentaire composée de restes fossiles de plantes et présente des débris végétaux reconnaissables. Un ancien ouvrage daté de 1820 le certifie qu'il est courant de trouver des restes fossilisés verts lors de l'extraction de cette roche sédimentaire.

Peiravèrd en provençal.

Histoire

Près de Pierrevert, au domaine de La Réserve, a été retrouvée une petite inscription attestant du culte de la foudre, sur un lieu qu'elle avait frappé<ref name="rémy-buisson89"/>. En effet, la foudre était considérée comme un phénomène surnaturel, expression du pouvoir d'une divinité (Jupiter ou Taranis). Le sol ainsi touché devenait sacré, isolé du monde profane par une petite enceinte cylindrique (le puteal) et signalé par une inscription<ref name="rémy-buisson84"/>. Ce rituel est courant dans une région où la foudre est fréquente, et à une époque où elle est considérée comme à la fois destructrice, et porteuse de vie (car accompagnée de pluie bénéfique à l'agriculture) ; Marcel Le Glay considère que le rituel visait ainsi à conserver avec soi une force bénéfique<ref name="rémy-buisson85"/>.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

Un castrum Modèle:Référence nécessaire. Celui-ci s’était alors développé relativement loin de la voie romaine rejoignant la Domitienne vers Reillanne. La première agglomération se regroupait alors autour d’un premier château dans le quartier actuel de la Bourgade. En 1168, on dénombrait deux châteaux. Le village s'était alors déplacé vers le plus important des châteaux pour s'assurer de sa protection. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède un prieuré (actuel quartier Saint-Michel), l’église paroissiale Saint-Pierre, et les deux églises rurales Saint-Jean et Sainte-Marguerite (elle conserve cette dernière jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; elle percevait les revenus de toutes ces églises<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII

}} », in: Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (dir.), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon Modèle:N°, Mane, 2001, Modèle:Nb p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:Pp.</ref>,<ref name="archeo-provence"/>.

Le fief de Pierrevert relevait du comté de Forcalquier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond-Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Pierrevert, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P..</ref>.

Le prieuré Sainte-Marie du Bosquet dépendait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII

}}, qui acquiert aussi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les prieurés Saint-Michel et Saint-Jean-Baptiste<ref name="archeo-provence"/>.

Le village était partagé en six arrière-fiefs : Beauchamp, Bouc, Carbonelle, Châteauneuf, Sainte-Marguerite et Valgast. En 1390, Pierrevert fut considérablement détruit lors du passage de Raimond de Turenne, malgré la résistance et le combat de Gaudissart. Le plus imposant des châteaux est détruit en 1792 pendant la Révolution.

Le village de Pierrevert fut tout d'abord une possession de l’abbaye Saint-Victor de Marseille<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P..</ref>. Puis, la seigneurie de Pierrevert, appartenant ensuite aux comtes de Forcalquier, fut donnée successivement aux familles des Mévouillon, Villemus, Allamanon, Anduze-la Voulte (Modèle:S mini-), Lévis de Ventadour ({{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII

}}), Oraison, Conte et de Bernier. Valgast constituait un fief distinct au Moyen Âge<ref>Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. La communauté relevait de la viguerie d’Apt<ref name="archeo-provence"/>.

Saint Patrice à qui on attribuait le fait que la population n’avait pas souffert de la peste de 1631, est le patron du village et une chapelle rurale lui est dédiée au quartier du même nom. Elle a été récemment restaurée comme la chapelle de Sainte-Marguerite.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:Pp..</ref>. Le prieuré Sainte-Marie est vendu comme bien national<ref name="archeo-provence"/>.

En 1851, à la suite du [[Coup d'État du 2 décembre 1851|coup d'État du Modèle:Date-]] de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés<ref name=conf>Modèle:Lien brisé donnée à l'Escale le Modèle:Date-.</ref>. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un Comité départemental de résistance. L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement en le réprimant dans la violence. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 19 habitants de Pierrevert sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P..</ref>.

En Modèle:Date-, les bombardements alliés prennent de plus en plus d’ampleur, les armées britanniques et américaines s’étant emparé d’aéroports en Italie, plaçant ainsi le sud de la France dans leur rayon d’action. Le Modèle:Date-, une flotte de plusieurs dizaines de bombardiers, escortée de chasseurs, survole Pierrevert : quelques chasseurs allemands les attaquent, mais le seul avion abattu est un Focke-Wulf Fw 190 A6. Son pilote sauta hors de l’avion mais son parachute se vrilla et il mourut non loin de son appareil, s’enfonçant dans le sol<ref>Marc Donato, « La guerre aérienne à Pierrevert », Chroniques de Haute-Provence, Modèle:N°, 2012, Modèle:Pp..</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie Pierrevert.JPG
L'hôtel de ville de Pierrevert.

Intercommunalité

Pierrevert fait partie :

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:… Modèle:Boîte déroulante/début

Premier tour
Modèle:Date
Second tour
Modèle:Date
Candidat Voix Exprimés Voix Exprimés
François Fillon 669 26,05 %
Marine Le Pen 550 21,42 % 837 38,96 %
Emmanuel Macron 598 23,29 % 1 311 61,03 %
Jean-Luc Mélenchon 435 16,94 %
Philippe Poutou 15 0,58 %
Benoît Hamon 124 4,83 %
Nathalie Arthaud 7 0,27 %
Jacques Cheminade 7 0,27 %
François Asselineau 17 0,66 %
Nicolas Dupont-Aignan 116 4,52 %
Jean Lassalle 30 1,17 %
Nombre % des votants Nombre % des votants
Inscrits 3196 3186
Votants 2 639 82,57 % 2490 78,15 %
Abstentions 557 17,43 % 696 21,85 %
Exprimés
Par rapport au nombre de votants
2 148 80,35 % 2 148 86,265 %
Blancs ou nuls
Par rapport au nombre de votants
71 2,69 % 342 13,735 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Enseignement

La commune est dotée de deux écoles, une école maternelle et une école primaire<ref name="ecole"/>.

Politique environnementale

Fichier:Logo Villes et villages fleuris.svg

Pierrevert est classé une fleur au concours des villes et villages fleuris.

Environnement et recyclage

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon Agglomération.

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Pierrevert.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

La commune dispose d'une déchèterie.

Jumelages

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Pierreverdants<ref name="tresor"/>.

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Économie

Fichier:Pierrevert - cave coopérative.JPG
Coopérative de Pierrevert.

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 1 600 personnes, dont 112 chômeurs (7 %)<ref name="insee-dossier-local5"/> (144 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (79 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (83 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’agriculture, et notamment la viticulture, reste un gros employeur, plus important que le secteur secondaire.

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 766 €, ce qui plaçait Pierrevert au 3 202e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au premier rang du département des Alpes-de-Haute-Provence.

Agriculture

Modèle:Référence nécessaire

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 40 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 40 emplois salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 35 en 2010. Il était de 39 en 2000<ref name="otex"/>, de 55 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers la viticulture (quinze exploitations), l’arboriculture et l’oléiculture (huit exploitations) et l’élevage ovin (six)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a légèrement baissé, de 1800 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU est repartie à la hausse lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Viticulture

La vigne, composante de la triade méditerranéenne, est présente anciennement à Pierrevert. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, mais sa qualité permet de le vendre sur les marchés du grand sud-est<ref name="reparaz-medit109"/>. Les terrains encépagés étaient surtout les coteaux (92 % des terres en vigne en 1880)<ref name="reparaz-medit109-57"/>. En 1925, une coopérative vinicole est construite à Pierrevert<ref>notice de la Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>, aujourd’hui dernière rescapée dans le département. La viticulture s’est développée dans les années 1930 et les efforts des viticulteurs ont abouti au classement en Vin délimité de qualité supérieure (VDQS), en 1959 puis au classement en AOC, en 1998 avec le label "Coteaux de Pierrevert". Modèle:Référence nécessaire. La coopérative Les Vignerons produit également du vin AOC Côtes du Ventoux, avec la plus petite production de tous les Côtes du Luberon<ref name="pernet"/>.

Modèle:Quand, la commune est la principale commune viticole du département : Modèle:Unité sont plantés en vigne, soit 50 % de la vigne des Alpes-de-Haute-Provence<ref name="reparaz-medit109-59"/>. Le vin est toujours d’assez bonne qualité, le label Pierrevert (AOC) assurant qualité et facilitant la commercialisation<ref name="reparaz-medit109"/>.

Oléiculture

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. L’oliveraie de Pierrevert occupait près de Modèle:Unité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et compte actuellement plusieurs milliers de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Artisanat et industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 51 établissements, employant 35 salariés<ref name="insee-dossier-local17"/>.

Des mines de lignite se trouvaient sur la commune<ref name="La Torre"/>. Riorda, entreprise de BTP, emploie 11 salariés<ref name="riorda-cci"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 162 établissements (avec 97 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 33 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 87 personnes<ref name="insee-dossier-local17"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement30"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>.

Les résidences secondaires n’apportent qu’un faible complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 116, elles représentent 6 % des logements<ref name="insee-dossier-local18"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Une foire du cheval est créée à Pierrevert par Jean Russo en 1978 ; elle se maintient mais en déclinant<ref name="provence-foire"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Pierrevert conserve la porte Saint-Joseph (1701) (inscrite à l’inventaire supplémentaires des monuments historiques<ref>Arrêté du 27 octobre 1937, notice de la Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>) sur les quatre d'origine de son rempart, avec quelques éléments de la courtine<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>. Les deux châteaux ont été rasés, un lors des guerres de religion, l'autre à la Révolution. Les restes du château Sainte-Marguerite ou château des Tributiis consistent en quelques fenêtres Renaissance intégrées dans la ferme actuelle, côté cour<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces fenêtres sont en gypserie et datent du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Gypserie-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>. Le décor intérieur est inscrit comme monument historique<ref>Arrêté du 20 septembre 2005, notice de la Base Mérimée, consultée le Modèle:1er décembre 2008</ref>. L'église Modèle:Référence nécessaire

La chapelle Sainte-Marguerite est située près de la route qui relie Pierrevert à La Bastide-des-Jourdans dans les vignes et au bord d'un bois, au droit de la cave de Régusse. Dotée de contreforts massifs, elle a été restaurée en 1934, puis à nouveau dans les années 2000<ref name="panarotto"/>.

Par ailleurs, au cœur du village, se trouve l’église Saint-Pierre. Les bases des murs datent du Moyen Âge (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), le bas-côté nord étant encore plus ancien<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:Pp..</ref>. Le reste de l’église (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Son clocher domine le village et sa porte est datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le portail Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vient d’une église démolie (à l’emplacement de l’actuel oratoire Saint-Jean-Baptiste<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>) ; il est inscrit comme monument historique<ref>Arrêté du Modèle:Date-, notice de la base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>. L’église a des parties de différentes époques, avant 1722, pour la nef de la Vierge, agrandi deux fois par la suite, en 1722 et 1822.

Allant vers Sainte-Tulle, un peu à l'ouest, se trouve la chapelle Saint-Patrice datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>, saint irlandais qui aurait protégé le village de la peste en 1631<ref name="panarotto"/>. Elle a été restaurée en 1813<ref name="archeo-provence"/>. Elle est située au cœur de la campagne et fait l'objet d'un pèlerinage annuel.

L'oratoire Saint-Jean-Baptiste est situé à l'extrémité ouest de la colline du village. Autrefois, il y avait là une église dont le porche aurait été réutilisé pour l'entrée de l'église Saint-Patrice. L'oratoire est composé d'un socle de pierre imposant surmonté d'une croix en fer.

L'oratoire Saint-Joseph, en bordure du carrefour Saint-Joseph, à l'intersection de la route de Manosque, de la route de La Bastide-des-Jourdans et de la route de Pierrevert, a été érigé pour célébrer le jubilé de 1852. On l'a ensuite regravé pour le jubilé de 1865. La statue de saint Joseph paraît être en fait un santon, habillé de tissu, et à la face burinée et très sculptée.

Les autres chapelles rurales sont à l’état de ruines. Ainsi, Notre-Dame des Dones (Modèle:Référence nécessaire ou Saint-Véran ont totalement disparu, comme la chapelle de Saint-Michel ou Notre-Dame des Aires, sur la route de Sainte-Tulle. Modèle:Saut

Personnalités liées à la commune

La commune de Pierrevert a vu naître des personnages célèbres :

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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